Aller au contenu

Domi

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    2 617
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    3

Tout ce qui a été posté par Domi

  1. Je ne connais rien a priori à la stratégie électorale, mais je me demande si l'enjeu pour Ron Paul n'est pas de se positionner clairement comme leader de la droite ou des "extremistes" du parti républicain pour rallier l'ensemble de ce camp. Il pourra ensuite s'attaquer à Romney. Le problème est l'hétérogénéité de la droite du parti républicain. Paul peut sans doute rallier les religieux sur sa personne sinon sur son programme mais il ne ralliera jamais les militaro-interventionnistes .
  2. Ne pas oublier qu'en Suisse, il n'y a pas de cotisation sociale comme en France. Le salaire reçu sur la fiche de paie correspond en gros au concept de salaire complet en france (+ la productivité plus grande des salariés Suisse) En tenant compte de l'ensemble de ces facteurs, les niveaux de salaire minimum ne sont probablement pas si différents…
  3. Dans "de la démocratie en Amérique" Tocqueville dit beaucoup de bien du rôle de la démocratie communale dans l'éducation et la responsabilisation des américains. Le problème n'est pas forcément la démocratie directe en tant que telle mais la transition trop rapide d'un système de semi-démocratie représentative à une démocratie directe. Le peuple qui n'a jamais été réellement au pouvoir n'a pas le retour sur expérience qui permettrait de le responsabiliser et de mesurer l'impact des lois dont il prendrait l'initiative. Alors partant dans l'inconnu, il peut être tenté par des mesures radicales (protectionisme…), totalement catastrophique et le résultat de ces mesures risque d'entrainer davantage une panique immédiate qu'un enseignement. Malgré tout je reste favorable à l'idée de démocratie directe.
  4. Domi

    Et La Poésie?

    Quand Lucilio fâché… http://laurent.femen…vres/mythes.php
  5. Domi

    R&D

    Une question à se poser dans ce domaine est de savoir si la recherche publique vient simplement s'ajouter à la recherche privée ou si elle s'y substitue. Dans le premier cas, il n'y a pas de raison de s'y opposer du point de vue de l'efficacité de la recherche, mais il y a certainement une incitation pour les entrepreneurs privés à moins investir le domaine lorsque l'état s'en charge.
  6. Domi

    Et La Poésie?

    C'est un complot ? Une conjuration ? Une cabale contre le beau ? Ce n'est pas le concours du film le plus bavard, bon sang ! Nous sommes ici pour nous élever l'esprit. Pour consoler les amateurs de poésie du guet-apens que chitah lui a tendu et des coups de poignard que Lucilio lui a portés deux minutes cinquante de pure émotion poétique sont nécessaires : BTbxKR3dukE Sinon, beau numéro d'acteur de De Vitto mais la scène me parait assez caractéristique d'un goût du cinéma américain pour l'affrontement verbal comme pour la violence physique, que j'apprécie très modérément.
  7. C'est vrai. Vous avez raison mais… Ca ne prouve rien. Lorsqu'il y a un cycle de hausse, il est clair que les années ont tendance à battre des records. Cela ne nous dit rien en ce qui concerne l'origine du réchauffement. Ce que nous savons, c'est que le rythme de réchauffement est moins rapide que ce qui est prévu par les modèles.
  8. Domi

    Et La Poésie?

    [dailymotion]video/xcmk3v_christine-sevres-robert-le-diable_music[/dailymotion] [dailymotion]video/x3msa3_ferrat-aragon-j-arrive-ou-je-suis-e_music[/dailymotion]
  9. Pour ma part, je crois que la démocratie peut favoriser ou empêcher le développement de l'état selon la manière dont la question est posée. Par exemple, lorsque la démocratie consiste simplement à élire des dirigeants parmi les membres de deux grands partis comme en France, ces dirigeants auront tout intérêt à répandre subventions et dépenses publique. Le surcroit d'impôt étant répandu sur toute la masse de la population et les subventions accordées de manière séparées à chaque fois à une catégorie particulière, "l'état est la grande fiction par laquelle tout le monde essaie de vivre au dépend de tout le monde" : le fonctionnement de la démocratie est vraiment pervers. En revanche, si la question est posée en termes généraux (par exemple tout le budget de l'état est alimenté par un impôt proportionnel dont le taux est fixé par la population), alors la réponde donnée ne serait pas la même. En quelque sorte, la démocratie représentative donne la possibilité de segmenter les différentes catégories de population et de les enserrer dans une situation de type "dilemme du prisonnier".
  10. On arrive pas aux mêmes conclusions selon les critères retenus. Comme mesure du libéralisme on peut par exemple prendre le poids de l'état ou des prélèvements obligatoires en % du PIB. Les indices de liberté économiques utilisent ces données mais elles sont pondérées par d'autres facteurs. Ainsi pour l'indice de la heritage foundation, poids de l'état et de l'imposition ne correspondent qu'à deux critères sur les 10 utilisés. Or, les pays les mieux classés à la moyenne des 10 critères se caractérisent par un poids de l'état supérieur à la moyenne. Comme critère de succès de la politique menée on peut préférer la photographie (le PIB par habitant) ou le film par exemple le taux de croissance. Si je compare le poids de l'état et la richesse économique actuelle, j'arriverais à la conclusion qu'un état important est source de développement économique car les pays les plus riches ont en moyenne des états plus lourds que la moyenne planétaire. Si je compare le poids de l'état et le taux de croissance, j'arrive à des conclusions presque opposées : si on fait un historique des pays actuellement développé il y a une relation empirique inversée très nette entre le poids de l'état et la croissance. En revanche le phénomène est beaucoup moins visible, voire absent dans le tiers-monde (ou monde en développement actuellement). Si je compare les indices de liberté économique à la richesse actuelle, j'en conclue que la liberté économique est favorable à la richesse des pays. Si je la met en relation avec les taux de croissance également mais cela présente un caractère moins évident.
  11. Si j'ai bonne mémoire Charles Gave s'est largement planté sur la bulle immobilière américaine et il n'a jamais fait amende honorable.
  12. Je n'ai pas eu le temps de tout relire mais je ne comprend pas trop ce que tu reproches à Yiggles et en quoi il essaierait de changer les termes du débat qui ne sont pas exactement les mêmes pour tout le monde. Pourquoi seulement certains aspects de la discussion devraient être abordés ? D'ailleurs, c'est quoi le sujet pour toi ? L'importance respective des interprétations obscurantistes et modernes de l'islam ou celles qui sont les plus conformes au Coran ? Dans le premier cas, je ne vois pas pourquoi Yiggles aurait tort de montrer la force des courants extrémistes quelle qu'en soit la cause (l'essence de l'islam où l'ignorance et la misère des populations déformant une religion pacifique et tolérante). Pour moi, ce qui m'intéresse avant tout, ce n'est pas la théologie mais l'évaluation danger concret que représente l'islam (l'islam tel qu'il est compris par ceux qui se reconnaissent musulman)dans le monde actuel. Si l'évolution théologique permet une évolution de l'islam vers une violence de moins en moins présente, tant mieux. Aussi, je me permet de faire un état des lieux personnel de la violence et de l'islam : Cohabitation musulmans non musulmans dans un même pays : Comme les risques de violence sont a priori les plus importants lorsque le nombre des pratiquants des différentes religions sont équilibrés, on peut regarder sur cette carte de wikipedia les pays où l'islam représente entre 20 et 80 % de la population : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/31/Islam_by_country.png En Afrique, les pays "partagés" sont Soudan Tchad Côte d'ivoire Burkina Faso Nigeria Ethiopie. Tous ces pays ont connu à un moment ou à un autre des guerres civiles ou des troubles mais la division religieuse n'en a pas été majoritairement l'élément moteur. Dans le cas du Soudan, qui a abrité Ben Laden dans les années 90, je ne pense pas qu'on puisse écarter le motif religieux des guerres civiles qui ont divisé le pays même s'il n'est pas forcément le premier. Dans le cas du Nigéria des troubles ont eu des motifs religieux. A cela j'ajouterai le cas de l'Algérie où après l'indépendance les pieds noirs ont du quitté le pays. En Asie, la cohabitation religieuse est plus difficile. Au prôche-orient après l'épisode de 1948, la cohabitation entre Israëlien et Palestinien est toujours difficile et la guerre civile a déchiré le Liban. La partition de l'Inde britannique s'est traduite par un grand nombre de morts et la fin du régime de Saddam Hussein en Irak s'est traduite par de très nombreuses violences religieuses. En revanche, la cohabitation religieuse est plus pacifique au Kazakstan et dans les pays du golfe (Koweït par exemple). Au total, la fréquence des guerres et des violences depuis l'après guerre dans les pays voyant une cohabitation entre musulmans et non musulmans dont le nombre est assez proche est importante. Il reste qu'elle n'est pas facile à interpréter. Dans certains cas, notamment en afrique, l'identité religieuse ne semble pas être l'élément moteur des affrontements, dans d'autres, notamment en Asie, la responsabilité de l'Islam est partagée avec les autres religions avec lesquelles il cohabite (Christianisme, Hindouisme, Judaïsme). Je ne sais si la fréquence globale est à mettre au passif de l'islam. C'est peut-être la cohabitation religieuse en général qui est difficile. Mouvements violents et fanatiques Sur les vingt dernières années trois mouvements violents et fanatiques se sont particulièrement illustrés dans les pays musulmans : le GIA en Algérie, les talibans en Afghanistan et les tribunaux islamiques et leurs émules en Somalie. Application obscurantiste de la charia Je définirai comme une application obscurantiste de la charia le fait de pratiquer des châtiments corporels au nom de l'islam pour des actes qui selon un libéral relèvent de la liberté individuelle (par exemple l'adultère, l'homosexualité ou l'apostasie). Sur ce plan, je n'ai pas trouvé de données suffisamment précises pour déterminer les pays appartenant à cette catégorie. Au jugé, je dirai le Nigéria, le soudan, la somalie, l'arabie saoudite, l'Iran, l'Afghanistan et le Pakistan. Dans chaque cas il faudrait savoir dans quelle mesure ces politiques pénales reçoivent le soutien de la population et quel est le taux d'application réel de ce genre de châtiments. Comme j'ai surtout collecté les exemples de violence dans l'islam, je me dois de dénombrer les pays qui n'ont pas été concernés par ces phénomènes : de nombreux pays africains noirs (hors de ceux que j'ai cité précédemment peu ont été touchés par la violence religieuse). En Afrique du nord le Maroc, la Tunisie, la Lybie et l'Egypte ( mais je ne suis pas forcément optimiste concernant l'évolution des deux derniers). En Asie, il y a l'extrême-orient ( Bengladesh, Indonésie, Malaisie), l'Asie centrale la Turquie et la Jordanie. Si l'on y ajoute la cohabitation la plupart du temps sereine malgré des tensions entre musulmans et non musulmans, cela donne une idée de l'importance de l'Islam pacifique. On ne peut certainement pas dire qu'Islam et fanatisme sont systématiquement liés comme ont pu l'être communisme et totalitarisme mais il reste que violences, intolérance et fanatisme sont des phénomènes fréquents et notables dans l'islam contemporain. A partir de là redouter une évolution violente de l'islam dans un contexte de crise économique mondiale ne relève pas d'une vue de l'esprit même si le contraire est aussi possible et bien sûr souhaitable.
  13. On peut parier que les bénéfices avaient fortement baissé avant. 97 millions de dollars pour deux millions de personnes : 48,5 dollars par personne. Cela ne semble pas si extraordinaire !
  14. J'imagine qu'un trucage des chiffres de l'inflation a une incidence également sur le taux de croissance du PIB, dans la mesure où on doit en déduire l'inflation. Quelle était grosso modo la différence entre les études gouvernementales et les études indépendantes (quand elles étaient autorisées) concernant les taux d'inflation ?
  15. M'enfin, tu sais bien que le gouvernement ne cesse de diminuer la dépense fiscale.
  16. Rien sur le blog. donc je suppose séance d'actualité ???
  17. Je cite la présentation du café liberté :
  18. Les capétiens sont restés au pouvoir sans discontinuer de 987 à 1792 et durant toute cette période la préoccupation de la grande majorité de la population était de savoir comment elle se procurerait son prochain repas. Donc on peut savoir gré à Hoppe de s'appuyer davantage sur des raisonnements que sur la réalité. L'endettement permanent de la monarchie confirme que ce mode de gouvernement n'incite pas à avoir la vue particulièrement longue. L'intérêt d'un monarque est de conserver son pouvoir et de le transmettre à ses descendants mais il n'est pas forcément utile pour cela de favoriser la prospérité de la population. En pratique, la monarchie s'est appuyée sur une caste de privilégiés qui représentait 1 à 2 % de la population à la fin de l'AR. Or les privilèges d'une telle caste sont difficilement compatibles avec des règles et des institutions favorables au développement d'une part, ces privilèges paraitront d'autant plus chers à ceux à qui ils sont donnés que les conditions d'existence sont généralement défavorables, d'autre part. Je relisais Lucien Leuwenn ce week-end. Dans ce roman, les légitimistes de province étaient convaincus que l'instruction du peuple (comme le partage des héritages) était un grand danger. Faut-il y voir seulement la caricature qu'un libéral (au sens de l'époque) faisait de ses adversaires politiques ?
  19. Hier soir, café liberté consacré aux élections en Tunisie, avec un exposé de Habib Saya. Il a d'abord présenté l'origine des principaux mouvements politiques Tunisiens sous la dictature : Ennahdha, largement réprimé, le mouvement perspective (proche du communisme). Il a poursuivi par une présentation des principaux partis candidats à ces élections, leur thèmes de campagne, leur idéologie, leur financement (avec parfois des contradictions entre ces éléments). L'échec des partis non islamistes, majoritaires au total, s'explique en grande partie par leurs divisions et par une campagne parfois axée autour d'un laïcisme trop agressif qui a permis à Ennahdha, en retour de faire campagne contre le danger de l'athéisme. Il a ensuite présenté les perspectives d'évolution pour la Tunisie. Au final, cet exposé a plutôt renforcé mes inquiétudes. Tout d'abord, Habib Saya n'est pas un islamophobe, il croit à la possibilité d'un Islam libéral qui a une véritable tradition en Tunisie. Il a commencé son exposé en disant que les titres de la presse française "vague verte en Tunisie", "Allah sort des urnes" procédaient d'exagération. Mais au cours de l'exposé il a été clair sur le fait que la modération dont pouvait faire preuve Ennahdha était stratégique et non constitutive de son identité politique. Un des principaux dirigeants d'Ennahdha (malheureusement je ne me souviens pas des noms propres cités) avait été interrogé par un journaliste en février. Le dirigeant avait répondu qu'Ennahdha n'était pas favorable à l'application de la Charia en ajoutant "les Tunisiens ne sont pas prêts". Réponse particulièrement ambigüe et le journaliste ne s'en était pas contenté. En insistant avec un acharnement particulier, il avait obtenu une réponse claire de la part de ce dirigeant : " à terme nous sommes pour l'application de la charia et des châtiments corporels. " Après l'exposé d'Habib Saya, des intervenantes d'origine Tunisienne (qui n'étaient pas venues ensemble, me semble-t-il) ont présenté des faits de nature à justifier leur inquiétude quant à l'avenir de leur pays de naissance. Sur le terrain Ennahdha, au moins dans certains quartiers, a utilisé des méthodes d'intimidation pour faire voter en sa faveur comme par exemple exiger de certaines personnes qu'elles leur présentent le numéro de leur carte d'identité pour pouvoir leur dire : "nous saurons si tu as voté pour nous". Bien sûr, Ennahdha n'a aucun moyen en pratique de savoir pour qui votent les gens mais, sur des personnes qui n'ont jamais voté, et parfois illettrées, ces méthodes peuvent rencontrer un certain succès. En gros, il est clair qu'Ennahdha ne va pas mettre en oeuvre du jour au lendemain une politique islamiste dont les gens ne veulent pas mais il cherchera probablement à tester la tolérance de la population et à profiter au maximum des capacités de ses militants sur le terrain à un imposer un ordre islamiste (port du voile notamment). D'autres liborgiens ayant assisté à cet exposé, ils pourront en présenter ce qu'ils en ont retenu si leur interprétation diverge de la mienne.
  20. J'ai entendu des commentaires favorables à Ron Paul de la part de type d'extrême-droite classique (antilibérale et antiaméricaine). Le point commun est que les deux(FN et RP) sont perçus comme "antisystème" mais le contenu des programmes est opposé.
  21. Bien sûr, on ne peut pas savoir comment évolueront les pays de la révolution arabe et il y a sans doute des facteurs de désagrégation en eux. Simplement il me semble avoir lu d'ores et déjà des affirmations fort contestables de Lugan concernant ces trois pays : 1°) Sur la Tunisie le fait que les troubles s'expliqueraient par une situation anarchique et non par des milices bénalistes. Dans ce cas, la Tunisie devrait être en situation de quasi guerre civile à l'heure actuelle. Ce sera peut-être le cas bientôt entre laïques et islamistes notamment mais ce n'est pas le cas pour l'instant. 2°) Sur la Lybie, Lugan affirme que le CNT ne représente que lui-même et que ce qui caractérise la situation Lybienne est la division. Dans ce cas comment expliquer que le CNT a été tout proche de prendre Tripoli avant toute intervention de l'Otan ? Pas mal pour une armée non gouvernementale non entrainée, mal équipée et divisée. 3°) Sur l'Egypte, il nous expliquait qu'entre les révolutionnaires de la place Tahrir et les islamistes, il y avait une troisième tendance au moins aussi importante dans la population qui soutenait Moubarak. Je ne m'explique pas qu'avec un soutien populaire aussi fort, l'armée l'ait lâché. On peut être sceptique sur la situation de ces pays et ne pas être convaincu par Lugan (qui se montre plus intéressant en d'autres occasions).
  22. Non, c'est Jean-Pierre chrétien qui affirme qu'il n'y avait pas d'ethnie au Rwanda et que le problème avait été fabriqué par les belges (1) Comme tu te montres sceptique par rapport à une causalité ethnique je vais tenter d'expliquer rapidement ce que j'entends par là. On peut constater que les hommes ne sont ni pleinement altruiste, ni pleinement égoïste, la sélection naturelle ayant retenu un équilibre entre ces deux caractéristiques. On peut ajouter à ces deux tendances une troisième tendance intermédiaire consistant à s'identifier à un groupe humain s'opposant à d'autres groupes humains (que ces groupes soient une petite communauté de chasseur cueilleur, des tribus, des ethnies, des nations ou des civilisations). La troisième tendance existe mais cela ne veut pas dire qu'elle soit exclusive et que les hommes en sont nécessairement prisonniers. Elle s'exercera plus ou moins fortement selon les circonstances économiques, historiques etc. La présence de deux ethnies sur un territoire comme au Rwanda n'est pas suffisante en elle-même pour déclencher un conflit entre elles. Il faut évidemment un évènement déclencheur, des circonstances propices (souvent d'ordre économique selon moi). Il n'empêche que bien souvent les conflits opposent des groupes préalablement identifiés. C'est donc un facteur de risque important a priori. Ce qui me semble excessif dans la thèse défendue par JP Chrétien est l'idée que les occidentaux pourraient fabriquer presque de toute pièce les conditions d'un conflit ethnique. Qu'ils puissent allumer l'étincelle qui fera exploser le baril de poudre je veux bien, mais qu'ils apportent le baril de poudre en plus, cela me laisse dubitatif. Ceci dit, je suis bien d'accord avec toi sur le fait que le facteur ethnique n'est pas en lui-même une explication suffisante. La thèse de l'origine extérieure des différences ethniques au Rwanda me semble au final relever d'un biais de nature à ignorer ce facteur. J'en avais conclu peut-être un peu rapidement que l'historiographie contemporaine avait tendance à ignorer ce facteur alors que Lugan ramenait tout à lui. Il me faudrait davantage d'exemple pour confirmer la première partie de l'affirmation. Concernant Lugan, je pense avoir davantage d'éléments. (1) Je parle de mémoire et il est possible que je caricature, n'ayant pas envie de faire un travail de recherche. Sur ce point désolé de citer wikipedia (ethnisme au rwanda) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ethnisme_au_Rwanda J'en reviens au Moyen-orient…
×
×
  • Créer...