Punu
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Messages postés par Punu
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Tiens, au fait, il y a un problème de conjugaison qui me torture. Peut-être pourriez-vous m'aider.
Dois-je dire : "la plupart des gens pensent que…" ou "la plupart des gens pense que…". Autrement dit, quel est le sujet du verbe : "gens" ou "la plupart" ?
Selon Grevisse, §422b, c'est le nom suivant "la plupart de" qui détermine l'accord.
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Je n'ai encore jamais entendu parler de libéral qui serait devenu non-libéral.
Ardisson. Proche de Madelin il y a 20 ans, faisant la pute avec Bedos et Hollande actuellement.
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Et comment fait-on quand on n'a pas de bouquin de gramaire chez soi ?
Très méchant. Je voudrais éviter ça. -
Je lance ce fil sans le moindre esprit d'animadversion et en toute humilité, mais je crois qu'il serait bon de noter ici les erreurs orthographiques et grammaticales récurrentes de certains (et je ne nomme personne). Le forum sera plus agréable pour tout le monde. Je compte naturellement sur la participation de tous !
Voici les bonnes formes :
- avoir tort
- "moult" est invariable (adverbe)
- avait-il ; étudie-t-il ; joue-t-elle ; est-il ; roules-tu ; y est-il ; etc. L'apostrophe (" ' ") ne s'utilise qu'avec "en" : "tu t'en vas" devient "va-t'en". La règle, sauf le cas ci-dessus, est d'utiliser le trait d'union.
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va falloir m'en dire un peu plus pour me convaincre de l'acheter …
Si tu cliques sur mon lien (le titre du livre souligné dans mon message précédent), tu peux le télécharger gratuitement.
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Et pour les ignares qui n'ont aucune envie de se taper toute la littérature situationiste, tu peux faire un résumé de leurs thèses ?
La société du spectacle vaut la peine d'être lue.
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Si tu veux, pour ce que j'en ai vu, il y a la base, dont je faisais partie, téléguidée par des types dont la base ne sait rien et qui ne viennent jamais aux réunions. Il était d'ailleurs presque impossible de faire passer un texte dans le journal. On est juste là pour les manifs, les actions, et puis basta. Pas d'accès au contenu idéologique, si ce n'est que des cons viennent nous expliquer ceci ou cela, mais ça s'arrête là. Aucun début de discussion comme ici nous en avons tous les jours.
La majorité des anarchistes de base d'AL sont juste des jeunes qui s'ennuient, veulent donner du piment à leur vie avec une bonne excuse, mais ils ne réfléchissent pas beaucoup. Tu n'aurais pas eu beaucoup de succès, à condition qu'ils t'aient même écouté. Ils ont la gachette "fasciste" très facile.
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J'ai oublié, on m'a aussi reproché d'avoir une voiture. En fait, en faisant ce procès, ils voulaient garder le reste de ma cotisation annuelle. Je ne comptais de toute façon pas la leur demander en retour. Le plus dingue, c'est qu'un type avec qui je m'entendais bien a rapporté nos conversations, surtout celles où je lui faisais part de mes interrogations. Mentalité d'esclave.
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J'ai déclaré devant une caméra de la RTBF que le PRL-FDF ne devait pas s'allier avec le MCC. Crimpensée !
Et c'est tout ? Enfin, tu aurais peut-être mieux fait d'y rester : tu auras peut-être influé sur les événements.
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J'ai mis anarchiste finalement, Debord était très influencé par les thèses de l'anarcho-syndicalisme à la Bakhounine, donc bon…
Enfin, le situationnisme est tout de même vachement collectiviste. J'aurais mis extrême-gauche, personnellement.
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Raconte !
(moi, je me suis fait virer du PRL pour foutage de merde. Mais sans procès en l'occurence. Comme quoi les grands esprits se rencontrent
)Eh bien nous nous retrouvions souvent près de la gare du Midi, d'abord pour chanter la Ravachole, le triomphe de l'anarchie, etc. (pour bien se marrer, cliquer ici). Ensuite nous discutions théorie, puis nous discutions pratique, propagande, et ça je dois dire que nous en discutions vachement plus (et surtout cela aboutissait) que chez les libertariens. Enfin
En fait, les problèmes ont commencé lorsque je n'ai plus chanté au début des réunions, parce que "je suis pour l'anarchie au quotidien", ai-je osé dire. Après quoi j'ai commencé à poser des tas de questions sur des points qui me semblaient bizarres ou faux dans la théorie anarchiste qu'on nous présentait. J'ai parfois été un peu trop direct d'ailleurs, mais les types ne semblaient pas comprendre, ou bien ils se lançaient dans des sophismes pitoyables qui m'énervaient. Surtout, ils avaient une vision totalement erronée de la psychologie et ne pouvaient en changer sans saborder leur théorie politique. La goutte d'eau a été lorsque j'ai fait, alors que c'était mon tour, une présentation de l'anarchie sous un jour nietzschéen, ce qui m'a valu d'être traité de fasciste, etc. Ensuite, vu que j'étais un membre cotisant, j'ai eu droit à un mini-procès avec six ou huit accusateurs, mais de toute façon je n'avais plus envie de perdre mon temps avec eux. Voilà voilà.
Et toi, qu'as-tu donc fait ?
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J'ai déjà voté, de dépit, "sans opinion". Si j'avais su que tu changerais les possibilités !
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La persécution des anarchistes ne s'arrêtera donc jamais ?
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Moi je viens des anarchistes collectivistes, mais j'étais avant tout anarchiste. Après m'être fait virer d'Alternative libertaire pour propagande bourgeoise (j'ai même eu droit à un mini-procès
), je suis tombé dans "Histoire de l'anarchisme", de Jean Préposiet, sur le courant libertarien. J'ai directement accroché. J'ai ensuite lu Hayek, Rothbard, Mises, Friedman, Block, Rand, Murray, etc., et vu que cela collait avec ma vision du monde (évolutionniste, individualiste, etc.), je suis devenu libertarien. Mais je dois également reconnaître que la politique n'est un sujet d'intérêt que depuis trois ans. Avant, je m'en moquais complètement : je n'avais aucune idée, si ce n'est l'amour de la liberté.Donc tu devrais ajouter "anarchiste", et alors je pourrai voter.
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vous réalisez ce que ça veut dire descendre sur la rue alors qu'on ne voit même pas par-dessus le capot ou le coffre du véhicule si la voie est libre …
Vous auriez dû vous acheter un périscope.
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Si la probabilité est aussi basse, alors je fais sûrement partie du lot des abrutis.
Je me demande comment la majorité des gens qui glosent sur la facilité du métier de prof réagiraient face à une de mes classes.
Je ne te classe pas dedans. Il ne faut pas me faire dire ce que je n'ai pas dit. J'ai même une très bonne opinion de toi !
Je parlais à titre personnel naturellement. En primaire je n'étais pas vraiment à même de juger, mais je me souviens de plusieurs discussions avec mes professeurs au cours desquelles ils ont rapidement montré leurs limites (ex. : une semaine après ma première rentrée des classes, à six ans donc, notre titulaire nous parle des échecs (le jeu). Elle fait sa présentation puis j'ajoute qu'elle a oublié la position pat - elle me dit que c'est pas bien d'inventer des choses qui n'existent pas ; je t'assure qu'une telle entrée en matière m'a vite remis les pendules à l'heure). La très grande majorité des profs ne connaissent que leur cours, ils n'en sortent pas. Pas moyen de discuter actualité scientifique avec mes profs de science (c'était pas dans la matière, et puis ils ne se tenaient pas au courant des nouveautés !), pas moyen de discuter actualité littéraire avec mes profs de français, pas moyen de discuter de philo poussée avec mes profs de morale (pourtant ils étaient tous licenciés), etc. Tous ceux que j'ai croisés étaient des rabâcheurs, à part deux personnes (un prof de latin et un de français).
Quant au reste, je ne parlais pas de leur capacité à tenir une classe ou de leur dévouement, mais de leur intelligence. Un professeur intelligent est quelqu'un qui excelle dans sa matière mais qui s'intéresse à nombre d'autres sujets. Qui comprend directement ce que tu lui veux et qui est capable de répondre à tes interrogations hors sujet. Qui est également capable de te donner de nouvelles pistes de réflexion et, surtout, de penser transversalement.
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Il a dit "globalement" - il y a donc des exceptions. Pour parler de mon expérience, je n'ai croisé que deux profs intelligents sur toute ma scolarité (hors unif').
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dans La Taverne
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Tout le monde sait que la langue est fasciste, t'en fais pas.