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free jazz

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Tout ce qui a été posté par free jazz

  1. D'où l'importance des valeurs familiales : d'abord s'occuper de ses proches et les préserver du désastre, autant que possible. Ensuite regarder avec délice le naufrage de la civilisation et se moquer des cuistres. Qu'on soit cernés par les cons ne m'empêchera pas de rester un anarchiste impénitent. Il n'y a pas grand chose à en attendre des générations actuelles, c'est certain, mais cela peut changer après la catastrophe finale.
  2. Bonsoir, ça fait beaucoup d'objectifs tout ça. Pourquoi avez-vous besoin d'un logiciel théorique, là où l'expérience, l'observation, le bon sens et la pratique suffisent? En quoi une société maximisant le bonheur des citoyens ne serait pas totalitaire? D'abord le bonheur ça n'existe pas, ça se mesure encore moins, c'est une arnaque qui sert à abrutir les citoyens par des promesses politiques, après que l'éducation nationale leur a déjà bien ramolli la cervelle. Certains libertariens à courte vue pensent cela par naïveté, à cause d'une indigestion idéologique, mais pas ceux qui ont réfléchi un minimum sur le problème. De plus les libertariens ne vous l'avoueront pas, mais ils sont pour la plupart des partisans du contrat social. En tant qu'anarchiste pur et dur je considère que les notions de société et de morale sont fondamentales et conditionnent tout retrait de l'Etat, si on veut aller vers des rapports sociaux plus civilisés et non vers l'anomie. En effet, il est impossible que les gens se prennent en main dans une société de moutons destructurés ramollis du bulbe.
  3. ça ne l'empêche pas d'utiliser des sextoys maousse costauds…
  4. Pas différente, les premières communautés gnostiques enseignaient souvent une doctrine communiste monstrueuse. Il faut voir les caractères les plus généraux du gnosticisme qui se sont transmis à certaines doctrines eschatologiques modernes qui perpétuent la tradition de la gnose sous des formes plus ou moins manichéennes. Les principes persistent : le monde actuel est mauvais, c'est une erreur créée par une volonté occulte (le mauvais démiurge), une imitation maléfique du monde vrai qui est Lumière, l'homme y est aliéné ou amnésique, son âme est prisonnière d'une matrice, seuls les initiés à la gnose sont des élus (prédestinés) ayant accès à la vérité, connaissance du bien (dont ils doivent reconnaître le souvenir en eux), et à la fin des temps (après une longue corruption) un autre monde sera possible après la destruction de celui-ci, la rédemption le recréera à l'image de l'intelligence du bon démiurge, le mal sera chassé.
  5. [néo-con]Dites chef, on peut en buter un?[/néo-con]
  6. free jazz

    Supa Playlist!

    Le dernier Tortoise est une pure tranche de bonheur pour amateurs de fusion avec synthés chauds et vintage. Prepare Your Coffin Gigantes Minors Sample Charteroak Foundation Yinxianghechengqi
  7. C'est bien ce que je dis, la comparaison ne tient pas. O combien instructive est l'inflation de séries sur les travailleurs sociaux, en effet. Autant pour la tendance au bavardage sentimentaliste.
  8. Oui mais voilà, n'est pas Sherlock qui veut. Elles n'y conduisent pas, mais disons qu'elles sont assez révélatrices des tendances actuelles, notamment cette fascination pour les toubibs, super serruriers ou pas. Alors il peut être intéressant de les regarder avec un oeil d'anthropologue ou du point de vue clinique, mais il faut avoir du temps à perdre.
  9. Ils ne sont pas comparables, puisque House, c'est franchement mauvais et les ficelles sont un peu trop grosses. De plus Holmes ne correspond absolument pas au profil du voyou décrit par Jabial (la fin justifie les moyens). Il n'y a chez Holmes nulle tendance autocrate à "marcher sur les gens pour les soumettre à sa volonté." Holmes ne s'intéresse pas au pouvoir, c'est le contraire de l'autre. H16, tu quoque? On notera aussi la convergence des noms entre House & H16, qui porte également un masque prophylactique, et sait fort bien jouer de la corde Achilletalonnesque pour anesthésier ses adversaires avec du gaz hilarant. Les deux se démerdent envers et contre le système, notamment grâce à la collaboration à Demaerd Corp, même caractère CPEF tant qu'il n'est pas trop poussé dans ses ultimes saillies cyniques…
  10. Un bon divertissement je te l'accorde, mais ramené à un efficace film de baston dans l'espace, sans plus. Je ne dis pas que R. Scott est un réalisateur visionnaire, mais il fait partie de ces organisateurs habiles qui savent extrêmement bien s'entourer de talents divers pour les amalgamer. C'est encore le cas dans Blade Runner, un des meilleurs films de SF qui soit. Dans le premier volet Alien, il y a une vision esthétique qui domine et celle-ci est due à la collaboration du dessinateur Moebius comme concepteur artistique et bien sûr H.R Gigger pour ce qui concerne les décors biomécaniques et la bête. Ce qui fait que le premier opus de la série n'a pas pris une ride, par rapport aux suivants. De plus, à l'inverse du parti démonstratif de Cameron, la supériorité de la mise en scène réside dans l'attente et dans la suggestion, dans ce qu'on ne voit pas, comme dans tout bon film du genre. En tout cas, j'ai lu que la Fox, après avoir longtemps hésité, a finalement confié la réalisation de Alien V à R. Scott plutôt qu'à Cameron, dans l'idée de renouer avec les origines. Mais je doute que cela soit probant, vu qu'il s'agit d'un prequel.
  11. Comparer House à Sherlock Holmes, c'est pas sérieux. Le seul point commun c'est que les deux se droguent. Donc si je comprends bien, c'est le côté super serrurier-enquêteur-asocial et un peu sadique sur les bords qui te fascine? Tu en dis trop ou pas assez.
  12. C'est un peu perfide de ta part, de vouloir acheter Rincevent avec de la bouffe, la gourmandise ce n'est vraiment pas son genre. Comploteuse dans l'âme, tu disais?
  13. Nan mais sérieux, qu'est-ce que vous avez avec vos Simpson? Moi aussi j'ai mes goûts de chiottes, mais c'est pas une raison pour le crier sur les toits. La preuve que c'était mieux avant, même les fronçais savaient faire de bonnes séries : Et le must absolu de la tradition frônçaise, Les cinq dernières minutes :
  14. Attends, laisse-moi deviner, tu dois être fan de la seconde trilogie Starwars. Ah mais moi je ne débats pas sur ces sujets, me moquer du mauvais goût ambiant me suffit amplement. Après je suis libéral, donc chacun fait ce qu'il veut avec ses cheveux entre adultes consentants. Une maison de retraite festive j'espère, avec des infirmières fétichistes, équipée de force drogues et cabines de suicide assisté pour couler des jours heureux, Happy Days en version nanarcap! Mieux vaut être un râleur lucide qu'un béni-oui-oui bon public. On reconnaît bien Jim & Lucilio!
  15. C'est une constante dans les séries actuelles qui se targuent d'un pseudo-réalisme gnangnan, quand ce n'est pas un flot de bons sentiments à l'eau de rose : les interminables bavardages. On nous vante la supériorité de l'action, alors qu'il ne s'agit que d'un montage accéléré en dehors duquel des personnages creux, sans consistance, pontifient sur leur nombril ou les coucheries des uns et des autres. Les dialogues sont une compilation de répliques vides à l'humour téléphoné, tout n'est qu'ennui. Que ce soit pour les séries policières ou la science fiction, la forme reste cantonnée au psychologisme de comptoir et à l'émotionnel. On arrive ainsi aux nouvelles versions affligeantes de Star Trek et Galactica ressemblant à une vague sitcom dans l'espace, qui dépasse à peine le niveau des Feux de l'amour et où toute fantaisie semble devoir être bannie dans un souci de servir la soupe en flattant les bas instincts du spectateur. Je me répète, mais je ne vois pas l'intérêt de faire de la SF si c'est pour la normaliser au point d'en faire disparaître l'étrange, le fantastique, l'insolite.
  16. Il ne manquait plus que toi cher ami, pour pimenter un peu le débat. Au demeurant, je ne comprends pas comment tu peux te fourvoyer au point d'encenser Les Simpsons, série sympathique pour les enfants quand on ne regarde pas plus de 5 mins.
  17. Il y a eu des séries avant les années 80. Hu hu hu. Tu confonds vitesse et précipitation. Le spectateur actuel est surtout conditionné aux enchaînements de plans en rafales et aux prises façon jeux vidéos. Mais les scénarios sont toujours plus pauvres et formatés, tout est archi-prévisible. D'ailleurs quand t'as vu un ou deux épisodes de séries du genre NYPD, Law & Order, ou Les Experts (surtout les Experts), t'as tout vu, le reste n'est que répétition, et toutes les autres sont des clones reproduisant le même procédé.
  18. C'est la nième ressucée du genre en blouse blanche. Bon, là le doc il a davantage de problèmes dans sa tête, c'est tout. Les années 80, c'est la merde niveau série. Je ne vois pas grand chose à sauver à part Sherlock Homes, Magnum et Miami Vice. Je plussoie énergiquement en tapant des pieds. Pour la peine, un autre panaché :
  19. Et pourquoi pas Louis la Brocante ou Sous le soleil, tant que tu y es.
  20. Très, cette série ne nous épargne aucun cliché du genre hospitalier - le type un peu fou au grand coeur etc.
  21. Il faut s'entendre sur le sens des mots. Une bonne série, c'est ça :
  22. Absolument. Les séries actuelles sont débilitantes, je leur reproche surtout, outre leur nullité en matière d'humour, l'absence complète de fantaisie.
  23. Pas assez de pluie, j'ai pris mes renseignements. Il faudra attendre fin septembre cette année, voire début octobre.
  24. Cameron n'a réalisé que le second Alien, qui est d'une bêtise navrante. Seul le premier de Ridley Scott est vraiment un grand film.
  25. Oui, c'est le fonctionnement classique de l'idéal ascétique : la constitution d'une nouvelle caste sacerdotale. La mise au ban du carbone correspond à la mise au ban de l'activité humaine en tant qu'effort pour améliorer sa propre condition. Les ayatollahs écolos sont les nouveaux prêtres ascétiques : ils exigent sacrifices & tributs. (je vais encore me faire traiter d'objectiviste)
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