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Jazzaroundtheworld

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Tout ce qui a été posté par Jazzaroundtheworld

  1. Pleurons pour L’argentine Par Ilya Shapiro Avec l’Obamacare à la Cour suprême, les primaires de la course á la présidence qui battent leur plein, et le refus persistant du gouvernement fédéral à libérer l'économie et donc á permettre la création d’emplois, tout cela nous fait facilement oublier que le monde existe á delà de l’Amérique du nord, avec ses propres problèmes économiques et ses élections présidentielles. Prenez l'Argentine, par exemple, un pays proche et cher à mon cœur depuis que j'y ai étudié il y a près de 15 ans. Il y a un siècle, l'Argentine évolua d’un régime oligarchique vers une démocratie toujours plus libéral ce qui en faisait l'un des pays les plus riches au monde. En 1930, ce pays avait une économie classée au septième rang mondiale, devançant les ex-colonies du nouveau-monde comme le Canada et l'Australie, attirant des vagues d'immigrants en provenance d'Italie, d'Espagne et d'Europe orientale. Comment un pays si riche en ressources naturelles et humaines en vient á dégringoler du sommet où il se trouvait pour devenir la grosse blague des économistes? (Il existe quatre types de pays dans le monde: développés, en développement, le Japon et l'Argentine.) La réponse en est le corporatisme autarcique qui fut la règle sous le règne de Juan Domingo Perón, en imposant une politique industrielle qui détruisit le florissant secteur de l'import-export, ainsi que les chemins de fer nationalisés, en donnant aux syndicats tout les pouvoirs qu'ils voulaient (à tel point qu'ils ont même commencé á s’affronter avec Perón – ca vous est familier)? Combinez cette folie macro-économique - qui conduit forcement à des troubles sociaux et á des réactions gouvernementales répressives - avec une «troisième voie» de politique étrangère idiosyncratique et de plans de protection sociale basés sur la redistribution, et vous faite du joyau de l'ancien empire d'Espagne l’un des états les plus faibles du groupe latino-américain. Le populisme sauvage de droite et de gauche ont suivi, seulement interrompu par une série de coups d'état - je me souviens même du programme de ma classe d'histoire argentine disant, "premier coup d’état; deuxième coup d’état; troisième coup d’état etc…. » résultant en une guerre sale entre les deux extrêmes idéologiques qui a pris fin avec l’excursion désastreuse du triumvirat militaire sourdingue dans les îles des Malouines. (Avec pour preuve que ces messieurs pensaient que le président Reagan les aurait épaulé au détriment de la Grande-Bretagne de Thatcher). La démocratie fit un retour pour de bon en 1983, sauf pour une brève période illusoire dans les années 1990, mais la maison économique de l'Argentine n'a jamais été remise en ordre. Rappelons-nous que le pays fut l’exemple type de l'hyperinflation dans les années 1980 et même maintenant l'inflation tourne autour de 20 pour cent (personne ne le sait avec certitude puisqu’on ne peut faire confiance aux statistiques officielles). Après une crise économique aux proportions de Grande Dépression (appelé simplement La Crise) au début des années 2000, elle donna au pays une très douloureuse, longue mais nécessaire correction - alignant le peso sur le dollar américain. Et entre autres des réformes nécessaires - un président accidentel venu du Sud, Nestor Kirchner, commença à réimposer sa nouvelle version de péronisme. Cela comprenait de faire défaut sur la dette souveraine, d’instaurer le contrôle par le gouvernement du secteur de l'énergie, l'élargissement des programmes sociaux, et le rapprochement d’avec les dirigeants de type président du Venezuela Hugo Chavez. En décidant de ne pas concourir pour sa réélection, M. Kirchner a remis la présidence à son épouse, Cristina Fernandez de Kirchner, qui a essentiellement poursuivi sa politique hétérodoxe tout en gouvernant avec une main de plus en plus lourde contre les manifestants et les médias. Il y a quelques semaines, les Argentins ont réélu massivement Fernandez, en repoussant facilement les groupes d'opposition qui ne se sont jamais associés en un seul mouvement, présentant un seul candidat. Ce résultat ne fut pas surprenant parce que l’on s’attendait á ce que l'économie croît de huit pour cent cette année. La classe moyenne s’est largement remise de la crise bien que la plupart des économistes considèrent la situation actuelle comme intenable, c.a.d. avec le pays se dirigent vers un réveil qui s'apparente à celui dont il a déjà fait face à la fin des années 90 (rappelons-nous les cycles tragiques que le pays a enduré). L'Argentine offre á l'Amérique un «moment d'enseignement», pour reprendre une des expressions favorites de notre président [Obama]. Comme l'Argentine en a eu l’expérience de nombreuses fois au cours du siècle dernier, les Etats-Unis se retrouvent à un carrefour. Continueront-ils à défendre les libertés individuelles, l'innovation et la mobilité sociale, ou bien les Américains échangeront-ils cette liberté pour s’arroger de toujours plus grands droits et autres protections évanescentes censés les protéger des vicissitudes de la vie? Comme Mary Anastasia O'Grady l’a écrit dans un article dont on ne peut qu'espérer qu’il ne parviendra pas à être prophétique: « En cela, l'expérience de Mme Kirchner en Argentine est instructive. Elle a abandonné le libre marché, en apparence dans l'intérêt de la justice sociale. Le résultat prévisible a été une plus grande injustice, plus de pauvreté, et la concentration croissante des richesses et du pouvoir dans les mains de la classe politique et de ses amis. Les efforts pour rendre l'économie compétitive ont été à maintes reprises vouées á l´échec alors même que le niveau de vie baissait. L’argentine teste la théorie selon laquelle les démocraties ont une capacité intégrée á corriger la portée excessive du gouvernement. Non seulement elle a été incapable de se sortir du trou noir de corporatisme, mais elle s’y est trouvé aspiré encore plus. » Ou, comme Cristina Fernandez le dit à la veille de sa réélection, « je ne sais pas si Obama a lu Perón, mais laissez-moi vous dire, qu’il semble vraiment que oui. » [Ce n'est pas un hasard du calendrier que ce blog post soit publié, puisque je serai en Argentine toute la semaine prochaine, une sorte de voyage de travail. Je suis actuellement prévue pour présenter deux conférences publiques: l’une à Buenos Aires le 24 novembre à 19 heures á l’ESEADE section Economie / Business sur le thème du droit et du développement économique et l’autre à Tucuman sur Nov.25 à 18:00 à l'Hôtel Catalinas Park lors d'une conférence qui marque le 20e anniversaire de la chute du communisme soviétique, parrainé par le think tank Libertad y Progreso. Les deux événements se dérouleront en espagnol.]
  2. Luis de Guindos, le nouveau ministre de l’économie espagnol est de type autrichien S'il y a consensus social aujourd'hui, c’est bien sur le fait que l'économie a besoin très rapidement d'un traitement de choc. Et c’est pourquoi, d’entre toutes les nominations de Mariano Rajoy dans le nouveau gouvernement, il est intéressant de connaitre le profil du nouveau ministre de l’économie: Luis de Guindos. Un ministre «autrichien» La crise actuelle n'est pas l'échec du modèle capitaliste. Beaucoup pensent que le marché libre devrait être remplacé par d'autres modèles qui ont manifestement échoué par le passé comme le communisme, le fascisme, le nazisme ou autres versions défectueuses du socialisme. Mais ce doit être l’échec du modèle keynésien de la démocratie sociale comme du model économique proposé par l'Ecole de Chicago. Autrement dit, c’est l’échec du model représenté par Greenspan, la Réserve fédérale, le FMI et les banques centrales européennes. S’il y a un gagnant pour chaque défaite, alors le gagnant de cette crise serait l'école autrichienne de Ludwig von Mises et d’Hayek, qui ont critiqué à la fois le keynésianisme et le monétarisme de Chicago. Ce qui importe ici de savoir c’est que le ministre de l’économie espagnol Luis de Guindos s'inscrit dans la droite lignée des économistes Autrichiens. L'explication de la crise actuelle selon le modèle autrichien La théorie Autrichienne du cycle économique affirme que l'expansion du crédit n'est pas soutenue par l'épargne, mais par la manipulation des taux d'intérêt en baisse, l'augmentation artificielle de la quantité de monnaie en circulation dans l'économie, ce qui fini par créer une bulle économique. Les investissements n'ont pas été fait, et cette distorsion des taux d'intérêts les ont détournées vers des projets non rentables basés sur la surévaluation générale des produits financiers de tous types (dette, actions, immobilier). Ce qui fini par générer des bulles financières qui finissent inévitablement par exploser. Lorsque la bulle éclate, les taux d'intérêts (rappelez-vous ce qui se passe avec la prime de risque) sont remis au niveau du marché, bien au-dessus de ce que les banques centrales ont établies étant donné la rareté du capital. A ce moment précis, se couper d’un seul coup du flux de crédit á taux élevé va précipiter la crise et provoquer l'effondrement de tous ces faux investissements. Comprendre Guindos : Un article á relire Tout ce qui vient d’être dit est pris pour allant de soi par le nouveau ministre de l’économie espagnol dans un article intéressant publié début 2010 au journal El Mundo: « Si à un moment donné le taux d'intérêt du marché est inférieur à celui qui résulte de son état préféré du moment, ce que l’on appellerait son taux naturel, en raison d’une politique monétaire trop laxiste, alors les entrepreneurs prolongeront leurs processus de production, en investissant massivement dans les premières étapes du dit processus. Cela se traduit dans un premier temps par un état d'euphorie, qui conduit à une récession au moment où les entrepreneurs ont compris que ces plans de production ont désorganisés les préférences des consommateurs. La théorie autrichienne reste parfaitement applicable, par exemple, au cycle du logement en Espagne ces dernières années. L'existence de taux d'intérêts très bas, et la croyance dans sa permanence, a conduit à une expansion de la construction résidentielle, qui dés le départ a créé un nombre de logement bien supérieur ce qui était strictement nécessaire à la demande. Autrement dit: nous avons construit ces cinq dernières années, plus de maisons que nous devrions avoir construit en une décennie, et aujourd'hui nous avons un énorme stock de logements invendus. Ainsi, on est passé d'un état d'euphorie à la dépression au moment où les promoteurs ont réalisé que leurs plans de construction ne coïncideront pas avec la demande effective du logement et cela sur une très longue période. La solution de facilité pour traiter d’une telle situation, c’est une politique de relance keynésienne, qui consiste á faire plus de dépenses dans l’avenir, en procédant á des baisses supplémentaires des taux d'intérêts, á des dépenses publiques supplémentaires et á des incitations fiscales temporaires. Toutefois, appliquer une solution Keynésienne à un problème de type autrichien ressemble bien á une sorte de fuite en avant, ce qui permet de sauver la situation à court terme au détriment des problèmes croissants repoussés dans l'avenir. La seule véritable solution pour les Autrichiens, c’est de reconnaître que des erreurs ont été commises et de nettoyer les excès de valorisation des investissements produit pendant la période d'euphorie, afin de retourner à une situation où les taux d'intérêts reflètent la structure actuelle réelle des préférences des individus. C'est un débat similaire qui s’est tenu il y a plus de 70 ans entre Hayek et Keynes. A court terme, le vainqueur a été l'économiste britannique, mais sur le moyen terme, il est clair que la raison était du côté autrichien.» Mauvaises nouvelles: le nouveau ministre nous claironne une nouvelle récession Il ya un mois maintenant, les responsables de notre zone économique ont fait le diagnostique suivant, à la conférence "Internationalisation, multinationales et le marché Espagnol" organisée par la fondation Ramón Areces : « Le quatrième trimestre est un trimestre de récession, dans lequel l’économie espagnole aura une croissance négative après avoir stagné au troisième trimestre. » En outre Guindos a qualifié le premier semestre de 2012 de «complexe». Cela signifie que De Guindos vient de reconnaître que l'économie espagnole est encore en récession au moment où il prendra la relève au Ministère de l'Economie. Austère, mais réformateur Pour compléter le profil du nouveau pilote économique et avec la permission d'Angela Merkel, il est bon de mentionner qu’il a été le président de l’exécutif chez Lehman Brothers pour l'Espagne et le Portugal en 2006 (ou on lui reprochait ses ambitions progressives, alors qu’il aurait bien pu être le dirigeant de Citigroup ou de Bank of America). On peut ajouter à la vue de ses articles, conférences et autres apparitions dans les médias, que nous avons affaire á un gestionnaire austère, mais réformiste. En fait, de Guindos a dit à plusieurs reprises que l'austérité ne nous sortira pas toute seule de la crise. Quelles réformes va-t-il engager et quelles mesures va entreprendre le nouveau ministre de l'économie? Eh bien, s'il est possible de faire quelques prédictions, déduisons-les des citations suivantes: - «Nous avons besoin d'un nouveau contrat [de travail] permanent, en harmonie avec le contrat unique afin de réduire les contrats temporaires. » - «Dans le processus de consolidation des établissements financiers, la deuxième ou troisième étape seront les plus importantes. » - « La situation financière des municipalités et régions autonomes est très inquiétante. Il se peut que toutes les communautés devront inévitablement faire un plan de sauvetage en accord avec le Trésor Public». - «L'espoir pour l'Espagne est qu'il existe une politique économique qui met en œuvre l'austérité nécessaire et qui encourage la croissance économique grâce aux réformes du travail, de l’économie, du secteur financier et des marchés de services, en supprimant les obstacles et barrières aux réformes des marché de la location.» - « Nous devons parvenir à une politique énergétique relativement raisonnable, en s’attaquant à la source des déficits tarifaires et de les corriger.» - « Je soutiens la décentralisation des négociations collectives et l’augmentation des accords d'entreprise.» - "Nous devons essayer de rationaliser les prestations de services publics qui sont importantes pour le bien-être social, comme l'éducation et la santé." Par Navarra Confidencial: un journal d'opinions en ligne du royaume de Navarre pour l'Espagne.
  3. La Route á suivre pour Rajoy Les élections générales d'hier en Espagne ont vu le Partido Popular de centre-droit remporter une victoire écrasante et sécuriser une majorité absolue dans les deux chambres du parlement espagnol (avec 186 des 350 députés et 130 sénateurs sur 208). La victoire était largement attendue, bien que même les sondages les plus récents n’avaient pas vraiment prévu une telle contre-performance du parti socialiste sortant, qui, a perdu á l’assemblé, au moins de 5 à 10 sièges en deçà des attentes. Malgré la vague de protestations contre l'establishment politique en Espagne organisé par le mouvement indignados, le taux de participation est resté assez élevé (71,69%, en baisse par rapport aux 75,32% de 2008), bien que le nombre de bulletins nuls aient doublé, passant de 0,64% à 1,29%. Malheureusement pour l'Espagne, qui fait face à des taux d'emprunt record à des niveaux insoutenables, le gouvernement s’installera juste avant Noël, en raison d'un calendrier précis énoncé dans la constitution Espagnole. Néanmoins, la spéculation a déjà démarré sur les noms des personnes qui vont figurer dans le cabinet dirigé par le leader du Partido Popular l’impénétrables Mariano Rajoy âgé de 56 ans (voir photo). En particulier, deux noms flottaient dans la presse espagnole pour ce qui concerne le poste clé de ministre de l'Economie: Cristóbal Montoro (un politicien, qui a déjà servi sous José Maria Aznar) et José Manuel González Páramo (plutôt un bureaucrate, qui détient actuellement un siège au Conseil exécutif de la BCE).[Ndt finalement, ce sera un troisième Luis de Guindos, ancien président de la banque Lehman & Brother pour l’Espagne et le Portugal.) Comme avec le nouveau gouvernement italien, la réponse des marchés à l'issue des élections d'hier en Espagne a été tiède, c’est le moins que l’on puisse dire. C'est sans doute parce que, pour le moment, c'est franchement très difficile de voir de grandes différences entre ce que le gouvernement socialiste a fait durant son dernier mois en poste et ce que le Partido Popular a promis de faire au cours de sa campagne électorale. Après tout, les deux grands partis Espagnols semblent prêt à jouer un air similaire eu égard á l'austérité quand ils ont tous deux accepté d'introduire un frein à l'endettement dans la constitution espagnole en début d’année. Toutefois, il se pourrait bien que les Espagnols commenceront à entendre le mot recortes (austerité) plus souvent. Rajoy en a carrément parlé dans une longue interview avec le quotidien El País la semaine dernière, quand il a dit : «Ma première priorité est de préserver le pouvoir d'achat des pensions. A partir de cette prémisse, il y aura beaucoup d'autres coupures [budgétaires]. Dans notre programme électoral nous envisageons un examen de tous les postes budgétaires. A partir de là, nous aurons à faire des coupes dans chacun d'eux … Nous aurons à réduire les dépenses là où nous le pourrons. » Dans la même interview, Rajoy a également insisté sur le fait que, contrairement à son rival socialiste, Alfredo Pérez Rubalcaba, il n'avait pas l'intention de demander à l'UE de repousser les échéances pour atteindre les objectifs de l'Espagne concernant la réduction du déficit, car une telle demande "enverrait le mauvais signal dans les circonstances actuelles. » Très controversé, Rajoy a également fait allusion à la réduction des prestations de chômage, en ajoutant: « Je pense que les allocations de chômage vont diminuer, non pas parce que les gens vont arrêter de les percevoir, mais parce qu'il y aura moins de personnes en droit de les obtenir. » Mais ce programme massivement orientée vers l’austérité laisse au moins trois grandes (reliées les unes aux autres) questions sans réponse. Premièrement: comment Rajoy va permettre á l'Espagne de faire un retour vers des niveaux élevés de croissance économique? Deuxièmement: que fera le nouveau gouvernement dirigé par Rajoy pour faire regagner de la compétitivité á l’Espagne dans la zone euro? Et troisièmement: quel est le plan exact de Rajoy pour s'attaquer aux niveaux ahurissant de chômage en Espagne? Pour l'instant, les idées exposées sur le site Web du Partido Popular semblent bien vagues, ce dont les marchés se sont aperçus. En ce qui concerne le rôle de l'Espagne dans l'Europe, Rajoy, a hier répété à la foule en liesse á la Calle de Génova (le siège du Partido Popular à Madrid) qu'il voulait que l’Espagne soit « mise en avant en l'Europe, á la place qu’il lui revient. » Un éditorial dans Le Figaro d'aujourd'hui était déjà en train de pressentir un nouvel axe franco-espagnol, indiquant que : «Le soutien de Madrid sera précieux dans le dialogue, parfois vigoureux, avec Berlin … Si [le président français] Nicolas Sarkozy se met á l’écoute des attentes de Mariano Rajoy pour ne pas se trouver marginalisé dans la nouvelle Europe en construction, il peut se trouver un nouvel allié précieux en lui, à la fois en Europe et en Méditerranée. » Cependant, il semble que Rajoy ne partage pas vraiment la vision de Sarkozy d'une Europe à plusieurs vitesses. Dans la même interview mentionnée ci-avant, Rajoy a déclaré : « Je suis radicalement contre l'existence de deux ou trois vitesses [en Europe], parce que cela voudrait dire que certains pays se financent très bien et dès lors se montreraient plus compétitifs, tandis que d’autres traineraient loin derrière. ça serait mauvais pour tout le monde. » La vérité est que Rajoy a toujours ressenti une plus grande sympathie pour David Cameron et sa politique économique. Et en fait, un porte-parole de Downing Street a confirmé aujourd'hui que, quand Cameron a appelé Rajoy pour le rituel de félicitations, le Premier ministre espagnol lui a dit qu'il était «prêt à établir un partenariat étroit » avec son homologue britannique en personne. Comme nous l'avons déjà dit ici, ce sont certainement de très bonnes nouvelles, notamment parce que Rajoy serait un nouvel allié pour le Royaume-Uni sur l’échiquier centre-droit en Europe, au moment où il semble probable que la France et l'Allemagne pourraient être gérées par le centre gauche après les prochaines élections dans ces deux pays, prévue pour 2012 et 2013 respectivement. Le soutien de l'Espagne pourrait être particulièrement utile pour faire passer, par exemple, une directive plus libérale concernant les services. Rajoy va très vite faire face à certaines questions difficiles sur la crise de la zone euro, et plus particulièrement : Est-il pour ou contre des euro-obligations? Que pense-t-il de la BCE comme prêteur de dernier recours de la zone euro? Ce qui semble plus certain, pour le moment, c'est que Rajoy fera face à d'importantes pressions externes dans les prochaines semaines/mois venant de la France, l'Allemagne, la BCE et la Commission qui exerceront leurs pressions pour obtenir des réponses plus claires sur ce que son gouvernement envisage de faire pour sortir l'Espagne de la crise. Nul doute qu'il est maintenant temps pour Rajoy & compagnie d’en venir á la substance des grandes déclarations d'intentions qui ont suffi pendant la campagne électorale qui s’est avérée très calme. Le moment est proche où Don Mariano devra abandonner ses ambiguïtés galiciennes un peu curieuses et devra jouer cartes sur table avec ses homologues européens.
  4. @ citronne, le vieux perv, c'est moi, je cherchais un site cul, je me suis trompé de manip. sur le clavier avec une main et je suis tombé sur liberaux.org (en croyant que c'était libidino.xxx) et me voila aujourdh'ui á traduire comme un chien!
  5. Trés jolie! choix de blog, bien trouvé, je me suis marré, j'ai essayé de mon coté a jouer avec "citronne" et j'ai trouvé "citronne moi fort" sur le web, mais rien d'excitant malgré le titre, et ce blog la http://lemurianworke…tronne-moi.html qui se paye la gueule de ce vieux con de Chirac, donc ca valait le coup que je fasse des recherches infructueuses dans cette direction!
  6. eh Nick, je peux encore, c'est pour ca que j'astique: en parlant d'astiquer, superchon est apparemment en train de l'astiquer aussi si c'est le même Hannan dont on parle: http://blogs.telegra…ew-euro-treaty/ Effectivement, je suis chaud en ce moment, ca doit être la perspective de découvrir les cadeaux sous le sapin, depuis tout petit ca me fait le même effet.
  7. La mort de Kim Jong Il et la lutte de succession Par Doug Bandow. Doug est un chercheur associé au Cato Institute. Il fut un assistant spécial de Ronald Reagan, il est l'auteur de Foreign Follies: America's New Global Empire (chez Xulon). Le "Cher Leader" de Corée du Nord, Kim Jong-il est mort. Il n’est pas question désormais de négocier et d'appliquer un nouvel accord nucléaire avec la Corée du Nord dans un avenir proche. La soi-disant République Populaire Démocratique de Corée (RPDC) est toute entière dévorée par une lutte de pouvoir qui pourrait tourner à la violence. La meilleure option politique de Washington est de prendre du recul et d’observer. Après son accident vasculaire cérébral d’il y a trois ans, Kim oint son plus jeune fils, Kim Jong-un, pour en faire son successeur. Toutefois, ce dernier a eu peu de temps pour s'établir. Le transfert familial précédent des pouvoirs à Kim Jong-il a pris environ deux décennies. Il y a plusieurs prétendants potentiels à l'autorité suprême de la Corée du Nord, et les militaires peuvent jouer faiseur de rois. Certains observateurs espèrent voir un "printemps coréen", mais la population essentiellement rurale de la RPDC est un véhicule peu probable de changement. Les élites urbaines sont susceptibles de vouloir une réforme, mais pas une révolution. Si un Mikhaïl Gorbatchev nord-coréen est tapi dans le fond, il devra se mouvoir lentement pour survivre. Pendant cette période d'incertitude politique aucun officiel n’est susceptible d'avoir le désir ou la capacité de conclure un accord abandonnant l'arme nucléaire nord-coréenne. Le leadership se focalisera sur les affaires intérieures et personne n'est susceptible de remettre en question l'armée, qui elle-même peut se désagréger politiquement. La Chine n’est pas non plus susceptible de jouer un rôle utile. Pékin considère que le statu quo sert son intérêt. Par-dessus tout, la Chine va chercher la stabilité, bien qu’elle puisse très bien tenter d'influencer le processus de succession en dehors de la sphère publique. Mais la Chine ne veut pas ce que l'Amérique veut, préférant la survie de la RPDC, avec de préférence un leadership plus responsable et plus souple. Washington ne peut guère intervenir dans ce processus. Les Etats-Unis devront maintenir leur volonté de parler avec la Corée du Nord. Les responsables américains devraient également impliquer Beijing quand á l'avenir de la péninsule, en explorant les préoccupations chinoises et en recherchant á trouver des zones de compromis possibles. Par exemple, Washington devrait s'engager pour qu'il n'y ait pas de bases américaines ou la présence de troupes dans une Corée réunifiée, ce qui pourrait apaiser les craintes de Pékin quant à l'impact d'un effondrement nord-coréen. Le plus important, c’est que l'administration d’Obama ne se précipite pas pour «renforcer» l'alliance avec la Corée du Sud en réponse à l'incertitude qui règne dans le Nord. La République de Corée est bien capable de se défendre elle-même. Elle devrait prendre les mesures nécessaires pour dissuader l'aventurisme nord-coréen et développer ses propres stratégies pour traiter avec Pyongyang. L'Amérique devrait se retirer d'un engagement de sécurité coûteux, qui ne sert plus ses intérêts. Kim Jong-il imposa d’inimaginables épreuves au peuple nord-coréen. Cependant, ce qui lui fait suite pourrait se révéler pire encore si une lutte de pouvoir incertaine dérive en un conflit armé. Au lieu d'encourager Pékin à user de son influence pour amener la dynastie Kim à une fin plutôt clémente, les Etats-Unis peuvent - et doivent – ne faire guère plus qu’observer les développements du Nord de la Corée.
  8. Citronne, si tu veux discuter sapin avec moi il faudra trouver un autre reseau social
  9. Avant Noël, il faut faire briller les boules! J'ai décidé de rattraper un peu le retard de traduction que nous avons en magazin.
  10. La pauvreté chute avec la crise (titre proposé par contrepoints) Comme si le ralentissement de l’économie allait réduire la pauvreté! (mon alternative) - peut servir de sous -titre - Voici quelques bonnes nouvelles: nous pouvons nous attendre à une forte baisse de la pauvreté au cours des deux prochaines années. A n’en pas douté, même Polly Toynbee [Ndt : démocrate sociale anglaise, journaliste au Guardian] est en train de composer un véritable hymne de louange à David Cameron pour la réalisation de ce que les travaillistes même n’avaient pu réaliser. Oh, attendez un peu. En y regardant de plus près, il s'avère que les choses ne sont pas si simples. La raison pour laquelle on comptera moins de gens pauvres, c'est qu’aujourd´hui on définit la pauvreté á partir d’un revenu inférieur à 60 pour cent du revenu médian. Bien que les ralentissements économiques soient mauvais pour tous, y compris les plus démunis, les salaires se déprécient plus vite en termes réels que les prestations sociales. Les personnes dépendantes de ces mêmes prestations sociales seront moins bien loties en termes absolus, mais leurs revenus baisseront plus lentement que ceux qui travaillent. Quand le salaire médian diminue, le seuil de pauvreté diminue d’autan. Ainsi, nous avons pu constater l'absurdité de la mesure proposé par Joseph Rowntree [ndt : fondation luttant contre la pauvreté] / IFS [Ndt : Institute for Fiscal Studies] contre la pauvreté - une mesure aveuglément acceptée par la BBC et la plupart des autres médias. J'ai remarqué, qu'avec ces standards de jugement, les politiques qui encourageait les gens á passer de la dépendance vers les emplois productifs étaient définis comme «régressives». Maintenant, dans la même logique, on peut voir qu’une baisse absolue du niveau de vie en Grande-Bretagne équivaudrait á une réduction de la pauvreté.
  11. Nous assistons au grand succès de l’Euro Hannan on Monti.doc
  12. Hildalgo (du Cato) sur le Mexique et le Guatémala. Est ce que Guatemala doit suivre le Mexique.doc
  13. Enterrement de 1ére classe à Durban Enterrement de 1ére classe á Durban1.doc
  14. remarques concernant le site contrepoints: + il faut que nous fassions plus d'effort de verification ou relecture dans nos traductions + la justification du texte le long de l'image n'est pas en place (dans les articles publiés) + le nombre de dessin de notre dessinateur préféré devrait être limité au billet d'humeur etc mais pas au article plus serieux pour la simple raison de ne pas donner l'impression de lire une BD mais de lire contrepoints. Exemple: "non au 1984 anti-climato sceptique" ne veut rien dire. Debut de l'article est incoherent. "J’ai reçu ce mail de l’avocat (connu comme « solicitor » en Angleterre) de Roger Tattersall avec la demande que je le poste. Je suis heureux de le faire. S’il vous plaît voyez dans la lettre où le fonds juridique est créé. – Anthony Pour:" J'imagine que c'est "j'ai recu un courrier de l'avocat de Roger Tattersall (lien ou explication de qui est ce bon monsieur) accompagné de la demande suivante que je poste. Je le fais avec plaisir. La lettre ci-contre précise où le fond juridique a été crée - Anthony. etc. cordialement JATW
  15. j'ai relevé quelques erreurs dans ma traduc: (ici sont les propositions correctes á éditer sur la version que j'ai envoyé) §2 Maintenant, deux articles dans les média de masse confirment ce point de vue, directement et indirectement. § 3 Pour les reduire § 4 En lisant entre les lignes, les seuls avantages politiques et économiques qu’on pourrait retirer en s’alignant sur l'obsession du changement climatique - ne seraient que cosmétiques – étant donné que l'économie chinoise est dans un état si alarmant que les autorités ne se soucient même pas d’esquisser un mouvement vers la conformité aux normes de pollution. § 6 Et bien que de tels taux de croissance déclencheraient de sauvages réjouissances dans les économies occidentales si elles pouvaient se le permettre, pour une économie attachée à des taux de croissance élevés, c'est plutôt signe de crise en Chine. § 7 Mais comme Ambrose le fait observer, il est difficile d'obtenir des données fiables en Chine, même si cette estimation á la baisse peut s'avérer optimiste, surtout si l'euro-crise entraîne les économies européennes vers la récession. § 10 Mais, la critique a été la plus forte lorsqu’Obama a nommé Jeff Immelt, le président de la GE, à la tête de sa commission pour la création d'emplois (le tsar du travail). Immelt était censé aider à la création d'emplois, mais personne ne lui a dit qu’il était censé les créer aux Etats-Unis. dernier § Mais le problème le plus insurmontable encore semble être que personne ne prend la mesure d’une catastrophe imminente qui pourrait se profiler à l'horizon. Ajouté aux problèmes que nous avons déjà, ce pourrait être la goutte qui fait déborder le vase.
  16. "Péril en la demeure Chinoise" sorti tout chaud du four Peril en la demeure Chinoise1.doc
  17. Nick, j'ai pris note de ton point de vocabulaire. J'ai relevé deux erreurs dans la traduction de l'article sur le parti espagnol "individual libertade". 1- Deuxieme paragraphe, deuxieme ligne: "Depuis l’existence de la démocratie en Espagne, tout parti politique était le bienvenu dans les élections," -> "était le bienvenu aux élections" 2- Dans l'avant dernier paragraphe: "le peuple espagnol était en mesure de voter librement pour qui ils voulait" -> "pour qui il voulait. Merci pour la correction A bientôt
  18. Salut tout le monde, Je me suis permis une petite traduc de mon coté que je vous soumets. Ca s'appelle "la démocratie espagnole: le pouvoir au peuple" et c'est au sujet des mésaventures des libétariens (corrigé) espagnols pour créer leur parti á Madrid. http://studentsforli…for-the-people/ On a les droits pour la traduc et les photos qui vont avec. J'ai beaucoup de boulot en ce moment, je n'ai pas pu participer comme je voulais aux traductions pour contrepoints mais ca va revenir un de ces quatres. J'envoie la traduc en attachement. A + JATW Démocratie espagnole.doc
  19. ah ah ah c'est surprenant ou rafraissant devrais-je dire.
  20. le texte "le pouvoir au peuple" http://www.contrepoints.org/2011/11/11/54975-le-pouvoir-au-peuple la mention du raducteur JATW doit être ajouté á la find du texte. J'ai corrigé le titre de l'article (dans google doc. (no 56)) qui avait un titre qui ne correspondait pas au lien internet d'article. /á bientôt
  21. Pas de probléme. J'avais remarqué le problème mais sans trouver la panne. J'ai aussi enlevé tout mes textes de votre serveur pour pouvoir utiliser la fonction "texte attaché" á l'e-mail mais ce ne fonctionne pas. a bientôt JATW
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