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neuneu2k

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Messages postés par neuneu2k

  1. Tu ne pourras jamais éviter la connerie et l'horreur humaine, ou les erreurs de jugement. 

     

    Précisément, raison de plus pour ne pas concentrer le pouvoir entre les mains d'une poignée de types sans contre-pouvoir, or toute "défense du droit des animaux" se présente toujours comme ça dans les faits, création d'un comité, écriture d'une loialacon, et arbitraire d'un fonctionnaire tout puissant.

     

    Je suis moi meme partisan d'un statut civil particulier pour les etres sensibles, mais qui reste dans le domaine du droit entre humains, donc basé sur les relations humaines, pas avec un fonctionnaire qui s'arroge le droit de défendre la cause animale et qui soit juge et partie.

     

  2. Bah tiens, encore un exemple supplémentaire qui vient étayer ce que je dis : les animaux, bien malgré eux, rendent service à l'homme, c'est pas la peine en prime de les faire chier gratuitement pour le fun

     

    C'est évident que le sadisme envers les animaux est maléfique, mais ça n'implique en rien qu'on puisse y faire quelque chose dans le cas général, il y à des tas de maux comme ça ou la "solution" est pire que le mal, parce que pour limiter la souffrance d'un animal, on met un humain aux commandes d'autres humains, et si des hommes sont sadiques, on sais, par conséquence, qu'on aura un humain sadique qui décidera quels actes sont légitimes et lesquels ne le sont pas, le résultat des courses est à terme l'obligation de faire souffrir l'animal...

     

    L'exemple de la castration par necrose des agneaux est parfaitement représentatif, un type à décidé que si on voyais du sang et un couteau, c'était sadique et qu'un elastique était "humain", la souffrance animale à massivement augmenté suite aux dictats qui en ont résulté.

     

    On peut tout à fait observer la meme situation dans l'abbatage d'ailleurs, si le pire des cas de l'égorgement était pourri, le meilleur était parfaitement propre, la destruction partielle du cerveau par le pistolet à "assomer" est bien moins efficace en terme de diminution de la douleur q'un égorgement fait correctement, et le pire des cas n'est pas franchement meilleur, mais "y'a moins de sang".

  3. Les techniques de résolution des conflits liberales sont confrontées à des difficultés théoriques majeures dès lors que des sujets de droit ne sont pas par ailleurs capables de responsabilité juridique, l'éducation des enfants fait partie de ces sujets difficiles.

     

    Je ne sais pas grand chose de ce qui est le meilleur pour les enfants, mais je sais que toute approche globale est nécéssairement mauvaise, la vie est faite de cas particuliers, de situations particulières, et l'obligation d'éducation fait partie des solutions globales qui créent par construction des drames particuliers.

     

     

    • Yea 2
  4. Pouvoir traditionnel : souvent, dans une petite ville, le pouvoir traditionnel s'occupe des problèmes concrets des gens et d'un grand nombre de résolution des conflits. Le pouvoir politique (le maire) s'occupe de son côté de trouver et dépenser de l'argent gratuit, par exemple pour, simultanément, construire des routes et s'enrichir. Aussi, le pouvoir traditionnel est très légitime (il a peu de défauts puisque ne peut pas faire de bêtises) alors que le pouvoir politique est toujours contestable. Il existe des villes plus importantes et anciennes où le roi a un rayonnement très important, par exemple au Bénin la fête annuelle d'allégeance au roi de Nikki est fêtée par la moitié nord du pays, cela signifie que les autorités traditionnelles locales un peu partout dans le nord sont théoriquement sous lui.

     

    Intéressant, ça ne transparait pas du tout de l’extérieur alors que c’est primordial, un biais d’observation ou la volonté locale de rester discret (ce qui serait plus que compréhensible) ?

     

    Quand a l'anti-colonialisme, je suis bien entendu d'accord que c'est plus facile de juger depuis mon fauteuil climatisé en 2015, mais justement, ne serait-il pas utile d'enfin faire rentrer cette periode dans l'histoire qu'on se permet de critiquer et de juger de l'exterieur plutot que d'en faire une légende dorée qui est à mon avis plus un frein à l'évolution favorable des societés africaines qu'autre chose.

  5. En mème temps, l'unité nationale n'est elle pas justement une des importations en question ?

     

    Je veux dire, mon point n'est pas qu'ils n'arrivent pas à etre occidentaux, à la limite je m'en fout qu'ils soient occidentaux ou non, le problème viens surtout d'essayer et d'échouer plutot que de l'etre ou du non-etre.

     

    Il manque un véritable moteur, la transformation à pas forcé par la colonisation n'a pas été un succès indéniable, ses effets sont au mieux mitigés, la révolution et les gouvernements de décolonisation ont étés purement catastrophiques, les diverses mouvements de "negritude" sont bien plus blancs que noirs dans leurs concepts et leur façon d'approcher les problèmes politiques, je suis assez d'accord avec toi sur le fait q'il s'agit d'un manque de fierté, mais pas sur la cible de cette fierté.

     

    Maintenant, l'économie n'est pas le coeur du problème, mais pourrait tout à fait etre le coeur de la solution, pour la majorité des gens, la réussite à une tendence certaine à produire de la fierté (si on applique les échelles de développement de la conscience, la fierté n'est pas bien haute dans l'échelle, mais est plus haute que l'apathie, l'envie ou la colère, faut pas trop en demander non plus...), un miracle économique pourrait semer les graines d'une sortie par le haut, mais au niveau idéologique, je ne vois rien de continu (aka: sans massacres et guerres) qui puisse présenter une issue dans le système actuel.

     

    Petit apparté sur la colonisation: je n'ai jamais bien compris l'idée selon laquelle si la colonisation était mauvaise (spoliatrice, cultirellement impérialiste et destructrice des institutions) alors la décolonisation était forcément une bonne chose alors que nulle part la décolonisation ne pouvait annuler les dommages causés par la colonisation, alors que dans l'immense majorité des cas elle ne faisait que redémarrer un nouveau cycle de spoliations, de destruction des institutions et d'impérialisme, la seule explication a l'anti-colonialisme (sa version qui prone la décolonisation, pas le fait de ne pas continuer à coloniser des terres encore non colonisées...) me semble etre une forme de racisme qui prétends qu'il est moins grave de se faire dépouiller par son voisin noir que par son voisin plus éloigné blanc, autrement dit qui s'interesse au spoliateur plus qu'a la victime, du spectacle politique pour les sorbonnards plus que de la politique de terrain...

     

    Le pouvoir traditionnel, je ne connais pas assez le terrain, il est encore suffisament respecté dans l'arrière pays pour représenter une issue ? (en dehors des villes, mon avis peu optimiste est que les villes sont foutues de toute façon...)

     

     

  6. @neuneu, il ne faut pas s'interdire de faire le bon diagnostic.

     

    Tu mets le doigt sur l'irrésistible intérêt de la complosphère : ils tapent juste à côté de la réalité avec un juste un petit décalage atrocement néfaste. Mais, et c'est super important :

    Aujourd'hui, dans les canaux qui touchent des millions de personnes (et si on ajoute toute la complosphère, on y est), ce sont eux qui présentent la version des faits la plus proche de la réalité en description* (et la plus éloignée en interprétation).

     

    La faute en revient de façon écrasante au phénomène qui nous vaut l'ouverture de ce fil.

     

    La "version officielle" est désormais si fausse que ça crève désormais les yeux à tout le monde qu'elle l'est. Et pas qu'un peu. Or, si tu regardes un peu autour, tu trouves quoi (si tu ne tombe pas, par un inimaginable hasard, sur WUWT ou Contrepoints) ?

     

    Dans le contexte actuel, je comprends totalement l'attrait de la complosphère.

     

    Et, en ce qui me concerne, je pense que c'est beaucoup plus dangereux qu'on ne pense. 

     

    Tout à fait, ma crainte, c'est que justement, les élites le sont pour une raison, ils manipulent avec merveille la perception de la réalité, et peuvent assez facilement rediriger la révolte contre un tiers bouc-émissaire et lui faire payer leur propre turpitude, quitte à désigner un fusible dans leur rangs, ce qui leur donnerai simultanément la soft-power qu’ils ont actuellement, et la toute puissance ultra-violente des leaders « antisystème » populistes.

     

    La vérité est toujours bonne à connaitre, mais l’ennemi est le roi du spin, et dans le cas présent, je crains que ça soit bien trop facile d’utiliser la vérité comme argument imparable de vente du mensonge, l’équilibre actuel est bien trop fondé sur une opposition de façade entre le système et l’antisystème alors que leur proximité idéologique est immense, si la seule question autorisée est la couleur du drapeau utilisé par les maitres, le drapeau actuel à le mérite de ne pas passionner les foules et de ne pas nécessiter de nouveaux massacres pour être le drapeau officiel…

    • Yea 1
  7. Tout n'est pas économie. Je pense qu'il y a quelque chose comme le phénomène décrit par Hayek, que les ingés veulent le planisme.

    Le sentiment d'être dans la catégorie de personne qui sait et qui peut guider la pauvre masse.

    Comme je l'écrivais, et c'est très sérieux, il y a un beau projet de socio, là (au lieu de juste spéculer dans le vide comme je le fais).

    D'un point de vue sociologique je suis totalement d'accord avec toi, d'un point de vue 'risque politique et humain', dans une société qui adore les boucs émissaires et la polarisation entre le camp du bien et du progrès d'un côté et le camp du mal des rétrogrades de l'autre, je ne suis pas si certain qu'il faille insister que cette vérité, il faut dépasser le holisme pour utiliser cette information dans la direction d'une meilleure compréhension des motivations humaines, et dans le mauvais cadre d'interprétation des relations sociales, un fait réel peut tout à fait mener à une conclusion anti-réalité et contre-productive (un renforcement de la motivation de l'élite sur-citée ou pire l'émergence d'une élite anti-intellectuelle planifiant l'anti-plan avec encore plus d'absence de contre pouvoirs)

  8. Les guerres alors. Il existe deux sources de pouvoirs : la politique, importée de l'Occident, et les chefferies traditionnelles. Les deux cohabitent pacifiquement mais les flux d'argent, et donc le vrai pouvoir, sont détenus par la politique. Or la légitimité de la politique est assez relative, souvent contestée. C'est la classe politique qui se fait la guerre, ou bien les chefs de guerre qui veulent devenir des chefs politiques, ce qui revient au même.

    Alors je dirais que oui, effectivement, les soucis sont gravissimes. Mais l'obstination à importer les standards occidentaux, y compris à donner tout le pouvoir aux politiciens, fait partie du problème et non de la solution.

    Évidemment que l'intrusion de la culture occidentale fait partie du problème (et pas que la "démocratie" même si c'est le plus évident à grande échelle), parce que, entre autre, il ne lui a pas été opposé de résistance, l'Afrique noire n'ayant pas d'anticorps culturels significatifs il y a eu importation de concepts sans adaptation et importation massive de technologies sans les moindres mécanismes de protection culturels.

    Maintenant, je suis bien obligé de partir de la réalité contemporaine, et l'importation à eu lieu de façon irrémédiable (et heureusement irrémédiable d'ailleurs, ceux des africains qui y ont gagné en qualité de vie n'ont pas à êtres sacrifiés au bien commun), et maintenant les problèmes sont des problèmes d'une interpénétration culturelle entre des modes de pensée incompatibles, des modes de vie incompatibles, l'urbanisation est là et ne disparaître pas en regardant vers le passé mais au mieux en regardant vers le futur, sauf que si je vois bien des méchanismes non catastrophiques d'évolution possible pour l'Occident comme l'Asie ou l'Amérique centrale et du sud, je ne les vois pas en Afrique sub-saharienne (je compte le Maghreb comme le moyen orient dans l'Occident)

  9. La productivité n'est pas mon souci, c'est la vie quotidienne et humaine dont je parle et qui est problématique, différemment problématique et je suis loin d'élever la vie quotidienne occidentale sur un piédestal, mais j'ai la conviction que les difficultés occidentales sont plus superficielles et solubles que les difficultés sub-sahariennes.

     

    Si les africains étaient satisfaits de leur sort, ça ne serait pas problématique, mais ils ne le sont pas, la societé et le continent lui-même est sous tension, soumis à des risques humains majeurs, et si la societé traditionnelle africaine mérite par ailleurs des critiques d’un point de vue civilisationnel et humain, ce n’est pas tant elle qui est en cause, mais les tensions entre cette société adaptée à des relations locales et fortes et une réalité de la communication, des transports et de l’urbanisation qui sont non seulement différentes de son environnement naturel, mais probablement foncièrement incompatibles.

    • Yea 1
  10. La productivité est une mesure agregée, il est dangereux d'y lire autre chose q'une moyenne sur un territoire, aucun pays ne produit de blé, des hommes produisent du blé, d'autres en consomment, entre les deux, d'autre hommes le déplacent, le stoquent, le travaillent, tout ça est heureusement bien plus complexe que de la compatibilité nationale.

     

    Sans l'information, capitale mais inaccessible, sur les préférences individuelles, le chiffre ne parle pas, il n'apporte pas réellement d'information utile.

  11. Les problèmes de l'afrique sub-saharienne sont immenses et ne peuvent etre réduits ni à l'environnement physique, ni à l'économie, ni à la politique, c'est culturellement qu'il y a des soucis gravissimes, je dirait meme cognitivement (au risque de me prendre un skud anti-raciste, meme si de fait, je ne pense pas que l'aspect héréditaire soit dominant dans ces problèmes cognitifs).

     

  12. Euu, ça a déjà été fait sur l'être humain hein, t'a eu une demo assez balaise d'un gars jouant a un jeu vidéo avec le bras d'un deuxième cobaye (un joueur sans commandes et un cobaye sans écran de mémoire)

    La stimulation primitive de fonctions basses du cerveau pour remplacer le contrôle volontaire par la volonté d'un tiers, c'est vieux comme le monde, globalement, depuis le jour ou l'homme à découvert l'option "faire boire ses victimes" on contrôle des fonctions bien plus évoluées du cerveau humain par la "technologie", engagez-vous q'ils disaient...

  13. C'est une chose de dire "ils devaient s'attendre à des conséquences", c'en est une autre de dire "ces conséquences-là précisément ne sont que justice" ET "je ne pleurerai pas pour eux".

    La conséquence, c'est d'etre obligé d'assumer sa faute, pas la séparation hypothétique, personne d'extérieur ne PEUT en etre responsable (dans le cas présent bien entendu, quand on sépare de force les femmes et les maris "parce que les douches ne sont pas mixtes", et que les dites douches sont à sens unique, il y à bien un tiers responsable...)

    Ce qui est "bien fait" c'est que la vérité rattrape le menteur, rien de plus, rien de moins.

  14. Personnellement, à partir du moment où un couple est marié, je trouve que toute rupture brutale et sans possibilité de rédemption mérite une petite larme.

    Evidemment, mais le responsable n'est de la rupture est toujours à l'intérieur du couple, ce n'est ni le site pourri, ni le hacker, mais la relation qui est en cause, la tromperie d'un coté, l'absence de pardon de l'autre.

    Un tiers qui apporte de l'information connu d'une des deux parties ne fait que réduire l'asymétrie d'information, il ne cause pas la séparation, ce qui cause la séparation, c'est la décision de se séparer, pas les causes plus ou moins premières de la décision (donc ni l'adultère, ni sa révélation), la responsabilité, ça marche pour tout le monde.

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