Dardanus

C'est peut-être le début d'une nouvelle conception des attentats. Après tout le terrorisme a pris bien des formes diverses depuis la fin du XVIIIe siècle. Il y a une adaptation permanente. Il y a un siècle, on tuait facilement des chefs d'Etat. C'est semble-t-il plus compliqué aujourd'hui.

Mais par définition un attentat ne suscite jamais comme réaction une indifférence polie. Tuer des gens (ou l'intention de tuer) sous quelque forme que ce soit c'est ce qui caractérise toujours le terrorisme.

Et en plus, ils vont aussi faire chier en terre protestante. Mais bon Charlie Hebdo en terre catholique ça fait bizarre.

Cela c'est des considérations techniques : c'est l'intention qui fait le terrorisme pas ses modalités pratiques.

Il faut rappeler que le mot vient de la Révolution française.

Le terrorisme suppose une intention politique.

intellectuellement ?

Le Figaro, non ?

Ben non…les attentats suicides sont une forme spectaculaire (et minoritaire) d'attentats terroristes.

Cela n'empêche pas la traduction d'être très bonne.

Je vois pas bien le distinguo entre attentat terroriste (qui serait improvisé ?) et expédition punitive façon commando préparé à l'avance. Le terrorisme se veut toujours punitif.

Qui est donc cet Augustine qui s'exprime dans un si remarquable anglais ? Je connaissais Augustine Bouvet mais c'était dans La Grande Vadrouille. Et lui se contentait de siffler Tea for Two.

Pour revenir sur Mr Turner, en fait c'est un homme de son temps : les relations sexuelles entre maitre et servante étaient de l'ordre du banal, les enfants illégitimes particulièrement quand on est célibataire, et la fameuse donation est quelque chose d'usuel quand on est célibataire sans héritier légitime. On laisse ordinairement ses biens ou des sommes considérables à des institutions publiques (hospices, municipalités, musées…). Histoire de laisser des procès souvent longs et coûteux quand des collatéraux attaquent le testament en voyant le magot passer sous leur nez. Quand ce ne sont pas les batards hors mariage qui se trianent mutuellement en justice pour savoir qui doit empocher ce qui reste.

Il faut suivre un peu : F. mas parlait des conséquences de la "Révolution industrielle".

D'une certaine façon, en caricaturant un peu, ce n'est pas que c'était plus "libéral" avant, c'est que l'Etat disposait d'outils moins efficaces pour réduire les libertés.

La reconstitution historique est assez remarquable : les figurants n'ont pas l'air de gens du XXIe siècle déguisés pour un bal costumé. Très bonne interprétation. Et j'avoue n'avoir pas trop vu en quoi Turner était exécrable dans sa vie privée. C'est un humain avec ses faiblesses. Mais c'est un peu long. On fait toujours trop long aujourd'hui.

Effectivement en renommant les fichiers et en supprimant les accents, on arrive à obtenir des légendes.

Comme le disait le fameux penseur libéral Confucius : Si l’on n’avance pas, on n’arrive à rien même si le chemin est court. Et comme le disait aussi le non moins fameux penseur Zhuang Zi : C’est en marchant que la voie est tracée.

Je n'arrive plus à légender les images dans les articles. Avant on mettait thumb puis la légende : maintenant un message d'erreur s'affiche. On peut donc mettre des images mais sans légende.

Dans les voeux pour la nouvelle année je lis : Pourrait-on en savoir davantage ?

Je me dit que "séries historiques" désignent des fictions dans l'esprit de notre jeune enthousiaste (alors que je pensais à des documentaires) : mais la fidélité à l'histoire n'est souvent guère compatible avec les exigences de la fiction.

Je demande à réfléchir. Elles existent déjà les bonnes séries historiques (et dans ma jeunesse, Les grandes batailles du passé étaient assez remarquables, par exemple). Par définition, ce sont, de toute façon, les passionnés d'histoire qui regardent les séries historiques.

C'est bien le problème, ils ne savent pas ce que c'est d'être dans une salle de classe avec des élèves en face d'eux. Même des élèves "ordinaires", ce n'est pas si évident que cela.

Ceci en revanche est une erreur courante, Mel Brooks n'ayant pas réalisé le remake dans lequel il joue.

Vu le film sur Lech Walesa, L'homme du peuple, honnête biopic par le vétéran Andrej Wajda. Walesa n'est pas idéalisé mais montré avec ses faiblesses et ses contradictions. De même le "peuple" n'est pas davantage idéalisé (comme dans les films hollywoodiens ou soviétiques). C'est vraiment trop bon de voir les communistes dans une image de répression à l'égard des ouvriers et des ouvriers qui célèbrent la messe et adorent le pape. Quelques moments très bien : Walesa est arrêté alors qu'il cachait des tracts dans le landau de son petit dernier. Au poste, le chérubin pisse partout. Les flics cherchent désespérément des couches, vont chercher une serviette tâchée de sang (elle a servi pour les interrogatoires). A un autre moment l'appartement est fouillé au moment de la visite du pape. Mme Walesa s'agenouille devant la télé qui retransmet l'événement. Un des policiers malgré lui s'agenouille aussi puis, prenant conscience de son geste, se relève précipitamment et fait mine de s'être penché pour ramasser un petit ballon au sol.