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Punu

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Messages postés par Punu

  1. Il serait intéressant de voir l'évolution du classement avant 2000 (s'il existait). Ca m'avait déjà frappé avec l'évolution du déficit fédéral, mais peut-être Bill Clinton a-t-il été le plus grand président américain depuis… longtemps (on remarquera au passage l'impact du graaand libéral Reagan).

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  2. Assurément. Les larmes d'une donzelle, c'est de la kryptonite, un truc à m'en saper le mojo pour toute la journée : je ne peux pas ne pas m'arrêter, quitte à bafouiller comme une pucelle parce que je ne trouve rien à lui dire. Ou de faire semblant de bafouiller, sachant pertinemment quoi dire dans ces cas-là.

    Et puis, avoir une copine, ce n'est pas une excuse recevable. Tu t'attends à quoi ? A l'embrasser langoureusement façon Prince Charmant après avoir délicatement séché ses larmes d'un pouce entrainé ? Etre l'inconnu qui lui a rendu le sourire quelques minutes, que ce soit de par sa maladresse touchante ou son extraordinaire propension à paraître concerné sans ne jamais être sérieux, ne t'engage en rien.

    Les chants de Maldoror

    Comme elles sont bonnes, n'est-ce pas; car, elles ont le goût du vinaigre. On dirait les larmes de celle qui aime le plus; mais, les larmes de l'enfant sont meilleures au palais. Lui, ne trahit pas, ne connaissant pas encore le mal: celle qui aime le plus trahit tôt ou tard… je le devine par analogie, quoique j'ignore ce que c'est que l'amitié, que l'amour (il est probable que je ne les accepterai jamais; du moins, de la part de la race humaine). Donc, puisque ton sang et tes larmes ne te dégoûtent pas, nourris-toi, nourris-toi avec confiance des larmes et du sang de l'adolescent. Bande-lui les yeux, pendant que tu déchireras ses chairs palpitantes; et, après avoir entendu de longues heures ses cris sublimes, semblables aux râles perçants que poussent dans une bataille les gosiers des blessés agonisants, alors, t'ayant écarté comme une avalanche, tu te précipiteras de la chambre voisine, et tu feras semblant d'arriver à son secours. Tu lui délieras les mains, aux nerfs et aux veines gonflées, tu rendras la vue à ses yeux égarés, en te remettant à lécher ses larmes et son sang. Comme alors le repentir est vrai ! L'étincelle divine qui est en nous, et paraît si rarement, se montre; trop tard ! Comme le coeur déborde de pouvoir consoler l'innocent à qui l'on a fait du mal
  3. Idem. De toute façon on ne peut plus faire confiance aux femme pour ce qui est de la cuisine, elles ont perdu les compétences élémentaires jadis transmises par les grands-mères. Et tu noteras que tous les grands chefs sont des hommes.

    Cette perte de compétence est en effet triste, mais j'aime tellement faire la cuisine (mélange unique de méditation et de dextérité) que ça ne me dérange pas. J'avais remarqué pour les hommes ! Mon père était chef d'ailleurs.

  4. Quand elles ont su que, non, je ne fais pas les lessives de mon compagnon, toutes mes copines, collègues de boulots et même les membres de ma famille me l'ont ouvertement reproché, me disant même que ça faisait partie des attitudes qu'il fallait absolument changer pour que je sois une femme acceptable.

    Pour 99% des individus, l'entretien du linge est une tâche féminine.

    Pourquoi pas. Je fais à manger et je paie une femme de ménage pour faire 200 trucs, donc ma copine peut au moins faire quelque chose.

  5. Pas oublié, mais la météo est si pourrie que c'est impossible (il faut y aller le mercredi soir car tout le monde est sur la rue). Par ailleurs, j'espérais te voir samedi à la Fiesta Latina, j'ai d'ailleurs rencontré toutes tes copines (qui sont désormais les miennes B)) et elles m'ont demandé pourquoi tu n'étais pas là. J'ai dit que tu n'avais pas encore récupéré de la gueule de bois de notre dernière sortie.

  6. J'ai vu "Horrible bosses" avec une Director au titre à rallonge dont une des subalternes lui avait recommandé d'aller le voir. Autant la subalterne en question devra s'expliquer demain, autant j'ai rigolé pendant tout le film. C'est marrant, léger et pas du tout politique. Je conseille.

    J'ai également vu "Rise of the Planet of the Apes" et je recommande à nouveau. C'est loin d'être parfait mais il y a énormément d'humour (notamment dans le processus d'hominisation) et quelques idées profondes que je ne m'attendais pas du tout à trouver dans ce type de film (je pense principalement à la scène clé du film, que je ne détaillerai pas mais qui est en fait une relecture très maligne du processus civilisationnel compris comme opposition à l'état de nature).

    Tout cela m'a redonné envie d'aller au cinéma.

  7. Un mois maintenant que je tiens à 100 % sans lire la presse ni aucun blog ou site d'info (avant je faisais quand même un petit tour une fois par semaine). Je ne vais même plus sur la page d'accueil de Yahoo.com. Je ne sais plus rien, à part ce que les gens me disent ou bien les bouts de conversation que je capte dans les lieux publics. L'impression est étrange. Deux femmes parlaient ce matin et je n'ai même pas saisi le sujet. J'ai la vague impression de ne plus vraiment faire partie du même monde - les infos comme ciment social.

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