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Punu

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Messages postés par Punu

  1. La collection compte désormais cinq titres, en plus des trois déjà parus ("Le silence de la loi", "Prohibitions" et "Libérons-nous").

     

    - "D'or et de papier", de Benoît Malbranque : "Personne n'a jamais inventé la monnaie, elle s'est imposée d'elle-même dès que l'homme a voulu commercer de façon efficace. Mais, trop souvent, les gouvernements en ont détourné le précieux usage pour se sauver eux-mêmes de la faillite. Des billets de Law à l'euro, en passant par les assignats, l'auteur nous montre les désastres monétaires qui surviennent lorsqu'on abandonne l'or pour le papier. Il plaide pour que la monnaie soit enfin libérée et que l'or puisse faire son grand retour."

     

    - "L'argent des autres", d'Emmanuel Martin : "À l'aide de quelques principes simples de l'analyse économique, l'auteur montre comment la responsabilité a déserté l'économie et la politique. Depuis des années, États régulateurs et groupes financiers ont fait disparaître le vrai capitalisme au profit d un capitalisme de connivence. Parallèlement, la démocratie est devenue une course électoraliste, menant à l explosion de la dette. La crise de l euro et celle des subprimes en sont des conséquences inattendues mais immédiates. Il est tellement facile d'être irresponsable quand on joue avec l'argent des autres."

  2. Que Victor Hugo est indirectement l'inventeur du personnage du Joker de Batman. La première adaptation cinématographique (1928) de "L'homme qui rit" (l'histoire d'un criminel qui semble toujours rire à cause d'une cicatrice) a fortement inspiré le créateur de Batman.

     

    L'homme qui rit (Conrad Veidt) :

     

    veidt+rit.png

  3. C'est peut-être limité à la Belgique, car en France je les ai trouvés un peu partout. Je dois même dire que c'est formidable d'entrer dans une toute petite librairie de quartier (à Lille) et non seulement de voir les livres, mais aussi d'apprendre qu'ils se vendent - j'avoue toutefois qu'il s'agissait d'une librairie spécialisée dans les sciences humaines.

     

    A noter qu'Atlantico a publié des extraits du "Silence de la loi" :

    http://www.atlantico.fr/decryptage/textes-illisibles-contradictoires-et-surtout-liberticides-necessite-arreter-legiferer-tour-bras-belles-lettres-cedric-parren-962106.html

    http://www.atlantico.fr/decryptage/kafkaien-quand-administration-francaise-court-circuite-processus-judiciaire-expansion-morbide-prerogatives-belles-lettres-cedric-962105.html

     

    Cécile Philippe parle du "Silence de la loi" dans cet article :

    http://www.institutmolinari.org/exclusivite-le-temps-du-pacte-de%2c1773.html

  4. Leur prix a d'ailleurs diminué !

     

    Voici un extrait du "Silence de la loi", de Cédric Parren :

     

    Conservée au musée du Louvre, la stèle de Hammurabi est une colonne de basalte noir d’un peu plus de deux mètres, taillée à Babylone vers 1750 avant Jésus-Christ. Célébrée comme l’acte de naissance de la civilisation, elle présente le premier code de lois complet qui soit connu. En deux cent quatre-vingt-deux articles, celui-ci couvre des domaines aussi variés que les pratiques judiciaires, le droit pénal, le droit de la famille, le droit commercial ou le droit rural, et s’attarde même sur les erreurs médicales, les salaires minimaux et les gages immobiliers. Convaincu de la valeur et de l’exhaustivité de son oeuvre, Hammurabi assure qu’elle éclaire les cas les plus compliqués et recommande à ses successeurs d’en suivre les préceptes. Il sera exaucé, puisque son code est resté un modèle pendant un millénaire.

    Si l’on devait graver sur une stèle du même gabarit le contenu des soixante-dix codes actuellement en vigueur en France, celle-ci mesurerait trois mille deux cent vingt-huit mètres de hauteur. Érigée à Paris, elle projetterait son ombre jusqu’au Caire.
  5. J'apprends l'existence de cette collection qui me semble une très bonne initiative. J'ai un peu de mal à voir exactement quelle est la ligne directrice éditoriale, et comment elle s'est concrétisée par les deux ouvrages plus haut mentionné, si quelqu'un les a lus ?

     

    Les deux livres seront disponibles le 16 janvier ; il faudra donc attendre cette date pour les lire, mais ils peuvent déjà être précommandés sur Amazon.fr, fnac.fr, le site des Belles lettres, etc.

     

    Comme l'a dit Patrick (http://www.liberaux.org/index.php/topic/51568-les-insoumis/), la ligne éditoriale est la suivante : La collection "les insoumis" entend proposer au grand public une défense radicale de la liberté. À travers des ouvrages courts et accessibles, notre intention est de mettre en cause les fondements répressifs de l'ordre socio-politique actuel. Participant du renouveau de la contestation généré par la crise, la collection mettra en évidence les silences de notre société. Loin du jargon académique, les auteurs s’adressent directement aux lecteurs par des exemples parlants et des raisonnements explicites. Chaque livre pointera vers un sujet de société en essayant de coller au mieux à l’actualité au sens large. Bien que s’appuyant aussi sur des auteurs confirmés, la collection cherchera à soutenir l’émergence d’une nouvelle génération issue de la blogosphère. Les ouvrages, volontairement courts et provocateurs, cherchent à retrouver un peu de l’esprit blog et à s’inscrire dans une consommation de vitesse et de partage.

  6. J'ai vu "Captain Phillips" de Paul Greengrass (réalisateur du premier et du troisième Jason Bourne, avec Matt Damon). Le film n'est clairement pas un chef-d'oeuvre de philosophie, mais il est très efficace. Même s'il dure 2h30, je ne me suis pas ennuyé une seconde. Et à la fin, dans ce qui est probablement la meilleure scène du film, Tom Hanks montre l'étendue de son registre d'acteur. Il est époustouflant, se hissant au niveau des meilleurs - vraiment.



    J'ai également vu "Jiro Dreams of Sushi", un superbe documentaire sur le meilleur (paraît-il) restaurateur de sushis du Japon. Le documentaire est très bien filmé, mêlant l'humour, l'esthétique culinaire et la psychologie. Outre des relations familiales intéressantes, il montre surtout certains aspects de la mentalité japonaise, à savoir la perfection par le travail (qu'on retrouve dans "Le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc", de Herrigel) et l'inaccessibilité de la perfection (typique de tous les grands artistes de l'ukiyo-e). Le documentaire est toutefois trop long et a tendance à se répéter. Je le recommande néanmoins.

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