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WBell

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Messages postés par WBell

  1. 22 hours ago, Alchimi said:

    Les nouvelles technologies d'imprimante 3D et le net "libre" se font encore attendre, si tant est qu'elles puissent encore avoir un impact. 

    Je manipule tous les jours l'impression 3d,  et même si j'adore bidouiller dans ce domaine, je ne vois pas la solution décoller avant que des fondamentaux soient mis en place.

    Pour l'instant, ce qui s'est passé c'est une baisse des prix de l'outil technologique. Mais il n'y a pas en face la facilité de créer tout et n'importe quoi (l'outil logiciel simple n'existe pas encore). 

    C'est dépendant également de 2 inputs qui deviennent "chers" relativement dernièrement : du plastique en bobines (PLA qui vient de Chine) et de l'électricité. A 15€ ou 20€ le Kilo, sans compter les pertes et les chutes, c'est trop cher pour beaucoup de monde sur le long terme. Et le prix de l'électricité explose en ce moment. 

  2. Le "jerrycan" s'appelle ainsi parce que c'était un design de l'armée allemande, donc les "jerrys" pour les américains. Le design étant meilleur que la version américaine, ils l'ont adopté. 

    Un homme seul peut porter 2 jerrycans en les tenants par leur poignée centrale ou 4 vides en les tenants 2 à 2 par les poignées des côtés. 

    IMG_20220110_221433.jpg

    • Yea 1
  3. 22 hours ago, Mathieu_D said:

    Je lui ai pris pour mon repas de télétravail de mardi un camembert à faire au four avec un peu de vraie coppa et du jambon blanc. Un coteau de Provence pour accompagner. Ha c'était bien.

    "Bon après, j'ai fait une télésieste... "

  4. 21 minutes ago, Vilfredo said:

    Oui ou alors c'est une façon de devenir fou aussi. Mais c'est ça qui m'intéresse beaucoup en psychologie justement c'est les gens qui depuis l'anti-psychiatrie se sont dit: où est la différence entre quelqu'un de vraiment très triste, Roquentin dans La Nausée (ou n'importe quel personnage ou philosophe existentialiste) et un dépressif? Alors avec les anti-psychiatres (des gens comme RD Laing) ça part un peu en sucette parce qu'ils vont aller expliquer que les malades mentaux ne sont pas vraiment malades, qu'ils voient juste la réalité différemment. Inutile de préciser que ça n'a pas vraiment aidé les malades ce genre de discours, plutôt l'inverse, mais faut aussi voir qu'à l'époque les HP c'était Vol au-dessus d'un nid de coucous.

     

    Récemment j'ai vu un bouquin avec un titre magnifique sur ce sujet précisément (The Loss of Sadness de Allan V Horwitz and Jerome C. Wakefield). Une réponse possible, mais peu satisfaisante, c'est à quel point tu es en contact avec la réalité, mais c'est très difficile à mesurer ça. Et puis un trop grand contact avec la réalité, les gens qui regardent tous les jours le nb de morts, qui se passionnent pour les victimes d'agressions effroyables: tout ça aussi c'est un symptôme de dépression, et quand je regarde (rarement, Dieu merci) BFM ou les chaînes d'info en continu, c'est trivial et évident que la méthode d'information est calquée sur l'obsession post-traumatique (que l'événement le justifie ou pas bien sûr). Je crois pas qu'on analyse bien la fiction (que ce soit Nabokov ou Second Life) en termes de distance avec la réalité, surtout si c'est pour faire de cette distance une mesure morale ou psychologique d'à quel point tu es une personne bonne/malade. Je pense que c'est plus quelque chose qui a à voir avec le fait de constituer une personne; les dépressifs ne sont pas une personne, ils sont quinze personnes à la fois, ils sont la première pulsion qui leur passe par la tête. Si le terme était pas galvaudé je dirais bien que cette unité est une sorte d'"authenticité", donc un concept assez différent de la véracité ou de la probité ou de l'honnêteté (qui ont une connotation morale). Mais même ça peut devenir moralement douteux si cette unité devient trop rigide, si on commence à jouer un personnage, ce qui est aussi une manière qu'a la fiction de déteindre sur nous. Je pense à ce que dit Borges sur Hamlet, où vous savez qu'il y a cette pièce dans la pièce, et où les personnages de la pièce de Shakespeare deviennent momentanément les spectateurs d'une pièce dans la pièce qui prédit (fameusement) le dénouement de l'intrigue. Les personnages devenant momentanément des spectateurs, on se demande soudain, angoissés (c'est baroque) si nous ne devenons pas inversement des personnages. Si nous refusons cette hypothèse esthétique, cette perspective au nom de "la vie" différente de l’art, par exemple parce que, si c’était un film, elle ne serait pas montée, et si c’était un roman, elle ne serait pas corrigée, ne nous comportons-nous pas précisément en personnages, ceux qui refusent de "croire" à la fiction dans la fiction?

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    Avec les jeux vidéos les gens se sont rendus compte que la fiction c'était dangereux parce que ça rendait le monde pourri en comparaison, et avec ça on a vu ressortir une batterie d'arguments débiles (la "vraie" fiction ça nous rend bons, civils et moraux). Mais ce n'est pas le problème de la fiction, ou alors c'est que la fiction ne sauvra pas la morale, ni la morale la fiction. Si vous pensez que c'est un problème tant pis pour vous. Après je pense qu'il y a une différence entre Second Life et un roman parce que la lecture maintient une distance, demande un effort, sollicite un tempérament critique (ah ce narrateur se fout de ma gueule, tiens ce personnage est une vraie salope, je déteste le style de ce mec etc pour ça Nabokov est l'exemple parfait), alors que le jeu vidéo pas du tout et le plaisir est immédiat. Bref d'un côté c'est vrai que (1) la dépression c'est une perturbation de la perception de la réalité, (2) de l'autre c'est pas sûr que la réalité soit supportable, surtout pour quelqu'un de dépressif (oui c'est un cercle vicieux mais du fait de (1), le dépressif et toi ne vivez pas dans le même monde). Tout ça me rappelle un passage dans un roman de Huxley (Point Counter Point, lu cet été, vraiment bon)

     

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    Ah ça faisait longtemps que j'avais pas écrit un petit wall of text avouez ça vous avait manqué

    Woaaah le stream of consciousness ! :)

    Figure toi que j'avais fait mon PhD en RV pour la rééducation des personnes handicapées (hémiplégiques, héminegligents, puis étendu à d'autres problèmes comme les syndromes cérébéleux et d'autres encore). 

    À l'époque la RV c'était l'armée ou le médical, et les équipements étaient beaucoup plus frustres qu'aujourd'hui (pas de casques Oculus, pas de Cardboard, pas de console assez puissante, etc...) 

    Je trouvais déjà fascinant que la perception de la réalité tienne à si peu de choses en terme de substrat physiologique (il faut peu de choses, finalement pour que la "matière molle" qui constitue le neocortex déraille et impacte en conséquence les pensées qu'il était capable de constituer). 

     

    Autre chose fascinante, c'est la capacité à expérimenter la "présence". En VR (médical ou non), c'est le moment où le cerveau passe du mode "j'analyse ce contenu qui m'est présenté, et je cherche les incohérences" à "je fais partir de ce monde, et les outils que manipule de dans son une extension de moi-même". Et ça fonctionne avec des univers hyper détaillés aussi bien qu'avec des environnements ultra basique, aux couleurs de "criardes". 

    À un certain moment, le cerveau construit une réalité à partir d'inputs sensoriels et si tu arrives à substituer les inputs "classiques" (ce que perçoivent les yeux, les oreilles et le corps) par des inputs artificiels mais cohérents entre eux, alors cette réalité devient "la réalité". 

    • Yea 3
  5. 48 minutes ago, Vilfredo said:

    Et puis il y aura toujours des gens pour s’en branler et il y en a déjà plein; on a vu à quel point les gens se ruaient dans les bars à chaque fois qu’ils ont rouvert. On est entre des vieux qui se conduisent comme des chieurs et des jeunes serviles mais personne qui bande a l’idée de la machine à experience. L’addiction a Second Life ressemble davantage à un problème de dépression massive et chronique. De fait le confinement a forcé tout le monde à vivre une vie de dépressif. C’est la politique de la dépression: les bonnes nouvelles sont de mauvaises nouvelles, si ça va bien maintenant c’est que ça ira mal plus tard, j’ai peur de gens, je veux pas aller travailler, j’ai peur de mourir. C’est le monde vu par un dépressif. Il y a peut-être un lien entre dépression et autoritarisme, la manière dont les gens se délectent d’émotions négatives (trucs qu’ont déjà dit Marian Tupy ou Matt Ridley, qui reprend aussi l’idée humienne des sentiments politiques comme des sentiments personnels déplacés à une autre échelle genre le nationalisme; bah l’autoritarisme c’est la dépression à l’échelle sociale) et abandonnent le contrôle de leur vie. Autre chose la defense du dépressif c’est souvent de dire qu’il n’est pas dépressif mais juste lucide, que son problème c’est pas qu’il est dépressif mais que la vie en général est pourrie (une sorte d’induction qui a mal tourné: le moindre échec est une raison de plus de sauter d’un pont). Là aussi les covidistes rationalisent les mesures les plus loufoques (interdiction de danser, interdiction de la convivialité, interdiction de s’asseoir ici mais pas là, autorisation d’aller dans le métro mais pas de rester démasqué sur une île déserte): ce n’est pas moi qui suis fou, c’est un vrai danger. A un moment je serais quand même curieux, par exemple, de recouper les profils des covidistes ou des “Covid longs” avec les prédispositions à la dépression. Bien sûr c’est encouragé par le gouvernement en mode look what you made me do, un truc que @Lancelot avait déjà dit depuis longtemps 

    Dans mon domaine technique, je pense (avec tristesse) que ça va être un gros moteur de l'intégration de la réalité virtuelle dans la société. Au bout de 4 où 5 périodes d'isolement ou de confinement, les gens seront plus enclins à se coller un casque de RV sur la tête, juste pour ne pas devenir fou à regarder leur mur du salon assis sur leur canapé... 

    • Yea 2
  6. 2 hours ago, christophe15 said:

    Il existe aussi la voiture. Pratique car elle encombre par l'appartement. Et tu peux même mettre des pitbulls dedans.

    Pas besoin d'antivol de roue, de selle ou du guidon. J'en ai une et c'est assez pratique je dois dire.

    T'as pas compris. Il faut mettre 150 kgs de cadenas et de verrous partout sur le vélo, et ensuite tu utilises la voiture pour tirer le vélo parce que tu le bougeras pas tout seul ! 

    • Haha 1
  7. Pour bloquer les pubs, j'utilise uBlock Origin. J'ai également un addon qui suspend les tabs en RAM quand je ne les utilise pas, ça économise de la RAM et ça permet d'éviter les éventuels petits malins qui utilisent des exploits pour espionner les autres onglets sur lesquels je suis à mon insu pendant mes sessions de browsing. 

  8. 1 hour ago, ttoinou said:

    Wikipédia c'est génial pour traduire des concepts dans différente langues via l'association entre les noms de pages dans différentes langues.

     

     

    Moi j'trouve Google pas si dégueu. C'était ptêt mieux avant mais y'avais bcp moins de contenu en ligne, ca doit être plus difficile maintenant de faire un moteur de recherche. Duckduckgo ne me donne pas de bons résultats, Google oui.

     

    Après je suis biaisé, mon site est méga bien référencé sur google je fais tout mon beurre grâce à google search

    En fait le gros problème de Google maintenant, c'est qu'il oublie. 

    Avant, les vieux liens/sites qui étaient porteurs d'information remontaient assez haut dans les résultats, parce qu'ils étaient porteur de contenu. 

    Maintenant on a du link rot, et Google purge de sa mémoire les liens trop vieux. 

  9. On 11/14/2021 at 10:48 AM, Mégille said:

    Je suis en train en train de jouer sur google trend (à l'échelle du monde, depuis 2004), et je découvre avec effroi que les gens deviennent de plus en plus nuls. Toutes les choses qui me faisaient rêver au début de l'adolescence (ésotérisme, wicca, néopaganisme, bouddhisme, taoisme, parapsychologie, extra-terrestres, etc) sont en déclin, et idem même pour les choses ridicules que je croyais trendy en ce moment (l'anthroposophie et l'astrologie), sans que les termes liés à la science dure, que ce soit les plus vulgarisables ou les plus obscurs, n'augmentent. Soit ils stagnent très bas, soit ils déclinent eux aussi (à quelques étonnantes exceptions près, comme "double slit experiment"). Donc les gens ne deviennent pas plus scientistes au lieu d'être illuminés, ils deviennent juste... vides ? Idem, "heroic fantasy" et "science-fiction" déclinent, quand "superhero" se porte très bien et augmente (et idem pour tous les termes connexes à tout ça). Tous les genres musicaux que j'ai pu chercher déclinent aussi, sans doute que les gens passent tout simplement moins par google pour la musique, mais "celtic music", "hard rock" et "heavy metal" chutent encore plus vite que les autres. "Summer hit" se porte plutôt bien.

    C'est un peu triste de se dire que des choses, que je croyais être des phases par lesquelles il aurait été presque naturel de passer à certains âges, étaient en fait circonscrites à des périodes données. Je ne comprends pas ce qui fait rêver les gens aujourd'hui.

    On dirait qu'il n'y en a que pour les sujets de société et une poignée de technologies à la mode. Même les termes liés à l'histoire ancienne, à l'histoire de l'art et aux humanités en général sont en déclin. On ne me fera pas croire que tous les gens curieux ont fait leurs petites recherches google dans les années 2000 et qu'aujourd'hui tous ces gens soit savent tout ce qui les intéressent, soit ne cherchent plus qu'à la bibliothèque (ou, comme moi, ont basculé sur duckduckgo ? Ou encore que les gens chiants étaient uniquement sur yahoo dans les années 2000 ?). Fun fact : "swinger club" est en déclin aussi, donc étonnamment, on ne dirait pas que le porno pousse plus les gens à essayer de nouvelles choses, peut-être même s'y substitue-t-il. 

    Inutile de dire que les termes liés au libertarianisme et au libéralisme sont aussi en déclin.

    Alors qu'il y a bien des termes de recherche qui se portent plutôt bien, hein. Outre tout ce qui a trait au monde "woke" (recherche que j'imagine d'ailleurs venir aussi souvent de ses ennemis que de ses amis), "snickers" est sur une pente montante, par exemple.

     

    Pourquoi les gens deviennent-ils aussi chiants ?! on dirait qu'il y a une pénurie d'âmes et d'esprits. 

     

    (oui, je suis en train de procrastiner des corrections de copies)

    L'outil en tant que tel a changé aussi. 

    Aujourd'hui Google est vraiment mauvais comme outil de recherche.

    Pendant ma thèse et entre 2007 et 2015 à peu près, le moteur était très performant pour trouver des choses connexes à tes recherches, tout en proposant des choses PERTINENTES, avec vrai traitement algorithmique de type Natural Language Processing. 

    Puis ils ont filés les clefs en interne aux managers qui doivent maximiser le revenu publicitaire par session de recherche, et aux équipes d'IA qui ont des modèles qui proposent des choses "qui semblent proches" de ce que les gens cherchent. 

    Sauf que le combo des 2 donne des résultats merdiques. Et miracle du Machine Learning, avec trop de données mal gérées, tu régresses vers la moyenne, donc vers des trucs nuls... 

    Au final les gens n'utilisent plus Google comme source d'information sur un sujet, ils passent par des sources qui agrègent des sources secondaires, comme les pages Facebook. Et comme Google a raté le virage du réseau social (même en essayant plusieurs fois) ils n'arriveront pas à prendre cette place là. 

    Donc attendant que les moteurs de recherche aient derrière eux des modèles d'IA comprenant le langage naturel et qui soient pertinents pour faire des corrélations et des synthèses (peut-être un des descendant de BERT ou d'un succédané d'un Transformer), on doit faire avec ça... 

    • Yea 2
  10. 30 minutes ago, Bézoukhov said:

    En fait, faut construire un algorithme à base des mouvements google qui cherche les patterns :

    • En dehors des chemins de randonnée connus repérés par des IGN ;
    • A faible vitesse de marche ;
    • Avec des arrêts réguliers de 30s.

    Ensuite, vous tracez la densité de ces points d'arrêts et vous devriez être capables de créer une carte des meilleurs coins à champignon de la planète.

    Alors si tu as des enfants, ça ne marche pas du tout. Ma fille, petite, avait commencé une collection de cailloux et de brins d'herbes absolument immanquables, avec une méthodologie de recherche similaire à la tienne. Bon, elle avait 2 ans et demi. Mais ça colle pile poil. 

     

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  11. 1 hour ago, Waren said:

    Oui, on est assez proche. Mais je t'avoue que je ne pige pas grand chose à son système de pensée, florilège:

     

    - Y a des gens qui sont A1, ce sont des gens qui sont hétéros, mais qui ne crachent pas sur une relation homo, sans pour autant être bi/gay. Faut juste que ce soit un seul jour

    - Y a des gens qui sont A2: ce sont des gens qui aiment tout être humain: masculin, féminin, neutre et trans ?

    - Y a des gens qui sont A3: ils sont hétéros le lundi, gay le mardi, hétéro le mercredi, etc. ?

    - Y a des gens qui sont A4: ils sont hétéros l'été mais gay l'hiver ?

    - Y a des gens qui sont A5: ils ont 16 ans, mais en fait ils ne sentent pas comme personne de 16 ans (A priori, ce n'est pas sexuel) ?

    - Y a des gens qui sont A6: un blanc qui se sent asiatique (A priori, ce n'est pas sexuel) ?

    - Y a des gens qui sont A7: très attirés sexuellement par un personnage fictif. Ca, cela n'a rien de neuf  ? 

     

    Etc.

    Pourtant, il y a des gens qui disent qu'A4, c'est mieux qu'à deux (mais il faut un plus grand lit...)

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