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Régis S.

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Tout ce qui a été posté par Régis S.

  1. (De rien !) J'ai d'abord pensé au MP mais me suis dit que d'autres participants pourraient être intéressés, même si la suite de l'article est décevante par rapport au début. Bien entendu la modération pourra effacer mon lien au besoin.
  2. Merci beaucoup pour vos réponses très claires. Je comprends beaucoup mieux maintenant !
  3. On entend souvent dire que les dividendes n'enrichissent pas les actionnaires puisque, quand un dividende est versé (0,50 € par action par exemple), automatiquement la valeur de l'action diminue (passe de 20 € à 19,50 € par exemple). C'est très bien expliqué dans ce fil Twitter : https://threadreaderapp.com/thread/1215696492008300544.html Pourriez-vous m'expliquer alors pourquoi dans certaines sociétés – je pense à Total notamment – il a été décidé de maintenir la distribution de dividendes cette année, à un moment où Total a, pourtant, besoin de trésorerie à cause de la crise ? Dans le fil Twitter précité, l'auteur précise que le versement de dividendes, même s'il fait baisser la valeur des actions, a quand même des avantages pour l'actionnaire : l'actionnaire paiera moins de commissions lorsqu'il vendra ses actions (en raison de la baisse de valeur de ces dernières) et il paiera moins d'impôts sur le revenu, car en général les dividendes sont moins lourdement taxés que les plus-values. Est-ce pour ces raisons que dans des sociétés comme Total ou autre on a maintenu les dividendes cette année ?
  4. Un peu de trollage sur les bords de la part de Gaspard Koenig ? https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/une-epidemie-peut-en-cacher-une-autre-1197026
  5. Merci Axpoulpe pour ton explication que je vais méditer : j'en ai compris l'essentiel je crois, pas forcément tous les détails. Simplement pour ajouter quelque chose sur le paragraphe ci-dessus : la banque de L'Oréal vend des euros pour acheter des soles auprès d'un intermédiaire financier quelconque, mais cet intermédiaire financier, pour disposer de suffisamment de soles, a du s'en procurer auprès d'un autre agent économique, d'une façon ou d'une autre. Par conséquent, on peut dire que, au bout de la chaîne, il y a la Banque centrale du Pérou qui a fourni les soles à ceux qui en demandent, ou le FMI si je comprends bien ton dernier paragraphe ? Donc on en vient bien à l'idée que, plus les producteurs du Pérou exportent de cacao, plus la demande de soles croît, donc plus la valeur externe du soles croît, ici par rapport à la valeur externe de l'euro. Si j'ai bien compris...
  6. Ce qui est étonnant en ce moment, c'est l'ampleur des écarts de prévision de croissance quand on passe d'une prévision à une autre ou d'une hypothèse à une autre. Exemple il y a sept jours, Éric Heyer, qui n'est quand même pas n'importe qui : https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/entretien-chaque-semaine-perd-15-milliards-d-euros-de-production-6807389 Hier Villeroy de Galhau, qui lui non plus n'est pas n'importe qui : https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/crise-du-coronavirus/le-gouverneur-de-la-banque-de-france-prevoit-une-chute-du-pib-d-au-moins-8-cette-annee-plus-si-ca-6811907 L'hypothèse d'Éric Heyer d'une croissance de 0 % paraît quand même incroyablement optimiste, bien que ce ne soit qu'une hypothèse.
  7. J'interviens rarement mais je profite de ta synthèse – que je n'ai pas finie de lire, mais merci déjà – pour te poser une question qui me taraude depuis un moment. Tu as écrit : Exemple : Pour fabriquer du fond de teint, mettons que L'Oréal importe du cacao du Pérou, qu'elle paie 10 000 soles (en euros : 2 700 par exemple). Supposons que L'Oréal détient un compte chez BNP Paribas. Quand elle paie son fournisseur péruvien, le compte de L'Oréal est débité de 2 700 euros et, si je comprends bien, mais je ne suis pas sûr de moi, la Banque de France, ou la Banque Centrale Européenne peut-être ?, achète 10 000 soles en vendant 2 700 euros, afin que les 10 000 soles parviennent in fine sur le compte bancaire du fournisseur péruvien. Je ne sais pas bien comment ça se passe concrètement, mais je n'ai jamais compris pourquoi une importation de biens ou de services se traduit par une vente d'actifs financiers. Très concrètement, quel rapport entre les deux ? Si tu pouvais éclairer ma lanterne ce serait cool.
  8. Je ne sais pas si cela a été posté dans un autre fil ? Débat très intéressant sur les inégalités mondiales. Débatteurs : Olivier Berruyer, Frédéric Farah, Laurent Pahpy et Pascal Salin.
  9. Un article intéressant sur le développement des échanges au cours du Paléolithique moyen (“MSA”) en Afrique. L'article en entier : https://science.sciencemag.org/content/360/6384/90?fbclid=IwAR15vbhRayLwkL4S6w8H2lLdUAK-OP562xkvz_1rbStxrOy6T7rbcidG2n8
  10. https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/Thomas-Piketty-a-fausse-les-statistiques?utm_source=2017-10-24&utm_medium=lettre-fr&utm_campaign=lettre-fr&utm_content=article4634 https://www.cambridge.org/core/journals/social-science-history/article/one-percent-across-two-centuries-a-replication-of-thomas-pikettys-data-on-the-concentration-of-wealth-in-the-united-states/20F44C37D29070B205D5FF33B30131C1
  11. Je vends trois livres. Si vous êtes intéressés, envoyez-moi un message privé. J'habite en région parisienne si transaction en main propre. Carl Menger, Investigations into the method of the social sciences, Libertarian Press, Inc. Grove City, PA, 1996. Prix : 8 € Livre en excellent état, en particulier l'intérieur, comme neuf. Seul bémol : l'ouvrage contient une erreur à la page 98 (il manque du texte) ; du coup l'éditeur a ajouté à cette page une "errata sheet". Dans cet ouvrage, Menger récuse les thèses historicistes. Sandra Peart et David Levy (eds), The Street Porter and the Philosopher, The University of Michigan Press, Ann Arbor, 2008. Prix : 10 € Épais volume, en excellent état (intérieur comme neuf), dont voici le sommaire : https://www.press.umich.edu/pdf/9780472116447-fm.pdf À ce prix-là c'est cadeau, d'autant plus qu'il est dédicacé par Deirdre McCloskey. Robert Leeson (ed.), Hayek: A collaborative biography. Part I Influences, from Mises to Bartley, Palgrave Macmillan, 2013. Prix : 8 € Également en excellent état, comme neuf. Sommaire (mention spéciale pour l'article de French et celui de Vanberg) : The Genesis and Reception of The Road to Serfdom (Lane, Melissa) Hayek in Citations and the Nobel Memorial Prize (Söderberg, Gabriel) The 1974 Hayek-Myrdal Nobel Prize (Laidler, David) The Hayek Literature: Nicholas Wapshott, Keynes Hayek: The Clash That Defined Modern Economics (Cornish, Selwyn) Hayek and Mises (French, Douglas) Hayek in Freiburg (Vanberg, Viktor J.) Eucken, Hayek and The Road to Serfdom (Goldschmidt, Nils (et al.)) Hayek’s Official Biographer: The Lost Insights of William Warren Bartley III (Leeson, Robert) Hayek, Bartley and Popper: Justificationism and the Abuse of Reason (Champion, Rafe) An Interview with Stephen Kresge (Dimmick, Steven (et al.)) Bill Bartley: Biographer Extraordinary (Erhard, Werner)
  12. Média : Le Libre Journal des économistes, diffusé une fois par mois sur Radio Courtoisie.
  13. Pourquoi les gens préfèrent les sociétés avec des inégalités. L'article en entier : http://www.nature.com/articles/s41562-017-0082
  14. Aïe les comparaisons interpersonnelles d'utilité. Pas sûr que ça serve la cause libérale. On pourrait te rétorquer qu'une personne A peut accepter de payer 10 000€ pour consommer un produit dont elle est moins fan qu'une personne B acceptant de ne payer que 500€, dès lors que l'acte d'abandonner 10 000€ fait supporter à la personne A une désutilité moins grande que la désutilité que l'acte d'abandonner 500€ fait supporter à la personne B (désolé pour la phrase compliquée). (Cf. ce que tu reconnais à 1:47.) Les consentements à payer ne permettent pas de comparer les préférences ; ergo il n'est pas vrai que tous les plus gros fans auront nécessairement leur place. Je me joins quand même aux autres intervenants pour approuver ton initiative de ces vidéos.
  15. Très intéressant, sur les cycles économiques : http://www.economicprinciples.org/fr
  16. Connaître plus le contexte de la citation n'est pas utile : si Hayek considérait la démocratie comme consubstantielle au libéralisme, il n'aurait jamais pu dire qu'un dictateur peut restaurer le libéralisme sans se contredire. Hayek est resté on ne peut plus constant sur ce sujet, comme en attestent les citations ci-dessous, de 1939 à 1973. (On peut déduire au passage de la citation de 1939 que Hayek ne pensait pas à Pinochet finalement ). “There can be no doubt that in history there has often been much more cultural and political freedom under an autocratic rule than under some democracies - and it is at least conceivable that under the government of a very homogeneous and doctrinaire majority democratic government might be as oppressive as the worst dictatorship.” (Hayek, 1939) “Neither of the two systems necessarily excludes the opposite of the other: a democracy may well wield totalitarian powers, and it is conceivable that an authoritarian government may act on liberal principles.” (Hayek, 1960) “The opposite of liberalism is totalitarianism, while the opposite of democracy is authoritarianism. In consequence, it is at least possible in principle that a democratic government may be totalitarian and that an authoritarian government act on liberal principles.” (Hayek, 1966) “Neithter of the two systems necessarily excludes the opposite of the other: a democracy may well wield totalitarian powers, and it is at least conceivable that an authoritarian government might act on liberal principles.” (Hayek, 1973) Hayek répète toujours la même chose, à savoir qu'il est possible en principe qu'une dictature soit libérale ; reste à savoir si, en pratique, cela est probable. Hayek juge sans doute cela improbable, mais pas impossible. Ce que Rincevent a très bien résumé plus haut : une dictature a toutes les chances de ne pas être libérale, mais une surprise peut arriver. Ca semble correspondre très exactement au point de vue de Hayek. De plus, je n'ai pas cité uniquement Hayek, mais Ortega y Gasset, et j'aurais pu citer évidemment Hoppe : https://mises.org/sites/default/files/From%20Aristocracy%20to%20Monarchy%20to%20Democracy_Hoppe_Text%202014.pdf (en particulier la page 44) On parlait du Cato Institute plus haut ; voici ce que certains libéraux peuvent y publier : https://www.cato-unbound.org/2009/04/06/patri-friedman/beyond-folk-activism Quant au libéral Schumpeter, était-il fan de la démocratie ? Je n'en suis pas sûr. Après, ce n'est pas parce que j'écris que la démocratie n'est pas consubstantielle au libéralisme que je fais l'apologie de la dictature. Lorsque Tremendo m'a répondu qu'il y a corrélation entre démocratie et libertés civiles, je n'ai pas creusé la question mais ça me semble plausible. Donc du point de vue de l'utilité espérée mieux vaudrait choisir la démocratie.
  17. Non mais c'est peut-être notamment à Cincinnatus que pensait Hayek ! Comme je l'ai dit précédemment, Hayek ne cite pas de noms, mais la piste donnée par Rincevent mérite d'être creusée.
  18. Je ne connaissais pas. Merci pour cette référence.
  19. Les exemples que tu donnes ne prouvent pas que la totalité des libéraux considèrent la liberté politique comme consubstantielle au libéralisme. Il n'y pas d'unanimité sur cette question. J'ai cité Hayek mais j'aurais pu citer Ortega y Gasset, par exemple : “Democracy and Liberalism are two answers to two completely different questions. Democracy answers this question – 'Who ought to exercise public power?' The answer it gives is – the exercise of public power belongs to the citizens as a body. But this question does not touch on what should be the realm of the public power. It is solely concerned with determining to whom such power belongs. Democracy proposes that we all rule; that is, that we are sovereign in all social acts. Liberalism, on the other hand, answers this other question, – 'regardless of who exercises the public power, what should its limits be'?”
  20. Il a dit ça en 1978, donc oui peut-être Pinochet, à ce moment-là au pouvoir...
  21. C'est un fait. Pour beaucoup de libéraux, la liberté politique n'en fait pas nécessairement partie. Je cite Hayek : “Then it will depend, from country to country, whether they are lucky or unlucky in the kind of person who gets in power. After all, there have been good dictators in the past; it's very unlikely that it will ever arise. But there may be one or two experiments where a dictator restores freedom, individual freedom.” De quel dictateur parle Hayek ? Aucune idée.
  22. Dans le classement de la Heritage Foundation, qui met Singapour en 2e position, les critères sont : Property Rights, freedom from corruption, government spending, fiscal freedom, business freedom, labor freedom, monetary freedom, trade freedom, investment freedom, financial freedom. Il s'agit certes principalement de critères économiques mais pas uniquement, comme en attestent les deux premiers. Il est vrai que la Heritage Foundation n'inclut pas apparemment la liberté d'expression. Sinon, Singapour serait moins bien classé. Elle n'inclut pas non plus la liberté de voter pour ses dirigeants, mais pour beaucoup de libéraux (Hayek, etc.), cette liberté-là n'est pas consubstantielle au libéralisme.
  23. Théorie pourtant vérifiée dans le cas de Singapour, pays en dictature et pourtant le plus libéral du monde après Hong-Kong, selon l'indice de la Heritage Foundation : http://www.heritage.org/index. Pour autant, une dictature est-elle plus susceptible qu'une démocratie – toutes choses étant égales par ailleurs – d'accoucher d'un régime libéral ? Personnellement je n'en sais rien, je n'ai pas particulièrement creusé la question. Mais en tous cas, une dictature libérale ce n'est pas une contradiction, pour la raison qui a été dite par Tramp.
  24. Oui, et c'est donc ce que dit Marc Fiorantino dans la vidéo, puisqu'il parle de rachats, et non pas d'achats. Du coup, je n'ai pas compris Demandred pourquoi tu dis que la BCE ne prête pas aux États. Si elle rachète leurs obligations sur le marché secondaire, elle leur prête bien des fonds.
  25. Merci pour ces précisions, il est vrai que je ne suis pas spécialiste du sujet ; cependant une chose m'interpelle : la BCE n'a pas le droit d'acheter des obligations d'État sur le marché primaire, mais n'a-t-elle pas le droit non plus d'en acheter sur le marché secondaire ? De plus, selon un article des Echos de juillet dernier, la Banque de France achète des obligations d'État pour le compte de la BCE. La part de la dette publique française détenue par la Banque de France est passée de 4,4 % fin 2014 à 9,5 % en juillet 2016 (et ça a dû augmenter depuis, non ?). http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0211127084304-pourquoi-letat-ignore-qui-detient-sa-dette-2014413.php Donc apparemment l'interdiction dont tu parles ne concerne pas la Banque de France.
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