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VeloDeus

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Messages postés par VeloDeus

  1. Oui. J'ai failli quitter la séance au premier tiers, j'en pouvais plus. Les enfants se posaient des questions. Ca va mieux ensuite, la salve de couinements s'apaise un peu.

     

     

    J'ai encore les tympans vrillés par ma fille chantant à tue-tête "LIBEREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ..."

    Faudrait envisager un groupe de parole pour les parents traumatisés par les chansons de la Reine des Neiges. Sûr que ça aurait du succès.

    • Yea 1
  2. Y a Brighelli dans le genre. Constat assez juste puis partage en couille sur le libéralisme comme fautif.

     

    C'est peut-être un peu facilité par le fait que l'on n'entende que les libéraux pro-réformes (Mariton et Madelin, qui ont une maîtrise du sujet voisine de zéro) dans les médias traditionnels.

     

    Ce qui est fascinant, tout de même, c'est à quel point cette question éducative dépasse les clivages politiques traditionnels...

  3. "Autonomie des établissements" aujourd'hui maintenant en France ça peut dire "donner plus de moyen au chef d'établissement pour faire du n'importe quoi pédagogogiste".

    Un des drames des collèges/lycées c'est que les proviseurs/principaux sont des (sous) êtres veules et flagorneurs dont la carrière dépend de la manière dont ils flattent le management de l'éducation nationale.

     

    +10 puissance 3.

  4. Oui mais tu remarqueras que la quasi-totalité des admissions post-bac ont leur réponse avant le résultat du bac et se font sur dossier. Et donc que le bac ne sélectionne quasiment rien du tout (au final, juste la fac).

     

     

    Oui, j'explique toujours l'égalité selon l'école républicaine : si tu es riche, tu vas à Henri IV ou Louis Le Grand gratos, si tu es pauvres, tu vas en ZEP.

     

    C'est pas tout à fait gratos, en fait : il faut une adresse au bon endroit dans le 5e, ce qui coûte très cher (et fait d'ailleurs grimper les prix de l'immo

    dans ces quartiers). Mais l'idée y est...

     

  5. C'est très, très intéressant, merci. En gros, un peu de vengeance personnelle, et un peu de fétichisme modélisateur.

     

    Il y a d'autres facteurs. Je développerai plus tard quand j'aurai le temps, mais il y a d'autres pistes d'explications :

    (1) l'influence du constructivisme pédagogique ;

    (2) le poids grandissant de la fonction de garderie de l'école ;

    (3) un changement global d'attitude des parents d'élèves vis-à-vis de l'école.

  6. Les X ont déserté ?

     

     

    Il n'y en a jamais eu beaucoup au Ministère de l'Education Nationale...

     

    Néanmoins, ils savent défendre ce qui leur est cher. L'an dernier, lors du bras de fer avec Peillon sur le statut des professeurs de prépa,

    l'AX (association des anciens de Polytechnique) et les anciens du corps des Mines semblent avoir été assez actifs (de manière discrète). 

     

     

     

  7. Tiens, tu as peut-être des infos que nous n'avons pas. A ton avis, pourquoi font-ils ça ? Qui y a intérêt, et dans quel but ?

     

     

    Difficile de donner une réponse tranchée, je pense qu'il y a une convergence d'idées diverses qui conduisent au même résultat.

     

    D'abord presque aucun conseiller ministériel n'a de formation scientifique, presque tous haïssent les mathématiques pour avoir été en échec

    dans cette discipline.

     

    La piste qui me semble la plus sérieuse, néanmoins : selon toute une partie de la gauche sociale-démocrate à la sauce DSK, tout allongement de la durée d'étude est profitable pour la société. Pour ceux-là, que tout le monde fasse une thèse et la croissance économique sera maousse. Je schématise mais c'est l'idée. Alors pour éviter que cela se voie trop que passent dans les classes supérieures des élèves n'ayant pas digéré les apprentissages,

    la mesure la plus rapide est ... de diminuer ces apprentissages et de revoir les exigences à la baisse. 

    Pour information, en à peine plus de dix ans, les enseignements de Maths qui étaient auparavant enseignés au niveau L3 le sont maintenant

    presque tous au niveau M1 (et sans aucune compensation par l'introduction de nouveaux enseignements). On peut imaginer que cela n'a pu qu'être bénéfique pour les statistiques de réussite en Licence... En tous cas, il y a depuis plusieurs années une pression très nette du Ministère de l'Enseignement Supérieur sur les universités pour qu'elles augmentent (par tous les moyens, cela va sans dire) les taux de réussite dans les premiers cycles...

  8. Plus important à mon avis, la géométrie de collège était le dernier refuge du raisonnement, le seul endroit où les élèves étaient confrontés à la notion de preuve

    (avant l'enseignement supérieur).

     

    Personnellement, j'hésite entre la franche déprime et le cynisme en voyant la façon dont l'enseignement scientifique est

    pilonné depuis 20 ans par le ministère. CPEF.

     

     

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