Aller au contenu

Lancelot

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    22 147
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    84

Tout ce qui a été posté par Lancelot

  1. Sur les gender studies considérées uniquement du point de vue méthodologique, à la poney (parce que bon, le reste est tellement facile à démonter...), ce qui me dérange fondamentalement c'est qu'ils pètent plus haut que leur cul et que ça peut donner lieu à des dérives idéologique assez massives (même sans prendre en compte le féminisme, donc). Je m'explique : en psychologie il y a un truc de notoriété publique, c'est que la grande majorité des études ne sont pas vraiment représentatives de l'ensemble de la société mais des étudiants en licence de psycho (les sujets les plus faciles à choper et les plus dociles). On le sait, et il y a de plus en plus de gens qui essayent de corriger le tir. Mais ils ne prétendent pas pour autant indroduire un changement majeur de perspective ou que sais-je, ils compensent seulement un biais possible. Par opposition, les tenants des gender studies manquent de modestie. Ce qu'ils font ne peut pas être considéré comme une révolution ou une nouvelle discipline à part entière comme ils le voudraient. Au maximum c'est un complément qui doit s'intégrer à ce qui existe au cas par cas. La dérive idéologique, c'est d'une part de tellement se focaliser sur ce biais-là qu'on en ignore d'autres (qui, eux, pouvaient être pris en compte dans les études traditionnelles, c'est donc une conséquence de l'arrogance). Ce sont les chercheurs qui vont s'intéresser à l'identité sexuelle en minimisant jusqu'à la négliger l'influence de la biologie (par exemple sur les inégalités salariales en négligeant les grossesses), pour le plus grand bonheur des féministes. D'autre part il y a une tentation de rejeter les études classiques, ou même les chercheurs classiques, sur la base (paradoxale) qu'ils ne sont intrinsèquement pas aptes à appréhender la question du genre. Par exemple, une étude sur la condition de la femme ne pourra être menée que par une femme, ou (plus grave) comprise que par les femmes. Inutile de souligner les comportements sectaires que ça peut entraîner.
  2. À la limite se mettre dans des cases ça peut être utile pour, pourquoi pas, mieux se comprendre. C'est quand les cases sont des pathologies que ça m'inquiète, du genre "oh là là je suis trop soupe au lait, je dois être bipolaire", "ben dis donc j'ai pas d'amis, je suis sûr que c'est parce que je suis schizoïde", "je suis un peu un connard et je me paluche en lisant Sade, ça doit être que je suis sociopathe", "je me trouve vachement intelligent et j'envoie chier tout le monde, mais c'est pas ma faute c'est parce que j'ai Asperger" etc.
  3. Lancelot

    Mobilisation Générale

    Oui, grâce à la ligne Maginot
  4. Je ne comprends même pas pourquoi ils étaient enregistrés officiellement pour commencer. Un soi disant groupuscule dangereux qui fait gentiment sa paperasse devant la préfecture, c'est pas super glamour. Ou alors c'est qu'ils recevaient des subventions ?
  5. C'est moi ou ça rappelle beaucoup les discussions sur la "neutralité du net" ?
  6. Parce que c'en est une. Ce n'est pas une "simple" caractéristique de la personnalité mais une pathologie. C'est pour ça que je resterai dubitatif tant que je n'aurai pas d'avis médical.
  7. Tss, cette réponse de pharmacologue... Enfin bref, on va pas commencer un cours sur les bases cérébrales de l'attention maintenant. A priori ça décrit assez bien la composante J/P du mbti. Je suis du côté J mais mon organisation est toute personnelle et ne resemble pas du tout au premier cas. Je suis le plus souvent en train de lire ou de faire des mots fléchés en cours. Juste pour rigoler (et illustrer la variété dans le J) : depuis environ 7 ans j'ai le même sac, la même trousse et les mêmes stylos (quand ils ne marchent plus je les remplace par le même modèle). Je fonctionne avec une pochette et un bloc-notes. La pochette sert à mettre les feuilles volantes. Je prends les cours sur le bloc-notes en respectant strictement une page = un semestre de cours dans une matière (au pire je fais un recto-verso). Evidemment je n'écris que le strict minimum et ça me force à être très structuré (pour rester compréhensible) et à réfléchir (à la fois pendant le cours et quand je me relis). Je ne souligne (ou surligne ou whatever) jamais rien.
  8. Il y a une définition différente de ce qu'est un objet "abandonné" et moins de surveillance sociale (donc par ricochet ils y sont également moins sensibles).
  9. Qu'est-ce que ça veut dire "pas psy" ? Mouais, moi j'irais tout de même voir un pro avant de me diagnostiquer de la sorte. Encore une fois on parle d'une pathologie, là. Et les critères cités plus haut sont en fait très peu spécifiques.
  10. On s'en fout de ce que les gens racontent, ce qui est intéressant c'est ce qu'ils font.
  11. Demandez à voir un neuropsychologue, pas un psychiatre. Les psychiatres n'y connaissent rien ! /ma chapelle
  12. Depuis quand les codes ont besoin d'être explicites pour qu'on les respecte ?
  13. Les troubles attentionnels, c'est une famille de déficits cognitifs, ça relève du pathologique, ça s'évalue avec des tests cliniques. Le MBTI ne possède pas du tout cette dimension normative, c'est de la psychologie de la personnalité. Bref, les objectifs et les moyens ne sont pas du tout les mêmes dans les deux cas.
  14. Le marché, c'est aussi les tonnes de classiques de la littérature gratuits sur e-Book. Et les tonnes de classiques de la musique et du cinéma gratuits sur YouTube. Là culture est plus disponible que jamais.
  15. Et je persiste : ça ne s'applique absolument pas au français. En fait, je crois que j'ai une explication. Si les français peuvent s'agacer quand un étranger tente de faire de l'humour, ce n'est pas parce qu'ils manquent d'humour mais parce qu'ils le voient venir à 3000 km (rappellez-vous Raoul. quand il essayait d'être subtil). L'auto-dérision (et la dérision tout court), c'est serious business et très codifié par chez nous. De la même manière, quand un français fait dans le sarcasme, il s'appuie sur des indicateurs assez fins pour que son interlocuteur sache jusqu'où il faut le prendreau sérieux. Mais si l'interlocuteur est trop corrompu par la culture étrangère, il ne saisit pas cette partie du message (qui ne doit pas être trop évidente parce qu'il n'y a rien de moins drôle qu'expliquer une plaisanterie) et pense qu'il a affaire à un enfoiré. Il y a certainement un problème culturel là dessous. À vue de nez, les français considèrent qu'une chose est "abandonnée" plus tôt que les anglois (à vue de nez c'est parce qu'il n'y a pas de supervision directe sur le buffet, non ?). D'où le comportement de free rider. Ça pourrait peut-être s'arranger en leur explicitant très clairement les règles du jeu ?
  16. Eh ben, c'est vraiment pas une bonne année pour les auteurs de SF...
  17. Le reste je veux bien, mais l'absence d'auto-dérision ? Dans un pays où on passe son temps à se dénigrer, celui qui manque d'auto-dérision ne survit pas très longtemps. Ou alors il s'expatrie. L'anti spontanéité ça se discute aussi. Moi spontanément je n'envoie pas des mots doux aux gens dans la rue, je les ignore. Je ne pourrais arriver au niveau de "spontanéité" que décrivent certains que via la drogue.
  18. Ça me fend le coeur qu'on puisse se forcer à arrêter de lire pour le plaisir.
  19. C'était ça ou le régime low carb, et je tiens à mes pâtes...
  20. Si je me mets en mode analyse de bar, je suis sûr que je peux lier les méthodes de travail efficaces au type MBTI. Genre à vue de nez les phrases de motivation c'est un truc de NF ou de SJ (pas pour les mêmes raisons dans les deux cas).
  21. Bon arrêtez avec vos bêtises. On était presque en train de toucher au scientifique, là.
  22. Je sais qu'en Allemagne il y a un "mythe" qui circule selon lequel il ne faut pas manger le soir après 8h (je crois, ou alors c'est plus tôt) parce que c'est mauvais pour la santé.
  23. Globalement, je passe ma vie comme ça : Quand j'ai un truc à faire, je planifie des objectifs et je commence à laisser décanter les idées en arrière plan. Je regarde tranquillement la deadline arriver jusqu'à ce la pression devienne insupportable. Là je prends un coup de speed. Dans ces moments là, pour autant que je puisse en juger d'après mes discussions et mes travaux en groupe, j'abats l'équivalent de plusieurs jours de boulot "normal" en une heure. Et si j'ai besoin de rester focalisé 5 ou 6 heures par jour, pas de problème (le plus difficile c'est de me motiver, d'où le besoin du coup de speed). Au final je ne sais pas trop ce qu'on peut tirer de tout ça à part qu'il faut bien se connaître pour s'exploiter au mieux.
×
×
  • Créer...