+1000 pour l'affiche, ça me fait penser à une émission que j'ai écouté hier sur France Inter avec Daniel Mermet. Un véritable festival de célafotomarché et autre cétakozdulibéralisme, dans une émission qui n'avait pourtant aucun rapport avec le sujet. Non content de reprocher aux créanciers de réclamer leur dû, l'opinion en vient à se plaindre du fait qu'ils ne veulent plus le faire à des taux aussi faibles qu'avant. Je passe sur l'inversion logique de certains intervenants, du genre "Ces zagences de notation qui dégradent la situation du pays en faisant pression dessus" alors que c'est au contraire la mauvaise situation du pays, à cause de la gestion calamiteuse de l'Etat, qui cause la dégradation de sa note par les agences, "le fmi après le passage duquel rien ne repousse" alors que c'est précisément parce qu'un pays est en train de s'effondrer économiquement, à cause de la gestion calamiteuse de l'Etat, que le fmi intervient (en l'aidant financièrement, excusez du peu) etc… Cette inversion des causes et des conséquences, caractéristique propre à ceux qui n'assument pas leurs responsabilités, se retrouve fréquemment chez les anti-libéraux.