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Domi

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Tout ce qui a été posté par Domi

  1. On peut avoir des doutes sur la mentalité de Benzema et l'équilibre de ses propos mais il faut en rester à ce qu'il a dit, qui n'est pas scandaleux en soit.
  2. Solution simple et élégante qui résout aussi bien le problème de l'intervention de l'Etat que celui de l'ingérence étrangère.
  3. Pompidou : rondouillard Giscard : excité Mitterrand : rondouillard Chirac : ?? Sarkozy : excité Hollande : Rondouillard Macron : excité Dans quelle catégorie places-tu Chirac ? En tout cas, il brise l'alternance à moins de sauver ta théorie en estimant qu'il a fait un premier mandat excité puis un second rondouillard
  4. Le sexe correspond à une réalité biologique avec la possibilité de cas limites. Le genre ce sont les normes que l'on associe à tort ou à raison au sexe. L'idée de changer de genre est à peu près aussi absurde que d'imaginer une société où les activités, les professions et les habits dépendraient des groupes sanguins et où par réaction, au lieu de considérer qu'il est absurde d'associer des activités à un groupe sanguin, les gens prétendraient "changer de groupe" sanguin.
  5. Une partie de la question est de savoir ce que l'on attend de Lisnard. Attend-on qu'il soit aux affaires et adopte des réformes libérales ? Ou simplement qu'il représente le discours libéral dans l'espace médiatique ? Le scepticisme est plus justifié dans le premier cas que dans le second. Dans le second cas, on peut espérer que même si son "libéralisme" n'est absolument pas sincère et qu'il tente simplement d'occuper un espace politique, son rôle soit favorable à nos idées. Evidemment, il serait encore mieux d'avoir quelqu'un de sincère dans ce rôle.
  6. La responsabilité civile délictuelle (non contractuelle) est plus large que la seule faute : responsabilité du fait des choses, responsabilité du fait d'autrui (des parents du fait de leurs enfants), responsabilité du fait des animaux. Il reste à savoir s'il y a une logique sous-jacente à ces différentes hypothèses. Une théorie que je vous soumet est qu'il s'agit d'une anomalie dans la sphère d'autorité d'une personne. Concernant la négligence, sans faute, il me semble que l'on pourrait soutenir la théorie suivante. Imaginons qu'une personne, un maçon construise une maison juste à côté de la maison de son voisin et pour une raison ou pour une autre, s'en désintéresse totalement, sans l'entretenir aucunement, pendant des décennies. La maison s'effondre sur celle du voisin. La cause de l'effondrement n'est pas la seule négligence mais la combinaison de la construction de la maison et l'inaction ultérieure. Le plus souvent, on a pas fabriqué les biens matériels dont on est propriétaire, mais on peut être assimilé à celui qui les a fabriqués et la négligence qui cause un dommage est également condamnable. Mais le problème que tu soulèves @Tramp est encore plus délicat car la négligence dans l'entretien d'une surface peut se rapprocher d'un retour à la nature, sans que l'action humaine antérieure soit décisive. Donc les justifications énoncées plus haut s'effondrent. Cependant, on pourrait encore soutenir qu'étant propriétaire d'un terrain, tu empêches une autre personne de l'entretenir d'une manière plus responsable mais jusqu'où soutenir cette logique ? elle peut être valable pour les nuisances créées, elle devient dangereuse si l'on te reproche de ne pas avoir produit suffisamment de valeur avec ta propriété.
  7. Je crois que les sociétés de chasse peuvent être tenues responsables de la prolifération de certains gibiers (il s'agit d'informations que j'ai entendues à la radio probablement) mais je ne connais pas la base textuelle.
  8. Ta question porte sur un droit "libéral" idéal ou sur le droit positif notamment en France ? Sur le dernier point, je crois que la réponse est 3. Je crois qu'il y a eu un problème avec une personne célèbre qui laissait proliférer des cerfs sur son terrain, mais je ne sais plus qui...
  9. Ah ah . J'assume d'aimer toujours autant les lacs du connemara. Quand tu dis que c'est nul (contrairement à moi), ça peut correspondre au fait que nous sommes en désaccord sur la place de Sardou dans une hiérarchie musicale ou que nous avons le même sens des hiérarchies musicales mais que tu places la nullité plus haut que moi et dans ce cas on peut toujours être plus exigeant (Gould demandait "pourquoi Mozart est devenu un mauvais compositeur ?") Sur la question du niveau où l'on place la nullité, j'essaie d'apprécier des choses plutôt exigeante mais en contrepartie je m'accorde d'apprécier des choses qui le sont moins. J'ai peut-être tort. Sur les différences dans la hiérarchie, je ne suis pas sûr de placer Bashung ou Françoise Hardy au-dessus de Sardou mais je connais assez mal Bashung. Je peux tenter de comprendre les arguments que l'on peut avancer contre les lacs du connemara... Faut-il lui reprocher d'être populaire ? On peut être lassé des chansons (ou autres oeuvres d'art très populaires) car on les a trop entendues mais ce n'est pas pour cela qu'elles sont de mauvaises qualités. Il y a sans doute des musiciens qui sont lassés du troisième concerto de Rachmaninov, indépendamment de sa qualité. Ensuite, opposer aux lacs du connemara d'être une chanson qui a par nature tendance à exalter, à rassembler les foules (indépendamment du succès qu'elle a rencontré en fait et assez tardivement), contrairement au style plus intime de Françoise Hardy ou de Bashung. Mais à mon avis, ce n'est pas non plus un bon critère car il y a de bonnes musiques dans les deux styles. L'hymne à la joie a plutôt cette visée par exemple. Est-ce que c'est nul pour autant ?
  10. J'avais quatre ans quand les lacs du connemara est sorti et je me souviens que j'adorais.
  11. Domi

    Chanson franchouille

    Je remets une autre version de la chanson de Barbara (la précédente d'après que sa voix se fut cassée) https://www.youtube.com/watch?v=GFy79cJt2pg
  12. Domi

    Chanson franchouille

    Barbara et Alissa Wenz autour d'un même titre :
  13. Domi

    Chanson franchouille

    Entre Jazz et chanson française, Camille Bertault reprend "je me suis fait tout petit" de George Brassens :
  14. Quand on regarde la liste des pays par espérance de vie, on ne voit pas tellement de différence, ni dans un sens ni dans l'autre, pour les pays riches, alors que de Singapour à la Norvège notamment, il y a d'énormes différences de températures. Un réchauffement de 3°c par exemple, aurait probablement très peu d'impact sur la santé humaine et l'espérance de vie. Attention, je ne conteste pas ton message : il y a effectivement beaucoup plus de morts en hiver qu'en été sous nos latitudes mais si l'on reporte le raisonnement en comparant des pays en fonction de leurs températures moyennes respectives, à niveau de développement économique comparable, on ne retrouve pas grand chose, au mieux.
  15. Domi

    Chanson franchouille

    La chanteuse Eva, décédée en 2020
  16. Bah, c'est un problème lié à la nature des choses. Parmi les opposants au communisme tu aurais des opposants conservateurs, des opposants libéraux, progressistes, fascistes, religieux etc qui attaqueraient le communisme pour des raisons opposées. Même chose pour les opposants au fascisme, au Wokisme, au catholicisme, à l'Islam ou ... au libéralisme !
  17. Sur la vérité, on pourrait émettre l'opinion contraire. Deux personnes qui admettent l'existence d'une vérité mais sans prétendre la détenir, vont échanger des arguments pour tenter d'accéder à la vérité. A l'inverse, des post-modernes nieront la validité de la démarche scientifique pour mieux imposer leurs visions passionnées (le féminisme, les Woke). Les totalitarismes modernes (nazisme et communisme) ont des racines intellectuelles plutôt relativistes me semble-t-il (les philosophes du forum pourront le confirmer). D'un autre côté la position intellectuelle opposée (l'absolutisme) a donné les guerres de religion ou l'inquisition...
  18. Domi

    Chanson franchouille

    Deux chansons assez rares de Barbara :
  19. Sur la confusion science politique, je pense avoir été clair dans mes précédents messages sur la manière dont j'entendais la relation entre les deux questions. Tu les as lu ? Peut-être n'es tu pas d'accord. Dans ce cas j'aimerai comprendre pourquoi. Sur mon inquiétude, je t'avoue que j'étais un peu froissé par ton commentaire au départ mais en le relisant, je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas de mauvaises intentions de ta part. De manière générale, j'ai toujours trouvé que l'argument "si t'es pas content t'as qu'à le faire toi-même" est assez faible, même lorsqu'il est opposé à un socialiste. D'ailleurs que répondre si le socialiste fait plein de choses lui-même ? Et s'il ne fait rien on peut aussi estimer que cela renforce sa position... Par ailleurs, tu te trompes sur mon inquiétude. J'essaie de réfléchir à ce qui est le mieux, c'est tout. Je suis beaucoup plus inquiet de la propagande climatique dans ce qu'elle a d'irrationnel et de risqué pour les libertés que du réchauffement lui-même. J'étais beaucoup plus inquiet du pass sanitaire que du réchauffement. Enfin, j'aime la viande, je ne deviendrai pas vegan. Le rapport coût/bénéfice de cesser la consommation de viande me parait carrément défavorable. Quand je dirai ceci est vrai, ceci est faux, traduis dans ton lexique "voilà qui a une forte cohérence externe", "voilà qui n'a aucune cohérence externe"
  20. Avec toutes les incertitudes que nous avons sur les avantages / inconvénients du climat futur, je dirai que nous avons plutôt intérêt, s'agissant des pays riches à réduire nos émissions à un rythme régulier mais un peu plus soutenu que jusqu'alors, mais sans aller jusqu'aux solutions actuelles. Les pays pauvres doivent croitre en utilisant les énergies fossiles (donc faire croitre leurs émissions) mais tenter de faire baisser le ratio émission / PIB (que la croissance ou la richesse produite soit moins dépendante des énergies fossiles) C'est une solution au doigt mouillé. Je suis plutôt d'accord avec toi qu'un climat plus chaud a plutôt plus de chance d'être préférable à un climat plus froid. Je crois que le sud de la France (Nîmes ou Nice) représente un peu la température moyenne. Or globalement, la civilisation humaine s'est mieux répandue dans les climats plus chaud que cette limite que plus froid. Mais je reste plus sensible à la limitation des incertitudes qu'à tenter ce pari. Je ne réagissais pas au Tweet d'Alex Epstein. Je suis plutôt d'accord avec sa vidéo. Enfin je suis d'accord avec toi que la question des conséquences du réchauffement est importante mais que celle de la compatibilité de se priver des énergies fossiles l'est tout autant. On peut être favorable à cette réduction, non par pessimisme (parce que l'on craint des conséquences vraiment catastrophique du réchauffement...) mais par optimisme (parce que l'on pense que cette réduction est possible, à un moindre coût). Or jusqu'ici, les pays riches ont assez bien réussi à réduire leurs émissions et je ne pense pas que c'est ce qui a le plus comprimé leur croissance en comparaison des dépenses publiques excessives par exemple.
  21. Moi non plus. Je pense que la différence porte sur la question du degré de preuve exigé pour agir. "on ne peut pas exclure" = degré de preuve minimaliste = principe de précaution. Exiger une preuve certaine (par définition impossible) = degré de preuve maximaliste Pour moi, la vérité est entre les deux
  22. Que la possibilité d'une catastrophe extrême soit prise en compte dans la réflexion est normal, et c'est de la prudence, qu'elle oriente systématiquement le choix, c'est le principe de précaution. Dans le cas du réchauffement, il faudrait vraiment envisager des conséquences extrêmes et très peu probables pour que ses inconvénients soient supérieurs aux avantages de la croissance économique. Donc dire par exemple, on instaure la croissance zéro ou la décroissance en raison du réchauffement, est très contestable.
  23. Je pense que la prudence en face d'une incertitude et le principe de précaution sont deux choses distinctes. Le principe de précaution consiste à brandir toujours la menace d'une catastrophe extrême sans tenter d'examiner sa probabilité.
  24. Je ne pense pas faire appel au principe de précaution non plus (tu répondais à @L'affreux qui commentait lui-même mon message. Ce que je veux exprimer c'est que le point de vue de la science et le point de vue de l'action (politique notamment) sont deux choses différentes. En chance, une hypothèse reste soumise à réputation. Donc en l'occurrence certains sceptiques ont beau jeu de dire que d'une part, on ne doit agir que si la cause anthropique est prouvée de façon certaine et que d'autre part la cause anthropique comme toute hypothèse scientifique restera toujours soumise à réfutation donc incertaine. Il s'agit évidemment d'un abus de la démarche scientifique en transposant ce qui relève de la science sur ce qui relève de l'action. Bien sûr les sceptiques n'argumentent pas de la manière que j'ai décrite mais à certains égards, ils agissent en fonction de ces principes. Dans un autre domaine, un entrepreneur fait des paris sur l'avenir, sur l'environnement concurrentiel, sur les choix de consommation. Il n'attend pas d'avoir des certitudes scientifiques à cet égard. Au moment où j'écris ce message, je me souviens d'un extrait de Droit Naturel et Histoire de Léo Strauss qui colle parfaitement à ce que je dis. Léo Strauss résume la pensée de Burke :
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