Ronnie Hayek

La seule attitude relativement proche de l'hystérie est la tienne, au vu de ton passage en lettres capitales.

C'est ce que je me demande en tout cas.

"Qui promène son chien est au bout de la laisse" ?

Voilà. C'est exactement ce dont je parlais. Il me semble aussi que Sabato l'utilisait sur son ancien site.

J'ai fait les langues anciennes. Blague à part, je me souviens d'avoir découvert l'origine de ce superbe idéogramme sur la page de garde de volumes du Liberty Fund.

On le trouve aussi dans les livres publiés par le Liberty Fund.

Le tien, c'est "Amagi" non ? Qui veut dire "liberté" en sumérien, je crois ?

Ici, par exemple: http://www.barreau.qc.ca/journal/frameset….8/commerce.html

L'arbitrage privé existe depuis des siècles, cf. le droit commercial international. Il ne doit en rien son émergence à une structure étatique.

On emmerde Bush le socialiste assassin, en long, en large et en travers ! C'est vu ?

A la mode de Bucarest, ah !

De fait, mais en plus dandy !

Gauchiste de Gaule ou Gaulliste de gauche ?

Je ne me souviens cependant pas que Mc Enroe ait procédé à un lourdage ninja d'un arbitre.

Je suis bien de ton avis. Un vrai spectacle chaque fois que Mc Enroe jouait !

Ce que j'ai voulu montrer, c'est simplement ceci: vous découpez arbitrairement entre besoins à satisfaire par le marché libre et ceux qui devraient, selon vous, relever de l'autorité politique. Un élément à noter est que la plupart des gens qui veulent voir intervenir l'etat pour "satisfaire des besoins" ne sont pas d'accord entre eux sur lesdits besoins.

C'est lui qui doit dire aux gens quand ils ont faim et doivent manger ? Comme l'a fait Staline en Ukraine dans les années 30 ?

… Mais essai politique. Pour ma part, j'ai lu dernièrement ce petit essai divertissant, qui tourne autour de la polysémie du mot "transport". L'auteur est un spécialiste de la littérature libertine du XVIIIe siècle et se distingue par une belle érudition qu'équilibre une plume légère.

Anti-etat, n'oublie pas tes quotes, STP.

NL vient d'inventer un nouveau "droit à": "le droit aux ponts et chaussées" !

Ce n'est pas tant une différence entre "grands" et "petits" seigneurs. Des rois pouvaient théoriquement être vassaux d'autres princes. De toute façon, le problème n'est pas là: je cherchais seulement à te faire comprendre que parler de "féodalisme" (terme déjà criticable, comme s'il s'agissait d'un système idéologique clos sur lui-même) pour décrire le fait seigneurial constituait un sérieux contresens. Voilà tout.

"Seigneurial", pas "féodal". Le terme "féodal" a un sens strict: http://gallica.bnf.fr/themes/PolMA2.htm

Mais, enfin, c'est comme ça ! Tu ne peux pas employer un mot pour un autre. Pour le coup, c'est toi qui réécris l'Histoire.

Nenni, je ne réécris pas en blanc l'histoire médiévale. Bon, je récapitule: d'une part, les relations seigneurs-serfs (oppression); de l'autre la féodalité, qui unit hiérarchiquement deux seigneurs (serment vassalique et tutti quanti). Je le répète, ce sont deux réalités très différentes. Le terme de "féodalisme" tel que tu l'emploies, sous-entendant qu'il s'agissait d'un système englobant toutes les relations sociales, est erroné. Désolé, il en est ainsi.

Juste un point, le "féodalisme" - en fait, la féodalité (rapport de fidélité et de confiance entre un suzerain et son vassal) - n'est pas à confondre avec l'oppression qu'exerçaient les seigneurs sur les serfs. Ce sont deux réalités sociales distinctes, mais que l'on confond souvent.