Nicolas Azor

J'en sais rien, j'ai su que c'étaient des chevaux en regardant plus attentivement le contexte où j'ai trouvé l'image. Mais j'imagine que quelqu'un qui s'y connait peut distinguer une carcasse de cheval d'une carcasse de boeuf.

Je ne résiste pas à l'envie de poster cette image de ma composition, utilisée ce jour dans un autre fil: PS. Les plus perspicaces d'entre vous auront remarqué qu'il s'agit de carcasses de chevaux dans la deuxième image. Mais bon l'idée passe quand même plutôt bien je trouve.

Tu ne peux pas te contenter de le dire, tu dois les convaincre. Parce que pour beaucoup la liberté individuelle doit s'effacer devant le soi-disant intérêt général. L'autre jour je lisais des propos consternants sur le sujet dans l'encyclopédie de Diderot et d'Alembert: « Les volontés particulieres sont suspectes ; elles peuvent être bonnes ou méchantes, mais la volonté générale est toûjours bonne : elle n’a jamais trompé, elle ne trompera jamais. » « C’est à la volonté générale que l’individu doit s’adresser pour savoir jusqu’où il doit être homme, citoyen, sujet, pere, enfant, & quand il lui convient de vivre ou de mourir. C’est à elle à fixer les limites de tous les devoirs. » http://fr.wikisource.org/wiki/Encyclopédie,_ou_Dictionnaire_raisonné_des_sciences,_des_arts_et_des_métiers

L'idée de Jacques Delpla: payer les salaires et prestations sociales en dettes et non en cash. http://www.lesechos.fr/opinions/points_vue/0202015171119-une-solution-a-la-crise-payer-les-salaires-en-dette-313592.php Fallait ôser ! En gros l'idée c'est donc de rendre bien visible l'absurdité du système. Y'a quand même un truc qui m'interpelle, et que je demande qu'on m'explique: En quoi l'Etat est sensé se mêler de comment les entreprises privées paient leurs salariés ? Et ces actions données aux salariées, d'où sont-elles sensées provenir ? Jacques Delpla pense-t-il vraiment que les actionnaires laisseront ainsi leur capital être dilué mensuellement sans broncher ?? PS. A part ça, que les fonctionnaires soient payés en monnaie de singe, ce serait trop beau pour être vrai !

Cette année ont va encore avoir droit aux jeux olympiques. Pff… Franchement, cette compétition a-t-elle encore un intérêt à notre époque ? Déjà, pour rappel à la base les jeux olympiques avaient pour but d'honorer les dieux de l'Olympe. Hum, le moins qu'on puisse dire c'est que c'est plus vraiment d'actualité. Ensuite, peut-être que l'idée de réunir toutes les nations du monde autour d'un même évènement pacifique a encore une certaine pertinence, mais… le sport, sérieusement??? Pardon mais je n'ai pas l'impression que le sport fasse progresser l'humanité de façon significative. On s'en tape de savoir si un être humain est capable de courir cent mètres en dix ou neuf secondes. Sans parler que de toute façon les vainqueurs sont surtout ceux qui ont réussi à passer à travers les tests de dopage. En cette ère où le développement technologique occupe une place si importante, pourquoi ne pas organiser plutôt des jeux internationaux robotiques ? Des équipes de techniciens et de scientifiques des écoles et universités du monde confronteraient leurs compétences à travers des épreuves bien précises où des robots ou autres machines remplaceraient les athlètes. Le plus dur serait de se mettre d'accord sur les épreuves. On pourrait imaginer par exemple: - le cent mètre humanoïde, où des robots nécessairement de forme humanoïde et à locomotion bibède font la course sur cent mètres ; - le lancer du poids, où seul le recours aux réactifs chimiques est interdit. Qui sait peut-être qu'une machine parviendra à satelliser le projectile. - échecs, qui ferait certes doublon avec le championnat du monde des échecs électroniques, mais après tout les jeux olympiques actuels comportent plusieurs épreuves qui coexistent avec les championnats du monde, donc pourquoi pas… - la conduite automobile automatisée, - l'épreuve de Turing, une épreuve où des équipes s'affrontent en exposant leur programme à un test de turing. On choisit par exemple cent témoins qu'on isole et qu'on soumet aléatoirement soit à une machine soit à un autre témoin en leur demandant de dire si leur interlocuteur est un être humain. Le vainqueur est celui qui obtient le meilleur score. Voilà quelques possibilités. Si vous avez d'autres idées, ajoutez-les à cette file svp.

Ne cherche pas à comprendre. C'est juste une application un peu trop littérale de l'expression "le temps, c'est de l'argent". Il y a peut-être plusieurs façons d'expliquer pourquoi cette idée est saugrenue, mais selon moi c'est tout simplement parce que la valeur d'un service ou d'un bien n'a pas grand chose à voir avec la durée nécessaire pour le fournir ou le fabriquer. Une heure du travail de Picasso n'aura jamais la même valeur qu'une heure de travail d'un balayeur.

J'espère que ça te plaira. Il est tout à fait possible que tu abandonnes au bout de quelques temps, car l'apprentissage de Vi n'est pas facile. Personnellement j'ai eu plusieurs phases pendant lesquelles j'ai abandonné Vim pour passer à Emacs ou même des éditeurs plus conventionnels mais je suis toujours revenu à Vim et maintenant écrire sur autre chose est devenu pénible. Avoir toutes les commandes sous les doigts est pour moi quelque chose d'indispensable et donc le long apprentissage vaut vraiment le coup.

Entendu ce matin sur BFM: yahoo va déposer un brevet pour intégrer de la publicité dans les livres électroniques.

Non. C'est surtout que j'ai tendance à penser que ce genre de partenariat public-privé c'est la porte ouverte aux copinages en tous genres, voir à la corruption. Les affaires pouries dans les histoires d'attribution de marchés publics, de commissions et rétro-commissions, et que sais-je encore, ça existe il me semble. Gerald Celente raconte souvent que selon Mussolini, le fascisme c'est the merger of state and corporate power (je ne me risquerais pas à traduire). Je ne sais pas si c'est vrai mais ça me parait crédible.

Je suis surpris d'être le seul à avoir voté Dupont-Aignan.

Entendu sur BFM ce matin: le 30 avril la société SpaceX devrait arrimer un véhicule à la sation spatiale internationale. Il s'agirait d'une première pour un engin privé. J'ai du mal cependant à considérer çà comme une bonne chose car c'est la NASA qui paie: il ne s'agit donc pas d'une initiative privée. Perso je trouve que quand l'Etat paie des sociétés privées pour faire son boulot, c'est encore pire que quand il le fait lui-même.

Au passage, j'espère que vous avez remarqué qu'on peut être espérantiste et ne pas raconter que des conneries, hein…

Pourtant si tant est qu'on est prêt à accorder un pouvoir prédictif aux statistiques (ce qui est extrêmement douteux mais bon tout le monde le fait de nos jours alors…), il me semble que le business-model des banques fait sens. Oui, la banque doit 100$ à monsieur A. Mais la banque sait d'expérience que les clients tels que monsieur A ne réclament pas leur argent tout de suite. Il y a un certain délai qui est facilement mesurable statistiquement. De même l'argent que la banque prête n'est parfois pas remboursé, mais pas toujours. Là encore il y a un risque de défaut parfaitement mesurable d'un point de vue statistique. Entre ces deux probabilités, il y a certainement des gens suffisamment doués en maths pour en déduire les paramètres nécessaires, comme les taux d'intérêt et les leviers de création monétaire, afin qu'au final les activités de la banque soient statistiquement rentables. C'est du moins comme ça que je comprends la chose. PS. Les assurances jonglent avec les probabilités tout le temps. Je ne vois pas pourquoi les banquiers n'auraient pas le droit d'en faire autant: après tout leur métier aussi tourne autour de la notion de risque.

Pour moi non ça n'est pas frauduleux. La seule chose à laquelle s'engage la banque, c'est de te restituer ton argent quand tu le demandes. Aussi longtemps qu'elle est capable de respecter cet engagement, tu n'as rien à lui reprocher. Je doute que dans le contrat que tu as signé lors de l'ouverture de ton compte, il y avait une mention du genre: «le client dépose de l'argent et la banque n'a aucun droit d'en disposer sans son consentement» D'ailleurs je trouve que dans l'ensemble les banquiers sont parfaitement honnêtes et n'induisent pas en erreur: par exemple sur un relevé de compte la colonne relative à ce que possède le client c'est bien crédit. C'est à dire que c'est bien une créance que possède le client envers la banque, et non un dépot. En gros ce qu'il faudrait c'est que les gens comprennent que lorsqu'ils déposent de l'argent à la banque, en fait ils le prêtent à la banque pour une durée indéterminée.

Je signale juste que je ne suis pas responsable du calembour douteux dans le titre.

Pour ceux qui n'auraient pas songé à vérifier sur le site de l'institut Von Mises, sachez que le bouquin est dispo en téléchargement gratuit: http://mises.org/Books/mysteryofbanking.pdf Encore une fois: mais bon sang d'où est-ce que ça sort ça ? En tant qu'espérantiste il me semble avoir quand même pas mal lu sur Zamenhof et je n'ai rien lu qui étaye tes propos. Et combien d'espérantistes connais-tu pour porter un tel jugement sur eux ???

L'esperanto est une langue avant d'être une organisation ou un projet "politique". Moi j'ai appris l'esperanto seul et je l'ai utilisé avec des gens qui n'étaient pas non plus, a priori, membres d'une organisation. C'est sûr que de l'extérieur c'est moins visible mais ça n'en est pas moins réel. Ce que je veux dire par là c'est que ce que pensent l'ONU ou l'UNESCO de l'esperanto, je m'en tape un peu. Il serait dommage qu'un soutien de leur part, de toute façon probablement minime, nuise à l'image de cette langue auprès des libéraux.

D'ailleurs je t'en remercie. N'hésite surtout pas à poster à nouveau si tu trouves d'autres interventions d'une telle qualité. Espérons espérons…

Une discussion sur un autre fil m'a donné envie de poster ce sondage. Moi j'ai voté #5

ça veut dire quoi être "partisan de la conquète spatiale" ? Si quelqu'un est capable de construire une fusée et d'aller faire un tour dans l'espace, je ne vois pas au nom de quoi quiconque pourrait s'y opposer. Par contre que les états le fassent en me taxant, ça c'est une autre histoire.

Oui. D'autant plus qu'à l'époque l'anglais n'avait pas la place qu'il a aujourd'hui. L'utilité, et même la nécessité, d'une langue commune (et en aucun cas unique) était d'autant plus évidente. Ce projet n'avait rien de gauchiste. A moins que ce soit gauchiste de souhaiter l'existence d'un truc utile pour l'humanité.

Tu sors ça d'où ?

Le problème c'est pas tant la probabilité d'existence que la possibilité d'une rencontre, ou du moins d'une communication. Même si la probabilité que la vie s'installe et même se développe jusqu'à créer une forme d'intelligence est élevée, il reste très probable que leur durée de vie ne soit pas assez longue pour que deux civilisations existent dans le même cône de lumière. Et même si, il aussi très possible qu'elles passent mutuellement inaperçue. Dans l'espace l'expression "aiguille dans une botte de foin" est très loin de représenter la difficulté qu'il y a à détecter un monde habitable ou un signal artificiel dans le ciel. Perso je pense que d'autres formes d'intelligence existent mais j'ai bien peur qu'elles soient vouées à ne jamais se rencontrer. Cependant il me parait important de continuer à chercher car si un jour SETI trouvait le pot aux roses ce serait un évènement absolument fantastique. PS Tiens justement ce fil m'a donné envie de jeter un coup d'oeil sur futura-sciences et je tombe sur cet article, selon lequel il y a de l'eau un peu partout et en grande quantité dans la galaxie: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/herschel-voit-de-leau-partout-des-protoetoiles-aux-planetes-en-formation_38048/

Arrète de dire n'imp. L'espéranto n'est soutenu par aucun état et ceux qui décident de l'apprendre le font le plus souvent de leur propre chef. Alors c'est plutôt exactement le contraire de ce que tu prétends: une langue tout à fait libérale. Et qu'elle soit artificielle (et encore, c'est très relatif comme appréciation, l'espéranto n'est pas beaucoup plus artificiel que l'hébreu moderne il me semble) n'a rien à voir avec un quelconque caractère étatique. Coca-cola c'est artificiel, par exemple. C'est pourtant un symbole du capitalisme.