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Retour-Arrière

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Messages postés par Retour-Arrière

  1. En tout cas, à défaut peut-être, d'avoir une crosse de hockey dans les températures mesurées ces mille dernières années, il y en a certainement une pour le cours du bitcoin.

     

    http://bitcoincharts.com/charts/mtgoxUSD#rg120zczsg2012-12-12zeg2013-04-11ztgCzm1g10zm2g25

     

    J'en avais acheté 20 à 1$/btc par PayPal au printemps 2011 pour en avoir plus que 5 après la fermeture de MyBitcoin en août 2011. Dommage de les avoirs finalement revendus en février de cette année...

  2. Une cour d'arbitration pour internet : http://www.judge.me

    Apparemment créé récemment (par un libéral), cette cour opérant par internet fournit des jugements juridiquement contraignants dans beaucoup de pays.

    About Judge.me

    Founder

    Peter-Jan Celis is an alumnus of the Boston Consulting Group and is the founder of judge.me. Interested in libertarian politics, he came to the conclusion that a free market for law is inevitable if the internet remains free enough. With judge.me, he hopes to be on the forefront of this wave towards decentralized civilization.

  3. Vous êtes dans la même situation qu'une personne détenant beaucoup d'espèces chez elle.

    La meilleure solution est d'utiliser un compte en ligne ou de dépôt comme avec les banques actuelles (qui est-ce qui garde toute son épargne en cash chez lui ?).

    Par exemple : http://www.mybitcoin.com

    C'est ce que j'ai fais directement après avoir acheté mes premiers bitcoins. Je pense que presque tout le monde le fera si le bitcoin se développe.

    Bien entendu, cela ne consiste qu'à déporter le risque ailleurs et à reposer sur une autre personne. Pour le moment, je ne pense pas que MyBitcoin est aussi sécurisé qu'un accès en ligne à la gestion de ces comptes.

    Edit : grillé

  4. En tant que libéral/libertarien je considère la propriété privée comme un droit absolu. Néanmoins je ne peux pas m'empêcher de piquer les serviettes des hôtels où je vais, ainsi je les verres des bars dans lesquels je bois. Est-ce grave?

    Non absolument pas. Tout comme les employés qui volent du matériel de bureau.

  5. Une initiative demande le rétablissement de la peine de mort en Suisse

    CRIMES SEXUELS | Sortie par la «NZZ», l'information a été confirmée à «24heures» par la Chancellerie fédérale. L'initiative vise à sanctionner les meurtres avec violence sexuelle.

    Une initiative populaire visant à rétablir la peine de mort en cas de meurtre avec violences sexuelles pourrait prochainement être lancée. La Chancellerie fédérale procède à l’examen préliminaire d’un texte dans ce sens, pourtant contraire à la Convention européenne des droits de l’homme.

    L’information, qui émane de la Neue Zürcher Zeitung, a été confirmée ce vendredi par le vice-chancelier André Simonazzi.

    Les initiants: des «proches d'une victime»

    «Nous avons déposé le texte de l’initiative il y a environ quatre semaines pour examen», a précisé Marcel Graf, représentant des initiants.

    Il n’a pas souhaité préciser le contenu exact du texte avant la fin officielle de l’examen mené par la Chancellerie fédérale. Cette étape est nécessaire pour que la récolte des signatures puisse commencer.

    Selon les propos de Marcel Graf, les personnes à l’origine de l’initiative ne font pas partie d’un groupe politique mais sont des proches d’une victime. Il dit être conscient que la peine de mort est contestée. «Mais si elle permet d’empêcher ne serait-ce qu’une victime, cela aura valu la peine», selon lui.

    (badurl) http://www.24heures.ch/retour-peine-mort-suisse-initiative-lancee-2010-08-20 (badurl)

  6. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/20…-son-eleve-.php

    Cambrioleur tué : le récit d'une nuit cauchemardesque

    Flore Galaud (lefigaro.fr)

    22/10/2009 | Mise à jour : 16:47

    Le jeune homme tué lundi soir près de Montpellier par un professeur chez qui il s'était introduit souffrait de troubles psychiatriques. L'enseignant, qui a été mis en examen pour «homicide volontaire», raconte en détail la scène de l'agression.

    Un cambriolage qui n'a peut-être pas été commis par hasard. L'homme étranglé lundi soir près de Montpellier par un professeur dans la maison duquel il s'était introduit serait en réalité l'un de ses anciens élèves, venu se venger pour avoir été recalé à ses examens. L'information, révélée par le site internet du Midi Libre, a été confirmé par l'avocat du père de famille, qui a précisé que le professeur ne s'en était pas rendu compte au moment de l'agression.

    […]

    «C'est un cas d'école de légitime défense», explique l'avocat de la famille, Me Jean-Robert Phung. «La thèse du cambriolage qui a mal tourné n'est pas soutenable, on ne vient pas cambrioler quelqu'un avec trois litres d'essence dans son sac», a-t-il poursuivi. Le professeur explique à Midi Libre avoir fait le rapprochement avec l'un de ses étudiants après l'agression. Il se souvient notamment d'un étudiant venu le voir en 2008 pour faire valider plusieurs disciplines pour lesquelles il avait eu des notes médiocres. «Je lui ai répondu que c'était impossible car ses notes étaient trop faibles», se souvient-t-il. «Il m'a posé alors la main dans le dos en disant : 'Mon ami, on peut toujours trouver une solution'. Je lui ai répondu : 'Oui, il faut repasser l'examen'. Il m'avait paru énervé et menaçant».

    Cela montre bien que c'est un jeune déçu, car il avait échoué à son examen. En extrapolant sur les autres jeunes violents et la délinquance, la solution pour rétablir la paix dans les cités est donc de supprimer les examens et toutes les autres formes d'évaluation comme les notes à l'école. Ainsi, plus de jeunes déçus. :icon_up:

  7. Le sélectionneur nord-coréen Kim Jong-Hun a été condamné à passer de 12 à 14 heures par jours aux travaux forcés. Il a en effet été jugé coupable de « trahison de confiance» en ayant suscité trop d'espoirs chez ses dirigeants et ses compatriotes en se qualifiant pour le Mondial sud-africain.

    (badurl) http://www.24heures.ch/actu/coupe-monde/selectionneur-nord-coreen-condamne-travaux-forces-2010-08-03 (badurl)

  8. L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) propose de dépénaliser toutes les drogues :

    Trois commissions mandatées par la Confédération proposent de dépénaliser la consommation de toute drogue. Cette mesure fait partie d'une approche durable de la politique des addictions en Suisse, appelée "Défi addictions", examiné actuellement par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

    "La consommation de drogue ne doit plus être poursuivie pénalement", exige François van der Linde, président de la Commission fédérale pour les questions liées aux drogues (CFLD). Les héroïnomanes ne devraient pas être plus punis pour leur addiction que les alcooliques ou les personnes dépendant des médicaments, a indiqué le médecin, confirmant un article du "Tages- Anzeiger" et du "Bund".

    Cette exigence n'est pas nouvelle, la CFLD s'engage pour la dépénalisation depuis 1989 déjà. Ce qui est inédit en revanche, c'est que les trois commissions plaident en sa faveur. La CFLD a élaboré le papier de position "Défi addictions" avec la Commission fédérale pour les problèmes liés à l'alcool (CFAL) et celle pour la prévention du tabagisme (CFPT). L'OFSP est mandataire.

    "Il n'y a pas de bonnes ou mauvaises dépendances"

    "Ce rapport est une réflexion de fond sur les drogues et les addictions", précise le coauteur François van der Linde. La société doit cesser de considérer qu'il y a de bonnes et de mauvaises dépendances: il est établi que les drogues prétendument anodines comme l'alcool causent au final des dégâts beaucoup plus importants que par exemple l'héroïne.

    […]

    L'OFSP propose de dépénaliser toutes les drogues

    À noter qu'une initiative populaire demandant la dépénalisation de la consommation, de la culture, de la possession ou de l'achat de stupéfiants avait été rejetée par le peuple et les cantons en 1998.

  9. Il y avait bel et bien manipulations des cours CHF par la BNS : http://www.zerohedge.com/article/swiss-nat…ike-m3-reported

    Bravo.

    Et certains ne semblent vraiment pas être d'accord avec…

    Phobie fétichiste de la déflation

    BRENDAN BROWN. L’économiste monétaire fustige la stratégie récente de la BNS. Un retour aux préceptes monétaristes est nécessaire.

    La crise de l’euro a conduit la Banque nationale suisse (BNS) à accumuler des réserves d’une ampleur anormale. Depuis, ses anciens chefs économistes Georg Rich et Kurt Schiltknecht, son ancien vice-président Niklaus Blattner, ainsi qu’Ernst Baltensperger, directeur du centre d’études de Gerzensee de la BNS, ont fait publiquement part de leurs préoccupations et invité la banque centrale à mettre fin à la politique extrêmement expansive des dernières années. Ce qu’elle semble désormais faire. L’économiste monétaire Brendan Brown, auteur d’un nouvel ouvrage sur le crash de l’euro, estime que la BNS, en se rattachant au consensus international du ciblage de l’inflation, assorti d’une phobie fétichiste de la déflation, s’est trop éloignée de la stratégie monétariste qui consiste à contrôler la masse monétaire. Cette politique fut pourtant à l’origine du succès traditionnel du franc suisse. La conséquence des excès récents: des opportunités manquées pour l’économie suisse de réaliser des investissements plus rentables et un risque d’instabilité et d’inflation. La critique vaut d’ailleurs autant pour d’autres banques centrales, qu’il s’agisse de la Réserve fédérale américaine, de la Banque centrale européenne ou de la Banque d’Angleterre. Brendan Brown plaide pour un changement de doctrine.

    Les critiques à l’endroit de la politique de la Banque nationale suisse (BNS) se font de plus en plus pressantes. Depuis 2008, la banque centrale a plus que doublé la masse monétaire et accumulé durant les cinq premiers mois de cette année des réserves supplémentaires en euro de l’ordre de 45% du PIB – des interventions sans précédent qui ont été jusqu’à faire sortir d’anciens membres du directoire de la banque de leur réserve. Brendan Brown, auteur de Euro Crash: The Implications of Monetary Failure in Europe (Palgrave Macmillan, 2010) et chef économiste chez Mitsubishi UFJ Securities à Londres, l’un des observateurs monétaires les plus en vue, en éclaire les conséquences.

    Dans quelle mesure la politique

    de la BNS est-elle déplorable?

    Sur la durée, l’accumulation de réserves en euro représente un gaspillage de ressources important. Elle empêche l’économie suisse de réaliser des investissements à rendement plus élevé, à l’exemple d’investissements directs à l’étranger ou de valeurs de placement étrangères. La capacité traditionnelle de l’économie suisse d’effectuer des investissements très efficients à l’étranger grâce à une monnaie forte est endommagée par la Banque nationale. Sa stratégie récente rappelle davantage celle des autorités monétaires de la République populaire de Chine.

    Le gonflement du bilan de la BNS pose-t-il un défi à l’économie nationale?

    A plus long terme, oui. Comment, en effet, les réserves excessives vont-elles pouvoir être absorbées et stérilisées? Avec une reprise de l’économie mondiale, les banques commerciales ne se contenteront plus de garder de vastes quantités de bons de la BNS, laquelle devra alors se tourner vers des investisseurs non bancaires. L’opération exigera des rendements élevés. Politiquement, ce sera difficile, car le coût des interventions massives de ces derniers mois deviendra apparent: il ne s’agit de rien d’autre que d’un amoncèlement démesuré de dettes, à ce stade encore dissimulées dans le bilan de la BNS. A terme, il y a donc un risque d’instabilité financière et d’inflation évident.

    Sur le siècle dernier, le franc suisse a perdu 87% de sa valeur par rapport à l’or, alors que la plupart des autres monnaies ont perdu plus de 99%.

    Cela rouvre le débat sur la doctrine la plus appropriée en politique monétaire…

    La BNS était jusqu’à la fin des années 1980 essentiellement une institution monétariste très indépendante, ce qui fut l’un des facteurs principaux du succès de sa politique et de la stabilité relative du franc, qui reposait sur un contrôle strict de la masse monétaire. Cette politique est à l’origine de l’image de marque encore répandue d’un franc suisse solide et stable. Elle a également soutenu l’essor exceptionnel de la place financière. Dès les années 1990, la BNS s’est détournée de cette position monétariste éprouvée pour rejoindre les autres banques centrales et embrasser le consensus du ciblage de l’inflation. Elle a donc abandonné ce qui faisait du franc suisse une monnaie distincte.

    Le franc s’en sort cependant toujours mieux…

    Pour deux raisons: d’une part, l’endettement et les déficits publics de la Suisse se présentent beaucoup mieux que dans la plupart des autres pays d’Europe ou qu’aux Etats-Unis. D’autre part, l’alarme sur l’avenir de l’euro a également contribué à la force du franc. Mais il faut également tenir compte que le renchérissement du franc est une conséquence de l’avoir maintenu très bon marché durant la dernière décennie par le biais de taux d’intérêt extrêmement bas, au nom du ciblage de l’inflation. Cela a d’ailleurs provoqué une bulle substantielle dans le carry trade: les investisseurs d’Europe de l’Est ou d’Espagne, notamment, ont recouru abondamment aux emprunts en francs. La correction intervenue suite à l’éclatement de la bulle des crédits est donc une réponse provoquée artificiellement par la politique antérieure de sousévaluation. Aujourd’hui, sans les interventions de la BNS, il serait réaliste que le franc s’échange à 1,20 contre l’euro.

    Les banquiers centraux devraient d’abord surmonter leur peur de la déflation…

    La déflation est un concept très mal compris. Le fétichisme des banques centrales découle d’une mauvaise interprétation, d’inspiration typiquement keynésienne, de la «décennie perdue» au Japon. Or, le recul des prix observé là-bas était dû davantage aux gains de productivité grâce aux nouvelles technologies de l’information, aux importations bon marché en provenance de Chine et au repli de l’économie qu’à la politique monétaire. Dans une économie de marché libre, il serait tout à fait normal que les prix puissent s’adapter vers le haut ou le bas. De tels ajustements sont compatibles avec la stabilité des prix sur la durée. Avant que Keynes et les «combattants» de la déflation ne faussent le jeu, l’expectation de prix plus élevés était d’ailleurs un moteur important de reprise après une récession.

    La BNS devrait-elle renouer avec une théorie monétaire plus saine?

    La stratégie actuelle n’est plus convaincante et à mon sens la BNS devrait retourner à certains de ses concepts originaux, en particulier le contrôle de la masse monétaire. Le problème du ciblage de l’inflation est qu’il n’est un indicateur de rien. C’est une politique opérationnelle illusoire, comme l’ont montré les bulles successives sur les marchés en raison de l’expansion excessive des agrégats monétaires. Le développement le plus encourageant serait que la BNS se distancie de cette stratégie erronée, d’autant plus face aux incertitudes monétaires et politiques qui planent sur l’euro. Le consensus monétaire actuel est dénué de tout fondement stable. Mais il manque actuellement un Milton Friedman ou un Friedrich Hayek pour relancer le débat sur la politique appropriée…

    (badurl) http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/detailArticle.php?articleID=350747 (badurl)

  10. Les idéologies ne sont que différentes façons de gérer le bétail:

    [dailymotion]xdtvu4_mort-de-l-etatisme-la-matrice_news[/dailymotion]

    J'apprécie tout particulièrement l'analogie faite entre les machines et les états. Cela me fait un peu penser aux robots d'Asimov qui, avec la Loi Zéro, pourraient traiter les humains comme des enfants puisque c'est pour leur bien.

  11. C'était prévisible :

    L’île de cherté verrouillée par les prix administrés

    Les tarifs plus ou moins influencés par l’Etat sont à la source d’une multitude de distorsions renchérissant les services.

    Pierre Bessard

    La mission et les méthodes de la Commission de la concurrence (Comco), habituée aux perquisitions dans les entreprises et aux amendes jugées exemplaires, donnent assez peu l’impression d’avoir une influence durable sur le niveau général des prix en Suisse. Comme si cette autorité se focalisait sur des atteintes anecdotiques et éphémères au libre fonctionnement des marchés. Les prix administrés plus ou moins directement par l’Etat, sur lesquels la Comco n’a pas de prise, représentent en revanche une part importante dans les dépenses des ménages. Ils comptent pour plus de 50% des cas examinés par le Bureau de la surveillance des prix, mais cette instance n’a qu’un pouvoir de recommandation. Paradoxalement, c’est le plus souvent de ce côté-là que porte le mécontentement populaire et politique, symbolisé par la notion d’île de cherté. Les travaux de l’économiste saint-gallois Franz Jaeger, adepte des baisses de prix par effet de concurrence, montrent que les prix administrés, durant la dernière décennie, ont augmenté dans certains cas à des multiples de l’indice des prix à la consommation. C’est notamment le cas des services postaux, des transports publics ou des prestations hospitalières. Deux exceptions notables où les prix ont baissé: le secteur amplement libéralisé des télécommunications et le trafic aérien, qui s’est également ouvert. Dans le cas de la téléphonie mobile, régulièrement citée comme étant plus chère qu’ailleurs en Europe, l’opérateur de référence Swisscom (par rapport auquel les prix s’établissent) est contrôlé par la Confédération (actionnaire largement majoritaire). Il suffirait au fond que le Parlement demande à Swisscom de baisser encore ses prix pour que le problème soit réglé. Il en est de même en matière de distribution d’électricité, où la plupart des opérateurs sont contrôlés par des collectivités publiques qui en retirent de confortables revenus assimilables à de la parafiscalité. Les études réalisées sur le niveau des prix en Suisse indiquent que les différences injustifiées par rapport à l’étranger s’observent précisément dans les secteurs réglementés: la santé (dans les domaines couverts par les assurances sociales), le logement (qui comprend les taxes communales et l’approvisionnement en énergie) et l’alimentation, où le protectionnisme agricole exerce encore un impact majeur: il représentait l’an dernier 63% des recettes des exploitants, contre 57% l’année précédente, une augmentation due au soutien additionnel des prix des produits laitiers.

    […]

    (badurl) http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/detailArticle.php?articleID=349804 (badurl)

  12. Analyse sans concession de l'Heritage Foundation :

    la suite : http://blog.heritage.org/2010/05/12/europe-faces-reality/

    Je me demande d'où viennent ces chiffres :

    eu2008new.jpg

    Parce que le District of Columbia avec $164'295 de GDP-PPP per capita alors qu'ici il y a moitié moins.

    edit : apparement de la Banque Mondiale, car ils correspondent à ceux affichés dans Wikipedia.

    Par contre pour ceux des États…

    Ils ont aussi de jolies vidéos :

  13. Si la presse mainstream les lâche c'est la fin de la fiesta. Pour l'instant le FT (que 0,00001%) de la population française lit ne représente rien mais c'est un début, la pensée unique vascille! Il se pourrait que la pratique s'étende, bon en France, ce n'est pas certain mais ailleurs SI !
    La dette publique des Etats-Unis est pire que celle de la Grèce

    Emmanuel Garessus

    En 2009, aux Etats-Unis, le déficit primaire structurel atteint 7,3% du PIB et au Royaume-Uni 6,8% du PIB. Cela paraît incroyable mais il est pire que les 6% de la Grèce

    Quiconque aimerait savoir qui créera des emplois ces prochaines années peut exclure le secteur public. La dette des Etats est telle que les dépenses publiques devront baisser. Certains crieront au diktat des marchés, mais les Etats ne pourront se soustraire à l’arithmétique la plus élémentaire. Même la France, qui depuis 1974 n’a pas connu un seul budget en équilibre. Les décisions de ce week-end n’y changeront rien. Elles ne permettent que de gagner du temps.

    […]

    Le meilleur indicateur de la capacité de sortir de la crise du crédit est le déficit primaire d’un Etat. Il exclut les paiements sur les intérêts de la dette. Il est toutefois nécessaire de l’évaluer en faisant abstraction du cycle conjoncturel. Le résultat s’appelle déficit primaire structurel. En 2009, aux Etats-Unis, ce déficit atteint 7,3% du PIB et au Royaume-Uni 6,8% du PIB. Cela paraît incroyable mais il est pire que les 6% de la Grèce. Nous ajouterons qu’à l’aune de ce critère la Suisse s’en sort bien, avec un excédent primaire structurel de 0,3% (comme l’Allemagne), alors que la France est largement dans le rouge, avec un déficit primaire de 3,7% du PIB.

    […]

    Les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont donc très vulnérables. Mais ils ont deux atouts majeurs par rapport à la Grèce. Ils disposent de leur propre monnaie et leur économie souterraine est bien plus modeste. Mais leur maladie n’est pas plus imaginaire que celle de la Grèce.

    (badurl) http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b4cefb4e-5d2b-11df-ad45-582c4e53c605|0 (badurl)

  14. (badurl) http://www.letemps.ch/Page/Uuid/30a04f2e-5a17-11df-b902-841ef4d1deef|0 (badurl)

    En traversant la vaste gare de Zurich, on flaire partout de la richesse. Les jeunes qui font le siège du «point de rencontre» sont vêtus de ces chiffons achetés à prix d’or dans les boutiques, exhibant souvent le signe suprême de la décadence, à savoir des déchirures artificielles et des couleurs abîmées.

    A côté, la Bahnhofstrasse n’est pas en reste, avec son élégance bourgeoise et internationale. Mais tous seront plus pauvres, la semaine prochaine déjà. Car la crise de la monnaie et la crise boursière frappent. L’économiste ressent cette image du futur comme quelque chose de plus réel que ce qu’il peut encore voir devant lui.

    Malgré le pessimisme de l'article, cela m'a fait bien rire.

  15. C'est marrant, j'ai l'impression de revivre 2008 :

    -mars 2008 : la banque Bear Stearns est sauvée de la faillite par la Fed;

    septembre 2008 : la banque Lehman Brothers n'est pas sauvée et fait faillite faute de repreneurs.

    Et 2010 :

    -mai 2010 : la Grèce est sauvée par l'UE et le FMI;

    -septembre/octobre/novembre 2010 : un gros pays n'est pas sauvé, et c'est l'armageddon.

    Mais qui sera ce gros pays ?

  16. Une analyse d'Emmanuel Garessus sur Hayek dans le journal Le Temps :

    La «Constitution de la liberté» de Hayek revisitée 50 ans après

    Friedrich Hayek, grande figure du libéralisme, qui fut président de la société du Mont Pèlerin de 1947 à 1961, a publié avec la «Constitution de la liberté» une oeuvre qui cherche à répondre aux grandes questions philosophiques, juridiques, politiques et économiques

    (badurl) http://www.letemps.ch/Page/Uuid/6bcbe3d2-57bb-11df-a088-8daf303d6575|0 (badurl)

  17. Le président du Parlement cubain Ricardo Alarcon, demande aux États-Unis de lever l'embargo pour un an, dans le but de montrer qu'il ne profite pas au gouvernement cubain, contrairement à ce qu'avait dit Hillary Clinton.

    Le 9 avril à Louisville, dans l'est des Etats-Unis, Mme Clinton a dit croire "que les Castro ne veulent pas la fin de l'embargo et ne veulent pas voir de normalisation avec les Etats-Unis". En cas de fin de l'embargo, les frères Fidel et Raul Castro, qui dirigent Cuba depuis 1959, "perdraient toutes leurs excuses pour tout ce qui ne s'est pas passé à Cuba depuis cinquante ans", a-t-elle ajouté.

    (badurl) http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/04/25/cuba-demande-aux-etats-unis-de-lever-l-embargo-pour-un-an_1342449_3222.html (badurl)

  18. Article publié dans l'Agefi : (badurl) http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/detailArticle.php?articleID=344117 (badurl)

    Les agences de notation déconnectées des marchés

    L’état préoccupant des finances de certains pays renchérit déjà leurs dettes. Même s’ils disposent des meilleurs ratings.

    Les marchés de titres de dette sont en train de remettre en question le gage de qualité des notations «AAA» pour bon nombre de pays. Les conditions de crédit imposées ne correspondent plus au statut qui devrait être le leur selon les agences. La Suisse n’offre actuellement qu’un coupon de 2,25% sur ses emprunts à 10 ans. Le plus bas de tous les pays européens. Mais ces titres s’échangent au-dessus de la parité (103,45%). Le coupon pour la dette à échéance identique du Royaume-Uni se monte à 3,75%. Le marché ne s’en contente pas, comme l’indique le cours inférieur à 100% (98,44%). Quel contraste entre deux pays auxquels les trois principales agences de notation Standard & Poor’s (S&P), Moody’s et Fitch attribuent pourtant le même rating, le meilleur, le fameux «AAA»! Le rendement annualisé attendu des emprunts britanniques à 10 ans de 3,96% est supérieur à celui des italiens (3,95%). Notre voisin du Sud est pourtant seulement noté «A+» par S&P, «Aa2» par Moody’s et «AA-» par Fitch. Cette dernière agence a elle-même conclu à la fin de l’année passée que sur la base d’une analyse du marché des assurances contre la défaillance (CDS) des Etats emprunteurs, le Royaume-Uni se situerait plutôt à «AA», soit trois crans en-dessous de sa notation actuelle. Ce qui signifie qu’il se retrouverait au même niveau que les fameux pays PIIGS (Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne). Les prix actuels des CDS le confirment. Mais les emprunts du Royaume-Uni sont loin d’être les seuls à ne pas mériter leur note dans la perception du marché. L’agence Fitch a sanctionné le Portugal (de «AA» à «AA-») sans appliquer la même mesure à l’Irlande, pour laquelle les CDS dicteraient pourtant un «BBB»!

    […]

    La déconnexion des notations par rapport à la réalité des marchés incite également à penser que leur attribution est une question éminemment politique. Dans le cas du Royaume-Uni, les agences l’assument même ouvertement, en disant attendre le résultat des élections et les programmes d’assainissement proposés par le nouveau gouvernement avant d’éventuellement revoir la notation. Le marché obligataire ne connaît évidemment pas ces scrupules. Entre sa réalité et celle des ratings, l’investisseur doit plus que jamais faire confiance à sa propre capacité d’analyse. (CA)

    Après avoir lu ceci, j'ai une question : historiquement, qui des marchés ou des agences de notations ont le mieux « prédit » la faillite d'entreprises ou d'états ?

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