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Vae_Victis

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Messages postés par Vae_Victis

  1. 1 - Ce n'est pas du tout valable dans tous les secteurs d'activité, loin de là. Certains secteurs sont en manque cruel de main d'oeuvre

    2 - Lorsque l'employeur est une grande entreprise, les salaires sont comme qui dirait "imposés" par la Direction des Ressources Humaines, sans parler des cas où ils sont même imposés par des conventions collectives (je parle là du secteur bancaire, par exemple)

    Bref, j'exagère sûrement en disant que cette assertion est totalement fausse, mais le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle est très imprécise, puisqu'elle est censée décrire les rapports de force concernant près de 4 millions de personnes différentes, les chomeurs, face à des millions d'entreprises, différentes aussi.

    En clair, c'est une réflexion très, trop macroscopique, c'est une assertion de type politique, dont le sens et l'intérêt pour l'analyse sont assez faibles.

    Remarquez qu'en deux lignes cette observation n'avait évidemment pas vocation à décrire toute la complexité des rapports entre employeurs et employés, et cela de manière exhaustive, mais simplement à évoquer une vérité générale, et à rappeler que le chomage de masse sous réserve du secteur d'activité et de des qualifications, met le chercheur d'emploi en position de faiblesse dans la négociation face à un employeur qui lui aura plus facilement la possibilité de refuser ce qui lui est présenté, de part le rapport déséquilibré entre l'offre de travail et l'offre d'emploi. En terme globaux la majorité des individus gagnerait à une baisse substantielle du chômage, peut-être en conviendrez-vous.

  2. je reviens a ce que tu dis : comment un salarié a poil face a un patron tout puissant qui pourra embaucher 10 mecs comme lui a la minute, et de plus fixer librement son salaire, pourra t'il négocier ???? la , faut qu'on m'explique,

    attention je parle de salariés peu ou pas qualifiés, il est clair que pour les autres la voix sera royale

    Pour commencer la négociation s'appuye sur un rapport de force, entre l'offre de travail et la demande de travail, la première étant déterminée par le nombre de demandeurs d'emploi, la seconde par les besoins de main-d'oeuvre du patronat.

    Il est évident que dans un pays touché par un chômage de masse c'est le patron qui est en position de force et qu'il est en mesure d'imposer ses conditions, parce que comme vous le dites il y a beaucoup de candidatures pour peu de postes à pourvoir.

    Si nous nous interrogeons maintenant sur la cause de ce chomage de masse, nous pourrions pointer du doigt le rôle néfaste de l'Etat, de ses charges sociales et acquis sociaux qui paralyse le marché du travail, empêchant par là les entreprises d'embaucher autant et aussi librement qu'elles le voudraient.

    La solution passe donc par une libéralisation de l'économie, une diminution du rôle de l'Etat, ce qui entrainera une baisse du chômage, et un rééquilibrage du rapport de force entre salariés et patrons.

  3. - Je m'abstiens de juger la connerie des gens. On peut simplement constater un manque d'éveil flagrant aux vraies idées libérales  (pas les clichés anachroniques que tu agites AUJOURD'HUI sur les vilains patrons du 19EME SIECLE) et se dire que c'est la clef.

    Tu n'as pas vraiment le choix, admettre une certaine bêtise de la population serait reconnaître son incapacité à savoir ce qui est bon pour elle, ce qui induirait la nécessité d'un Etat et de dirigeants pour la guider, ce serait flinguer le libertarianisme à bout portant. Pour être libertarien on a besoin de croire en la présence d'esprit et le bon sens des individus en général.

    Et puis, si votre modèle était si séduisant, pourquoi les Peuples n'en voudraient pas ? Croyez vous le peuple con à ce point ?

    Parce que les peuples sont influençables, parce que les peuples ne se posent pas toujours les bonnes questions au bon moment, parce que les peuples ne sont pas toujours capables de se remettre en question, parce qu'ils aiment à s'accrocher à des choses rassurantes même si elles sont fausses.

  4. Je tiens tout de même à dire qu'il est vrai que certains individus dans ces territoires ont subis quelques préjudices de la part de l'Etat français, il faut le reconnaitre, et il donc normal que celui-ci les indemnisent eux individuellement. Il ne serait être bien sûr question de "dédommagement" collectiviste où tous les français devrait indemniser uniformément tous les habitants de ces pays, sous le simple prétexte que certains ont subi un préjudice. Chaque peine si le préjudice est prouvé doit s'appliquer à une plainte précise, c'est le principe de la justice.

    Quoi de mieux comme dédommagement que de les laisser eux aussi s'enrichir en France ???

    Pourquoi l'inverse ne devrait-il pas être vrai ?

    Pourquoi tout cela ne va-t-il toujours que dans un seul sens ?

  5. Et encore une fois, si tu t'appropries l'héritage de tes ancetres, alors il faut prendre la responsabilité de l'héritage en question et par là dédommager toutes les victimes de l'état français : africains (traite des noirs) et arabes (colonisation) notamment.

    La traite des noirs a toujours été une activité commerciale privée, je ne vois pas en quoi l'Etat serait responsable, de plus la faute revient aux vendeurs pas aux acheteurs. Si le vendeur prétend que l'esclave est sa propriété légitime, l'acheteur n'a aucun moyen de prouver le contraire, et je ne vois pas pourquoi la société devrait refusée à un homme qui s'engage à être esclave le droit de l'être. Tout cela est mû par un fort protectionnisme, privée l'Afrique de ses débouchés alors qu'elle était exportatrice d'esclaves n'a fait que ruiner son développement, c'est la même chose aujourd'hui pour les produits agricoles.

    Quand à la colonisation il faudrait effectivement penser à indemniser les occidentaux qui ont investis de fortes sommes d'argent dans ces territoires, et qui se sont vus déposséder de leurs biens.

  6. La France reste le premier pays destinataire des demandeurs d'asile

    LEMONDE.FR | 19.04.05 | 18h29  •  Mis à jour le 19.04.05 | 20h34 

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    La France est restée en 2004 le premier pays de destination des demandeurs d'asile devant les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Autriche, selon le rapport annuel de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) rendu public mardi 19 avril. En 2004, première année d'application de la réforme du droit d'asile, l'Ofpra, devenu guichet unique pour les demandeurs d'asile, a reçu 65 600 demandes, contre 62 000 en 2003, soit une hausse de 5,8 % alors qu'une baisse générale est observée chez tous ses partenaires européens.

    Un rapport du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) publié le mois dernier avait déjà démontré que la France a été, en 2004, le premier pays industrialisé d'accueil de demandeurs d'asile, avec une hausse par rapport à 2003 (61 600 demandes contre 54 429) La hausse de la demande en France présentée devant l'Ofpra est due au triplement des demandes de réexamen et à la hausse de près de 6 % des demandes de mineurs accompagnants, a indiqué mardi le directeur général de l'Office, Jean-Loup Kuhn-Delforge, au cours d'une conférence de presse.

    Mais si l'on ne considère que les premières demandes d'examen, la demande d'asile en France est en voie de diminution (-2 % par rapport à 2003) confirmant un ralentissement déjà observé en 2003. Selon M. Kuhn-Delforge, une baisse des demandes en France de 6 % a également été enregistrée au cours des trois premiers mois de 2005. Le mouvement de baisse de demande d'asile sur l'ensemble de l'Union européenne avait, lui, déjà été largement constaté il y a un an, avec une moyenne de plus de 20 % de baisse en 2003. L'évolution constatée en 2004 dans plusieurs pays de l'UE est encore plus marquée : - 26,1 % en Allemagne, - 33,1 % en Grande-Bretagne, - 24 % en Autriche, - 26 % en Suède.

    ENCORE PLUS DE DÉBOUTÉS DU DROIT D'ASILE

    La répartition des demandeurs d'asile par région de résidence a sensiblement évolué ces trois dernières années : la région Rhône-Alpes a ainsi connu une hausse de 101 %, devenant la deuxième région d'accueil des demandeurs d'asile derrière la région Ile-de-France. Cette dernière représente toutefois à elle seule 41,9 % du total. La baisse à Paris, amorcée en 2001, s'est encore accentuée : la capitale regroupe désormais moins de 20 % des demandeurs d'asile tandis qu'elle en comptait 40 % en 2000. Par ailleurs, la part des mineurs isolés dans les demandes d'asile ne cesse de croître (1 221 demandes en 2004 contre 845 en 2002), la majorité d'entre eux venant du continent africain (61 %).

    Parallèlement à la baisse des demandes, le nombre de déboutés du droit d'asile n'a cessé d'augmenter depuis vingt-cinq ans : le taux d'accord des demandes est passé d'environ 80 % en 1981 à 16,6 % en 2004 (contre 14,8 % en 2003), faisant apparaître le chiffre de 11 292 demandeurs admis sous la protection de l'Office. Parmi les admis, arrivent en tête les ressortissants de Bosnie-Herzégovine, du Rwanda et de Russie, dont les taux d'admission dépassent ou avoisinent 50 %. En revanche, Maliens et Chinois n'ont que des chances minimes (1 % ou moins…) d'obtenir le droit d'asile. Les Algériens ne sont guère mieux lotis avec 5,5 %.

    Cette situation est corroborée par un rapport du Haut-Commissariat pour les réfugiés, publié en mars dernier. Selon ce document près de 80 % des demandeurs ont été ou seront déboutés, un taux récurrent ces dernières années. Selon les analystes du HCR, un grand nombre de déboutés du droit d'asile devrait rester en France, grossissant le nombre d'immigrés en situation irrégulière.

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-640822@51-640825,0.html

  7. Il ne t'est pas venu à l'esprit que le clandestin qui se fait soigner, suite à un accident par exemple, est ramené à la frontière dès qu'il tient à peu près sur ses jambes ?

    Reconduite à la frontière ? Soyons un peu sérieux :

    La France des clandestins

    20 000 à 30 000 personnes font, chaque année, l'objet d'arrêtés de reconduite à la frontière, exécutés pour moins de la moitié.

    «Depuis 16 ans que je travaille dans ce domaine, quel que soit le gouvernement, les autorités administratives et policières sont toujours confrontées à un grand nombre de problèmes quand il s’agit de reconduire des gens à la frontière», constate Michel Weckel, responsable du bureau de la Cimade à Strasbourg. Depuis 1984, son ONG est la seule habilitée à intervenir dans les centres de rétention réservés aux étrangers en instance d'expulsion.

    Principale difficulté: l'identification. La destruction des papiers d'identité est en effet une pratique systématique des clandestins, qui fonde en particulier les refus de réadmission par les pays d'origine. Et pas question, bien sûr, d'expulser vers un pays inscrit sur la liste noire des droits de l'Homme. «Il y a donc une grande marge entre placement en rétention et reconduite effective aux frontières», conclut Michel Weckel. «50 à 60 % des personnes retenues dans un centre, ne sont finalement pas renvoyées vers leur pays d’origine.»

    600 rétentions par an

    Situé en pleine forêt, dans une zone militaire, le centre de rétention «Geispolsheim» de Strasbourg, créé en 1984, en même temps que les 18 autres centres de France, assure la rétention de quelque 600 personnes chaque année. Un chiffre à peu près stable depuis la brusque accélération enregistrée en 1997.

    Si plus de la moitié d'entre elles ne sont finalement pas expulsées du territoire, ces personnes ne voient pas pour autant leurs situations régularisées. Sur les 850 dossiers d'étrangers en situation irrégulière que reçoit annuellement le bureau de la Cimade à Strasbourg, seuls une quinzaine connaissent un dénouement favorable.

    Lamia Bouzbouz

    http://mcsinfo.u-strasbg.fr/article.php?cP…article_id=3525

  8. Non, parce que pour toucher la CMU, il est nécessaire de se déclarer à l'Etat, alors que tu es clandestin. Ce qui est un tantinet risqué.

    Vous avez raison c'est délégué à des assocs subventionnées.

    Il faut avoir des papiers pour profiter de tout l'assortiment des services sociaux, mais avec les régularisations régulières, et les massives içi ou là ce n'est chose si difficile.

  9. Exemple d'erreurs que tu as fait:

    "les immigrés profitent du systeme de solidarité sans y contribuer".

    Réponse: c'est faux:

    - les budgets des minima sociaux sont issus de budgets tirés d'impots auxquels les immigrés contribuent, voire les touristes! (TVA, etc…)

    La dépense en TVA dépend de notre consommation, plus tu consommes plus tu payes (en quantité, le taux reste bien sûr le même), il est évident qu'un immigré clandestin sans le sou faisant quelques dépenses de subsistances contribue bien moins qu'un français avec un revenu régulier consommant selon ses moyens.

    - les systèmes de soins, dont tu poses par définition la dérive par le mythe de la clandestine qui accouche dans un hopital de maniere parasitaire, sont financés soit sur budgets sociaux (le RMIste a droit a ceci, cela, voir premiere remarque), ou sur le travail (les immigrés travaillent) soit sur le chomage (pour les immigrés ayant bossé).

    Un immigré clandestin travaillant le fait de manière non-déclarée donc il ne cotise pas, tout en profitant de la CMU (couverture médicale universelle).

    Conclusion: tu as tort.

    Amusant de finir régulièrement ses posts par ce type d'allégations. Je vais essayer pour voir : Pas du tout, j'ai plus raison que toi !

    Un rien enfantin, mais au cas où les arguments ne porteraient pas, ça permet de remporter fictivement le débat.

  10. Puisque tu n'expliques pas:

    1 - les fondements de tes "raisonnements"

    2 - que tu ne poses pas de problèmes

    3 - que tu n'analyses rien.

    Hé ben on le fait à ta place

    Quelles seraient tes réponses à ces questions?

    Qu'elles question ?

    Celles-ci : "Comme on dit chez les PF, qu'est-ce que c'est un arabe à la mer ? et tous les arabes à la mer ?" ou celle-là : "Finale?" ?

    Quand au fondement de mes raisonnements "l'homme sans mémoire 2", il suffit pour cela de se référer en particulier au texte sur l'immigration en Nlle-Zélande et à la discussion qui lui a fait suite. Comme par exemple où j'explique que l'immigration dont être ajustée par rapport aux besoins en particulier de main-d'oeuvre du pays.

  11. Tu peux me dire où tu as vu la communauté chinoise en France manifester et grossir les rangs des assoces subventionnées? Les gens que je connais au sein de cette communauté sont largement autonomes et portés par la volonté, sinon de s'intégrer, de s'en sortir par eux-même. Pas de pleurnicheries et autres. A moins que les défilés du nouvel an chinois t'agacent aussi.

    Cela voudrait-il dire que tous les immigrés ne sont pas aussi bien intégrés, et aussi aptes à s'en sortir par eux-mêmes que les immigrés chinois ?

  12. Vae Victis n'est tout simplement pas à la hauteur, on peut être le roi du monde dans son petit village des montagnes, mais dès qu'on monte à la ville devenir un quidam, voire un simple nécessiteux de l'esprit.

    Cela étant la seule d'argumentation dont est capable le nommé Chitah : Je discute pas avec toi parce que t'es pas à la hauteur, nananère, mais je ne peux pas m'empêcher de rappeler ta médiocrité, nananère. Désolé j'ai pas d'arguments… à part l'argument d'autorité que me confère ma longue présence sur ce forum.

  13. Chitah a dit: "Afin d'éviter les débats, et dans l'unique but de troller, Vae Victis choisit toujours UN post bien particulier, cité hors contexte, voire un seul mot dans un post, pour embrayer dessus et éviter les objections qu'on lui oppose".

    Vae Victis ne pas s'adresser à Chitah (qui s'était d'ailleurs promis de plus répondre à Vae Victis et de l'ignorer) mais à Eskoh. Vae Victis répondre effectivement au post d'Eskoh car lui ne pas savoir que Eskoh et Chitah étaient en réalité les deux personnalités d'un même individu, les réponses de l'un étant forcément applicables aux deux, cela formant un contexte (?), ce que semble démontrer l'utilisation par Chitah de ses propres citations pour répondre à la place d'Eskoh.

  14. Immigration ou plein-emploi

    Du haut de son piédestal d’organe consultatif, le Conseil Economique et Social vient de jeter un pavé dans la mare politico-médiatique de notre pays, éclaboussant au passage les doutes divers concernant 30 ans d’immigration dont on connaît le bilan contrasté en termes d’intégration. Rappelons que cette institution très écoutée des milieux économiques estime que la France a cruellement besoin d’immigrés, et que si notre pays n’ouvrait dès maintenant ses frontières à des centaines de milliers de nouveaux arrivants, un essoufflement économique fatal signerait l’arrêt cardiaque d’une nation menacée par un vieillissement accéléré. L’argument semble imparable : alors que 300 000 emplois restent aujourd’hui à pourvoir dans le bâtiment, la France connaîtra demain une grave crise démographique susceptible d’entraver cruellement son développement économique. Or comment la France pourrait-elle survivre économiquement avec un surplus de grabataires dans nos maisons de retraites, comment pourrait-elle continuer à rayonner dans le monde avec une inévitable raréfaction de jeunes talents débordants de projets, comment pourrait-elle rester dans la course des nations avec davantage de retraités que d’actifs ?

    Le problème, c’est que la réalité est souvent beaucoup plus complexe que ne la laisse entendre les solutions miracles des uns et des autres. Devant un sujet aussi important pour l’avenir de notre nation, face à une réalité historique qui risque de changer radicalement le visage culturel voire philosophique et religieux de notre pays, il est capital d’informer les citoyens sur les avantages et dangers d’une politique immigrationiste dont rêve le Conseil Economique et Social. Depuis trop longtemps nos hommes politiques se sont prudemment abstenus d’évoquer un sujet dont ils craignaient – à tort – l’insupportable connotation idéologique, et quand ils osent ouvrir la bouche, les banalités les plus flatteuses fleurissent à l’endroit d’une immigration forcément considérée comme " une chance pour la France ", oubliant qu’un phénomène aussi multiple et pluriel présente nécessairement des pages claires et des pages sombres.

    Alors, qui a raison ? Entre les partisans et les opposants à l’immigration, il semble qu’un fossé infranchissable, relevant plus de la sensibilité épidermique que de la raison éclairée, sépare radicalement les belligérants en deux camps inconciliables. Parfois les pavés médiatiques comme ceux du Conseil Economique et Social franchissent ce fossé d’incompréhension, mais bien souvent la balistique la plus désobligeante est employée par les pro-immigrationistes pour assommer définitivement l’ennemi : " racistes ", " intolérants ", " démagogues " sont autant d’insultes faciles qui nuisent à la qualité et à la sérénité du débat. Sans parler des menhirs grossiers et improductifs que, de son côté, lance le plus radical des anti-immigrationistes, un certain Jean-Marie Le Pen retranché dans son village d’irréductibles gaulois.

    Aussi, contre la tentation de l’anathème dès qu’il s’agit d’évoquer un sujet miné par le politiquement correct des médias de complaisance (entre autre le péremptoire journal " Le Monde "), nous croyons possible de juger l’immigration à travers le prisme impartial de l’objectivité économique. Et une première constatation s’impose dès qu’il s’agit d’évaluer la santé économique de la France : la persistance d’un chômage de masse.

    Le chômage, un non-sens économique

    Depuis le début des années 70, l’Occident est confronté à un chômage de masse qui altère gravement notre tissu social. Régions minières sinistrées, précarité des familles touchées par les restructurations industrielles, alcoolisme et désespérance constituent autant de plaies intolérables sur le visage de notre beau pays. Au-delà de son improductivité économique et du coût abyssal causé par son financement, le chômage génère chez ses victimes une perte de confiance, une dévalorisation de soi, une exclusion autant économique qu’affective. De toute évidence, s’il y avait un but louable que les politiques devraient poursuivre sans relâche, c’est bien la résorption définitive d’un chômage qui n’existait pas durant les Trente Glorieuses.

    L’immigration créé-t-elle du chômage ?

    Or justement, une corrélation historique indiscutable n’est jamais rapportée – on se demande bien pourquoi – par les médias : le parallélisme évident entre l’explosion du chômage depuis le 1er choc pétrolier et l’accélération d’une immigration massive dans les années 70. Existe-t-il un lien, aussi tenu soit-il, entre ces deux phénomènes ?

    Répondre à une question aussi complexe exige un assaut de précautions. Cependant, une chose est absolument certaine : le 1er choc pétrolier ne fut qu’un élément déclenchant du chômage de masse, car ses causes véritables plongent au plus profond de la structure économique de cette époque. Il faut bien garder à l’esprit que la forte croissance économique de l’Europe occidentale entre 1945 et 1973 s’explique par la reconstruction et le rattrapage d’un continent ravagé par deux guerres mondiales. Au début des années 70, cette reconstruction matérielle (ainsi que le rattrapage des Etats-Unis) s’était presque achevée : aucun surplus additionnel de croissance ne pouvait plus être attendu d’une économie aux marchés saturés. L’Europe reconstruite, il fallait qu’elle trouve de nouveaux ressorts à la croissance. L’émergence d’une société de services, la création de nouveaux marchés grâce aux nouvelles technologies de l’information (NTI) comme Internet, les entreprises de hautes technologies sont devenues les nouvelles activités créatrices d’emplois au tournant du troisième millénaire. Mais ces nouvelles activités tendent à marginaliser les industries lourdes ainsi que les emplois présentant une moindre valeur ajoutée.

    La matière grise contre la main d’œuvre brute : voilà, pour résumer grossièrement, les nouvelles exigences d’une société moderne plus exigeante sur les qualifications professionnelles. Bien entendu, des nuances doivent être apportées quant à la disqualification supposée des travaux manuels : dans une société comptant de plus en plus de vieux et de femmes actives, les emplois de proximité sont susceptibles de connaître un avenir prometteur. Mais malgré ces exceptions à la règle, la tendance de fond reste la même : les emplois peu qualifiés tendront fatalement à disparaître, surtout dans l’industrie, et si les ouvriers n’arrivent pas à se recycler dans de nouveaux métiers présentant une meilleure valeur ajoutée, alors le chômage le plus cruel risquera de les frapper irrémédiablement.

    Or que s’est-il passé avec l’immigration ? L’immigration telle que nous la connaissons depuis les années 60 se résume en un afflux massif de travailleurs présentant de très faibles qualifications professionnelles. Bref, tout le contraire des compétences pointues recherchées par notre économie post-industrielle. Ces immigrés peuvent bien servir de " chair à canon " dans le bâtiment, mais depuis que l’énorme reconstruction de l’après guerre s’est achevée, ce secteur n’absorbe plus autant d’immigrés qu’auparavant. Résultat : pas assez compétitifs pour répondre aux nouvelles exigences d’une nouvelle économie tirée par les hautes technologies, ces immigrés majoritairement sous-qualifiés se sont massivement retrouvés au chômage, et à leur exclusion sociale s’est ajoutée une incompréhension culturelle qui aboutit à l’inquiétant phénomène des banlieues. Ce processus d’exclusion, bien que totalement involontaire et résultant seulement d’un concours malheureux de circonstances, explique l’aggravation d’une délinquance urbaine dont il est maintenant devenu ridicule de taire, ô sainte horreur, le lien inavouable avec une immigration incontrôlée. Et ce n’est pas tout : comme ces immigrés bénéficient également d’un système de protection sociale que doit financer le pays, la persistance d’un chômage élevé plombe dangereusement les finances publiques, et par conséquent limite le pouvoir d’investissement productif de l’Etat. Immigration inadaptée, chômage massif, exclusion sociale, délinquance urbaine, tentation du communautarisme, autant de phénomènes parfaitement prévisibles qu’une bonne conscience moralisatrice empêche pourtant de reconnaître avec discernement, tant est puissant en Occident un sentiment de culpabilité paralysante à l’égard de " l’étranger " depuis l’horreur indicible de la Shoah.

    Les limites de l’ascension sociale

    Bien entendu, les pro-immigrationistes soulignent avec raison que même si les immigrés de la première génération présentent des lacunes en matière de compétences professionnelles, les immigrés de la seconde et de la troisième générations peuvent parfaitement échapper à ce déterminisme social qui voudrait que les fils et filles de prolétaires seraient congénitalement incapables de mener des études supérieures. Les mineurs polonais des années 20 n’ont-ils pas rendu à la France de brillants fonctionnaires ? Les ouvriers portugais n’ont-ils pas laissé des ingénieurs, des universitaires, des chercheurs à la nation ?

    Bien que justifié, cet argument de l’ascension sociale présente de sérieuses limites. Quoiqu’en pensent les admirateurs de notre beau (et illusoire ?) modèle républicain, le contexte familial de l’enfant explique grandement ses aptitudes futures aux études supérieures. Un fils de haut fonctionnaire aura beaucoup plus de facilité à rédiger une dissertation au langage châtié qu’un fils d’éboueur passant son temps à regarder " Star Academy " et à se dandiner en écoutant le dernier clip de rap sur son walkman. La culture familiale est donc centrale dans la réussite sociale d’un enfant, et l’école ne fait que de pérenniser une avance prise dès le plus jeune âge.

    Par voie de conséquence, les fils d’immigrés ouvriers auront statistiquement moins de chance d’apporter des richesses productives à notre pays que les fils de " bons bourgeois " parisiens. D’autant que la promotion sociale est devenu beaucoup plus difficile à notre époque que dans les années 50 : après la guerre, un non-bachelier pouvait très bien être recruté à un poste de haute responsabilité, tandis que maintenant quiconque n’aura pas décroché un bac + 2 sera stigmatisé comme un raté et un imbécile… Sans évidemment parler de la dimension culturelle : dans certains cultures africaines, la notion de partage est primordiale, ce qui nuit à l’esprit de propriété et paralyse la recherche du profit.

    Oui, il existe donc bien un lien entre immigration et chômage, notamment parce que cette immigration concernait surtout des prolétaires peu qualifiés dans les années 70. Bien entendu, les pro-immigrationistes promettent de ne plus renouveler les erreurs du passé : seuls les immigrés hautement qualifiés bénéficieront de l’ouverture de nos frontières. Entre parenthèses, cela signifie la spoliation du Tiers-monde de ses richesses humaines, preuve que la générosité n’est pas toujours du côté qu’on croit. Mais supposons que cette exigence salutaire soit respectée (ce qui est ridicule : tout le monde sait qu’un titulaire d’une maîtrise d’une université africaine n’a pas du tout le même niveau qu’un titulaire de maîtrise française). Cela aboutira à l’augmentation de la concurrence sur le marché du travail, et l’horizon du plein-emploi s’éloignera en conséquence.

    La hantise du plein emploi

    Car pour les pro-immigrationistes, il semble que l’horizon du plein-emploi soit l’horreur absolue à éviter par tous les moyens. Une immigration régulière permettrait dès lors de contenir cette sinistre échéance, en maintenant un taux incompressible de nouveaux postulants sur le marché de l’offre d’emploi.

    Contre cette idée reçue, affirmons clairement que la situation de plein-emploi est une chance exceptionnelle pour la promotion professionnelle du salariat. Car c’est la tension sur l’offre qui permet aux demandeurs d’exiger des salaires à la hausse, car c’est la raréfaction de concurrents potentiels sur le marché du travail qui permet aux petits employés d’arracher de justes avantages à leurs patrons, car c’est la pénurie de candidats qui pousse le patronat à soigner cette denrée rare qui s’appelle salariat. La situation de plein-emploi, voilà la réponse des libéraux à la démagogie manichéenne de l’extrême gauche. Le plein-emploi initie une hausse vertueuse des salaires et de la consommation, il favorise l’implication des entreprises dans la formation professionnelle de leurs salariés, il amorce un mouvement général d’investissement dans les hautes technologies. La robotisation des usines, la mécanisation des tâches, la modernisation des moyens de production trouvent une justification supplémentaire dans la situation de plein-emploi, et rien ne peut justifier, ni à travers une optique libérale, ni à travers une loupe déformante socialiste, la subsistance d’un chômage aussi ruineux qu’injuste.

    Paradoxe : si le chômage bénéficie tellement aux " méchants capitalistes " et si, à l’inverse, le plein-emploi représente une chance inouïe pour les " travailleurs et travailleuses ", pourquoi l’extrême gauche continue-t-elle à défendre une immigration massive de pauvres qui rentreront forcément en concurrence avec les pauvres déjà présents en France ? Encore un mystère digne de la Bête du Larzac…

    Les Hommes sont-ils de la matière première ?

    Malgré tout, un présupposé assez choquant émerge dans le discours du Conseil Economique et Social. En effet, en considérant " qu’il suffirait " de faire appel aux immigrés, cette noble institution technocratique suggère par là même que ces hommes et femmes immigrés se réduisent à une matière première comme une autre, et qu’il est aussi naturel d’importer des immigrés par camion que du pétrole par bateau. L’importation massive d’immigrés, le nouvel or noir pour les nouveaux négriers du XXIième siècle ?

    Car le Conseil Economique et Social semble l’avoir oublié : les immigrés sont avant tout des êtres humains doués d’intelligence et de sensibilité. Ils apporteront avec eux une culture, un mode de vie, des habitudes mentales parfois convergentes, parfois divergentes des nôtres. Une nouvelle vague d’immigration produira forcément des crispations, des incompréhensions, des replis identitaires qu’il faudra gérer avec beaucoup de clairvoyance. Et si nous voulons préserver notre culture occidentale pour les générations à venir, l’assimilation totale des immigrés (et pas seulement l’intégration, n’en déplaise aux politiquement corrects) s’impose avec acuité.

    Or, en matière d’intégration, il semble qu’il existe une loi mathématique assez souvent respectée : l’intégration se fait toujours de la minorité vers la majorité. Or si demain les musulmans deviennent majoritaires dans une grande ville française comme Marseille, alors ce seront les marseillais " autochtones " minoritaires qui devront s’habituer au voile islamique dans les écoles, aux piscines non mixtes, à l’interdiction d’alcool dans les supermarchés, etc. Devenus minoritaires, ces marseillais " autochtones " pourront toujours se plaindre : en démocratie, le pouvoir revient toujours à la majorité… Aussi une immigration massive de personnes culturellement très différentes risque de se traduire par une perte d’identité et de cohésion nationale, avec tous les dangers que cela comporte pour l’avenir de notre culture européenne. L’intégration positive des immigrés, devenus proportionnellement trop nombreux pour adhérer spontanément à la culture du pays d’accueil, sera impossible.

    Contre l’immigrationisme, pour le natalisme

    Une nouvelle vague d’immigration massive comporte des risques inacceptables pour notre pays. Assez de mensonges et d’angélisme : la violence dans nos banlieues, la radicalisation islamiste, les crispations identitaires, la montée de l’antisémitisme sont la conséquence directe d’une politique d’intégration ratée depuis 30 ans, cette politique d’intégration dont nos responsables politiques doivent assumer la lourde responsabilité. Et cet échec doit nous initier à la prudence : avec une présence encore plus massive d’immigrés dans notre pays, il faut être fou pour croire un instant que les problèmes ne vont pas s’additionner au lieu de se réduire…

    Aussi un moratoire devient nécessaire à l’échelle européenne pour lutter contre une immigration massive et improductive sur le plan économique. Bien sûr, les scientifiques brillants, les ingénieurs de haut rang, les perles rares d’Outre-mer peuvent bénéficier d’une exception à cette règle. Eh oui, il faut affirmer clairement les choses même si c’est cruel : les Prix Nobel indiens ou les philosophes égyptiens sont les bienvenus en France, mais ni les analphabètes maliens ni les paysans bulgares ne nous intéressent… Désolé, ces derniers doivent rentrer dans leurs pays !

    Parallèlement à ce moratoire, il devient urgent de relancer une véritable politique nataliste à l’échelle européenne. Au lieu de se plaindre de " la pénurie de main d’œuvre ", il faudrait mieux savoir pourquoi les femmes européennes font aussi peu d’enfants.

    Conclusion

    L’immigration massive que préconise le Conseil Economique et Social risque d’apporter plus de problèmes que de remèdes à notre société vieillissante. Même si une sélection très restrictive permettait d’exclure les immigrés sous qualifiés de cette nouvelle politique (ce qui est déjà très improbable dans sa mise en œuvre), des difficultés d’intégration se poseront avec d’autant plus de gravité que l’échelle des problèmes sera décuplée. Le climat plutôt brûlant de nos banlieues ne nous incite guère à l’optimisme. Car une chose est absolument certaine : en matière d’immigration, nous n’avons plus le droit à l’erreur.

    A l’inverse, une politique nataliste intelligente et ambitieuse, conduite en harmonie avec les autres pays européens, semble la seule voie raisonnable pour redonner des bases solides à la croissance européenne. Le redressement de la démographie européenne demeure possible, à condition qu’une ferme volonté nous anime. Redonner à l’Europe l’envie d’enfanter, redonner au drapeau européen les couleurs de la vie, voilà un beau projet politique que la postérité reconnaîtra comme digne de la Providence.

    24/11/03

    Constant Rémond

    http://conscience-politique.org

    http://www.polemia.com/contenu.php?cat_id=37&iddoc=769

  15. Remplacez "immigration" par "importation", et vous trouverez que Vae Victis est en réalité tout bêtement un protectionniste de base (vous savez, les mecs qui voudraient "limiter" l'afflux de t-shirts chinois en France).

    Peut-on comparer des T-shirts à des êtres humains ?

    Et comparer les conséquences d'une immigration massive aux importations chinoises ?

    Jusqu'à preuve du contraire les T-shirts chinois n'ont pas de revendications, on les range gentiment dans une armoire et puis c'est tout, ils ne manifestent pas, ils ne se plaignent pas d'être des "indigènes de la république", ils ne vont pas grossir les rangs des multiples assocs de gauche subventionnées.

    Laisser s'installer des individus étrangers qui ont leur propre mode de vie, façon de penser et de voir le monde, traditions… sur un territoire donné n'est pas un geste neutre…

  16. Tous les libéraux dignes de ce nom devraient défendre les immigrés illégaux. Après tout, ceux-là, on est sûrs qu'ils bossent plutôt que de traîner au chomedu comme un vulgaire autochtone.

    Oui bien sûr, peut-être aurions-nous même la chance de rencontrer Emmanuelle Béart, et de militer avec des gens engagés… à gauche évidemment, quand on est engagé c'est forcément à gauche.

  17. Oui, on connait la chanson. Soyons actifs, envahissons le monde, on n'est jamais trop prudent.

    Sinon, tu ne me sembles pas avoir remarqué l'évidente contradiction avec ton projet isolationniste et passif en matière d'immigration.

    Au contraire le contrôle de l'immigration n'est pas passif vu qu'il s'ajuste régulièrement aux besoins du pays, il est même offensif s'il s'agit d'attirer certaines des catégories d'immigrés les plus recherchées.

  18. PS: rappelons l'épisode de Sangatte, les immigrés n'en ont rien à foutre de l'Europe continentale, ils veulent traverser la Manche, la France n'intéresse plus personne.

    Une bonne partie des immigrés clandestins (et des autres, mais vu qu'ils sont légalement présents ils ne rentrent pas dans le cadre de cette discussion) préférent la GB, pour des raisons de facilité d'installation, de travail, de vie… c'est un fait nous l'avons vu comme vous le dites avec l'épisode de Sangatte. Mais ce n'est pas autant que le reste de l'Europe ne reçoit pas d'immigrés, tout au contraire, ceux-ci font souvent au plus "facile", et s'installent massivement dans le reste de l'Europe, qui malgré tout constitue une chance pour des arrivants de PVD, comme le prouve par exemple la dernière régularisation de clandestins en Espagne.

    La población española se eleva a 44 millones de habitantes, de los que un 8,4 por ciento son inmigrantes

    Servimedia - Madrid.-

    La población residente en España se situó a 1 de enero de 2005 en 43,97 millones de habitantes, según las cifras del avance del Padrón Municipal hecho público hoy por el Instituto Nacional de Estadística (INE).

       De este total de habitantes, España cuenta ya con 3,69 millones de inmigrantes empadronados, lo que supone el 8,4% del total. La población ha crecido en el último año en unas 770.000 personas, principalmente por la incorporación de 650.000 inmigrantes, según el INE, mientras que los nuevos empadronados españoles crecen en 120.000. Por regiones, las mayores subidas de población en 2004 se han registrado en Cataluña (con un aumento de 170.000 personas), Andalucía (con casi 142.000), la Comunidad Valenciana (con unos 129.000) y Madrid (con cerca de 116.000).

       Por el contrario, las que menos han crecido son Ceuta y Asturias, que prácticamente mantienen su población, Extremadura (5.000 nuevos habitantes), Cantabria (más de 6.000) y La Rioja y Navarra (casi 8.000). En Melilla la población disminuye. En términos relativos, los mayores incrementos de población se producen en Murcia (3%), Comunidad Valenciana (2,8%) e Illes Balears (2,6%).

       Los menores aumentos se dan en Asturias (0,1%) y Ceuta (0,1%). En Melilla el número de empadronados desciende un 4%. Estos datos reflejan que los aumentos de población continúan produciéndose en la costa del Mediterráneo, así como en las comunidades autónomas de Madrid y Cataluña, mientras que las comunidades interiores y del norte pierden peso poblacional.

       En Islas Baleares, el porcentaje de población extranjera asciende al 15%, mientras que en Madrid, Murcia y la Comunidad Valenciana se sitúa en el 12% y en Cataluña y Canarias en el 11%. Lejos de esos porcentajes están Asturias, Galicia y Extremadura, donde la población inmigrante sólo llega al 2%, y el País Vasco, Castilla y León, Cantabria y Ceuta, que no alcanzan ni el 4%. Durante el año 2005, las comunidades donde se produjo un mayor aumento de población extranjera fueron Cataluña (153.000), Comunidad Valenciana (108.000), Madrid, (102.000) y Andalucía (95.000). Por el contrario, en Asturias se empadronaron 4.200 extranjeros, en Cantabria 4.100, en Extremadura 4.800, en La Rioja 6.000 y en Navarra 6.100.

       El país del que proceden un mayor número de extranjeros es Marruecos (500.000), seguido muy de cerca por Ecuador (294.000). A continuación se sitúan los rumanos (300.000) y los colombianos (260.000). El quinto país que más habitantes empadrona en España es Reino Unido, desde donde se han instalado en España 220.000 personas.

       También han llegado 130.000 argentinos y 120.000 alemanes. Sin embargo, son los rumanos los que han experimentado un mayor crecimiento durante el año 2004, con más de 100.000 nuevas inscripciones en el padrón municipal, seguidos de los marroquíes (80.000), los ciudadanos de Reino Unido (50.000) y los bolivianos (44.500).

    La razon

    MADRID, jeudi 28 avril 2005 (LatinReporters.com) - Avec 657.200 étrangers de plus en 2004, l'Espagne a battu, comme en 2003, le record européen de perméabilité à l'immigration. Sur un total de 43.970.000 habitants -chiffre arrêté au 1er janvier 2005- l'Institut national espagnol de statistique (INE) relève 3.691.500 étrangers, soit 8,4% de la population contre 8% en France.

    Par nationalité, les Marocains, au nombre de 505.400, ravissent la première place aux Equatoriens (491.800), suivis des Roumains (314.300) et des Colombiens (268.900).

    Présentés à Madrid par la présidente de l'INE, Carmen Alcaide, ces chiffres affinent et surpassent ceux d'une première évaluation qui, en février dernier, limitait à 450.000 l'accroissement du nombre d'étrangers en 2004.

    Pour un pays comme l'Espagne, qui voilà à peine 30 ans exportait encore ses chômeurs au-delà des Pyrénées, accueillir désormais proportionnellement plus d'étrangers que la France est un retournement historique qui accrédite l'actuel miracle économique espagnol.

    Dans le contexte politique lié à l'immigration, une différence par rapport à la France et à d'autres pays européens ne passera pas inaperçue: l'extrême droite espagnole n'a aucun élu au Parlement national ni dans aucun des dix-sept Parlements régionaux d'Espagne.

    Au sein de l'Europe des 25, selon les statistiques officielles diffusées à Madrid, seules l'Autriche (9,2%), l'Allemagne (9%) et la Belgique (8,7%) compteraient une proportion d'étrangers supérieure, mais seulement très légèrement, à celle de l'Espagne.

    Régularisation

    Ces chiffres étonnants sont diffusés quelques jours avant la clôture, le 7 mai prochain, de la régularisation de clandestins ouverte le 7 février par le gouvernement socialiste espagnol de José Luis Rodriguez Zapatero. Ce processus a exercé hors des frontières un effet d'appel sur des clandestins venus même d'autres pays européens.

    Environ 600.000 demandes de régularisation sont attendues. Le total était jeudi soir de 504.335. Même si elles aboutissaient toutes, l'Espagne compterait encore au moins un million de sans-papiers, soit autant … qu'avant le lancement de la régularisation!

    Le croisement du chiffre global d'étrangers (3.691.500) évalué par l'INE et de celui d'étrangers en résidence autorisée (2.054.453) relevé par le ministère du Travail permet en effet d'estimer à 1.637.000 le nombre actuel d'immigrés illégaux.

    Les derniers venus, dont Carmen Alcaide évalue l'avalanche à 200.000 au cours du seul premier trimestre de 2005, n'ont en principe aucune possibilité d'être légalisés, car la régularisation n'est ouverte qu'aux immigrés pouvant prouver qu'ils étaient en Espagne avant le 7 août 2004. Un contrat de travail d'au moins six mois (trois mois dans l'agriculture) est en outre exigé.

    http://www.latinreporters.com/espagnesoc28042005.html

  19. C'est le même gars qui explique sur un autre fil qu'une émeute au Pakistan est une menace directe à son bien-être eu égard à la facilité avec laquelle on voyage aujourd'hui, je le signale à tout hasard.  :icon_up:

    Une émeute sans doute pas, mais un groupe terroriste qui sévirait au Pakistan et qui aurait quelques idées expansionnistes quand à un hypothétique califat mondial effectivement. Mais même une émeute peut nous menacer directement, si celle-ci renverse Musharraf pour le remplacer par un islamiste menaçant, ce qui est du domaine du possible, et n'oublions pas que le Pakistan est aujourd'hui une puissance nucléaire, une potentielle attaque de ce type pourrait sérieusement nuire à notre bien-être. :doigt: C'est pour cette raison que nous ne pouvons pas nous rester passif et nous retrancher dans l'isolationnisme.

  20. Le caractère continental de la France ne facilite pas autant qu'en Nlle-Zélande ce genre politique, mais cela reste largement dans le domaine du possible avec un peu de volonté politique.

    De plus les principaux flux d'immigration proviennent d'outre-Méditerranée, ce qui si je ne m'abuse est bien une mer, une véritable coopération européenne pourrait être plus efficace.

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