Taranne

Précisément. Tu imagines le maire de Virieu-le-Grand (Ain) dans l'Encyclopaedia Universalis?

Ca a déjà été tenté: http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9di…herine_Moureaux

La moustache m'en tombe.

Des promesses, toujours des promesses…

Le problème de Kouchner c'est qu'il n'est pas socialiste et qu'il n'a pas le sang-froid nécessaire pour avaler et faire avaler les couleuvres sans broncher comme un Strauss-Kahn. On a pu le voir au moment de la guerre en Irak… et il est plus ou moins au placard depuis. C'est dommage, car - comme je l'ai dit ailleurs - c'est l'un des rares hommes "de gauche" pour lequel je serais disposé à voter.

De toute manière, et les lecteurs/spectateurs de Jurassic Park le savent bien, la nature trouve toujours sa voie. Je ne me fais pas de souci pour elle. Maintenant, c'est bien beau de dire que "la diversité biologique est une richesse" mais encore faut-il prouver qu'elle soit en danger du seul fait qu'il n'y a plus d'ours ni de loups dans les Pyrennées.

Faut-il les "gérer" pour commencer? J'aime bien les loups et les ours, mais je ne vois pas en quoi leur disparition (du moins chez nous) constitue un drame d'une telle ampleur que la mort de Cannelle prenne une dimension de tragédie nationale.

Bienvenue. Comme quoi le gauchisme mène à tout à condition d'en sortir.

Parce que nous sommes en France et que, dans le système qui est le nôtre, il faut suivre le parti si on ne veut pas finir le bec dans l'eau. Ce dont le PS a besoin, c'est d'un nouveau congrès de Tours qui permette aux sociaux-démocrates/sociaux-libéraux de se débarasser de ceux qui en sont restés à mai 81. J'ai lu dans Le Parisien d'hier une interview de Claude Allègre où celui-ci reprochait à Ségolène de "diviser" le PS. En ce qui me concerne, ce serait une très bonne chose et une excellente raison de voter pour elle quand viendra le moment de choisir le candidat socialiste pour la présidentielle. Tout ce qui peut pousser les archéos vers la sortie est bon à prendre. La Suède a également l'un des plus forts taux de suicide de tous les pays développés, ce qui relativise les vertus sociales du fameux "modèle scandinave". Je ne baille de toute façon pas d'envie devant un pays où l'on est pris en charge du berceau au cimetière et où il y a des lois sur et pour à peu près tout. L'essence du libéralisme, c'est l'individualisme, et c'est peu de dire que le modèle suédois ne fait rien pour l'encourager.

Comme disait Marvin, Ain't nothing like the real thing. Ta vie privée ne regarde que toi, vu?

Pour un peu, on en viendrait à croire que la gauche aime Le Pen tant elle s'évertue à le tirer de la naphtaline chaque fois qu'on commence un peu à l'oublier. Il faudrait en tout cas faire le compte des unes que l'Obs a consacrées au Menhir depuis un quart-de-siècle; je suis certain qu'il dépasse Dieu et NPAT.

Y en a vraiment qui aiment se faire peur:

J'aimerais y croire, mais j'ai du mal. Il existe en Allemagne une culture du service public et de la dignité politique que l'on serait bien en peine de trouver chez nous, sans parler du sectarisme des solférinotes.

Le terme est on ne peut plus adéquat.

Rip Kirby, la classe absolue. Gil Jourdan, indépassable. Clifton, inimitable. Et… Euh… Tu ne m'en veux pas trop, Harald? Entre autres…

Contradiction dans les termes.

Le fait qu'il soit médecin, contrairement à Fabius, a joué aussi. Et puis il n'a jamais été étouffé par le remords.

Ma nomination personnelle pour le Prix Nobel de l'Ordure.

Pour ce qui est de Hollande, Sarkozy et Royal, il faut se rappeller que seulement deux présidents en un siècle et demi ont été élus à leur première tentative: Louis-Napoléon Bonaparte (1848) et VGE (1974). Les Français préfèrent les vieux chevaux de retour, déjà rencontrés lors de précédentes échéances. Ce qui nous laisse donc Neunoeil, Jospin, Laguiller, Besancenot, Mamère et… Chirac.

Ce silence est d'ailleurs surprenant, si l'on songe que la réalité, depuis quelques temps, travaille pour lui (émeutes, affaire des caricatures, casseurs en folie…)

Si fait. Elle fut une traductrice très active dans les années cinquante-soixante.

Le livre de Coursodon et Tavernier est effectivement passionnant, même si affreusement partial. Je leur dois de très belles découvertes ou re-découvertes comme Tourneur que je n'aimais pas avant de revoir ses films à la lumière de leurs analyses. Sur Gone With The Wind en revanche, je suis désolé de dire qu'ils ont tout faux.

A moins que ce ne soit un lapsus révélateur…

Et voili, voilou. Edgar Wallace, le maître du mystère.