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Yul

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Tout ce qui a été posté par Yul

  1. de toute façon, en Fraônce, ça fait un moment que l'on accable les victimes et que l'on excuse les criminels. Inversion des valeurs.
  2. En même temps, même si en France, du fait de facteurs déjà discutés ici, on a tendance à croire qu'une carrière criminelle est sans risques, avec peut-être éventuellement des peines de prison si des places se libèrent, et assuré de traverser cette épreuve avec le soutien moral de tout ce que le pays compte de penseurs, de journalistes et d'artistes engagés, il faut bien admettre que cambrioler des maisons c'est s'exposer à des risques. Mettons un peu de piquant, d'imprévu, dans une profession devenue routinière. Les cambrioleurs, de nos jours, ce n'est pas Arsène Lupin. Ca tabasse, ça torture, ça viole. Et le criminel ne rencontre pas trop de difficultés pour se procurer une arme, tandis que pour sa protection, le citoyen n'a d'autre recours qu'une police que l'on empêche de faire son travail. Et qui de toute façon arrivera après la guerre. Donc je dirais, tomber sur un professionnel des arts martiaux probablement très déçu, et équipé de ses deux mains, c'est pas de chance. Probablement le résultat d'un travail d'enquête préalable bâclé. On s'en prend à des petits vieux ou l'on vient un minimum armé à plusieurs, avec du gros scotch, au lieu de s'en prendre à un type qui possède en permanence sur lui deux exemplaires de la seule arme en France à la fois légale et accessible à tous les citoyens honnêtes. Au moins, si l'on m'autorise d'être un rien cynique, la victime du cambriolage aura exercé elle-même cette bonne vieille justice de l'Ouest, certes expéditive et absolument pas civilisée, mais qui n'a jamais été égalée en matière de prévention de la récidive. Et ne coûte rien au contribuable, ce mal aimé. Bon, c'est disproportionné, c'est un assassinat, mais je n'irai pas verser une larme. Et j'imagine que ce qui reste quand même la victime sera mieux en prison où elle bénéficiera de cette protection qui lui est refusée en-dehors contre la vengeance des amis, cousins, parents éloignés et voisins du cambrioleur. Et que ses talents particuliers sauront préserver sa virginité anale. Nous vivons dans un pays formidable à une époque merveilleuse.
  3. dans l'ancien empire aztèque, les nobles, appelés pilis, avaient droit à de nombreux privilèges, comme des vêtement en coton ou la possibilité de manger les ennemis de l'Empire lors de banquets raffinés, mais on attendait d'eux une certaine perfection sociale, et en contrepartie de leur statut ils étaient punis très sévèrement, plus sévèrement que le peuple, souvent par la mort accompagnée de torture. Ce qui prouve que les anciens aztèques étaient largement plus civilisés que nous, même si tout autant anti-libéraux. Ca peut démanger tout le monde un jour de grève, pas moyen de torturer un peu le moindre syndicaliste, même en cachette avec un pauvre chalumeau.
  4. si seulement ce n'était qu'une ignorance en matière de droit… a une époque j'aurais mis ce genre de déclarations sur le compte de la démagogie, l'homme politique sachant pertinemment de quoi il en retourne mais faisant une déclaration mensongère pour des raisons… des raisons électoralistes, ou des histoires de sondage. Comme disait Goebbels dans un de ses inquiétants moments de lucidité, plus le mensonge est gros… Bref. Hélas, depuis, j'ai pris un peu plus la mesure de l'incompétence et du je m'en foutisme qui règnent à tous les échelons de la fonction publique (sauf peut-être dans les hôpitaux ou dans la police…), et je pense qu'en fait, l'explication la plus simple est la plus plausible: il ne sait juste pas de quoi il parle, malgré son passage au ministère de l'intérieur, ses conseillers non plus, et il s'en fout. En même temps, pourquoi Sarko ferait des efforts ? Il faut voir le niveau d'exigence intellectuelle et la lucidité de son opposition.
  5. les bobos sont travaillés par la jalousie… ce qui me fascine le plus, c'est qu'ils soutiennent les extrémistes qui, une fois au pouvoir, commenceront par tout leur prendre…
  6. excellent critère ! bon sinon, à côté de chez moi, il y a un magasin de vêtements… BIO. Il y a marqué sur son enseigne: "bio de la tête aux pieds". Cuir tanné sans mercure, chanvre naturel (parce qu'il y a un chanvre artificiel qui pousse en cuve ???), caoutchouc de l'hévéa, etc… Les vêtements sont moches, dans le genre "moine laïc". Les chaussures bio, j'ai failli ne pas m'en remettre. j'arrive pas à savoir si les propriétaires de la boutique prennent leurs clients pour des abrutis, ou s'ils croient dans leur truc… peut-être les deux. Faut quand même en tenir une couche.
  7. donc, on a des gitans qui vengent l'un des leurs. Inutile de rappeler les circonstances. Voici la réaction de Libé: les habitants du village qui a été saccagé apprécieront. sérieux, ils vivent sur quelle planète, les bobos ?!?
  8. mais non ! vous n'avez rien compris ! En fait, c'est une habile tactique afin de faire croire aux racailles que les flics ont des fiotes comme patrons, alors les racailles se croiront en sécurité, et là paf ! Il ne se passera strictement rien. Les racailles commenceront à se poser des questions, à se demander ce qui se passe, un sentiment d'insécurité croissant commencera à sourdre, leur gâchant le plaisir entre un viol collectif et le meurtre d'un type qui a refusé une cigarette. C'est de la guerre psychologique.
  9. je crois que le gouvernement a peur de ce que pourraient raconter une poignée de journaux subventionnés au tirage en chute libre et les bidonneurs de la 2. Le pouvoir médiatique de la gauche est certes une considérable force de nuisance, mais c'est un colosse aux pieds d'argile: les subventions supprimées et le secteur public de l'information enfin vendu, et au lieu d'un géant, on a un nain. L'Etat qui a peur de ses propres media !!! De toute façon, bavures ou pas, Libé et le monde diplo n'hésitent pas à déformer au-delà du reconnaissable, ou à carrément inventer quand ça les arrange. Leur business, c'est faire croire à leurs lecteurs crédules que c'est le retour aux heures sombres etc… donc, que la police agisse ou pas c'est pareil. En revanche, les magistrats de gauche posent un problème plus difficile à circonvenir. En plus, hormis les intoxiqués boboïdes, qui sont nombreux mais pas tant que ça, les gens n'attendent qu'une chose, c'est un rétablissement de l'ordre. Des gens meurent pour des cigarettes et les bourreaux sont connus malgré tous les efforts afin de le taire. Donc, Libé pourrait bêler autant qu'elle le voudrait, un gouvernement avec des couilles disposerait d'un fort soutien populaire. Si Chirac tirait sa popularité de son inaction, c'est l'inverse pour Sarkozy: la gauche ingrate ne le remerciera jamais pour l'ouverture et le Grenelle de l'environnement (que j'appelle "les 35h sarko"), tandis que le reste du pays n'attend qu'une chose, c'est que ses déclarations grandiloquentes soient suivies par un minimum de réalité. Mais Sarkozy, s'il n'a pas fait l'ENA, est un homme d'appareil/eunuque comme les autres politiciens, qui préfèrera toujours s'attaquer au citoyen incapable de se défendre en le matraquant fiscalement et en lui imposant des lois et règlementations débiles plutôt que de s'attaquer à une "cible dure", qu'il s'agisse d'un syndicat ou de racailles.
  10. hélas, pas mal de personnes. Le marxisme a vraiment fait des ravages en interdisant toute rigueur intellectuelle et en culpabilisant les personnes qui préfèrent se fier à leurs propres capacités d'analyse. Vraiment. Des fois ça fait peur. Tu vois à la télé un politique ou un sociologue débiter des conneries post-modernes complètement incohérentes et enrobées de bons sentiments pour la gauche ou de fausse virilité pour la droite; et la personne à côté de toi non seulement approuve mais te sors une exclamation admirative dans le genre "ouah ! quel penseur intelligent !" ou "lui c'est sûr, il va réformer la France !". C'est comme se retrouver dans un remake des Profanateurs de Sépultures/Body Snatchers. Pays de dingues.
  11. je trouve l'analyse de Tremendo très lucide.
  12. les maisons passives sont non seulement chères et moches, mais elles représentent un coût social et de santé dissimulé: comme elles sont obscures, elles tapent sur le moral, mais surtout elles ne chauffent vraiment pas bien; la généralisation des maisons passives aboutirait à une augmentation conséquente des rhumes et bronchites une fois la mauvaise saison installée, avec les absences au travil qui vont avec (bon, je ne sais pas si ce serait visible en France, vu comment le Français moyen glande de toute façon).
  13. les obèses qui doivent, et ils sont beaucoup, leur situation à une déficience génétique, apprécieront. De toute façon, un système public de santé ne peut qu'aboutir à ce genre de dérive totalitaire.
  14. Moi, ce qui me désole, c'est que l'on abat des arbres innocents pour imprimer dessus Libé, le Monde, le Monde diplo, etc… Un arbre c'est utile: alors que nous devons limiter les émissions de carbone, il transforme le CO2 en oxygène, les oiseaux viennent faire leur nid dans ses branches et l'écureuil facétieux y entrepose ses noisettes. Arbre que l'on sacrifie sur l'autel des subventions, laisse-moi entourer ton tronc de mes bras ! bon, une petite consolation: vu la progression des titres que j'évoquais, on tronçonne pour eux de moins en moins d'arbres.
  15. mouaif. alors j'ai dramatisé. Il n'empêche: j'ai peur qu'à l'avenir les moyens destinés à la police, qui servent à quelque chose, soient réduits, tandis que l'on s'épuisera à maintenir une pléthore de fonctionnaires inutiles, parce que ces derniers ont des syndicats subventionnés, font allègrement grève, et passent pour des saints uniquement préoccupés par l'intérêt général. D'autre part, la culture gauchiste de l'excuse et son allergie munichoise à la moindre démonstration de force, quand bien même il s'agit de défendre les gens, prive par avance la police d'exercer ses fonctions sans violence, puisque le caractère pacifique des interventions dépend du respect que l'on éprouve à son encontre, et encourage les représailles, que celles-ci soient de la destruction de voitures, du tir au pigeon, ou des actions légales comme celle hallucinante de la mère du braqueur. Sans compter les victimes qui bien souvent se rétractent parce qu'elles savent que la police ne les protègera pas. Je crois que si l'on se permet de tuer des gens pour une cigarette, c'est que d'une part la crainte de la sanction a disparu, et que d'autre part le relativisme a aboli le sens de commettre une faute ou même l'empathie à l'égard d'un autre être humain. Bref, ça va salement empirer. Et au lieu que les choses se règlent démocratiquement et avec mesure, les gauchistes obtiendront enfin ce régime autoritaire qui leur permettra de passer pour des héros. Bon, en fait j'exagère: le désir est si ardent chez eux, et proportionnel à cette malhonnêteté que leur posture sert d'ailleurs à dissimuler, qu'ils s'inventent une dictature fasciste à partir de vagues déclarations impliquant de réunir deux-trois préfets pour prendre le thé. On doit leur reconnaître que leur imagination est fertile. Bon, j'ai l'air de me focaliser sur les gauchistes: mais la droite ne vaut pas mieux dans son genre à elle, la fausse virilité.
  16. arme longue = sniper. une fois de plus, on utilise un euphémisme pour ne pas désigner la réalité, même quand celle-ci vous claque à la figure à coup de parpaings. les policiers n'ont du probablement la vie sauve qu'au fait que la voiture était en mouvement et le sniper novice. à part peut-être le GIGN, la police et la gendarmerie ne sont pas équipées pour lutter contre les snipers. Il faut du matériel spécifique et l'entraînement approprié, et ça, il n'y a que l'armée qui l'a.
  17. vous vous souvenez d'Ali Soumaré, le candidat PS dont il s'était avéré qu'il était un délinquant multi-récidiviste ? Il vient d'être viré de la mairie PS où il travaillait (ou plutôt ne travaillait plus).
  18. je suis du même avis. et j'ajouterai qu'il s'agit de l'alliance d'une bureaucratie et d'une idéologie. Un simple bureaucratie serait moins nocive, elle songerait à sa préservation et à son monopole: elle nous pourrirait la vie, mais un peu comme la mafia, elle ferait jalousement régner l'ordre afin d'éteindre la concurrence. Ce serait cependant une bureaucratie que l'on pourrait contester. Il faut donc que les moyens intellectuels de la contestation soient étouffés. C'est là où intervient le marxisme culturel. Cependant, cette idéologie, dont on a déjà parlé, affaiblit l'Etat, qu'elle prive de son autorité. A quoi sert-il de réprimer les émeutes, si les coupables sont immédiatement relâchés par un magistrat qui les excuse ? L'Education Nationale, quant à elle, institution si éminemment bureaucratique qu'on l'appelle le "mammouth", propage l'ignorance, le relativisme et idéalise le fonctionnariat. Et je passe sur l'alcoolisme, fléau si répandu dans les administrations, que l'on peut dire que l'Etat n'est pas piloté à jeun. Et ce système est inréformable, ou très difficilement, à cause de la cogestion syndicale, pas à tant du fait des grèves, mais notamment via les peu connues commissions paritaires qui décident des avancements et mutations. Merci Maurice Thorez. C'est donc pour cela que les réformes de gauche, souvent mauvaises, ont tendance à perdurer contre l'évidence et la détestation universelle, tandis que les réformes de droite, pas mieux pensées, toujours minimisées au maximum par leurs propres auteurs, ne sont réalisées qu'au terme de rudes batailles et toujours remises en question. Si le Grenelle de l'environnement a pu passer aussi facilement, c'est qu'il est aussi nocif que les 35h. Par contre, la réforme des retraites… L'Etat français scie donc la branche sur laquelle il est assis. Il n'y a pas d'attitude neutre à l'égard de l'Etat: c'est soit le mépris complet, soit l'adoration religieuse, et parfois les deux chez la même personne selon les moments. L'accroissement délirant du nombre de fonctionnaires a considérablement réduit la capacité à créer des richesses, tout en augmentant la charge. Le marxisme culturel interdit de penser la sortie de la dette, tout en encourageant l'individualisme de prédation, puisqu'il n'y a plus de limites. Donc c'est un système qui structurellement se dirige vers l'hyperinflation et la violence.
  19. ha, parce que la pyrotechnie, ça fait 30 ans que ça dure ?
  20. pyrotechnie citoyenne y aller au mortier à feu d'artifices c'est plus ludique que brûler des voitures. Il y a cette incertitude, "touchera, touchera pas ?" et cette joie soudaine quand une petite vieille en flammes saute du balcon. C'est ce qu'on a pas vu dans les pays qui ont su faire preuve de fermeté et ont réglé leurs problèmes de quartiers difficiles. Ils ont pas laissé le temps s'écouler, pour qu'au bout d'une longue maturation de trois décennies, la racaille développe sa créativité et se mette à devenir joueuse et festive. Prendre le soin de shunter l'éclairage public pour qu'il ne vole pas la vedette aux missiles incendiaires, moi je dis que ça signe son artiste. J'attends la pétition dans Libé en soutien à cette réappropriation par la jeunesse déçue de l'esprit du 14 juillet. Mais il y a une question qui me trotte dans la tête et dont je n'arrive pas à me défaire. La vente de feux d'artifices et de mortier à feux d'artifice est strictement réglementée. C'est des fournisseurs spéciaux, il y a une traçabilité, c'est pas n'importe qui qui achète. Alors, je me demande, comment nos joyeux artificiers ont pu se les procurer ? La règlementation ne servirait à rien ? Notre Etat serait incapable de la faire respecter ? Ha, s'il n'y a plus d'Etat, ma pauv' dame, mais où va-t-on ? Je note qu'on paye quand même des impôts pour éviter que des projectiles éco-responsables nous transforment en torches humaines. Mais c'est que je ne dois pas avoir l'esprit à la fête.
  21. Ils se déplacent toujours en meute, parce qu'ils ont peur: un hémiplégique dans son fauteuil roulant pourrait les agresser vicieusement avec un arrosoir en plastique. Eux sont aussi sont des victimes de l'insécurité. MDR !
  22. Pourtant Bercy c'est un athlète en la matière, l'administration que les social-démocraties du monde entier nous envient. La Corée du Nord envoie régulièrement des délégations pour s'en inspirer. Je remarque que le génie français a encore trouvé le moyen de surtaxer une activité récente et en croissance, les FAI, pour financer une activité pas rentable, aux produits de mauvaise qualité et condamnée à moyenne échéance, la télévision publique hertzienne. Plus un saupoudrage de plans festifs comme un machin pour le téléchargement légal des ados ou un truc mégalomane pour doter le pays du haut-débit, comme si les entreprises privées ne s'y employaient pas déjà, ou encore un bidule qui ne servira à rien comme Hadopi mais qu'il faudra financer quand même comme le reste. J'aurais aimé que H16 face une de ses photos déformées avec la figure de Nathalie Kosciusko-Morizet découvrant lors d'une réunion bidon que l'on a plus de sous.
  23. En France, je ne pense pas que la question du marxisme puisse être négligée. Alors ce n'est pas un marxisme monolithique ni pur, il s'est de plus agrégé à des traits culturels français pré-existants comme le colbertisme, mais quand on connaît le marxisme, on le retrouve très très souvent. Aujourd'hui fréquemment chez des personnes qui ne se revendiquent pas marxistes, et qui n'ont de toute façon pas lu Marx ou même Bourdieu, et que j'appellerais des marxistes de deuxième ou troisième génération, vous retrouverez une vision du monde et de la société typiquement marxistes: notamment chez les enseignants, même s'il ne s'agit pas de tous, qui de vaguement anti-libéraux avant de passer par l'IUFM, se mettent à développer un discours très anti-économie de marché et anti-individus, et aussi anti-américain et anti-monidalisation, plus ou moins mâtiné de pédagogisme, lequel puise beaucoup de ses racines dans la pensée d'auteurs ouvertement marxistes comme Bourdieu. Je cite Bourdieu parce que c'est celui que je connais le mieux, mais à une certaine époque les penseurs marxistes français étaient très nombreux, et ont eu influençable durable. Je pourrais citer un Michel Clouscard par exemple. Le marxisme culturel, tel que je le conçois, en dehors de prémisses philosophiques similaires et d'une haine commune de la liberté, n'est pas le marxisme politique. Le marxisme culturel s'exprimera plutôt politiquement au travers de la social-démocratie. Il vise le pouvoir sur les idées, pas sur l'Etat, même si l'Etat, notamment via des administrations centralisées et bureaucratiques comme l'Education Nationale, ou les media comme les radio publiques, peut servir de moyen afin de bourrer les crânes. Aucun des marxistes des années 70, les anciens mao, les anciens trostkystes, dont on se retrouve certains dans les grandes rédactions, ne parle plus ouvertement de lutte des classes à part peut-être quelques cas isolés, par contre on assiste à un recyclage dans l'altermondialisme et la décroissance, ou l'anti-racisme. Leur vision du conflit israëlo-palestinien, qui les obsède, est typiquement marxiste. C'est la lutte des classes appliquée aux peuples. Parfois la lutte des classes est déterrée lorsqu'une entreprise délocalise, avec des déclarations sur "ces entreprises qui font des milliards de profits et licencient quand même". On parle, même à droite, de "patrons voyous". Et la ruine apportée par le socialisme est souvent mise sur le dos des spéculateurs et du capitalisme anglo-saxon. Des fois il suffit de remplacer l'ancienne terminologie par la nouvelle, et on a les mêmes raisonnements: un marxiste moderne aura plus tendance à parler de MEDEF que de patronat, par exemple. C'est un marxisme qui ne fait plus référence à Marx, ou très peu, mais conserve des éléments fondamentaux. Pour se faire une idée de l'imprégnation de ce marxisme sans Marx, et de sa puissance de propagande, il suffit de regarder les rayons des librairies consacrés à l'économie ou au social. Donc je suis convaincu que le marxisme imprègne toutes les couches de la société et tous les milieux, la gauche comme la droite, mais qu'il a évolué, muté, et qu'il est sinueux comme une anguille. Même si ma réflexion est sans doute trop imprégnée de déterminisme, ce que je vous concède, je pense néanmoins que le marxisme a joué un rôle fondamental en biaisant au profit de ce qui lui tient lieu d'analyses les valeurs et la vision du monde de la société française contemporaine.
  24. oui c'est vrai. je suis rentré dans un cliché. On s'énerve, on s'énerve, à force, et on finit par perdre de vue les faits. Par exemple à Belleville c'est racaille contre asiatiques. C'est souvent racailles entre elles, peut-être le plus souvent même, vu comment ils aiment se friter entre bandes. cela dit, on retrouve un peu tout le temps la même histoire, quelques soient les protagonistes confrontées à la racaille: d'abord, incivilité grossière, comme refuser un constat à l'amiable ou shunter une queue dans les cas que l'on évoque, ou encore prétexte futile, comme le refus de donner une clope, recherche immédiate et systématique du rapport de force favorable par le nombre, de préférence écrasant, qu'il y ait déjà ce nombre ou que des amis soient appelés, quitte à revenir, puis déchainement de violence aveugle et acharnement avec souvent des blessés graves et des morts. Souvent semble-t-il il y a des couteaux, mais de toute façon ils infligent déjà pas mal de traumatismes en s'acharnant sur la tête de la personne à terre. Je suis assez d'accord avec toi Jabial au sujet de ce que préconise la NRA, mais dans les cas de refus de clopes, il n'y avait pas de défense, et les racailles sont revenues alors que les victimes pensaient que l'incident était clos et avaient tout fait pour ne pas réagir ni les provoquer et étaient parties. Il y a un cas où c'est sans ambigüité, c'est celui de Lyon il y a deux ou trois mois, je ne sais plus. Aucune conscience de la gravité de l'acte: dans un cas, celui de Lyon, après avoir laissé le corps de l'étudiant qui avait refusé une clope (je crois bien) baigner dans son sang par terre, ils sont partis en marchant, comme si de rien n'était. Lors des procès aucun remords, ils insultent tout le monde et promettent souvent la vengeance aux familles des victimes (dans le cas d'une tournante ils sont arrivés à faire déménager la famille de la victime en la harcelant. j'ai la flemme de chercher l'article qui remonte à un moment). Enfin, quand il y a un procès. Ca semble être heureusement, et contrairement à ce que j'affirmais dans mon post un peu stupide, être souvent le cas quand il y a des tournantes, des blessés grave et des morts. Par contre ne pas compter sur la police pour des faits moins importants. "pas de moyens !" (ce qui est sans doute le cas et ne doit pas aider avec en plus les consignes d'apaisement). Je vais faire un raccourci que l'on va sans doute me reprocher, mais pour moi ce sont les enfants du socialisme: nés dans des cités inhumaines éloignées de tout planifiées par des socialistes (au sens large, technocrates et architectes marxistes et/ou de la charte d'Athènes), mal éduqués par des parents qui étaient souvent des paysans dans le pays d'origine (je ne dis pas qu'ils sont laxistes, attention), lequel est aussi souvent socialiste, comme par ex. l'Algérie, passés par l'Education Nationale pas mal dans son genre et tenue par des post-marxistes qui cultivent l'excuse, méprisent leur propre autorité et font des cours orientés (je caricature, évidemment), encouragés par des éducateurs de gauche, et au final rien à faire de leur vie, entre autres parce que des décennies de socialisme ont anémié à un tel point le marché du travail qu'il a perdu toute capacité à les absorber, en dehors des quelques exceptions, heureuses, mais qui confirment la règle. En outre, le vol ou le deal, surtout le deuxième, peuvent rapporter bien plus que ce à quoi ils pourraient prétendre avec leur éducation pourrie. Et j'ajouterai qu'ils ont un sens moral très particulier, c'est-à-dire que pour ce que j'en sais, à part l'attachement aveugle à des points de tradition un peu au hasard, parfois la religion (dont ils violent allègrement tous les principes sauf des éléments périphériques comme les tabous alimentaires) et une sorte de respect mafieux aux plus forts, ils n'en ont aucun. Evidemment, je schématise, et à vrai dire, en dehors d'articles et de débats télévisés (c'est dire…) je n'ai pas lu d'étude sérieuse, si jamais on en a réalisé une en France. Mais j'y vois à l'oeuvre la destruction de la responsabilité individuelle par le marxisme culturel, sens de la responsabilité dont dépendent le sens moral et le respect des autres. Enfin, j'ajouterai que beaucoup d'entre eux sont tout simplement cons. Combien de morts parce que deux andouilles sur un scooter volé roulent de nuit sans le phare allumé et préfèrent tenter des cascades plutôt que de se faire arrêter, alors qu'ils n'ont presque rien à craindre, ou encore deux autres andouilles qui s'imaginent être poursuivis par les flics et se réfugient dans un transformateur, etc… c'est un festival pour les darwin awards. Et on a des marches funèbres larmoyantes, on nous présente des angelots, quand les flics ne sont pas tout simplement accusés de les avoir tués (bien malgré eux).Plus les voitures des voisins brûlées, ce qui est toujours le signe d'une fête réussie. Plus légèrement, l'une des rares fois où j'ai mangé dans un flunch, j'ai entendu un petit groupe de racailles demander à la cuisinière s'il y avait du porc dans le steak. Mais bon, je ne devrais sans doute pas m'exprimer sur le sujet parce que je suis très remonté, et j'écris sans doute des énormités. Pardon. En même temps, ce qui semble avoir pu se régler en 4-5 ans dans d'autres pays ça fait trente ans qu'on le traîne, et pour ce que j'en sais, pas une seule enquête sociologique digne de ce nom, ni d'information sincère.
  25. ha, parce qu'elle n'est pas déjà en vigueur? C'est qu'il ne faut pas stigmatiser: déjà citer le val d'oise c'est un peu osé, il suffit de regarder sur une carte. Je note aussi que l'article évite toute notion d'agresseur et de victime: stigmatiser les agresseurs en tant qu'agresseurs, c'est les enfermer dans un rôle de coupable qui les empêcherait de s'extraire de leur condition. Préciser qu'en plus ils ont foutu le bordel parce qu'ils voulaient contourner la queue comme des gros lourds en profitant du fait qu'ils étaient 15 et qu'ils comptaient bien que le gaulois s'écrase, comme ce dernier en a pris l'habitude à force de voir ses agresseurs -aïe, je stigmatise- relâchés le lendemain voire pas arrêtés du tout, et qu'en plus ils sont du genre à se venger si on fait appel à la police… laquelle de toute façon a reçu pour consignes de ne rien faire, émeutes qui font désordre tout ça… bref, je trouve cet article bien audacieux. C'est qu'on se dévergonderait presque, à Libé…
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