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free jazz

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Messages postés par free jazz

  1. Le pire c'est qu'il s'imagine sans doute qu'on n'a jamais entendu ça et qu'il nous illumine (avec hyperlien s'il vous plait bien !)

    C'est beau la foi du missionnaire. Tu as bien mérité de papa Comte. :icon_up:

    Le choix de Comte comme exemple pour caricaturer l'athéisme est particulièrement inapproprié. Comte fut un mystique total, qui s'est auto-proclamé "grand prêtre de l'humanité", et sa pensée n'a cessé d'évoluer vers une forme de religiosité scientiste, qu'il a résumée dans le "Catéchisme Positiviste" (1852) et la "Synthèse Subjective" (1856).

    Bah, si ça l'amuse…

    Je dirais plutôt de Papy Russell. L'approche et la rhétorique de A.B. sont typiquement analytiques.

    À la place de A.B, je prendrais la comparaison comme un compliment de première classe!

    Russell a non seulement été un logicien génial, mais il s'est conduit sa vie durant comme un humaniste accompli, multipliant les engagements pacifistes et contre les régimes tyranniques.

    Russell avait d'ailleurs des positions nuancées à l'égard des religions. Comme en témoignent ces deux points de vue complémentaires:

    « La religion chrétienne a été et est encore le plus grand ennemi du progrès moral dans le monde. »

    « Parmi les religions, l'islam doit être comparé au bolchevisme plutôt qu'au christianisme ou au bouddhisme. Le christianisme et le bouddhisme sont avant tout des religions personnelles, avec des doctrines mystiques et un amour de la contemplation. L'islam et le bolchevisme ont une finalité pratique, sociale, matérielle dont le seul but est d'étendre leur domination sur le monde. »

    Bertrand Russell

  2. Je ne suis pas un sectateur du randisme, doctrine qui me paraît potentiellement fanatisante lorsqu'elle tombe dans les mêmes travers qu'elle dénonce, par une sorte de culte naïf de la raison et de l'individualisme objectif. Cette idéologie selon laquelle le monde est tel que la raison le perçoit correspond à la vision simpliste d'un enfant de huit ans, et surtout ce qui est plus nocif, participe à une logique constructiviste.

    Par contre sa dimension critique radicale à l'égard des anciennes idoles est très stimulante, comme ici:

    "La foi des mystiques n’a jamais abouti à rien d’autre qu’à la destruction, comme vous pouvez le constater autour de vous une fois de plus. Et si les ravages occasionnés par leurs actes ne les ont pas incité à s’interroger sur leurs doctrines, s’ils prétendent être animés par l’amour alors qu’ils empilent des montagnes de cadavres, c’est parce que la vérité de leurs intentions est encore pire que l’excuse obscène que vous leur trouvez, selon laquelle ces horreurs sont au service de nobles fins. La vérité est que ces horreurs sont leurs fins."

    " Cela était vrai pour tous les systèmes étatistes, et pour toutes les variantes de l'éthique altruiste-collectiviste, sous sa forme mystique ou sociale. « Le droit divin des rois » résume la théorie politique de la première, « Vox populi, vox dei » de la seconde. En témoignent la théocratie de l'Egypte, avec le pharaon comme Dieu incarné, la règle majoritaire ou démocratie illimitée d'Athènes, l'Etat-providence dirigé par les Empereurs de Rome, L'Inquisition du Moyen Age, la monarchie absolue en France, l'Etat-providence de la Prusse de Bismark, les chambres à gaz de l'Allemagne nazie et les abattoirs de l'Union soviétique."

    "Quels que soient les points sur lesquels ils s’opposaient par ailleurs, tous vos moralistes se sont retrouvés sous l’étendard de la lutte contre l’intelligence et la raison humaines. Ce sont elles que leurs systèmes cherchaient à détruire. Désormais vous avez le choix de mourir ou d'apprendre que ce qui est contre la raison est contre la vie."

    Ayn Rand

  3. Sinon, pour revenir au sujet, l'un des grands défauts d'A. Rand est sa manie de tourner en signes positifs (…)

    Effectivement c'est un acte diabolique d'inverser les signes. Comme dit Méphisto dans le Faust de Goethe : " Je suis l'esprit qui toujours nie ".

    Pour enchaîner avec la lettre du sujet, il existe une filiation historique entre objectivisme sauce randienne et satanisme.

    - Voir cet article, qui analyse les points communs: http://www.peres-fondateurs.com/lafronde/?p=39

    Particulièrement ce thème : " Là où le satanisme rejoint l’objectivisme avec le concept d’ « accomplissement de l’ego » et de rejet de « l’altruisme sacrificiel » "

    - Et également l'article satanisme de wiki : http://fr.wikipedia.org/wiki/Satanisme

    En voici un extrait éclairant :

    " Il faut attendre Anton Szandor LaVey et sa Bible Satanique en 1969, acte de naissance de la philosophie et religion sataniste, pour parler de satanisme moderne (…)

    il s’agit bien de la symbolique du mythe de Satan sur lequel le Satanisme moderne fonde sa philosophie : il n'y a ici nulle croyance en une déité nommée Satan. Bien que le terme de religion soit employé, il faut en préciser le sens. Le Satanisme moderne place le sentiment de divinité en soi-même, cultive l’ego, Satan étant l’incarnation des instincts charnels de l’Homme et l‘affirmation de sa volonté. LaVey puise son inspiration de Nietzsche, Darwin, Jung, Reich et de la philosophie objectiviste d’Ayn Rand.

    LaVey a une idée précise, née de son observation des comportements humains, de la philosophie de vie qu’il veut édicter. Il récupère notamment dans un livre oublié Might is Right de Ragnar Redbeard des éléments pour Le Livre de Satan. La pensée darwiniste (brutalisée) et anti-religieuse de Redbeard convient parfaitement au point de vue satanique; cependant LaVey en expurge toutes les notions raciales propre à Redbeard et à son époque. Le Satanisme moderne base son élitisme sur l’intelligence et non pas sur une prétendue race supérieure. Il signifie une adhésion au principe que toutes nos convictions, nos buts, nos valeurs, nos désirs et nos actions devraient être fondés sur, dérivés de, choisis et validés par un processus rationnel aussi précis et scrupuleux qu’il nous soit possible, en stricte application des lois de la logique.

    Il signifie notre acceptation de la responsabilité de former nos propres jugements et de vivre du travail de notre propre esprit (indépendance). Il signifie que nous ne devrions jamais sacrifier nos opinions aux convictions ou aux désirs irrationnels des autres (intégrité) ; et que nous ne devrions jamais chercher à nous approprier ou à nous octroyer ce que nous ne méritons pas, ou ce qui ne nous revient pas de droit - que ce soit dans le domaine matériel ou spirituel (respect de la propriété individuelle). Il signifie que nous ne devrions jamais désirer d’effets sans causes, et que l’on ne devrait jamais donner naissance à une cause sans assumer pleinement la responsabilité de ses effets ; que nous ne devrions jamais agir comme un zombie, c’est-à-dire sans connaître nos propres buts et motifs ; que nous ne devrions jamais prendre de décisions, nous forger des convictions ou nous approprier des valeurs hors contexte, c’est-à-dire sans tenir compte de la somme totale et intégrée de nos propres connaissances ; et, par-dessus tout, que nous ne devrions jamais tenter de laisser passer une contradiction. Il signifie aussi le rejet de toute forme de mysticisme, c’est-à-dire de toute prétention à une source de connaissance surnaturelle et non sensorielle. Il signifie enfin un engagement à user de la raison, non de manière sporadique ou en l’appliquant seulement dans certaines circonstances, ou dans des cas d’urgence, mais comme une façon de vivre permanente.

    LaVey résume ceci avec pragmatisme dans ses onze règles de la Terre :

    1. Ne donnez pas votre opinion ou vos conseil à moins qu'on ne vous l'ait demandé.

    2. Ne confiez pas vos angoisses ou autres troubles à autrui à moins que vous ne soyez certains d'être écouté.

    3. Si vous allez dans la maison d'un autre, montrez-lui du respect, sinon n'y allez pas.

    4. Si un invité dans votre maison vous contrarie ou vous embête, traitez-le cruellement et sans pitié.

    5. Ne faites pas d'avances quelles qu'elles soient, à moins que vous ne puissiez réaliser ce que vous avancez (ne soyez pas prétentieux).

    6. Ne prenez pas ce qui ne vous appartient pas, à moins que ce bien soulage son propriétaire et qu'il veuille s'en défaire.

    7. Reconnaissez le pouvoir de la magie si vous l'avez employée avec succès pour réaliser vos désirs. Si vous reniez ces pouvoirs après y avoir fait appel avec succès, vous perdrez tout ce que vous aurez obtenu par leur aide.

    8. Ne vous plaignez de rien qui ne vous concerne pas personnellement.

    9. Ne maltraitez pas les enfants.

    10. Ne tuez pas d'animaux , sauf pour vous défendre ou pour vous nourrir.

    11. Quand vous sortez, n'ennuyez personne. Si quelqu'un vous ennuie, dites-lui d'arrêter. S'il continue à vous ennuyer, détruisez-le ! "

    " le satanisme est la seule religion qui pousse à encourager et à mettre en valeur ses préférences individuelles, aussi longtemps que ces besoins sont communément admis. Ainsi, cette religion personnelle et indélébile (l'image) s'intègre dans un cadre parfait. C'est une célébration de l'individualité sans hypocrisie, de la solidarité sans la pitié, de la subjectivité objective. " Anton Szandor LaVey

    - Mais de mon point de vue, le principal risque des raisonnements randiens est une régression dans un réalisme naïf, qui absolutise les lois de la raison. En ce sens, l'objectivisme version Rand représente les mêmes dangers que l'objectivisme cartésien. Le randisme s'expose à la critique popperienne des pseudo-sciences comme le freudisme ou le marxisme, qui sont des constructions infaillibles (infalsifiables) et ne peuvent produire de connaissances, au sens d'une conception évolutive de la recherche.

    Un tel mode de pensée mécaniste, fermé et intolérant introduit au constructivisme et s'oppose à une société ouverte.

    Hayek explique bien comment certains libéraux intellectuels, en appliquant ces raisonnements mécanistes aux actions humaines, deviennent les défenseurs d'un faux individualisme, lequel sert en réalité la pensée socialiste. Comme Monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir.

    " Et cet individualisme rationaliste, pour des raisons que nous allons maintenant examiner, a toujours tendance à se transformer en l'opposé de l'individualisme, à savoir le socialisme ou collectivisme."

    -> Cf : Hayek " Vrai et faux individualisme " : http://www.catallaxia.org/sections.php?op=…rticle&artid=95

  4. Je connais naturellement la distinction de la liberté des anciens et des modernes, comme tous les étudiants de sciences politiques.

    Comme je disais, naviguer entre anachronisme et relativisme requiert un solide sens de l'équilibre. Les nuances que vous introduisez sont très utiles.

    Pour aller plus loin il faudrait analyser si la colonisation reposait sur une notion de race au sens culturel, comme vous l'entendez, ou bien au sens d'un savoir issu des sciences médicales, biologiques et humaines comme je l'ai argumenté.

    Merci de vos précisions. Très instructif. Je reste ouvert sur ces questions.

  5. En bref, pour moi, la connaissance est conditionnée par les valeurs, mais étant elle-même une valeur, le problème est plus un problème d'arbitrage.

    Cette position est développée par un logicien hongrois, Imre Lakatos, à travers la notion de "programme de recherche". Par une méthode d'analyse comparée des avantages et inconvénients de ces programmes, Lakatos s'oppose au réfutationisme évolutionniste de Popper, en critiquant la pertinence du critère de "l'expérience cruciale". Sa méthode vise aussi à sauver le progrès scientifique du relativisme introduit par les paradigmes (Kuhn et la sociologie des sciences) et de l'anarchisme épistémologique, selon lequel il n'existe pas de critère d'arbitrage autre que politique entre les théories (le plus fort et le plus influent gagne). Il y avait d'ailleurs sans doute un malentendu sur ce point, car l'anarchisme ne conduit pas à nier le progrès : en critiquant une science coercitive acoquinée avec l'Etat, il promeut une science modeste et alternative; une science ouverte, libre et tolérante, qui ne tente pas de dominer les autres formes de pensée en s'imposant par de fausses évidences. Mais c'est un autre débat que je souhaiterais ouvrir ailleurs sur ce forum, si possible.

    Lakatos offre une vision complexe du fonctionnement des sciences, en montrant comment les programmes de recherche génèrent leurs propres stratégies de défense, qui peuvent faire l'objet d'un arbitrage au sens où vous l'entendez.

    Pour ce qui est des présupposés des théories, j'aime beaucoup la théorie de Quine. D'après lui, nos théories engagent nos croyances sur le monde, et même engagent notre monde lui-même, puisque ce sont elles qui "peuplent" notre monde. Un marxiste "voit" dans le monde des phénomènes de domination, il y a de la "Domination" dans son ontologie, un freudien voit des manidestations de Ca ou que sais-je encore. Bien entendu, sa théorie s'applique d'abord aux théories physiques (on n'observe pas certaines particules mais elles "existent" car elles sont nécessaires à notre schème conceptuel).

    Je crois que cela va plus loin que la théorie de Kuhn qu'évoque Appollon, pour lequel il n'y a de monde que dans nos théories, dans les sens où nos théories nous engagent sur ce qui existe.

    Je vous rejoins sur ce point : la notion de valeur au sens où je l'ai employée, ne se réduit pas à la notion de paradigme, mais plutôt à un ensemble de croyances, de manières de voir et de sentir qui oriente l'observation. Cette orientation est à comprendre dans un sens individualiste plus que sociologique.

    Effectivement le mot race était utilisé à cette époque dans le sens de peuple partageant une culture commune (on disait la race française, la race allemande). C'est dans ce sens, par exemple, que Jules Ferry parle du devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures.

    L'esprit du temps était au racialisme. Le juger avec nos catégories contemporaines n'a guère de signification.

    Dans le fil de la discussion, votre point de vue me fait penser que le relativisme est un écueil aussi dangereux que l'anachronisme (peut-être plus car il est dans l'air du temps et donc séduisant a prioiri). Naviguer entre les deux requiert un solide sens de l'équilibre.

    Votre argument conciste à dire que lorsque j'utilise le mot racisme, son sens est incomparable avec le contexte de la fin du XIXè siècle. Cet argument dérive de l'idée de paradigme, dont la conséquence est que les concepts sont incommensurables d'une époque à une autre. Par exemple, quand Newton utilise le mot "gravité", c'est dans un sens autre que celui d'Einstein. Il y aurait entre les deux une rupture linguistique, sociologique et technologique. On ne devrait donc pas dire que la théorie de la relativité est supérieure à celle de la gravitation, mais les comprendre sur des plans différents. Au bout de cette attitude, il y a le danger de ne plus pouvoir rien comparer et d'être paralysé par le scepticisme.

    Ce relativisme ne me paraît pas satisfaisant au niveau intellectuel et pratique. Je crois au contraire qu'on peut "discuter" avec les auteurs anciens et que leur préoccupations n'étaient pas si éloignées des nôtres.

    Le programme de colonisation tel qu'il a été entrepris par la IIIè République, particulièrement par les socialistes et radicaux sous l'impulsion de Ferry, reposait bien sur une idée de distinction des races dont la conséquence était une discrimination entre les hommes. Même si cette distinction était justifiée par un projet civilisateur, qui pouvait en effet se donner l'apparence d'une forme de générosité.

    Vous devez savoir que le statut des citoyens colonisés de l'Empire était d'aileurs un statut spécifique : celui d'indigène, qui ne donnait pas accès aux mêmes droits que le citoyen blanc.

    Le fait qu'à l'époque les expositions coloniales (où l'on exposait les indigènes en cage comme des animaux) remportaient un succès extrêmement populaire, ne signifie pas que le concept de race était incomparable, mais simplement que le racisme était un sentiment beaucoup plus répandu dans les moeurs.

    Si l'on y regarde de près, il existe un lien direct entre les théories raciales développées par certaines sciences proches de la médecine à la fin du XIXè (anthropométrie, phrénologie, hygiénisme, eugénisme) et les idéologies développées par les régimes totalitaires dans les années 30. L'objectif du régime nazi était d'instaurer une division mondiale du travail selon les compétences des races, en fonction de critères scientifiques. On peut faire une lecture "technocratique" de ce pouvoir totalitaire, de même que pour le régime soviétique.

    nb : pardon pour le rasoir d'Ockham, j'ai perdu ma pierre à aiguiser :icon_up:

  6. La connaissance n'est ni bonne ni mauvaise en soit ça dépend de ce que vous en faites.

    Pas d'accord. Toute connaissance est orientée et conditionnée par des valeurs, au moins dans le domaine des sciences humaines.

    La neutralité idéologique des théories et des observations est une illusion, que ce soit en sociologie ou en psychologie.

    Par exemple, une théorie construite sur la catégorie de race, conduit nécessairement à se mouvoir au sein d'une pensée raciste. La notion de foule utilisée par Lebon est déjà une construction idéologique, puisqu'elle présente des caractères spécifiques propres à un peuple et à son histoire, tributaire d'un ensemble de représentations raciales. Si vous gommez cet aspect, son explication des foules perd sa cohérence.

    D'ailleurs Hitler et Mussolini n'ont pu utiliser cette psychologie des foules que dans un contexte où les sentiments nationalistes et xénophobes avaient auparavant été exacerbés par la propagande.

    Autre exemple : la théorie de Durkheim selon laquelle les faits sociaux sont des choses oblige à raisonner à l'intérieur d'une pensée socialiste. Cette orientation de départ influence ensuite les observations et la classification des faits.

    C'est pourquoi le socialisme domine dans la sociologie française, laquelle est fondée majoritairement sur les catégories construites par Durkheim.

    Un peu d'épistémologie et d'histoire des sciences permet d'acquérir le recul nécessaire pour éviter une réception naïve de connaissances qui se présentent souvent avec les apparences de l'objectivité.

  7. Gustave Le Bon est énorme.

    C'est curieux d'entendre parler de Lebon sur ce forum. N'est-il pas un des pères fondateurs du racisme scientifique?

    Et sa Psychologie des Foules n'est-elle pas construite sur les notions d'imitation et de facination?

    Je puis me tromper, n'en n'ayant lu que des extraits, mais il me semble que c'est quasiment une méthode de manipulation des masses pour dictateurs. Ce n'est pas pour rien que Mussolini l'a reconnu comme une de ses sources d'inspiration principales.

    Le bonhomme a aussi versé dans la physiognomonie et la phrénologie (mesure et comparaison des crânes), en vue de démontrer la supériorité de l'intelligence des hommes sur les femmes.

    Un personnage pas très sympathique a priori.

  8. Merci de votre accueil.

    La courtoisie est une valeur dont les libéraux n'ont pas le monopole, mais l'expérience montre qu'ils en sont souvent les meilleurs défenseurs-diversité oblige. Au contraire des collectivistes, qui prônent la tolérance mais la pratiquent rarement. Persuadés d'avoir le monopole du bien ils se muent promptement en ayatollahs : les rapports de force sont pour eux le fondement des échanges d'idées.

    Pour me situer un peu mieux, j'ai 29 ans et habite la banlieue rouge de Paris, qui par bonheur se transforme périodiquement en banlieue bleue pendant les nombreux festivals de jazz.

    Ce forum est si vaste que j'y rentre en douceur, en cherchant les sujets où mes compétences pourraient être utiles et faisant confiance à un ordre spontané (un ordre sans ordres).

    Bien cordialement, F.J

  9. Salut à tous,

    depuis quelques années j'essaye de promouvoir le libéralisme sur la toile, dans différents forums où les opinions socialistes règnent (oui, c'est un peu David contre Goliath). Après quelques rudes batailles, j'ai décidé de venir me fortifier dans ce cercle plus amical.

    Curieux de tout, j'ai plutôt une culture philosophique, juridique et trans-disciplinaire. Passionné par les auteurs grecs anciens, c'est la philosophie morale qui m'a conduit aux textes libertariens. J'ai réalisé quelques travaux universitaires sur l'histoire du libéralisme.

    Toutes les applications des idées libérales m'intéressent : en particulier science, écologie et musique ces derniers temps.

    Ma conviction est que la culture du doute est essentielle pour la recherche, c'est pourquoi je ne suis pas spécialisé dans un courant précis. Ma sensibilité naturelle m'inclinerait plutot du côté des anars, à cause de 4 ou 5 axiomes de départ qui me semblent très solides.

    Depuis 5 ans je suis membre de l'institut Euro 92, mais je n'ai hélas plus le temps d'y participer.

    Mon maître-mot : ouverture d'esprit. Une discipline que je m'efforce de pratiquer quotidiennement, en évitant soigneusement tout dogmatisme.

    Un bon truc : l'humour.

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