Aller au contenu

Ash

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    11 864
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Ash

  1. Ash

    Armageddon économique ?

    Je ne connais pas les modalités mais le but est d'empêcher les "too big too fail". J'imagine tout de même que ça comporte des exceptions. Se couvrir en achetant les deux, oui d'accord. Le problème de la titrisation est qu'elle était comptait hors bilan ce qui permettait de frauder la limiter de leverage imposé aux banques. En outre les conditions d'échange favorisent le passage d'actifs pourris (aussitôt acheté, aussitôt vendu).
  2. Ash

    Armageddon économique ?

    Ils devraient également interdire les grosses fusions entre banques et limiter la titrisation, à l'instar d'un pays comme le Canada par ailleurs peu touché par la crise financière.
  3. Ash

    Armageddon économique ?

    Seulement les naked swap, je pense. Comme l'Allemagne.
  4. Ash

    Armageddon économique ?

    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/20…60858_3222.html
  5. Le collectif n'est pas qu'une somme d'individus. edit: je n'ai pas parlé d'intérêt général. Je n'ai pas retenu le pseudo de toute manière.
  6. Plus que de le prendre mal, j'y suis habitué à force. Je me demande si ce n'était pas déjà toi qui m'avait expliqué naguère que ma définition de la dignité humaine était intéressante mais que la charte du forum t'interdisait d'y répondre comme tu l'entendais. Alors bon, non, je ne vais pas faire cet effort.
  7. Je sais que tu te crois particulièrement rigolo et fin, mais ce n'est pas le cas. edit: Oui il faut toujours tout préciser ici. Et après ce sera au tour de la dignité humaine, de la morale et ainsi de suite. Pourquoi ne suis-je pas le centre de mon propre système ?
  8. Je ne crois que tu n'as toujours pas compris la métaphore de l'air et de l'eau par Chitah. Mais il est vrai que la notion de bien commun semble particulièrement abstraite et suspecte pour certains.
  9. En fait c'est plutôt Marx qui reprend Smith, je crois… Quant à Rand c'est surtout une pamphlétaire et aux théories bien en vue chez les entrepreneurs US. De toute manière tu viens d'écrire la même chose à propos de Friedman, ce qui nous rapproche encore plus de notre époque.
  10. Les vices privées qui font la vertu publique, l'égoïsme de Rand ou encore le self-love de Smith qu'est-ce ? L'axiome économique libéral est que notre égo et notre recherche du profit permettent le bon fonctionnement d'un marché qui croit sans cesse et d'où les richesses découleront sur l'ensemble des strates de la société. Ce (néo)libéralisme là montre assez clairement qu'il est dévastateur et que c'est une fuite en avant. Et il s'accommode aussi très bien de s'en remettre à l'état quand ça l'arrange. Qu'on n'ont leur ment pas. Alors rien dans la vie ne peut expliquer les pertes des banques en 2007/08. Le leverage est devenu démesuré et cela a entraîné des pertes abyssales en même temps qu'il incitait les acteurs à faire toujours plus. La folie des grandeurs, en somme. Les libéraux ne peuvent plus se contenter d'expliquer que ce sont des activités banales, c'était devenu hors-propos dans un système très largement pervers. On en est plus à défendre le libéralisme et le capitalisme car le communisme sonnait à nos portes. C'est fini depuis 89 au moins et ça n'impressionnera plus grand monde. C'est expliqué en long et en large dans la presse… arrêtons de nous reporter sur l'ignorance - supposément ultime - des Français. Et pourquoi le marché est-il devenu subitement étroit ? Eh bien car les banques et les hedge funds ont tout perdu avec la crise de 2007. La dette grecque on s'en moquait bien avant, on en vivait. Cette histoire de correction voulue par les marchés relève de la fable. Et j'ai déjà très bien expliqué comment on se faisait de l'argent sur ça, notamment grâce aux positions à nu sur les CDS que vient d'interdire l'Allemagne, et ce sans compter qu'un pays en défaut c'est un concurrent en moins sur le marché des obligations. C'est une guerre économique et politique et certainement pas un soudain appel à la bonne gestion de la part des marchés si responsables, rationnels et honnêtes. Les indemnités ou les bonus sont effectivement des gouttes d'eau par rapport à la somme d'argent qui transite. Les actionnaires en paient les conséquences ? Ca se passe vraiment comme cela ? L'économie est devenue casino obligatoire et on voit bien qui perd toujours au final. Et ça pose quoi comme différence fondamentale ? Qu'est-ce que ton entreprise n'aurait pas fait dans le cas des subprime ?
  11. Le problème n'est pas tant son étatisation que son monopole de fait.
  12. Au contraire : je m'extrais afin d'y voir plus clair. L'euphorie des "prophéties auto-réalisatrices" m'est passée. Il y avait à l'époque de la crise une phrase de Mélodius que j'ai retenue parce qu'elle était directe et franche et où il écrivait que les libéraux avaient de sérieuses réponses à donner sur ce qui s'est passé. Il me parait clair qu'on ne peut plus se contenter de dire aujourd'hui que l'avidité des dirigeants des banques et des investisseurs contribue à la bonne santé du marché, du capitalisme en général, et des populations. Si ça reste malgré-tout le projet politique des libéraux alors on va droit dans le mur.
  13. Je ne vois pas le rapport. Avec la titrisation la banque vend ses crédits et se défait du risque qu'ils contiennent ( du moins le croit-elle). Ces crédits sont hors bilan et ne sont pas pris en compte dans les encours risqués. Voilà comment on contourne la règle des 8%.
  14. Comme c'est hors bilan pour les banques, elles peuvent répéter la manipulation. Un exemple ? Bear Sterns. 8 milliards devenant 13 000 milliards. Pas de fraude, c'était légal. Tu me prête des propos qui ne sont pas les miens. Ensuite les subprime ont fait gagner beaucoup d'argents. C'était une entreprise à perte mais ça ne rentrait pas en compte puisqu'au départ on comptait se payer sur la valeur des maisons saisies. Qu'est-ce qui a garanti ça au juste ? Je rappelle que leurs promoteurs vendaient cela comme une aide pour les plus défavorisés. Ça ne répond pas à la question. Et je suis pour la suppression des BC.
  15. Question simple : pourquoi n'y-a-t'il rien eu de cela avec la crise ? La réglementation en question n'existe que dans les livres. La réalité c'est que les effets de leviers tournaient généralement autour des 30 et 40. Et cela grâce à la titrisation (hors bilan).
  16. Ces paris sont stupides et aggravent la situation initiale. Parier sur une faillite n'empêchera jamais que celle-ci survienne - et ce n'est pas du reste dans l'intérêt de celui qui est "à nu" - et avec l'activité extrêmement capricieuse des marchés cela contribue à la réaliser d'avantage. La nature même de ces produits n'a rien d'une assurance prudentielle. On est beaucoup plus proche d'un système d'usure. nb: Pardon de toujours recontextualiser avec les origines de la crise, mais quand les premiers prêts subprimes firent défaut, rien n'aurait jamais pu empêcher leur nombre d'augmenter. La logique est la même. Normal, ce sont là encore des CDS. Bizarre que les pertes de ces mêmes effets de leviers ne le soient pas… Il n'y a pas de limitation réelle au leverage. Ca fait un moment (en cela aidé par l'excès de liquidité des BC) qu'on ne se contente plus de miser le double de son capital mais on le multiplie par 20, 50 jusqu'à 100 fois ! La marge des profits augmente mais ça reste un risque délirant. Et quand dans notre situation plus personne ne peut payer, qu'on ne se prête plus, c'est une guerre économique. Le marché ne s'inquiète pas de la dette des états car il aurait subitement décidé d'être vertueux ou près de ses sous, mais parce qu'il n'y a plus assez dans les tiroirs. On ne corrige rien, on rackette.
  17. J'ai exposé à plusieurs reprises arguments qui dépassaient la question de l'éthique mais ça ne semble jamais suffisant. Tant pis. Je ne vais pas relancer la balle à chaque fois.
  18. Pour l'heure ce sont ses clients qui ont perdus. Si la crise est sortie de la bulle des subprime c'est en grande partie car, couplés à des effets de leviers pharaoniques, les pertes devinrent impossible à combler et détruisit toute la chaine du crédit. Faire de l'argent à partir de rien à toujours des conséquences dommageables. Ce système est tout sauf à déréguler.
  19. Ah c'est possible, mais alors comment expliquer cette soudaine remontée ? Réfléchis un peu… Et même pas l'ombre d'un débat.
  20. Je pense qu'il est préférable de ne parier que ce que l'on possède.
  21. Il est question des positions à nu. Je peux parier sur la mort du Pape, je ne contrôle en aucun cas les évènements. Là ce n'est plus vrai.
  22. Ah c'est un jeu ? Je continue : Il n'y a rien de frauduleux au sein d'un échange entre deux personnes consentantes. A toi ! Je compte bien détrôner gdm, le champion en titre.
  23. Même scénario quand on se déclare en défaut de paiement. Il n'y a pas de bonnes sorties de la crise. On possèdent des dettes que personne ne peut payer. Cette mesure ne règle pas le problème mais elle empêche une pratique frauduleuse (déjà expliquée ici et là) et c'est un préalable à toute refondation du système financier.
×
×
  • Créer...