Toast

Non mais c'est "Degaulles" qui me fait halluciner.

Pour Degaulles ?

idem

Non seulement ça ne serait plus l'UE, mais encore ça serait utopique et dangeureux. Un gouvernement mondial sans sentiment d'appartenance à une nation mondiale, argh…

bienvenue !

Le terme libéral, comme tout terme, repose sur une convention. En l'occurrence, est libéral tout auteur cherchant à limiter les pouvoirs de l'Etat autour de quelques fonctions essentielles. Il ne sert à rien d'inventer ta définition, car d'une part, les anarcaps sont en général exclus de la tradition libérale, et d'autre part, désigner comme libéraux un mouvement moderne ultra-minoritaire alors que la tradition libérale est bien plus ancienne et développée est tout simplement inepte. Respect de la propriété privée ne signifie pas abolition de l'Etat. Si t'en veux une, ouvre le dictionnaire et t'obtiendras tout autre chose que ta définition.

Ben non, il n'existe pas de "définition claire" du terme libéralisme, puisque ce terme a été repris par plusieurs auteurs aux pensées différentes d'une part, et a servi à qualifier la pensée d'autres auteurs a posteriori. On ne peut donc juger le libéralisme que par les auteurs qui s'en revendiquent.

Honnêtement, je ne sais pas trop quoi penser de De Gaulle. D'un certain côté, il me semble être un homme politique tel qu'on n'en connait plus aujourd'hui, étant un minimum attaché à certaines idées, ayant certes fait des erreurs volontaires mais restant quoi qu'il en soit bien au dessus des nullités actuelles. D'un autre côté, ses prises de positions ne sont pas particulièrement intelligentes, ses discours nationalistes sur la Frââânce étaient plus ridicules qu'autre chose et il est à mon sens trop souvent tombé dans le compromis mou. Plus qu'autre chose, je n'apprécie particulièrement pas la religion gaulliste qui consiste à voir en De Gaulle un messie ; là dessus on ne peut néanmoins pas incriminer le général.

Salut DuoMaxwell, n'hésite pas à utiliser Wikiberal pour parfaire tes connaissances

Je suis bien d'accord.

C'est innaproprié dans la mesure où le fascisme n'a strictement aucun rapport avec l'écologisme radical. On peut toujours penser (et c'est mon cas) que cette idéologie est toute aussi destructrice et dangereuse que le fascisme, mais en dehors de la provocation évidente, la formule "fascisme vert" ne signifie pas grand chose.

Il est clair qu'en tant qu'initiative privée Linux est un projet parfaitement acceptable (et très bon, mais c'est une autre affaire…) Il me semble justement que le principe du libéralisme est la mise en concurrence des différents modèles, que ce soit sur le plan économique, social, religieux, etc. On peut à titre personnel penser ce que l'on veut de Linux et juger, en tant que partisan du capitalisme traditionnel, que c'est une mauvaise initiative, etc. Néanmoins du point de vue du libéralisme je ne vois pas le problème.

Au delà de la philanthropie de Gates, je crois que tu établis une confusion entre égoïsme et intérêt. In fine, oui, tout don est intéressé puisque si j'agis de la sorte, c'est bien parce que cela me profite (ex. : je peux me sentir soulagé, heureux en ayant aidé quelqu'un) ; néanmoins, cela ne signifie pas que tout don soit nécessairement égoïste, c'est-à-dire consciemment orienté vers mon intérêt propre : il existe une différence entre donner, d'une part, en anonyme, par pitié ou sentiment, en sachant que l'on en tirera aucun bénéfice vis-à-vis des regards extérieurs, et donner, d'autre part, par calcul, en sachant pertinemment qu'agir de la sorte réhaussera une côte de popularité en berne, voire gonflera les ventes d'une entreprise qui sera alors perçue comme au service du "bien commun".

Personnellement, j'ai commencé à "gauche". Je mets des guillemets car on ne peut pas vraiment dire qu'on pense quelque chose à 13 ans, je suivais le mouvements de mes parents (qui ont viré centre-droit depuis, d'ailleurs). Lorsque j'ai commencé à penser quelque chose, vers quinze ans, devant les manifestations syndicales - je ne sais plus lesquelles -, j'en suis venu à basculer à "droite", sauce anti-syndicale, pro-US et anti-socialiste, sans pour autant être libéral car je ne savais pas de quoi il s'agissait… J'ai ensuite cherché un peu sur le net, suis tombé sur divers sites dont ce forum qui m'ont fait plonger dans le libéralisme hardcore. Depuis peu, sans pour autant en retourner à mes idées pré-libérales, en partie dûes à mon inculture, devant le théâtre des manifestations anti-CPE, entre autres choses, j'ai redonné un ton beaucoup plus conservateur à mon discours. En fin de compte, j'ai toujours eu le goût de l'ordre, la passion de l'autorité ; j'ai plus ou moins rejeté pour un temps ces valeurs plus dans le but de me donner une certaine image que par réelle conviction.

Finalement, (=S=), on est pas très loin de la thèse de Ph. Nemo selon qui la charité est le marché. En ce qui concerne Hayek, il démontre en effet que le marché est injuste, dans le sens où celui-ci n'a rien à voir avec la justice, puisqu'il ne tient pas compte des situations de chacun ; néanmoins, il ne me semble pas qu'il lui refuse une moralité propre, laquelle a trait au fait que le marché rémunère chacun en fonction de la richesse qu'il apporte à la communauté.

Peuh, petits joueurs va. Quand j'étais au CP j'ai dessiné les plans d'un vaisseau spatial. Et dire que j'ai failli être le maître de l'univers à 6 ans.

Salut !

Pas forcément. On peut être méritant et échouer. 1) Les assurances existent, non ? 2) L'assistance peut être autre qu'étatique, non ? Les auteurs libéraux les plus "extrêmes" ont plutôt tendance à refuser toute aide de l'Etat (d'ailleurs, ta référence, Bastiat, me semble plutôt développer des idées de cet ordre). En dehors de cela il est vrai que les auteurs libéraux, en général, s'accordent sur le principe d'une aide minimale (pas forcément pour les chômeurs uniquement, d'ailleurs)

Salut

Salut !

Disons que c'est inéluctable… A partir de là, la question de la légitimité ne se pose plus.

Je faisais plutôt allusion à des émeutes comme celles que l'on a connu. Reste à savoir s'il en ressortira quelque chose d'intéressant.

C'est la seule chose qui me rassure… Avec les tensions qui existent aujourd'hui à cause du chômage et de la pauvreté, si le PS applique son programme néo-bolchévique avec les conséquences désastreuses que l'on peut imaginer, à mon humble avis, ça va chauffer. Et c'est tant mieux.

La situation du PS me semble en effet désespérée.

Peut-être, mais pour le moment ce n'est pas le cas. Oui, le projet du PS, pour répondre à Kamel, est à gerber. Il y a de quoi se tirer une balle si ils passent.