Aller au contenu

Domi

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    2 617
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    3

Tout ce qui a été posté par Domi

  1. Incapable de répondre à la question de H16, j'en profite pour poser une deuxième question à l'économiste aguerri qui viendra tous nous sauver. Les autrichiens considèrent souvent que les politiques de relance prolongent les bulles et accentuent l'intensité de la crise lorsque celle-ci éclate. Mais lorsque l'éclatement est plus fort que la relance j'ai l'impression que la conséquence est plutôt de diminuer l'intensité de la crise sur le moment tout en en prolongeant la durée ( Ex : Japon).
  2. Domi

    Bar du football

    Ces mots me rappellent des souvenirs enfouis profondément dans ma mémoire mais je ne sais plus à quoi au juste ils font référence…
  3. Je cite Vincent Bénard : Le plus souvent on tiens compte du niveau des dépenses publiques en % du PIB. Donc on ne reproche pas à un pays d'avoir augmenté autant ses dépenses en terme réel que la croissance de son PIB. Il est vrai que l'on peut en partie contester cette position, car l'Etat devrait dans certains cas simplement maintenir ses prestations en termes réels et ne pas les augmenter, ce qui entrainerait une baisse des dépenses publiques en termes relatifs. En ce qui concerne la hausse des salaires des fonctionnaires, l'accroissement du revenu réel des irlandais a été de 1,26 % et il y a l'inflation de 25 %. Cela porte l'augmentation logique des revenus nominaux des Irlandais à 1,58. Il est donc exact que les revenus des fonctionnaires ont augmenté plus vite que ceux des autres Irlandais. Mais plus que le niveau des dépenses publiques avant la crise, c'est la dépendance des recettes à l'égard du secteur immobilier qui est la cause des déficits actuels selon l'article.
  4. D'ailleurs Vincent Bénard n'était pas le dernier à parler en ses termes de l'Irlande et c'est dommage qu'il change de position de cette manière. Je crois qu'on peut cependant dire que l'Irlande a été un des pays européens les plus libéraux, qui a notamment diminué nettement ses dépenses publiques depuis les années 80 ce qui a expliqué en grande partie son incontestable succès depuis cette époque. Il reste que vous pouvez tout faire très bien et vous plantez suite à une seule erreur. Cela dit, il faudra que je relise avec plus de précision l'article de Vincent Bénard, concernant les dépenses de l'Irlande depuis 2000 pour voir si la gestion des dépenses publiques était si calamiteuse.
  5. Je trouve très inconvenant de montrer et remontrer sur ce forum ce genre d'images qui donnent une idée très médiocre de la femme.
  6. Pour ma part, je pense que les Etats ne sont pas pareils tous le temps même si la prédation est comme tu l'indiques leur point commun. Le niveau auquel certains états portent la prédation est plus important que d'autres. En tenant compte du comportement passé de certains états, on peut évaluer la probabilité qu'ils adoptent certains comportements. Un bombardement par les nord-coréens me parait ici plus probable que par exemple l'invention d'un bombardement par les américano-sud coréen (1). Que penses-tu de cette analyse ? (1) bien sûr tu n'as pas dit qu'il n'y avait pas eu de bombardement et ce n'était pas mon propos de te faire dire cela. Je voulais simplement évoquer une critique possible de la version américaine. Une des autres critiques possible de la version officielle est celle que tu as évoqué par ailleurs. Il faut tenir compte des revendications frontalières de la corée du nord. Certes, mais la Corée du nord n'est certainement pas le seul état qui a des litiges frontaliers avec un voisin. c'est même un problème assez courant dans les relations internationales et d'habitude, ils ne se règlent pas de cette manière. Donc ce fait ne changerait pas selon moi, la légitimité de qualifier d'agresseur la Corée du nord dans cette affaire.
  7. J'entends bien mais votre argument ne me parait pas approprié au contexte précis de la discussion. Au départ, votre critique portait sur le fait que les interventions d'Etat puissants, notamment les Etats-unis ne pouvaient atteindre les objectifs annoncés qui sont fixés en tenant compte des "dommages collatéraux". C'est sur ce plan que j'ai répondu, sans aborder la question de la légitimité. Donc je ne suis pas un politicien communiste. Par ailleurs, vous me faites peut-être dire ce que je n'ai pas dit dans la deuxième partie de votre intervention. Je suis sceptique sur la question de l'importation de la démocratie par les bombes. Dans le cas de la Corée du nord, je ne pense pas que l'intervention américaine devrait consister à démocratiser la Corée du nord, cet objectif me paraissant irréaliste, mais à protéger la Corée du sud ( la capacité de celle-ci à se défendre ne me semblant pas si évidente que vous l'avez annoncée). Concernant d'autres interventions américaines, certains objectifs fixés me paraissent plus légitimes que d'autres. Dans le cas de l'Afghanistan dont le territoire a servi de base arrière à des opérations terroristes de grande ampleur sur le territoire américain, l'intervention américaine me parait plus légitime qu'en Serbie ou il s'agissait d'empêcher un nettoyage ethnique, cette dernière intervention me paraissant enfin plus légitime que celle qui a voulu imposer un régime démocratique à l'Irak. J'aurais tendance à être en faveur de la campagne Afghane, en défaveur de la campagne Irakienne et j'aurais du mal à me prononcer dans le cas de la Serbie.
  8. Pourn une meilleure compréhension je reviens sur le premier message que j'ai critiquée et que j'ai pu lire rapidement, ce qui a été à l'origine d'une incompréhension entre nous. A discuter. Le fond du problème, une fois de plus, c'est que des superpuissances comme la Chine et surtout les Etats-Unis se mêlent de ce qui ne les regarde pas. C'est surtout à cette phrase qui me semblait être une pétition de principe contestable que j'ai réagis. Tout dépend de comment on interprète "ce qui ne les regarde pas". Cela correspond-il à toute intervention sortant d'un cadre isolationniste ou de toute intervention malavisée en ce qui concerne les conséquences géo-politiques ? Je reconnais que la phrase suivante me donne un indice favorable à une interprétation de vos propos différente de celle qui avait été la mienne au premier abord. Les Américains en particulier auraient dû se retirer de Corée une fois la menace rouge évaporée. Les Sud-Coréens sont deux fois plus nombreux et 10 fois plus riches que les Nord-Coréens. Il n'y aurait aucun doute au sujet du vainqueur si la Chine et les Etats-Unis ne poussaient pas leurs pions dans cette région. Contestable (voir la réponse d'apollon).
  9. Il est vrai que de ce point de vue, toute intervention militaire a des conséquences négatives et injustes pour quelqu'un mais ceux qui les conçoivent ou les approuvent, incluent ces conséquences négatives dans leur calcul. La question est de savoir si les conséquences sont globalement positives ou négatives. Je n'avais pas l'intention de vous accuser, je voulais vous simplement illustrer mon propos. Je n'avais pas spécialement fait attention à vos remarques sur la Serbie et l'Afghanistan. Excusez des propos maladroits car susceptibles d'interprétation éronnée de votre part. Concernant la politique américaine, j'estime plus dangereuse que vous les velléités d'agression nord-coréennes et par conséquent elle a permis de protéger la corée du sud après 1953. Les conséquences sur l'évolution du régime en revanche ont été plutôt faible en bien et en mal. La charge de la preuve est une chose. Encore ne faut-il pas en abuser en restant sur sa chaise longue et en se contentant de répondre " je ne suis pas convaincu" aux arguments qu'on vous présente. En l'occurence, il ne s'agit pas de vous (vous avez le droit d'estimer ne pas être convaincu en raison d'une critique rationnelle des arguments présentés mais de bien limiter les limites de l'exercice. Je reconnais la charge de la preuve qui incombe aux partisans de l'intervention, je ne la conteste pas, seulement votre raisonnement revient à présenter le caractère non interventionniste de votre méthode comme une preuve en elle-même de leur bien fondé, ce qui n'est pas la même chose.
  10. Je ne pense pas que l'on puisse raisonner comme cela car l'URSS était, davantage que les Etats-unis un régime qui avait tendance à se répandre par la force. Donc il faut tenir compte des morts que les interventions américaines ont empêché en endiguant l'expansion soviétique. Se poserait alors la question de savoir si cette fin peut justifier les moyens qui ont été employés mais si l'on raisonne globalement en terme de conséquences, je maintiens mon analyse.
  11. Il y a une différence entre des personnes qui vont se réunir précisément en vue de comploter ( des terroristes) et des personnes qui ne se sont pas réunies a priori pour cela (une administration) même si dans le deuxième cas, la nature des activités gouvernementales peut favoriser la tentation de fomenter des complots. Il y a une deuxième différence qui est le nombre de personne complice de nier le complot. Al qaida ne nie pas avoir commis les attentats du 11 septembre. Du côté de l'administration américaine la négation est générale. Il faudrait donc que davantage de personnes mentent dans le deuxième cas ce qui le rend moins probable (surtout lorsqu'on voit la facilité avec laquelle Wikileaks révèle des documents de l'administration américaine.)
  12. A partir du moment où une intervention étatique donnée est susceptible d'avoir des conséquences néfastes, une autre intervention qui endigue la première est susceptible d'avoir des conséquences plutôt positive. Donc, je ne suis pas d'accord avec l'idée que les interventions des Etats-unis ou d'une autre grande puissance comme la chine ne pourraient qu'être mauvaise. Face à l'URSS, l'attitude des Etats-unis me parait globalement préférable à une attitude isolationiste pour le reste de la planète (même si les Etats-unis ont fait des saloperies). Votre mode de raisonnement " les interventions des Etats en matière politique et militaires sont nécessairement néfastes parce que toute intervention de l'Etat l'est " repose sur un axiome non démontré. C'est en montrant que chaque intervention de l'état est mauvaise dans chaque domaine particulier que l'on peut arriver à la conclusion qu'elle est mauvaise partout. On ne peut pas procéder dans le sens inverse et à partir d'un principe général faire des conclusions sur des cas particuliers. Et même s'il était démontré que l'intervention de l'état était mauvaise dans n - 1 domaine, cela ne démontrerait pas qu'elle est néfaste pour le énième.
  13. Domi

    Qui a dit ?

    Dans le début de la phrase, son auteur semble socialiste puisqu'il déplore le retard de l'hitlerisme à accomplir le socialisme. En fin de phrase, il qualifie le socialisme de "fatalité" par rapport à laquelle l'hitlerisme serait un moindre mal. As-tu des indications sur le sens de la phrase et la pensée de l'auteur ? Je vois plutôt un type de droite conservatrice.
  14. Domi

    Armageddon économique ?

    Je me demande comment vous pouvez continuer de vous plaindre alors que nous vivons dans un monde plus riche de 600 milliards de dollars…
  15. Pour répondre à Bergame, il faut d'abord poser le problème correctement. Lorsque vous dites, "l'industrie est un problème car elle pollue", on ignore les implications qu'une telle affirmation peut avoir dans votre esprit. Par exemple, peut-être pensez-vous que le coût que représente la pollution est supérieur aux bienfaits apportés par l'industrialisation. La deuxième question dans cette hypothèse est de savoir s'il est possible de conserver l'industrialisation sans en supporter le coût. Si non, il faudrait retourner à un mode de vie "primitif". Si oui, il faudrait poursuivre l'industrialisation en polluant moins. Peut-être pensez-vous au contraire que les maux liés à l'industrialisation sont inférieurs à ses bienfaits. Dans ce cas, selon que vous considérerez possible ou non d'en abaisser les coûts vous serez partisans de laisser les choses en l'état ou de les réformer ( mais sans révolution). Pour ma part, je considère que la pollution est un problème de toute façon très inférieur à une échelle globale à l'avantage que constitue l'industrialisation. Pour évaluer les problèmes liés à l'heure actuelle à la pollution, il faudrait être d'accord sur le nombre de décès (notamment les cancers) qui lui sont actuellement imputables dans les pays riches. Un autre danger lié à la pollution, assez hypothétique à mon avis, serait une érosion de la biosphère telle que l'homme ne pourrait à terme en tirer, même avec ses connaissances techniques, que des ressources inférieures à celles qu'il possédait sans industrialisation. De manière plus générale, il y a deux manières de raisonner a priori à l'égard de ces questions. Dans la première, c'est entendu par avance, nous polluons trop et nous allons détruire ce qui rend notre monde habitable. Dans la seconde, on cherche à comparer les ordres de grandeur, ce que nous rejetons d'un côté à ce que le système peut encaisser. En adoptant la deuxième attitude, seule rationnelle, on ne peut pas savoir a priori si notre niveau de production est excessif au regard des capacités d'absorption du système. Or l'écologisme repose malheureusement sur la première attitude et sur le caractère excessif de l'industrialisation présentée a priori comme une évidence et non comme une conclusion succédant à une démarche empirique et objective. Si l'on suivait l'écologisme jusqu'au bout on devrait considérer que tout niveau de production est par définition, toujours excessif et à considérer que l'existence de l'homme est en elle-même une impossibilité. En réalité, l'écologisme se fixe (le plus souvent) des limites qui coïncident avec le sentiment que les sacrifices consentis à l'égard d'une nature idéalisée ont été assez importants. C'est une démarche émotionnelle (est-ce que nous nous sommes bien privés ?) opposée à la démarche rationnelle que j'ai exposée plus haut.
  16. Domi

    Armageddon économique ?

    Excellent texte. A contrepointer, si possible, non ?
  17. On se demande comment fonctionnent ces institutions ( les académies). Les scientifiques pensent-ils ce qu'ils signent ou disent-ils ce qu'ils pensent ? http://vincentcourtillot.blogspot.com/2010…ce-culture.html
  18. Il y a ceux qui ont accès au double post et ceux qui sont condamnés au double costume. Sans aller aussi loin, je perçois une montée de la violence dans mon quartier. Pour l'instant, elle ne m'a pas imposé de changer mes habitudes mais…
  19. Domi

    Bar du football

    Nicolas Anelka ? Franck Ribery ?
  20. Domi

    Propositions pour Contrepoints

    Je viens de créer le CCC ( comité contre le C). Notre cri de ralliement sera "Cessez ce c" Vous pouvez m'envoyer vos dons. On commence à mettre les lettres à l'envers et c'est la civilisation qui tombe par terre.
  21. Il y a des différences dans la population des villes françaises. Par exemple, si on fait une comparaison Paris-Bordeaux, tu ne rencontres pas ou peu de Punk ou de personnes qui se caractérisera manifestement gauchiste par un accoutrement gauchiste à Paris. Quelqu'un a la même impression que moi ?? J'ai réussi à séparer mes deux posts. J'espère que Free Jazz fera preuve de courage et acceptera dignement la réalité de sa relégation dont il se serait bien aperçu un jour ou l'autre.
  22. Oui, le bilan en terme de morts et d'extrêmes violences reste modeste ( même s'il ne me semble pas être de zéro mort pour les émeutes de 2005, peu importe…). Oui, les syndicalistes et les agriculteurs exercent également ce type de violence. Mais : Les personnes participant à ces scènes de violence à l'intérieur d'un même quartier sont suffisamment nombreuses pour déborder la police. On y constate l'utilisation de moyens susceptibles de tuer. Si le passage à l'acte est rare, l'absence d'inhibition à l'égard de la violence extrême est fréquente. Je doute que beaucoup de ces casseurs auraient des scrupules à participer à un assassinat en meute si l'occasion se présentait ( et c'est parfois ce qui arrive). Notez que quand dix personnes participent à un meurtre ou à un lynchage, cela fait un seul meurtre mais dix participations. La banalisation de l'acte violent est une meilleure indication que le nombre de meurtres. D'ailleurs j'ai utilisé le terme de lynchage qui me permettra peut-être d'être mieux compris de vous. Il y a eu à peu près 4000 lynchages de noirs aux Etats-unis entre 1880 et 1950. 4000 meurtes en 70 ans ? Le chiffre est faible mais si l'on tiens compte du nombre de participants à ces actes, du fait qu'il a bien fallu que ceux qui acceptaient le lynchage soient majoritaires aux endroits où ils se sont produits, que cet assentiment majoritaire peut certainement être étendu aux-delà des lieux déterminés et du moment déterminés où les lynchages ont eu lieu, ils révèlent une toute autre réalité. Ils apparaissent comme une institution, caractérisant la violence de la société sudiste à l'égard des noirs, extensible à la majorité de la population et non plus aux seuls lyncheurs. Que voyez-vous dans les lynchages ? 4000 petits meurtres en plus de cinquante ans ? 400.000 participants plus ou moins directs ? ou l'assentiment d'une grande majorité de la population du sud ? Se baser sur le petit nombre de meurtres pour se rassurer est donc une méthode inappropriée pour apprécier la réalité de la situation et pour faire des prévisions. Les violences extrêmes à l'égard des juifs pouvaient paraitre "statistiquement" mesurées au début des années 30 mais leur développement était déjà le signe d'un grand danger. La différence est que les jeunes violents de banlieue ne sont pas susceptibles d'accéder au pouvoir étatique et que comme l'a indiqué Neuneu 2K, ils ne font "pas le poids" face aux moyens dont dispose un état moderne. Cela fait que la situation a relativement peu de chances de dégénérer en guerre civile classique. En comparaison, les syndicalistes et les agriculteurs ne viennent pas du même quartier. Ils ont besoin de se réunir pour se montrer violents, tout comme les hooligans. Le niveau de violence dont ces groupes ont fait preuve et la mansuétude qui a caractérisé la répression de celle-ci sont néanmoins de problèmes importants de la société française mais à un degré moindre que la situation des banlieues.
  23. Même si la SG était responsable d'un défaut de surveillance ou de négligence, je ne crois pas qu'une telle faute de la part de la victime soit de nature à diminuer la dette du responsable d'un acte volontaire à son égard. Je m'exprime sur le plan du bon sens, des principes et non du droit. Si un type se promène dans une rue mal connue pour être mal fréquentée et s'y fait agresser, je ne vois pas en quoi son imprudence diminuerait en quoi que ce soit la dette des agresseurs à son égard. Les choses peuvent être analysées différemment si la négligence cause des dommages à un tiers. Par exemple, l'organisateur d'une manifestation ne fait rien pour contrôler d'éventuels actes de violences.
×
×
  • Créer...