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Jess

Yabon Nonosse
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Tout ce qui a été posté par Jess

  1. Pour ce qui concerne les inondations, je te rappelle qu'il s'agit d'une métaphore lancée par un autre que moi, mais tu lis avec tant d'attention que tu penses réellement que j'ai dit que nous allions être inondés, quelle crédibilité veux-tu que je t'accorde dans ces conditions, franchement ? Allez, rassure-toi, je n'ai pas spécialement peur d'être inondé. Bizarrement les liens que j'ai postés plus haut ont été magnifiquement négligés par toi, tu préfères visiblement attaquer sur des déformations et des caricatures de mon propos, libre à toi mais on n'ira pas loin ainsi. Tes propres liens vers un site qui associe "climat" et "sceptique" dans son url montrent bien ton niveau d'objectivité - et tu me parles d'études "un tant soit peu sérieuses" ??? Comment peut-on prétendre fournir une étude "un tant soit peu sérieuse" quand le résultat de l'étude est prédéterminé par le nom que l'on s'est choisi ??? Allez revenons à cette histoire d'augmentation de l'intensité solaire. Prenons une autre image : C'est le matin, en été, une belle journée ensoleillée commence. A 8 heures du matin, il ne fait pas encore trop chaud, les vitres d'une serre auparavant fermées sont ouvertes (= diminution du taux de CO2 atmosphérique), ce qui empêche la température de trop monter à l'intérieur et apporte même un peu de fraîcheur. A 11 heures, le soleil tape plus fort et là, on referme les vitres de la serre (= libération du CO2). Ce que je t'ai dit = "attention, les conditions ont changé entre 8h et 11h, le soleil tape plus fort et on ne va pas retrouver les conditions de température que nous avions avant 8h." Ce que tu me réponds = "c'est ridicule, le temps nécessaire pour refermer les vitres est négligeable, l'intensité solaire n'augmente pas significativement pendant ce temps." Tu saisis la nuance entre les deux, et l'idiotie de ton objection ? On n'est pas dans le domaine du 0,000000000001% comme tu te plais à le répéter sur tous les tons mais de quelques %, ce qui change tout. Tu veux des liens sur le sujet des GES ? Ce n'est pas ça qui manque. Au hasard : http://www.notre-planete.info/actualites/a…_650000_ans.php (malheureusement la période étudiée reste bien trop courte mais cela donne une idée de la "significativité" des changements actuels) http://www.notre-planete.info/actualites/a…erre_record.php (organisme privé, ça devrait te plaire ça …) http://fr.wikipedia.org/wiki/Constante_solaire
  2. "Sa" réalité, peut-être. Le fait de citer "Le jour d'après" est bien la preuve qu'on ne peut pas évoquer ce genre de problèmes ici sans sombrer dans la caricature. Pour beaucoup ici il n'y a pas de juste milieu entre le monde merveilleux des gentils libéraux et les scénarios catastrophes. Simplement évoquer des faits scientifiquement avérés (je parle de la hausse du taux de CO2 depuis 200 ans) fait de n'importe qui un "fasciste vert", et vous osez parler de fantasmes catastrophistes ??? Vous pensez réellement êtres les victimes d'un complot ourdi par les méchants scientifiques à la solde du gouvernement soviétique ? Quelle belle leçon de réalisme en effet !!! Quant au "gal", décidément ça prouve que tu me connais bien mal ! Enfin bon, vous êtes rigolos.
  3. Décidément tu vis dans le monde merveilleux de Casimir toi …
  4. Puisque dans la métaphore que nous suivions "l'eau" représente le taux de CO2, tu as toi même donné les chiffres : ce taux est passé de 270 à 350 ppm (en réalité un peu plus, pour ma part j'ai 280 => 380 ppm) en deux siècles environ, soit une augmentation de 30%. Je sais, tu vas me dire que c'est peanuts et/ou que la biosphère est capable d'absorber ça indéfiniment. Etrange que le taux monte toujours si elle absorbe si bien que ça, mais bon, enfin, tu as raison hein … Pour ma part, j'ignore si cela va conduire à un réchauffement, un refroidissement ou une stabilisation (relis mon premier post ici avant de me prêter des motivations que je n'ai pas), mais ça ne me semble pas anodin du tout. Notamment parce que c'est déjà parti en vrille dans le passé pour pas grand chose et qu'aujourd'hui on a 6,5 milliards d'individus à nourrir, ce qui me semble difficile avec une agriculture mise en vrac par des changements de régimes de précipitations. As-tu un exemple de période où le taux de CO2 a varié aussi vite qu'aujourd'hui ? Réponds déjà à cette question avant d'afficher tes certitudes sur les conséquences. Au fait as-tu saisi ton erreur dans l'histoire de l'augmentation du flux reçu du soleil et son côté "négligeable" ?
  5. Kyoto ce n'est même pas ça : c'est avoir construit au bord d'un fleuve en zone inondable, annoncer qu'on va prendre une assurance contre les inondations, en sachant très bien que le contrat ne couvre que les débordements de gouttières et en sachant que de toute façon on ne paiera jamais la prime. Donc tout à fait d'accord avec toi pour dire que ça ne sert à rien (et donc que ça coûte cher pour rien effectivement). Pour revenir à ta métaphore, si tu as rénové et embelli ta maison et que tu n'as rien prévu pour te prémunir de la prochaine inondation, tu n'es pas plus avancé qu'avec une super-assurance inutile ; au contraire ! Je sais, tu vas me dire qu'il n'y aura pas d'inondation ou bien qu'on s'adaptera en apprenant à nager d'ici là. Permets-moi d'attirer ton attention sur l'eau qui monte déjà. Elle est déjà montée plus haut, mais la maison n'était pas encore là.
  6. Je trouve en effet Minitax un peu présomptueux.
  7. Si tu ne veux pas chercher à comprendre, c'est ton problème, pas le mien. J'attire l'attention sur certains paramètres à prendre en compte mais je ne suis pas là pour prendre mr minitax par la main.
  8. http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s3/3.40l.jpg http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque…ire.cycles.html On se fiche de la durée de la vie humaine, ce qui nous intéresse ici est la différence d'intensité du rayonnement solaire entre le moment où le carbone a été stocké et le moment où il est libéré, soit à la louche 400 millions d'années, pour déterminer le nouvel équilibre susceptible de se mettre en place. Allez je te le fais à 400 ans. http://www.abc.net.au/rn/science/earth/stories/s979662.htm http://www.nccr-climate.unibe.ch/press_cov…T_20050826.html Pas de théorie ni de certitude, justement, de mon côté. Je pense pourtant avoir été clair : "Nous entrons donc en terrain inconnu, et le résultat dépendra des rétroactions qui se mettront en place." "si consensus il y a c'est pour dire qu'on ne sait pas ce qui va se passer." "j'ai donc beaucoup de mal à accorder le moindre crédit à une quelconque idéologie préfabriquée." Simplement pour illustrer la sensibilité du climat à la teneur en gaz à effet de serre de l'atmosphère et sa capacité à "partir en vrille" : http://en.wikipedia.org/wiki/Snowball_Earth Bizarrement, malgré notre non-influence, le taux de CO2 est passé de 280 ppm avant l'ère industrielle à 360 ppm aujourd'hui. Je vais te donner un autre ordre de grandeur : le taux de CO2 a été divisé par 100 environ depuis les débuts de l'histoire terrestre. 99% de ce carbone a été emprisonné par les dépots calcaires et organiques. Il suffit d'en libérer 1% ("peanuts", selon tes termes) pour doubler le taux de CO2 dans l'atmosphère. Pour le reste je te laisse te battre tout seul, je n'ai pas de chapelle à défendre ni de temps à perdre à répondre aux injures et à ce ton méprisant, qui en dit long à lui seul.
  9. Ce n'est pas avec une perspective à 200 ans que l'on peut appréhender les conséquences de la libération du carbone stocké il y a quelques centaines de millions d'années. Les périodes où le taux de CO2 dans l'atmosphère était supérieur à ce qu'il est aujourd'hui sont bien plus anciennes que cela, et à l'époque l'effet de serre plus important était compensé par une activité solaire moindre (je ne parle pas des cycles solaires de 11 ans mais de l'augmentation constante au cours des âges de l'énergie reçue du soleil). Ce qui se passe aujourd'hui, c'est la libération à vitesse extrêmement rapide (de l'ordre de 500 ans de stockage par la biomasse chaque année) de ce carbone, dans un contexte où l'énergie reçue du soleil est significativement plus importante que ce qu'elle était avant le piégeage de ce carbone. Nous entrons donc en terrain inconnu, et le résultat dépendra des rétroactions qui se mettront en place. Des puits de carbone peuvent entrer en action (développement de la couverture végétale dû à la hausse du taux de CO2 - mais nous n'en prenons pas le chemin et il semble que les végétaux patissent également d'un % de CO2 excessif) ou des modifications du bilan radiatif peuvent intervenir (augmentation de l'albedo par accroissement de la couverture nuageuse) ; mais dans le sens contraire un emballement est également possible (libération des hydrates de méthane contenues dans le permafrost, impossibilité pour les espèces végétales de s'adapter suffisamment rapidement aux changements d'où diminution de la production de biomasse). Il ne s'agit pas de pensée unique, bien au contraire : si consensus il y a c'est pour dire qu'on ne sait pas ce qui va se passer. Est-ce suffisant pour en conclure qu'il ne se passera rien ? Dans tous les cas, il me semble nécessaire de sortir de l'affrontement libéralisme - antilibéralisme car le sujet dépasse largement ces clivages et aucune théorie économique ne peut prétendre avoir pris en compte les modifications de son environnement : elles peuvent êtres cohérentes localement, sur une période de temps limitée, et à conditions constantes ; mais je ne pense pas que les penseurs du XVIIIème (ni du XXème d'ailleurs) aient pris en compte l'impact de la libération du carbone du dévonien sur le pouvoir d'achat à long terme de l'ouvrier moyen. On ne s'est jamais trouvé dans cette situation, j'ai donc beaucoup de mal à accorder le moindre crédit à une quelconque idéologie préfabriquée. Alors oui, on pourra peut-être s'adapter, à condition d'être attentif aux phénomènes en jeu, de ne pas les nier mais au contraire d'essayer de les comprendre un minimum pour anticiper un tant soit peu.
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