Xav

Je n'ai pas dit le contraire. Je constate simplement que l'athéisme a débouché sur des horreurs bien plus graves que les religions ont pu faire. Nous arrivons aux dernières défenses? La généalogie des idées défendues par les trois hommes croisent la route de l'athéisme et pas celle du christianisme.

Pas besoin de le redéfinir. Je fais juste référence à la généalogie de l'athéisme.

Lis Marc Crapez La gauche réactionnaire, mythes de la plèbe et de la race et plus particulièrement la deuxième partie: l'athéisme à la croisée des chemins (qui est le prolongement d'une thèse). Je n'ai peut-être pas lu Marx comme Jabial mais je ne suis pas non plus le débile que tu sembles croire.

La haine des monothéismes propre aux athées a conduit à des atrocités car il fut déduit au XIXème par des penseurs comme Holbach qu'ils étaient des produits du judaïsme. En faisant la généalogie de l'athéisme, on arrive aux totalitarismes. Ce n'est pas le cas du catholicisme.

Dire que le catholicisme a inspiré des crimes aussi horribles que l'athéisme est tout aussi faux. Le catholicisme est moins le mal que l'athéisme.

Si l'on juge le communisme sur son contenu, il n'est pas condamnable. C'est l'épreuve de la réalité qui conduit à sa condamantion. Donc je ne pense pas que l'on juge une idée sur son contenu. Mais je me plante peut-être… C'est cela le mal?

Le communisme?

Pour le catholicisme, quand?

Des ouvrages comme ceux de Marx n'avaient pas leur place dans l'Index car il est évident pour un catholique que ses écrits sont contraires à la foi. Ces soi-disant "oublis" permettent à des types comme Onfray de déduire des âneries sur le fait que Mein Kampf ne soit pas inscrit dans l'Index.

Intéressant. Définir le libéralisme avec l'expression "espace vital", considéré comme personne+propriété, est amusant. Un "espace vital" ne correspond jamais à la personne et à sa propriété.

Est-ce que ce n'est pas un luxe de pays déjà développés?

Tout ce débat est très intéressant. Personnellement, je me rapproche plus de la position d'un Bjorn Lomborg: il faut ignorer le réchauffement climatique et s'activer sur des sujets plus à notre portée. L'impact d'une modification des activités de l'homme en vue de réduire le réchauffement serait mineur et cela demanderait énormement de ressources financières. Le changement climatique fait parti de l'arsenal du petit étatiste qui veut nous imposer ses règles.

La responsabilité serait au centre d'un système libéral: tu pollues, tu paies. Aujourd'hui, c'est le le FIPOL qui paie les indemnisations et non l'exploitant ou le propriétaire du navire. C'est un système déresponsabilisant. Il a été aboli aux Etats-Unis. Désormais c'est l'exploitant et l'armateur qui sont pénalement responsables (voir le Oil Pollution Act). Grâce à cette loi, Exxon a payé deux milliards de dollars pour le nettoyage des plages polluées. Le nombre de marée noire a diminué pour un trafic équivalent.

Exact. Je ne suis pas expert en indemnisation mais il serait intéressant de se pencher sur le FIPOL. Ce dernier est composé et géré par des Etats et est financé par les entreprises transportant des hydrocarbures.

On peut avoir une explication? Pragmatique et humain… drôle d'association mais bon cela doit se défendre. Les libéraux ne cherchent pas le pragmatisme (Kamel tu es peut-être utilitariste?) mais la liberté et la justice. En cela, le libéralisme est un humanisme.

Il n'y a pas à être pour les drogues, pour ceci ou pour cela. Il suffit d'être pour qu'on laisse les individus choisir ce qui leur convient.

On peut discuter si les termes sont employés selon leur sens exact. Affirmer que l'on est pour un libéralisme "contrôlé" suppose que le libéralisme est sauvage ou injuste alors que ce n'est pas le cas.

T'es vraiment sûr? J'ai l'impression que tu as lu une tribune récente de Libération et que tu nous en ressors les énormités.

La description qu'il donne de la mafia ne te rappelle rien? UN contribuable peut modifier un l'impôt. Comment UN contribuable peut faire cela? Parce que si tu sais, j'aimerais que tu me donnes le filon! Tu proposes l'exil, le déracinement, etc. Si tu es pas content va voir ailleurs? Mais ailleurs c'est la même chose et parfois en pire. Ai-je parlé d'un totalitarisme à la 1984? Non. J'ai parlé d'un Etat qui est de même nature que la mafia (un proto-Etat, peut-être que ce terme te conviendra). Est-ce que l'Etat peut devenir ce qu'il est dans 1984? Oui (sachant que je considère que l'on va vers des systèmes de contrôle plus doux qu'avant… l'Etat qui materne cf. La grande nurserie de Laine) Oui cela te permet d'éviter de constater tes torts. Par exemple, tu écartes, par ton refus, les travaux de Tilly, qui a travaillé sur la formation des Etats et qui fait l'analogie entre la création des Etats par la guerre et les organisations criminelles. La coercition, au sens strict, est l'action de contraindre. Inutile de disserter sur un mot pendant 20 post. La mafia ne fait pas qu'exercer la violence physique sur les individus (cf. échange avec Dilbert). Je n'ai jamais dit le contraire (cf. échange avec Dilbert)

Je ne dis pas le contraire. J'affirme simplement que tu as plus de chance d'être refroidi par la mafia que par l'Etat (bien que celui-ci utilisait, à d'autres époques, bien plus souvent la force pour s'imposer et conserve cette possibilité).

Disons qu'il faut tout de même reconnaître que si je ne paie pas mes impôts, on ne va pas brûler ma maison, mon commerce, ou me mettre une balle dans la tête. L'Etat perdrait la légitimité aux yeux des individus (et encore cela dépend des pays). Il faut être plus soft et mettre des couches de vernis: la légalité et la démocratie.

Le texte que j'ai cité à 43 notes. Racket qui finance la mafia comme l'impôt finance l'Etat. Tout deux sont pris sous la contrainte et de manière autoritaire. Définition juridique de l'impôt: prestation pécuniaire requise autoritairement des assujettis selon leurs facultés contributives Définition juridique de racket: acte qui consiste à obtenir par violences, menaces de violences ou contrainte une remise de fonds ou de valeurs (c'est tiré du Lexique juridique Dalloz) Oui tu as raison ce n'est juridiquement (selon le droit positif) pas la même chose mais dans les faits cela revient au même: des individus paient une contribution à un tiers sous la contrainte et la menace de sanction. Pouvoir politique et pouvoir administratif sont deux choses différentes. La mafia joue-t-elle un rôle politique? Clairement oui. Définition de coercition: action de contraindre Défintion de contraindre: obliger qqn à faire une chose Qui te parle de la force? Si tu veux parler de la force, la mafia et l'Etat utilisent chacun la force à des degrés différents. Le développement de l'Etat démontre qu'à ses débuts, la force était utilisée contre les récalcitrants. Mais aujourd'hui, c'est plus soft mais tu es obligé de payer sinon gare à tes fesses. Je te parle de système d'organisation pas des pauvres individus qui sont soumis à des systèmes injustes. Je fais une différence de degré mais pas de nature.

Culture et conflits est une revue de référence (publication papier) qui est parfois citée dans certains ouvrages de la Doc F. Je crois que tu ne veux simplement pas admettre des faits réels concernant la mafia. La mafia prélève-t-elle un impôt et des taxes? Oui. La mafia exerce-t-elle un contrôle politique dans certaines régions? Oui. La mafia utilise-t-elle la coercition? Oui. Pas besoin du quantitatif pour confirmer que l'Etat fonctionne comme la mafia ou l'inverse c'est au choix. Parler de la légitimité de la mafia auprès de la population ne demande pas d'études quantitatives pour être confirmer. Etc…

Tu déconnes? Il faut croire qui alors? Cela n'enlève rien au fait que la mafia s'organise de la même manière que l'Etat et le concurrence sur des domaines essentielles qui sont la coercition, les impôts et la justice. Le problème étant que ce juge était celui qui lança la plus grande campagne anti-mafia en Sicile et il était efficace… La justice et la police n'arrivant pas à mettre fin à la mafia, c'est des individus qui font face à cela désormais: http://www.addiopizzo.org/francais.asp