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JackieV

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Tout ce qui a été posté par JackieV

  1. Je ne comprends pas bien ton message. A titre individuel, il est tout à fait possible d'avoir des positions divergentes de celles de la ligne du parti, si tant est que cela existe. Beigbeder en est l'exemple type, et il y en a d'autres. Les partis sont des outils, ils sont ce que ses membre en font. Le parti républicain n'est absolument pas un monolithe, d'ailleurs la plateforme fédérale est insignifiante. Pour l'UMP c'est différent, mais tout est assez poreux, elle peut être un outil utile pour un ou plusieurs candidats libéraux le moment venu. A chaque stratégie ses outils, si je puis dire. Tout dépend de la situation dans laquelle on se trouve lorsque l'on souhaite se lancer en politique, de ce que l'on souhaite faire, jusqu'à quel point on souhaite d'investir, de ses goûts et aspirations, etc. Après je ne suis pas sûr d'avoir pas compris la seconde partie de ta réponse. Tu penses à quelle situation en particulier? N'ayant pas en tête le souvenir d'un libéral digne de ce nom aux responsabilités sous Sarkozy, je ne vois pas trop. Madelin, en son temps, avait réussit à obtenir une influence significative (pour un type isolé) sans se renier. Fourgous aussi, à son niveau, à réussi à obtenir quelques avancées (autant qu'il est possible d'obtenir en étant isolé, mais ce n'est pas négligeable).
  2. Il faut s'entendre sur ce pour quoi on fait de la politique. Si gagner ne peut jamais être un but pour lui-même, on trouve tout de même deux grandes approches de la politique électorale, qui bien qu'incompatibles prises telles quelles, sont largement complémentaires : on peut d'une part vouloir être élu pour peser sur la décision politique, et on peut vouloir se présenter pour peser sur l'opinion publique en développant un discours radical. La première stratégie suppose de parvenir à être élu, la seconde commande à l'inverse de ne pas l'être. Quelle que soit la stratégie choisie, elle consiste toujours en une logique de compromis : d'un côté il s'agit d'influencer le parti au pouvoir de l'intérieur, de l'autre, de l'extérieur. Dans les deux cas, il s'agit d'une stratégie réformiste, quel que soit le discours développé par ailleurs. Mais en aucun cas une politique libérale "pure" ne peut être envisagée (ce serait se méprendre sur l'inertie énorme des affaires politiques). Enfin, quoi qu'il en soit, on en revient toujours à la case départ : si l'on entend peser sur l'opinion publique lors des campagnes électorales, il faut un parti, et un parti suppose d'avoir des élus.
  3. Mais pris tel quel, le problème est insoluble car il dans l'état actuel des choses, gagner sans investiture relève de la gageure. Globalement, le mieux pour un candidat libéral est de se faire investir par un grand parti et de se démarquer de la ligne du parti au moment des élections - c'est possible, les partis ne sont aussi rigides qu'on veut bien le croire, il y a eu de candidats qui tranchaient avec la ligne mainstream (libéraux ou non) investis par l'UMP dans le passé (Charles Beigbeder, par exemple). Simplement, là encore, pour que cela fonctionne il faut avoir une forte légitimité locale - dans le cas contraire, soit le parti investira le candidat dans une circonscription insignifiante (Beigbeder à Paris, Aude Bouvet à Rennes, etc), soit il se fera taper sur les doigt. Donc la conclusion est la même : présentez vous sur des listes éligibles en 2014, et ce quelle que soient leur couleur politique ! (UDI, UMP, DD, etc).
  4. Sans doute au niveau national. Au niveau local, les listes Divers Droite sont légion, et les investitures UMP sont faciles à obtenir. Dans de nombreuses communes de taille moyenne, des listes non-partisanes remportent des élections. C'est là que des libéraux, isolés ou non, peuvent se faire connaître. Il est vrai qu'il s'agit d'élections peu idéologisées, qui sont moyennement glamour pour ceux qui se rêvent en Ron Paul français derrière leur PC.
  5. Non, la base c'est le mandat. Et la base du mandat, c'est le conseil municipal. Les libéraux ont besoin de conseillers municipaux et autres élus locaux, la formation d'un parti vient ensuite, quand on a déjà un pied dedans.
  6. Je ne sais pas pourquoi, ces voitures-là ne me font pas tellement rêver. Peut-être parce qu'elles sont inutilisables au quotidien. Par exemple, toutes considérations patrimoniales mises à part, je préférerais de loin posséder une 911 GT2 plutôt qu'une Carrera GT, ou une F12 Berlinetta plutôt qu'une Enzo. Encore que je ne suis pas si sûr de ce que j'avance en ce qui concerne la Carrera GT, car elle vraiment superbe, ce qui compense le côté pas franchement utilisable.
  7. De source sûre, ça n'est pas du tout le cas. Il y a quelques mois ils étaient grosso-modo à 35% de la fréquentation de Contrepoints - ou peut-être moins, je ne sais plus exactement, mais c'est cet ordre de grandeur. Ça a dû augmenter depuis, cela dit. Aujourd'hui, ils ont 1600 followers sur Fb, Contrepoints doit en avoir pas loin de 6000.
  8. Disons que NdF serait fort potable, si ce n'étaient leurs fixettes sur l'Islam et sur l'homosexualité - deux sujets généralement traités de façon affligeante. Un signe ne trompe pas : le niveau des commentaires est systématiquement facepalmique. A ses débuts, j'avais pourtant accueilli avec enthousiasme ce site qui se présentait comme lib-cons. Finalement, pour le libéralisme, on n'a pas trouvé mieux que Contrepoints, et pour le côté cons', le Bréviaire des Patriotes est d'un tout autre niveau. Sinon, pour être clair, je ne crois pas qu'il y ait de rédac-chef à proprement parler à NdF, à mon avis, c'est un type à plein temps qui fait tout. Contrepoints est à un niveau de professionnalisation nettement supérieur, par exemple - c'est dire. Je reconnais toutefois que leur communication est excellente, ce qui les laisse paraître plus importants qu'ils ne sont.
  9. Ce ne sont pas des journalistes, il s'agit d'un type qui publie sous pseudo, probablement aidé que quelques acolytes. Si j'ai bien compris, il vient du blog E-Deo, genre de tabloïd traditionaliste du même niveau. Mais en aucun cas ce ne sont des journalistes. Ils se tirent une balle dans le pied avec des articles de niveau aussi caniveau. Ça, et leur fixette sur l'homosexualité en général. Ils croient mener la guerre culturelle, simplement ils ne font que verser dans l'imitation à mauvais escient des méthodes gauchistes. Ils nuisent à la diffusion de leurs idées, en toute objectivité.
  10. JackieV

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    A la place du pilote, bien sûr. Avec un bonne assurance responsabilité civile, et pas de spectateurs, car je ne veux tuer personne.
  11. Vaut-il mieux ne pas exister que de vivre dans un environnement non-idéal ? On ne peut pas être pro-life - comme tu sembles l'être - et tenir ce genre de discours, c'est totalement incohérent. Autoriser la GPA n'a rien à voir avec la réification de l'enfant. Arrête avec cet argument, nombreux sont ceux qui t'on montré que ça ne tenait pas deux secondes. Il y a de nombreux arguments valides contre la GPA, mais pas celui-là.
  12. Dans ce cas de figure, effectivement. Par ailleurs, je crois que la sélection pré-natale ouvre des perspectives inquiétantes. Disons que ça modifie fondamentalement notre rapport à la procréation, au minimum.
  13. Oui, le terme exact est sélection pré-natale, je trouve ça également odieux.
  14. JackieV

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    Fabuleux! Qu'est-ce que j'aimerais être à sa place.
  15. Oui, c'est pourt ça - et pour d'autres raisons - que je suis contre la PMA et la GPA. En revanche, les arguments des opposants faisant état d'un prétendu retour de l'esclavagisme ou de l'immoralité de l'achat d'un enfant (ce que n'est pas la GPA) me paraissent tout à fait faux.
  16. Si j'ai bien compris, la GPA nécessite l'usage de techniques de PMA entraînant la création de multiples embryons, afin d'en sélectionner un devant être introduit chez la mère porteuse. Les autres sont détruits.
  17. Je ne relance pas le débat sur l'avortement en lui-même. Toutefois, la question de l'IVG se pose inévitablement dès lors que l'on parle de GPA. Soit on pense que la vie commence dès la conception, et alors la GPA ne peut légalement exister - qu'un spécialiste de la technique me le confirme, svp ; soit il n'en est rien, et alors le problème de l'indisponibilité du corps humain se pose en des termes différents, puisque l'IVG est possible pour se défaire du contrat. Ma remarque porte sur la cohérence entre ces positions, et non sur l'IVG. L'eugénisme également, ce n'est pas pour autant que sa dépénalisation est souhaitable. Sinon, je ne comprends pas l'argument selon lequel l'enfant qui résulterait de la GPA serait lésé, utilisé par PABerryer. L'enfant n'est lésé de rien du tout, un événement sans lequel nous n'existerions pas ne peut pas nous léser de quoi que ce soit.
  18. Tout va bien Mme la marquise. http://lexpansion.lexpress.fr/economie/non-la-france-n-est-pas-en-faillite_370320.html
  19. C'est plutôt marrant, il remonte dans mon estime, tiens.
  20. Tous ces gens qui essaient de se convaincre qu'ils font partie du camp du Bien, c'est insupportable.
  21. C'est déjà en cours, et c'est pire que tout. Ça s'appelle l'intercommunalité et c'est une étape vers la fusions définitive des communes. En attendant, c'est le porte ouverte à tous les copinages et à toutes les gabegies.
  22. Mon professeur de fiscalité m'a affirmé que le fisc français ne respecte pas la loi "Informatique et Libertés", de sorte qu'il est impossible, en tant que contribuable, d'accéder à sa fiche. Cette situation est parfaitement illégale. En théorie, il est possible pour quelqu'un avec de gros moyens et du temps de forcer l'administration à lui présenter sa fiche fiscale, et cette décision peut faire jurisprudence, de sorte qu'il serait possible pour les contribuables de prévoir leurs chances de subir un contrôle fiscal. Avis aux amateurs...
  23. J'ai lu à peu près la moitié du fil. Je me pose des questions sur la pertinence de ce qui est avancé comme étant la solution miracle. Le principe du mariage est de permettre la reconnaissance de la famille par l'Etat, afin que l'Etat puisse lui assurer protection par divers moyens. Le mariage religieux, sous l'ancien régime, ne dérogeait pas à la règle, puisqu'alors l'Eglise exerçait une autorité politique. La réduction du mariage à un simple contrat dont on pourrait choisir librement les termes, ou pire encore, à une simple cérémonie, me semble de nature à vider l'institution de son sens, plus encore que l'ouverture du mariage civil aux couples de même sexe (à laquelle je suis opposé, d'ailleurs).
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