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Dniz

Yabon Nonosse
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Tout ce qui a été posté par Dniz

  1. Il existe ne nombreux problèmes de gestion de ressources naturelles commune qui ont du mal à être résolue dans le cadre du droit naturel, du moins au premier abord. Que ce soit la fumée passive, le CO2 dans l'atmosphère, et autres pollution atmosphérique, ou alors la gestion de l'eau, des ressources minières et pétrolières, ou même des terrains. La gestion de ces ressources passent forcément par une interaction complexe entre de nombreux individus… il y a probablement beaucoup à inventer dans le domaine. Mais le libertarianisme a toutes les solutions. La fumée passive n'a jamais tué personne, le CO2 ne provoque pas de réchauffement climatique, la pollution atmosphérique on s'en tape de tout façon on vit toujours plus vieux, on a du pétrole encore pour des milliers d'année, ou on trouvera autre chose… et puis les ressources naturelles, ça n'existe pas. A Gide disait "Il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions". Le slogan libertarien c'est "Il n'y a pas de problème. Puisqu'on vous dit qu'il n'y a PAS de problème"
  2. Non, les climato-sceptiques produisent des pamphlets, pas des études (en tout cas dans 90% des cas). Dans le cas qui nous intéresse, le Heartland ne montre aucun financement d'études scientifiques dans leur budget, uniquement de la communication. Les quelques scientifiques sceptiques (Lindzen, Spencer) sont payés par le contribuables, en tout cas pour leurs études scientifiques (ça ne les empêche pas d'être en plus défrayé pour leur activisme politique)
  3. Il y a une différence fondamentale: Greenpace US n'accepte pas de dons d'entreprise, uniquement des dons de particuliers, et ils ne font pas de lobby politique direct ( c'est sur leur déclaration "901" officielle : http://www.greenpeace.org/usa/Global/usa/planet3/PDFs/INC_990_2010_public_disclosure.pdf ) le Heartland Institute (HI) non seulement en accepte, mais fait explicitement campagne auprès des entreprises pour leur demander des dons en leur expliquant leur intérêt à le faire. Le cas le plus édifiant se trouve dans les fameux fichiers des cigarettiers: http://legacy.library.ucsf.edu/tid/jvy82i00/pdf C'est Joe Blast (qui est toujours le directeur actuel du HI) qui écrit en 1999 à Philip Morris pour leur expliquer tout ce que le HI peut faire pour eux, et que sa mérite un peu plus que 30'000$ de dons. “Because Heartland does many things that benefit Philip Morris' bottom line, things that no other organization does, I hope you will consider boosting your general operating support this year to $30,000 and once again reserve a Gold Table for an additional $5,000” Il met en avant le lobbying politique du HI: “Unlike any other free-market think tank, Heartland's primary audience is the nation's 7,500 state elected officials. We reach them more often, and generate from them more requests for research, than any other think tank in the country.” Il se trouve que par chance ce genre de lettre est tombé dans le domaine public du fait des procès contre les cigarettiers. Mais on n’a aucune raison de penser que J. Blast n’écrit pas de telles lettres à Exxon, par exemple. Sinon, avez-vous une preuve que Greenpace propose ses services de lobbying à des fabriquants d’éoliennes, par exemple ??
  4. Merci pour l'exemple de dénigrement :-). Sinon, je ne peux pas corriger mes posts, ceci explique cela (ah, mais c'est vrai, "it is important to keep opposing voices out" ) … un article du guardian sur l'affaire: http://www.guardian.co.uk/environment/2012/feb/15/leak-exposes-heartland-institute-climate Au dernière nouvelle, le Heartland a confirmé l’authenticité de la plupart des documents, sauf un, qui contenait justement les ce qui pourraient être le plus discutable… dont acte.. http://heartland.org/press-releases/2012/02/15/heartland-institute-responds-stolen-and-fake-documents
  5. Sinon, un truc qui ne risque pas d'être repris par contrepoint, la fuite du Heartland institute qui dévoile leur stratégie "anti-réchauffistes" pour 2012. Un "insider" a envoyé toute une série de documents, dont celui-ci: http://www.desmogblog.com/sites/beta.desmogblog.com/files/2012%20Climate%20Strategy%20(3).pdf Il se peut que le document soit un peu difficile d'accès durant ces prochaines heures :-) Une phrase parmi d'autres: “Efforts at places such as Forbes are especially important now that they have begun to allow high-profile climate scientists (such as Gleick) to post warmist science essays that counter our own. This influential audience has usually been reliably anti-climate and it is important to keep opposing voices out.” On comprend pourquoi on essaie de me dénigrer systématiquement ici… Heartland & Liborg, même combat :-)
  6. Il s'agit d'une relecture complètement partiale d'un article paru dans Nature. Comme toujours, rien ne vaut lire directement la source: http://www.nature.co…ature10487.html Non, vous n'avez pas lu un article scientifique, vous avez lu juste une divagation de blog…
  7. Dniz

    Légitimité de l'actionnariat

    Oui, la raison de la réussite des coopératives est multiple. Mais dire que, "tout chose étant égale par ailleurs", une entreprise qui n'a pas à rémunérer des actionnaires a un avantage compétitif est un truisme: soit elle a plus de moyen pour investir et augmenter sa productivité, soit elle peut pratiquer des prix plus bas. Là où le bât blesse, c'est bien sûr que toute chose n'est pas égale par ailleurs ! L'accès aux capitaux est plus difficile pour une coopérative, et sa croissance est plus lente au départ. Le risque de ne jamais atteindre une masse critique est grand. Pour une petite coop, il y a un autre "avantage", c'est qu'elle ne peut pas se faire racheter ! Pour une coopérative de consomateur, c'est un point important, car ils désirent avant trout continuer à trouver le même produit/service à long terme pour le prix le plus juste, ce qui n'est pas garanti si la stratégie de l'entreprise se trouve complètement chamboulée suite à un rachat. A ce titre, les coopératives d'habitation sont un bon exemple. En ce qui concerne un modèle répendu en Suisse, ce genre de coopérative combine le rôle de fonds d'investissement immobilier, de promoteur et de gérance. Le bailleurs de fonds ce sont les locataires eux-mêmes qui achètent des part de la société quand ils louent un appartement de la coop, ce qui permet d'avoir le capital pour investir dans de nouvelles constructions / achat. En contrepartie, le locataire/coopérateur a la garantie que son loyer n'augmentera au gré des fluctuations du marché et des impératifs de rendements… Je n'ai pas cette impression quand je relis le fil: j'y constate une méconnaissance du fonctionnement des coopératives (une réduction à la SCOP françaises, qui est plutôt l'exception), une généralisation du schéma investisseur actionnaire => vital pour l'entreprise et l'économie (alors qu'au niveau mondial, ce n'est pas forcément vrai), et un dénigrement des coop "elles ne peuvent pas tenir sans aides étatiques". Je n'ai pas de présupposé idéologique, mais visiblement j'ai l'air de mieux connaître le sujet que beaucoup d'autres, c'est pourquoi je me permets d'intervenir. J'espère l'être aussi !
  8. Merci pour cette magnifique démonstration de détournement de sens… Lisez l'article en détail, il en ressort clairement que la deuxième moitié du XXe siècle est anormal à l'échelle du millénaire…
  9. Dniz

    Légitimité de l'actionnariat

    J'ai donné l'exemple de Mobility CarSharing, de Migros, de Coop, de Raiffeisen en Suisse. Pas une once de subvention publique dans ces entreprises. Encore mieux: en 2008 la confédération helvétique a donné un "coup de pouce" pour éviter que UBS, une société par action, ne sombre (80 milliards de CHF tout de même). Raiffeisen, 3e banque suisse et coopérative pur jus (bien plus que les banques mutuelles françaises, qui sont des coop de façade…), de son côté, n'a pas eu droit à cette aide et a parfaitement passé la crise en augmentant le nombre de ses clients ! En l’occurrence Mobility est le leader européen de l'autopartage, donc on peut dire "mieux que tout", dans cette branche en tout cas !
  10. Dniz

    Légitimité de l'actionnariat

    Je ne suis pas tout à fait d'accord avec cet interprétation. L'investisseur prend des risques, mais il est rémunéré à la hauteur de ces risques. Le rendement plus élevé de son placement c'est une prime de risque. Si il avait peur pour son épargne, et bien il n'avait qu'à le laisser dormir sur un compte. Je ne vais pas plaindre quelqu'un qui a pris un risque calculé, et qui a perdu à la fin. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
  11. Dniz

    Légitimité de l'actionnariat

    Décidément, tous les intervenants dans ce fil font une fixette sur l’actionnariat salarié, qui n'a pourtant rien à voir avec la réalité des sociétés coopératives… xara décrit très bien le processus classique de création d'entreprise, mais ce n'est pas le seul processus existant. Les clients fondent directement l'entreprise qui leur offre les services que le marché n'est pas capable de leur offrir, c'est ça la base de la coopérative. Le client se moque bien d'investir pour le rendement financier, ce qu'il veut c'est un service de qualité au prix le plus juste et un service pérenne. Un exemple. En Suisse, en 1987, des habitants des quartiers trouvent qu'il dépensent beaucoup trop pour leur 2e voiture qu'il n’utilise pourtant très peu. Ils auraient besoin d'une voiture à louer à l'heure, mais le marché ne leur propose pas. Il fondent une coopérative et achète à 8 une seule voiture qu'ils se partagent. Assez primitif au début: la clé dans une boîte et un simple carnet de réservation. En 2011, la coopérative a bien grandi, Mobiliy CarSharing compte pas loin de 50'000 sociétaires coopérateurs et 100'000 clients dans toutes la suisse se partageant 2500 véhicules ! C'est toujours les clients-sociétaires qui contrôle la boîte, qui approuvent les compte et élisent un conseil d'administration. Leur part de la société ne leur rapporte pas d'argent, mais un rabais sur la location des voitures par rapport au non sociétaire: c'est ce qui compte pour eux, un service de qualité qui perdure, et ce à meilleur prix. Pas d'actionnaire à rémunérer, tous le bénéfices est ré-investi dans de nouvelles voitures pour offrir un meilleur service. Le capital social (l'apport des clients) était en 2010 de 33millions de CHF, et la société avait en plus pas loin de 7 millions de réserve bénéficiaire (les réserves impartageables ) et ce pour un chiffre d'affaire de 67 millions.
  12. Dniz

    Légitimité de l'actionnariat

    Si je peux me permettre de faire l'avocat du diable, l'individu n'a qu'un pouvoir décisionnel très limité en ce qui concerne son revenu, qui dépend de son employabilité sur le marché du travail, marché qui dépend de l'offre et de la demande. Si sur ce marché il y a une majorté de gens qui se moquent d'avoir une retraite confortable, ou une couverture maladie, celui qui aimerait faire le choix d'économiser pour leur retraite et s'assurer différents risques n'aura pas les moyens de le faire. Personellement je doute que dans les pays développé on court ce risque en cas de démentellement de l'aide sociale étatique, car il n'y aurait effectivement trop peu de main d'oeuvre acceptant de sacrifier leur retraite pour tirer complètement les salaires vers le bas.
  13. Dniz

    Légitimité de l'actionnariat

    Vous parlez des coopératives ouvrières, qui ne consitute qu'une infime partie des coopératives. Il n'y a pas forcément de modèle supérieur, il y a différents modèles d'entreprises adaptés pour tel ou tel marché et/ou situation. Je ne vois vraiment pas ce que vous voulez dire…Si je fais construire ma maison, j'achète les matériaux de construction, je paie les ouvriers pour assembler ces matériaux, la maison m'appartient, elle n'appartient pas aux ouvriers qui l'ont construite, ou pas plus à l'entreprise de construction qui emploie ces ouvriers. Par contre, l'entreprise de construction possède les machines de chantier…
  14. Dniz

    Légitimité de l'actionnariat

    Les statistiques sont hélas pas toujours disponibles. Une difficulté majeure c'est que le statut de coopérative varie fortement d'un pays à l'autre. Le mieux c'est de prendre quelques exemples nationaux. Si on étudie le commerce de détail en Suisse, la domination est écrasante. En 2010 Migros a fait 21GCHF de chiffre d'affaire (60'000 employés), et son rival COOP 20GHF (40'000 employés). Un autre acteur important dans l'agriculture et le commerce de détail, Fenaco-Landi a réalisé 5.4GCH de chiffre en 2009 (7'500 employés). A eux trois, c'est plus de 50% du commerce de détail en Suisse. Il existe une étude de 2005 sur l'importance des coopératives aux USA: http://www.uwcc.wisc.edu/info/stats/uscoopbus05.pdf L'étude a recensé plus de 21'000 coopératives, pour 128millions de sociétaires, et un chiffre d'affaire cumulé de 212G$. Un domaine intéressant: les coopératives actives dans le domaine de l'électricité, qui possèdent 43% du réseau électrique américain.
  15. Dniz

    Légitimité de l'actionnariat

    Il n'y a pas peu de coopératives. Au niveau mondial, on compte 800 millions de sociétaires de coopératives. Les coopératives emploient 100millions de personne à travers le monde.
  16. Dniz

    Légitimité de l'actionnariat

    Tenter le tout pour le tout, oui… Mais c'est souvent un pari fait bien plus par ambition personnelle, goût du pouvoir et espérance de gros gains futurs que pour réellement assurer la pérénnité de l'entreprise. L'entrepreneur pourrait décider de "vendre" son entreprise aux clients en créant une coopérative de consommateur: celà pourrait assurer un afflux de capital suffisant pour garder la boîte à flot, et sauver les emplois, mais bien sûr, l'entrepreneur est définitivement hors jeu, aussi bien financièrement que décisionnellement, bien qu'il puisse peut-être compter sur le fait d'être nommé directeur…
  17. Dniz

    Légitimité de l'actionnariat

    Visiblement, le modèle coopératif français a l'air un peu bizarre. Normalement le problème ne se pose pas pour la plupart des coopératives de consommateurs: c'est une personne = une part = une voix, et les mêmes avantages pour tous. Bien sûr que les coopérateurs-sociétaires ont des avantages ! Mais si le capitalisme c'est la propriété privé de l'outil de production, et si être propriétaire d'une chose, c'est de pouvoir la vendre, alors une coopérative est un cas limite, puisque une coopérative "stricto-sensu" ne peut pas se vendre. Corolaire, son prix n'est pas évalué par le marché. Je pense que vous pensez à Mandragon (Vedette, Brandt), qui est un cas assez unique de coopérative ouvrière. C'est un mode de fonctionnement particulier, mais les simples salariés ou les ouvriers-coopérateurs n'ont pas été forcé de travaillé pour cette boîte, donc je n'y vois pas de problème.
  18. Dniz

    Légitimité de l'actionnariat

    Tout de même, la société anonyme permet justement à l'actionnaire-propriétaire de ne jamais être responsable au delà de sa mise. Même si la boîte fait faillite, on ne viendra pas saisir ses biens propre pour rembourser les créanciers. C'est tout de même une protection non-négligeable pour l'entrepreneur…
  19. Dniz

    Légitimité de l'actionnariat

    Je ne vois pas ce que vous voulez dire… Pour l'organisation décisionnel d'une coopérative, c'est quasiment pareil que pour une société par action, sauf que c'est un coopérateur-sociétaire = une voix à l'assemblé générale. Et le fait qu'elles ne disparaissent pas montre qu'elles occupent une niche qui permet leur pérennité. Là je ne comprends absolument pas le rapport. Le capital de l'entreprise, c'est son outil de production, ça n'a jamais été la production en elle même.
  20. Dniz

    Légitimité de l'actionnariat

    Je ne suis pas sûr que le point 3 soit réellement nécessaire. Le banques peuvent aussi prêter de l'argent à l'entreprise comme mise de départ, ensuite le capital peut s'accumuler au sein de l'entreprise tout simplement en ré-investissant le bénéfice. Comme je l'ai dit, il existe des coopératives florissantes, et ce sans investisseur-actionnaire.
  21. Dniz

    Légitimité de l'actionnariat

    Une coopérative (même si sous ce terme on rassemble plein de type d'entreprises différentes) est fondamentalement différente d'une société par action. Une coopérative n'est pas vendable: la part sociable n'est pas transmissible (elle est rachetable en tout temps par la coopérative, mais au prix d'émission). De plus les réseves sont impartageables: en cas de dissolution de la coopérative, si il reste un solde positif, le bénéfice n'est même pas reversé aux coopérateurs sociétaires (par statut, les coopératives prévoient le plus souvent un versement à des insitutions à buts non lucratifs). Une coopérative (encore une fois, ce statut est variable entre pays) est fondamentalement a-capitaliste, car son capital n'appartient à personne, sauf à l'entreprise elle même: un peu comme l'Etat… Dans les sociétés plus libérales (je pense à la Suisse ou à la Nouvelle-Zélande), les coopératives pèsent relativement lourd dans l'économie. En Suisse, les deux géants de la distribution (COOP et Migros) sont des coopératives: aucune tentative de pénétration du marché Suisse n'a jamais abouti: même Carrefour Suisse a été racheté par Coop… La 3e banque hélvétique (Raiffeisen) est une coopérative et a surfé sur la crise de manière tout à fait insolante. Il faut encore mentionner la très bonne tenue en Suisse des coopératives d'habitation, des succès conglomérat agricole Fenaco-Landi. L'assurance Mobilière, la coopérative viticole Provins, la société d'autopartage Mobility sont d'autres exemples suisse de coopératives à succès… Celà tendrait à prouver qu'il n'y a pas forcément besoin de lever des capitaux par émission d'actions pour qu'une société réussisse…
  22. Pour en revenir a quelque chose de plus sérieux. Ljungqvist, un chercheur suédois qui avait déjà publié 2 articles en 2010 sur la paléo-climato du dernier millénaire, vient de sortir ce qui au premier abord a l'air d'être l'étude "définitive" sur la question: Northern Hemisphere temperature patterns in the last 12 centuries http://www.clim-past.net/8/227/2012/cp-8-227-2012.pdf 120 proxys couvrant tout l'hémiphère nord, de multiple validation, une kyrielle d'appendice (y.c des vidéos montrant l'évolution des temératures au cours des siècles), c'est du lourd. Je n'ai pas encore été dans tous les détails (forcément, y'a de la matière), mais voilà la conclusion principale: "Though we find the amplitude and spatial extent of the 20th century warming is within the range of natural variability over the last 12 centuries, we also find that the rate of warming from the 19th to the 20th century is unprecedented in the context of the last 1200 yr. The positive Northern Hemisphere temperature change from the 19th to the 20th century is clearly the largest between any two consecutive centuries in the past 12 centuries"
  23. Vos œillères vous empêche de penser aux dizaines (centaines ?) de milliers de victimes que ne manqueront pas de faire les inondations côtières, plus fréquentes et plus étendues, au cours du XXIe siècle. étant donné que l'industrie pétrolière, gazière et même du charbon est contrôlé en grande majorité par différents états, vous devriez être le premier à monter au créneau pour exiger une "décarbonisation" de l'économie…
  24. Contrepoints ne lit pas non plus le WSJ, qui a publié une réponse à cet édito: http://online.wsj.com/article/SB10001424052970204740904577193270727472662.html Les 38 scientifiques qui ont signé: Kevin Trenberth, Sc.D, Distinguished Senior Scientist, Climate Analysis Section, National Center for Atmospheric Research Richard Somerville, Ph.D., Distinguished Professor, Scripps Institution of Oceanography, University of California, San Diego Katharine Hayhoe, Ph.D., Director, Climate Science Center, Texas Tech University Rasmus Benestad, Ph.D., Senior Scientist, The Norwegian Meteorological Institute Gerald Meehl, Ph.D., Senior Scientist, Climate and Global Dynamics Division, National Center for Atmospheric Research Michael Oppenheimer, Ph.D., Professor of Geosciences; Director, Program in Science, Technology and Environmental Policy, Princeton University Peter Gleick, Ph.D., co-founder and president, Pacific Institute for Studies in Development, Environment, and Security Michael C. MacCracken, Ph.D., Chief Scientist, Climate Institute, Washington Michael Mann, Ph.D., Director, Earth System Science Center, Pennsylvania State University Steven Running, Ph.D., Professor, Director, Numerical Terradynamic Simulation Group, University of Montana Robert Corell, Ph.D., Chair, Arctic Climate Impact Assessment; Principal, Global Environment Technology Foundation Dennis Ojima, Ph.D., Professor, Senior Research Scientist, and Head of the Dept. of Interior's Climate Science Center at Colorado State University Josh Willis, Ph.D., Climate Scientist, NASA's Jet Propulsion Laboratory Matthew England, Ph.D., Professor, Joint Director of the Climate Change Research Centre, University of New South Wales, Australia Ken Caldeira, Ph.D., Atmospheric Scientist, Dept. of Global Ecology, Carnegie Institution Warren Washington, Ph.D., Senior Scientist, National Center for Atmospheric Research Terry L. Root, Ph.D., Senior Fellow, Woods Institute for the Environment, Stanford University David Karoly, Ph.D., ARC Federation Fellow and Professor, University of Melbourne, Australia Jeffrey Kiehl, Ph.D., Senior Scientist, Climate and Global Dynamics Division, National Center for Atmospheric Research Donald Wuebbles, Ph.D., Professor of Atmospheric Sciences, University of Illinois Camille Parmesan, Ph.D., Professor of Biology, University of Texas; Professor of Global Change Biology, Marine Institute, University of Plymouth, UK Simon Donner, Ph.D., Assistant Professor, Department of Geography, University of British Columbia, Canada Barrett N. Rock, Ph.D., Professor, Complex Systems Research Center and Department of Natural Resources, University of New Hampshire David Griggs, Ph.D., Professor and Director, Monash Sustainability Institute, Monash University, Australia Roger N. Jones, Ph.D., Professor, Professorial Research Fellow, Centre for Strategic Economic Studies, Victoria University, Australia William L. Chameides, Ph.D., Dean and Professor, School of the Environment, Duke University Gary Yohe, Ph.D., Professor, Economics and Environmental Studies, Wesleyan University, CT Robert Watson, Ph.D., Chief Scientific Advisor to the UK Department of Environment, Food and Rural Affairs; Chair of Environmental Sciences, University of East Anglia Steven Sherwood, Ph.D., Director, Climate Change Research Centre, University of New South Wales, Sydney, Australia Chris Rapley, Ph.D., Professor of Climate Science, University College London, UK Joan Kleypas, Ph.D., Scientist, Climate and Global Dynamics Division, National Center for Atmospheric Research James J. McCarthy, Ph.D., Professor of Biological Oceanography, Harvard University Stefan Rahmstorf, Ph.D., Professor of Physics of the Oceans, Potsdam University, Germany Julia Cole, Ph.D., Professor, Geosciences and Atmospheric Sciences, University of Arizona William H. Schlesinger, Ph.D., President, Cary Institute of Ecosystem Studies Jonathan Overpeck, Ph.D., Professor of Geosciences and Atmospheric Sciences, University of Arizona Eric Rignot, Ph.D., Senior Research Scientist, NASA's Jet Propulsion Laboratory; Professor of Earth System Science, University of California, Irvine Wolfgang Cramer, Professor of Global Ecology, Mediterranean Institute for Biodiversity and Ecology, CNRS, Aix-en-Provence, France Contrairement au 16 de l'édito, ils ont tous publié dans le domaine, eux…
  25. C'est cela, oui… aucune destruction… allez dire cela aux familles des 47 victimes de la tempête Xynthia, ou au 1836 morts de Katrina. Les inondations côtières, ça tue. Il ne faudrait tout de même pas l'oublier. Sinon, vous oubliez 2 choses dans votre raisonnement. 1) vous prétendez que le vendeur pourra vendre au prix qu'il désire Non. Il vendra au prix du marché. Si il a acheté à 200k, et qu'il revend à 100k, il aura fait une perte. Ensuite, les dégâts aux infrastructures seront également importants: qui paie ?
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