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Terrorisme et sécurité
xara replied to Raum Gytrash's topic in Politique, droit et questions de société
Ah oui, my bad. Merci.- 1957 replies
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Terrorisme et sécurité
xara replied to Raum Gytrash's topic in Politique, droit et questions de société
On ne trouve pas ta stat dans ton document, qui est une étude sur les musulmans aux Etats-Unis...- 1957 replies
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A part ce détail maladroit, l'article me semble bien pour ce qui l'occupe essentiellement. Par contre, le troisième lien indiqué dedans n'est pas le bon. Tout le propos initial du présent texte est de montrer que le terme "riche" est ambigü et qu'on parle ici de patrimoine net. Et là dessus, on poste un lien qui parle de revenus et plus particulièrement de la distribution des salaires, faisant ainsi la confusion que l'auteur avait voulu écarter au départ. Enfin, il y a le dernier lien, vers une page contrepoints où on trouve un texte sur "l'origine des fortunes" de Zimmern. C'est dans ce texte qu'on trouve quelque chose "d'hallucinant". Zimmern reprend Forbes sur la distinction entre fortunes héritées et construites. Pourquoi pas? Mais à se focaliser là dessus, il fait des hypothèses implicites douteuses sur autre chose. Le problème central est ici (emphase dans le texte d'origine): Zimmern a ainsi mis de côté la distinction cruciale (pour des gens se réclamant du libéralisme) entre gains obtenus par le marché libre et gains obtenus directement ou indirectement grâce à l'interventionnisme (ou par la violence "privée"), alors que le sujet annoncé est celui de l'origine des fortunes. Du coup, les hommes d'affaire en question sont automatiquement supposés contribuer au bien être de la population en général, à la hauteur de leurs gains. Avec cette "méthode", il faudrait conclure que toute suppression d'une intervention de l'Etat favorisant la fortune d'untel ou untel réduirait la "croissance", détruirait de la "richesse", etc. Bref, ce que nous avons en filigrane ici, c'est une défense des "riches", indépendamment de la façon dont ils ont obtenu leur fortune, soit la vulgate pseudo-libérale que nombre d'antilibéraux prennent pour la quintessence du libéralisme (ou comment leur donner raison...)
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Revenu universel, libéral-compatible ?
xara replied to Nigel's topic in Philosophie, éthique et histoire
Le RU est un programme de dépenses (à moins d'être techniquement organisé avec un dispositif "d'impôt négatif" qui combine les leviers impôts et dépenses). Rien à voir avec le caractère progressif ou non de l'impôt. On peut avoir un RU avec des impôts progressifs, proportionnels ou dégressifs. -
Reste la possibilité que l'article ne s'adresse qu'aux enfants dont au moins un des parents est dans le top 10...
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Je ne mettrais pas Gave à côté de Becker ou Sowell. Ils ne jouent pas dans la même division. Par ailleurs, le message de la fin sur Krugman respectueux de Friedman contraste fort avec les inserts en milieu de vidéo suggérant que Keynes et ses disciples sont des crétins (pourquoi y a-t-il des guillemets au passage, comme si c'était des citations de Friedman?). Je garderais le premier et supprimerais les seconds. Les explications sur Keynes et les implications de l'idée de Friedman du revenu permanent m'ont l'air pas mal.
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Evidemment, mais qui dit l'inverse? Quel rapport avec ce qu'on disait ci-dessus? (leurs vrais lecteurs ne l'ignorent pas puisqu'ils ne peuvent pas manquer de constater qu'ils discutent des écrits de leurs compétiteurs) Oui. Non:
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Contre? C'est-à-dire? J'ai l'impression qu'on a toujours affaire ici à la même ambiguïté, qu'on confond toujours les questions positives et normatives, la théorie économique et la philosophie politique. Pour autant que je sache les critiques du plan de Hayek (je suppose qu'on parle de ce qu'il a proposé dans Denationalization of Money) relèvent de l'analyse positive, c'est-à-dire des critiques du style: il y a quelque chose qui ne va pas là dedans sur le plan de la théorie monétaire, c'est-à-dire "ça ne marche pas comme ça". Par exemple avec Rothbard, il nous dit que Hayek ne reconnait pas le théorème de régression de Mises dans son système et qu'il a tort. Et non, ce n'est pas un principe normatif. Donc laissez tomber le "pour" et le "contre", si vous pouvez seulement envisager que tout ne s'y réduise pas. On peut toujours compter sur toi pour dépeindre un tableau tronqué dès qu'il est question du Mises Institute. Es tu seulement au courant que le gros de la production proposée par le Mises Institute n'est pas juridique? Que tout n'est pas une question de "libéralisme"? Et que tout le monde d'associé au Mises ne tient pas tout ce que raconte Rothbard comme vérité révélée? Rien qu'en faisant une petite recherche rapide, je tombe sur un bref article de Murphy à propos du plan de Hayek, Murphy critiquant Rothbard sur un point décisif de sa critique d'Hayek, un truc tout à fait improbable si l'on en croit ce nouvel épisode de bashing rituel anti-LvMI consistant à présenter l'institution comme une sorte de secte parlant d'une voix. Hülsmann et Hoppe reconnaissent la possibilité théorique de contrats exécutoires du style offert par une banque à "réserve fractionnaire" (philo po). Ils ne pensent pas que les produits financiers en question pourraient s'imposer comme monnaie en marché libre, par contre (théorie éco). Si on s'en tenait à la version rothbardienne de la réserve fractionnaire nécessairement frauduleuse, il ne s'ensuivrait évidemment pas qu'il faille un Etat pour faire respecter le principe de la banque à réserves pleines. Sinon, on pourrait tout aussi bien dire "vous pensez que le vol à l'étalage est illicite, ah mais vous ne pouvez pas être anarchistes car il faudra bien un Etat imposant la loi contre le vol à l'étalage pour empêcher les gens de voler". Enfin, tu réponds "étalon or" quand rincevent te parle de réserves 100%. Ce n'est pas la même chose! On mélange tout. On peut concevoir une monnaie fiduciaire ("fiat") avec système bancaire à réserves 100% comme un étalon-or, avec un système de banques à réserves fractionnaire (comme il y a eu historiquement). Typique du question-begging habituel. la question juridique était justement de savoir si le cadre juridique définissant ce qu'est le "marché libre" exige ou non les réserves pleines. Dans le premier cas, il n'y a pas de choix entre réserves 100% et marché libre. Formuler les choses comme tu le fais présuppose le problème réglé d'avance en faveur de la deuxième thèse. Si le "Mises Institute" était une personne qui se rendait compte de quelque chose (plutôt que des gens dont les avis divergent sur ces questions), ce serait plutôt de l'inanité de ce genre d'arguments déjà discutés et balayés 1000 fois. Il me semble bien pourtant que le plan de Hayek dans Dénationalisation of Money consiste en la concurrence d'émetteurs privés de monnaie "fiat".
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Le "pourtant" suggère une incompatibilité entre l'idée que le système d'Hayek serait irréaliste et que l'étalon or pourrait s'imposer en liberté monétaire. Quel rapport et pourquoi la première contredirait la seconde? Enfin comment est-on censé en retirer que des anarchistes plaideraient pour un étalon or sans liberté monétaire? Et où trouve-t-on un tel plaidoyer?
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Le trip c'est d'abord de faire de l'histoire (c'est le contexte du gros des écrits de HHH sur le sujet). D'expliquer des évolutions historiques (Phénomène typique des libéraux et autres militants sur internet: s'imaginer que les autres ne font que ce qui eux les intéressent. Ne pas s'imaginer une seconde que toute production intellectuelle n'est pas destinée à être une arme de persuasion dans une joute politique). Si on pense que la démocratisation est un facteur décisif pour expliquer X ou Y, il n'y a rien d'autre à faire dans ce contexte que de le dire et l'expliquer. Et on doit se foutre totalement du fait que ça donnera des boutons à certains. C'est un devoir du chercheur. Sinon on fait de la "science" en fonction de la doxa politiquement correcte du moment. Avec HHH, le trip est certes aussi de "faire de la politique", si on veut, pour attaquer l'idée démocratique. Pas seulement de faire de l'histoire donc. Mais là encore, si on pense que c'est le coeur ou un truc absolument décisif, on ne peut pas fermer sa gueule jusque parce que beaucoup vont trouver ça bizarre. On ne doit pas être comme ça l'esclave psychologique de ces gens là. C'est comme si en régime socialiste, quelqu'un venait arguer parmi les opposants qu'on va passer pour des illuminés en attaquant l'idée socialiste au coeur, mais qu'il faudrait plutôt discuter de changer le commissaire machin ou prôner n'importe quel changement/idée qui serait establishment-friendly et donc inoffensif, parce qu'on ne veut pas passer pour des tarés. Il n'y a pas d'autre façon de montrer que nos idées ne sont pas folles qu'en les avançant et en les expliquant. Et si au départ, elles paraissent folles à beaucoup, so be it. Ca n'apparait saugrenu que lorsqu'on suppose qu'il s'agit d'avoir une démarche politique visant à rétablir la monarchie, ce qui n'est pas le cas. Mais le militant libéral (ou autre) style internet ne fait typiquement pas la différence entre une thèse sur l'histoire et un tract politique. Autre signe typique de ce genre de confusion: parler d'un destin politique d'une école de théorie économique. Une théorie économique n'a pas vocation à avoir un "destin politique". Par ailleurs, pour donner du grain à moudre à un adversaire, il faut qu'il puisse nous dénoncer pour des conneries qu'on raconte effectivement. Encore faudrait-il donc considérer que les idées en cause sont des conneries, ce que tu ne mets pas en position de faire (n'en ayant manifestement pas pris connaissance, en dehors au mieux d'un petit résumé vite consommable et probablement erroné trouvé sur un site se revendiquant du libéralisme). HHH n'a jamais proposé que je sache, un projet de restauration monarchique. Donc on voit que tu ne sais pas de quoi tu parles. Quant aux démonstrations, tu n'attends pas vraiment que quelqu'un propose des démonstrations sur le sujet puisque tu ne veux apparemment pas prendre connaissance de celles qui existent. Et tes propos montrent bien que, ton horizon étant du type "faire de la politique", une thèse scientifique n'a d'intérêt et ne mérite donc un examen sérieux que si elle est exploitable politiquement à court terme, i.e. est acceptable aux yeux de ceux auprès de qui tu ne veux surtout pas passer pour trop différent. Euh non, ce à quoi tu dois faire allusion est l'idée pour Mises que tous les gouvernements, démocratiques ou non, reposent à long terme sur le "consentement" -on devrait plutôt dire "soumission"- de la majorité car la force seule ne saurait rendre le gouvernement viable longtemps.
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Je ne vois pas ce qui est stupide.
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On ne pourrait pas avoir un autre titre? Ou tout doit-il être abordé dans la dérision?
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Le premier tirage de Das Kapital bientôt vendu aux enchères pour 120.000 £
xara replied to Hugh's topic in Actualités
La phrase que j'ai surlignée résume bien l'affaire à mon avis. Peut-être l'influence de Hegel... J'ai lu ici ou là que "prix" et "valeur d'échange" n'étaient pas la même chose, mais je ne vois pas la distinction. Une possibilité serait, traduits en termes modernes, une distinction entre différents prix, typiquement le prix de court terme fluctuant autour du "vrai" prix (tendance de long terme). Tous les classiques, je pense, avaient cette idée. La question porte plutôt sur ce qui détermine l'offre et la demande, à court terme, à long terme, etc. -
Le premier tirage de Das Kapital bientôt vendu aux enchères pour 120.000 £
xara replied to Hugh's topic in Actualités
Quel est le sujet? La détermination du prix du livre. Si "valeur d'échange" et "prix" sont la même chose, et de ce que je comprends c'est bien de cela qu'il s'agit quand on parle de "valeur d'échange" avec Marx et les classiques, la question est ce qui la détermine. Hugh nous dit que c'est une quantité de travail selon Marx. Ainsi, lui répondre que non pour Marx le livre s'est vendu à sa valeur d'échange ne contredit en rien son propos et passe à côté de la question, à savoir celle de ce qui la détermine. Et alors, on a dit quoi une fois qu'on a dit qu'il s'agissait de sa valeur d'échange? Evidemment qu'il s'agit de la valeur d'échange. La question est: qu'est-ce qui la détermine? Et à moins que quelque chose m'échappe -et c'est possible tant Marx est dur à lire- c'est censé être la "quantité de travail socialement nécessaire" requise dans la production du bien en question (qui doit d'abord avoir une utilité sinon il ne sera pas l'objet d'échanges). Sinon, comment Marx est-il censé expliquer la valeur d'échange aujourd'hui de son livre? -
Ben oui, j'ai une réputation à maintenir Mais plus sérieusement, comment c'est censé fonctionner l'étape finale?
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En fait la question est: une fois que LaPrimaire a trouvé son candidat, comment ils s'y prennent pour avoir les 500 signatures de véritables élus?
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Pourquoi faire comme si l'enjeu était une véritable candidature alors que le seul parrainage de "citoyens français" n'a aucune valeur? Soit LaPrimaire.org ressemble à des gens jouant aux élections comme des enfants jouent aux petites voitures, soit un truc m'échappe.
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Mises à propos du "pouvoir" des entreprises, en régime de libre concurrence: Indépendamment de l'échange avec ton interlocuteur, je te recommande la lecture du petit ouvrage dont cet extrait provient. C'est la transcription d'une série de conférences destinées à des étudiants n'y connaissant a priori rien, si bien que le texte est assez facile d'accès.
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La tribune de Martinez ou la CGT en mode turbo-stalinien.
xara replied to FabriceM's topic in Actualités
...comme si le sujet était sur la question du caractère plus ou moins opportun d'inviter ce type à ces cérémonies... -
La tribune de Martinez ou la CGT en mode turbo-stalinien.
xara replied to FabriceM's topic in Actualités
Point crucial. Refuser de travailler et empêcher les autres de travailler grâce à la menace de l'usage de la force, ce sont des choses différentes. Les protestations habituelles contre les grèves parce qu'elles bloquent le pays suggèrent, dans la mesure où elles traitent indifféremment les deux, une revendication de "droit à". La différence devrait être claire dès qu'on se rend compte qu'empiriquement, l'offre de travail est rarement à pleine capacité, quel que soit le taux de salaire. Dès lors que quiconque a une demande de loisir, n'accepte pas de travailler à pleine capacité, il refuse dans cette mesure de servir autrui. Autrement dit, tout le monde est plus ou moins "en grève" en temps normal. Si le simple fait de refuser de travailler était problématique, il s'ensuivrait: 1. que tout le monde est plus ou moins coupable, même en temps normal. 2. que chacun doit aux autres de travailler pour eux, autrement dit que les autres sont propriétaires de lui, i.e. que chacun doit être un esclave des autres. Rien à voir avec un quelconque libéralisme en tout cas. Dans l'histoire de la CGT, on peut parler de censure dans un sens incompatible avec la liberté, que dans la mesure où l'usage de la force est impliqué. C'est le monopole qui est décisif ici, légal et illégal, légal avec la licence quasi exclusive semble-t-il donnée à l'entreprise sous l'emprise de la CGT chargée de l'impression des journaux, et illégal dans la mesure où par dessus le marché, le syndicat semble coutumier des menaces physiques. Le chantage de la CGT donc s'apparente à de la censure dans la mesure où les journaux sont empêchés par la violence de se tourner vers d'autres imprimeurs, et non dans le seul fait que les ouvriers encartés CGT du livre refusent d'imprimer des journaux sans le tract de Martinez. Autrement, tout est censure. Ne pas publier Martinez est de la censure. Ne pas donner une tribune à Black M ou Eagles of Death Metal est de la censure, etc., et on finit par dévaler la pente absurdiste d'un Jean Robin prétendant à qui veut bien l'entendre que ne pas parler d'un livre est de la censure et est donc anti-libéral. Si des raisons de ne pas faire quelque chose sont idéologiques, so what? N'importe quel journal par exemple, doit faire des choix éditoriaux, idéologiques si c'est son terrain. Est-ce que c'est de la censure si Contrepoints ne publie pas d'auteurs communistes? Et pourquoi ne pas crier à la censure dans le cas de Black M? -
Revenu universel, libéral-compatible ?
xara replied to Nigel's topic in Philosophie, éthique et histoire
L'argument de l'inflation ne tient pas. Il faudrait des fonds additionnels dans le "circuit" pour cela, soit que la production de monnaie augmente, soit que la demande d'encaisses monétaires baisse. -
Revenu universel, libéral-compatible ?
xara replied to Nigel's topic in Philosophie, éthique et histoire
Même toi tu n'arrives pas à maintenir une cohérence interne à ton scénario. Comment pourrait-il en effet y avoir "d'effet de seuil désincitatif" pour les bénéficiaires d'un RSA s'il y a 0 redistribution en réalité? Comment pourrait il y avoir un quelconque effet désincitatif à la production, si on a rien à gagner à être subventionné? Ca n'a aucun sens. Ensuite si ton scénario tenait du côté du producteur taxé, cela reviendrait à ce que le bénéficiaire de la redistribution "inexistante" aurait quelque chose gratuitement qu'il n'a pas autrement (il bénéficie du produit de la taxe et achète ensuite les biens des mecs taxés). Si donc ça ne faisait pas de différence pour le producteur taxé -admettons pour les besoins de la discussion- parce que ce qui lui est pris lui revient immédiatement, il produirait toujours la même chose. Même production mais consommation plus grande pour quelqu'un = il faudrait bien que quelqu'un soit privé de ce que le mec subventionné obtient. Bref il y aurait une redistribution, des clients non subventionnés vers les clients subventionnés. Deuxièmement, ton scénario de neutralité du processus de taxation-subvention sur le producteur suppose que les mecs Y obtenant l'argent pris à X dépensent cet argent sur les biens de X. Hypothèse parfaitement héroïque: il n'y a rien dans la taxation-subvention qui pousse les Y à acheter les biens de X plutôt que Z. C'est dingue de prétendre faire un "cours de praxéologie" et de balayer d'un revers de main toute la littérature économique sur les effets de la taxation pour finalement balancer un truc pareil. -
http://www.thelibertyconservative.com/fight-libertarian-nomination-explained/