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Jérôme

Yabon Nonosse
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Tout ce qui a été posté par Jérôme

  1. Heureusement, Rick Scott, Gouverneur de Floride a la solution : Florida Officials Were Barred From Using The Term 'Climate Change' Once Rick Scott Took Power
  2. Voilà un fil qui m'intéresse au plus haut point. 1) Concernant le rôle des pouvoirs publics dans le système ferroviaire, en lisant certains messages, j'ai l'impression qu'il y a une confusion entre les rôles d'arbitre, d'autorité de contrôle ou de gestionnaire d'infrastructure. Or ces différents rôles n'ont rien à voir. Le terme de "chef d'orchestre" employée dans un message est trompeur et dangereux. L'Etat est un très mauvais gestionnaire, producteur et entrepreneur. Ce n'est absolument pas à l'Etat d'entretenir les infrastructures ferroviaires, pas plus que fabriquer des moteurs d'avions ou de cultiver des tomates. A la rigueur, si on lui confère un rôle d'aménagement du territoire, il pourrait construire des infrastructures pour les confier par la suite à des prestataires privés. Je ne vois absolument pas en quoi un organisme public serait nécessaire pour coordonner l'exploitation du réseau. La coordination entre de multiples acteurs aux intérêts différents est très bien assurée par le marché et le processus de concurrence. L'Etat doit se limiter à définir et à faire respecter la réglementation (par exemple en matière de sécurité). 2) Ce qui m'intéresse avant tout c'est la manière transformer un monopole public déficitaire vérolé et paralysé par les syndicats en système concurrentiel efficace. Quelle approche faut-il privilégier ? Une stricte séparation entre gestionnaires d'infrastructures ferroviaires et exploitants, comme en Grande-Bretagne (les gestionnaires d'infrastructures étant bien entendu privatisés), des concessions avec appels d'offres sur chaque ligne, un découpage et une vente de la SCNF ? Que pensez-vous du scénario proposé par Tremendo ?
  3. J'ai été "nonossé" parce n'étant pas anarcap j'accepte l'existence de l'Etat et de l'impôt. Inutile de dire que je n'ai pas trop apprécié... J'ai longtemps hésité à revenir sur le forum... Oui, ce message était ironique.
  4. Bonjour, Les viticulteurs de la côte de Beaune ont été victimes de la grêle, et protestent à juste titre. Comment l'Etat, si bon et si généreux, peut-il laisser la grêle détruire des vignes ? Vous conviendrez tous que c'est inadmissible ? Il faut absoluement aider les viticulteurs. C'est pourquoi je propose d'instaurer une nouvelle taxe exceptionnelle de 0,3%, pardon 0,6% sur les boissons, au nom de la solidarité envers les viticulteurs. C'est une faible taxe, qui ne ruinera personne. Cette taxe, intitulée TSVVCN (Taxe de Solidarité envers les Viticulteurs Victimes de Catastrophes Naturelles) servira notamment à financer une nouvelle commission, la CESCNS (Commission d'Etude et de Surveillance des Catastrophes Naturelles Saisonnières), rassemblant 60 fonctionnaires, qui travaillera afin d'aider les viticulteurs à mieux anticiper et à gérer ce type de catastrophe.
  5. Il faut toujours essayer de prouver ce qu'on affirme, en confrontant une théorie avec la réalité. Comparons la France avec l'Allemagne, où les réglementations concernant l'environnement sont beaucoup plus strictes. Dans quel pays le PIB est-il le plus élevé ? Regardons le Danemark qui applique une taxation beaucoup plus élevée sur l'énergie, la pollution, etc… Où est le taux de chômage le plus bas ? Lorsque l'État intervient pour fournir un bien public ou corriger une externalité négative (pollution…), ce n'est pas une perte. Attention : s'il me semble dans certains cas souhaitable d'appliquer d'appliquer des taxes sur une activité polluante (ou considérée comme nocive pour l'environnement), il est bien évident que subventionner massivement des emplois "verts" constitue un gaspillage. Dans le cas du réchauffement climatique et du CO2, il y a un problème de taille: contrairement aux pollutions classiques pour lesquelles on peut assez facilement estimer les dommages, il existe une forte incertitude sur l'ampleur du problème et sur le niveau optimal de la taxe à appliquer. Ce problème est difficile à résoudre et pourrait justifier au final l'abandon des taxes carbone. Mais il n'autorise pas à faire preuve de malhonnêteté intellectuelle en niant un problème admis par l'écrasante majorité des scientifiques.
  6. Attention: j'estime que le principe de l'impôt est légitime pour financer les missions obligatoires et nécessaires de l'État (justice, sécurité, biens collectifs). En revanche les impôts à leur niveau actuel constituent bien une spoliation et sont illégitimes car l'État outrepasse largement son rôle, gaspille l'argent du contribuable et effectue une redistribution au profit d'intérêts particuliers, sous couvert de "justice sociale" et d'actions économiques. Ajoutons que l'impôt progressif redistributif en vigueur en France est parfaitement illégitime en plus d'être inefficace. Une question intéressante: si l'Etat se recentrait sur ses véritables missions (sécurité, justice, défense, diplomatie, infrastructures de transport, enseignement de base à la limite) quel serait alors le taux de prélèvements obligatoires ?
  7. Je n'ai pas dit que l'impôt était justifié par un dommage. J'ai contesté la définition du vol comme étant un transfert de propriété sous contrainte, avec l'exemple de l'indemnité. Un contrat n'est pas obligatoirement écrit. Lorsqu'on achète des pommes au marché, on ne signe rien. Mais juridiquement il s'agit bien d'un contrat. En droit français de nombreux contrats sont considérés comme valides de fait suite à une action d'un des contractants. Par exemple si vous allez travailler et recevez un salaire vous avez un contrat de travail même si rien n'a été écrit et signé.
  8. Je ne suis pas d'accord avec cette définition. Si vous causez un tort à autrui et qu'on vous impose de lui verser une indemnité (par la contrainte si vous êtes de mauvaise volonté…), il n'y a pas de consentement. Pourtant il ne s'agit pas d'un vol. Il faut donc admettre que l'impôt est un prélèvement d'un type particulier qui n'est ni un échange libre, ni un vol. Mais on pourrait aussi considérer que choisir de résider sur un territoire revient à accepter un "contrat" avec l'État qui administre ce territoire. Dans ce cas l'impôt est bien consenti. Si ça ne vous convient pas, vous pouvez émigrer (et vous installer sur une île libertarienne par exemple).
  9. Quelles sont les mesures empiriques prouvant que ces taxes ont affecté le PIB ? Combien de points de croissance a-t-on perdu à cause de ces taxes ? Quels sont les travaux qui le prouvent ?
  10. Quelle courbe ? Celle dessinée par Claude Allègre et les groupes pétroliers ? Votre discours est en tout point identique à celui des gauchistes qui nient le lien entre imposition et réglementation excessives et difficultés économiques…
  11. Eh bien, retournez à l'école… Pire, je suis un staliniste, d'après ce qu'on m'a dit sur ce forum…
  12. La taxe carbone n'existe pas encore en France. En revanche elle est appliquée en Nouvelle-Zélande, pays qui est souvent cité à juste titre comme modèle du libéralisme. Quel est l'impact des mesures existantes aujourd'hui sur le PIB ? Il faut également regarder le coût du réchauffement climatique, qui est certainement sous-estimé. Il faut bien rappeler qu'une taxe carbone est une taxe pigouvienne qui vise non pas à remplir les caisses de l'État mais à décourager les émissions de CO2, en incitant par exemple à utiliser de nouvelles techniques de production moins polluantes. A mesure que les infrastructures de production et de transport seront modernisées, les émissions de CO2 diminueront et les prélèvements au titre de la taxe aussi. C'est la simple application du principe pollueur-payeur. Bien sûr la méfiance vis-à-vis d'une intervention de l'État sous forme de taxation et de réglementation est pleinement justifiée mais cela n'autorise pas à nier le problème.
  13. Certains esclaves parviennent à s'enfuir, cela ne suffit pas pour rendre l'esclavage non viable économiquement. Rien n'empêcherait un propriétaire de faire travailler des esclaves sur une propriété entourée d'enceinte et sécurisée par les moyens de surveillance modernes. On peut par exemple les équiper de bracelets électroniques pour les localiser facilement. Rien n'empêcherait des esclavagistes d'acheter un territoire, de s'y installer, de le protéger et d'y faire ce qu'ils veulent. Les territoires voisins pourraient éventuellement accueillir les esclaves en fuite mais en aucun cas intervenir. Je ne sais pas où vous allez chercher ça. Ce sont essentiellement la bureaucratie et l'imposition excessives qui ont précipité le déclin économique de l'Empire Romain. Enfin, il faut rappeler les travaux de Robert Fogel qui ont montré que, contrairement à la croyance répandue, l'esclavage dans les États du sud s'avérait parfaitement viable et rentable.
  14. L'idéologie anti-voiture qui vise à pénaliser les automobilistes pour les obliger à prendre des transports en commun publics inconfortables, bondés, sales, mal entretenus, où règne l'insécurité continue de se développer: une pseudo-étude nous explique que les français "ont conscience" que la voiture "coûte plus cher que les transports publics". Le rapport de 1 à 20 donné dans l'article est complètement fantaisiste. Mais surtout on ne compare pas les mêmes services : trajets longs avec de nombreux changements, trafic très faible les jours non ouvrés, absence totale de flexibilité, incompatibilité complète des transports en commun avec les contraintes d'une vie sociale, familiale et professionnelle moderne… Certes on pourrait améliorer sensiblement les transports en commun en les libéralisant et privatisant complètement mais la voiture restera toujours indispensable.
  15. Une taxe pour limiter les loyers indécent
  16. Une analyse basée sur la théorie autrichienne du cycle : Il n’y a pas eu de « crise des subprimes » L'Ecole Autrichienne Considérant que c'est l'intervention de l'État qui est à l'origine de la crise, les libéraux ne proposent pas de "politique économique" pour sortir de la crise comme les keynésiens. Ils s'attachent à démontrer que les remèdes keynésiens (relance financées par déficit public, politique monétaire expansive) seront au mieux inefficaces et au pire nocifs, c'est-à-dire qu'ils préparent la prochaine crise. Ils proposent des réformes de fond (retour à une monnaie saine, fin des interventions intempestives de l'État…) non pas pour sortir de la crise mais pour empêcher la prochaine crise. D'après ce que je peux lire Mankiw est néo-keynésien. Y a-t-il une analyse néo-classique de la crise ? Peut-être du côté de Gary Becker ?
  17. L'impôt ne peut être considéré comme un vol que si on rejette la notion d'intérêt général. Le vol peut se définir comme une appropriation illégitime du bien d'autrui. La position qui consiste à accepter un État minimal assurant la justice et la sécurité tout en considérant l'impôt comme illégitime me paraît incohérente et bancale. Si on admet la nécessité d'un État minimal, son financement par une contribution des citoyens devient légitime. En effet l'Etat offre un service: assurer les libertés et protéger la propriété. On ne peut aucunement parler de vol. Lorsqu'il réside sur un territoire, un citoyen bénéficie automatiquement de la protection de l'État et ne peut pas décider de l'ignorer, sauf à émigrer. On pourrait considérer l'État comme une forme de copropriété… Un Etat-entrepreneur peut-il financer toutes ses dépenses sans impôts ? L'État se montre en général piètre entrepreneur et mauvais gestionnaire. Il pourrait mettre son financement en danger suite à des erreurs de gestion. D'un autre côté l'Etat pourrait être rapidement tenté d'utiliser sa position pour fausser la concurrence (économies d'échelle dues à sa taille, possibilité de modifier la loi pour désavantager ses concurrents…). Un taxation encadrée et limitée par des règles strictes définies dans la Constitution semble nettement préférable. Il y a quelques années, un économiste avait proposé, dans un article publié par l'Institute of Economic Affairs, de privatiser purement et simplement les États africains, en confiant la gestion de l'ensemble des services publics à une entreprise privée, pour un mandat de 20 ans. Les habitants, en votant, pourraient choisir entre différentes offres : impôts faibles et services limités, ou bien impôts plus élevés avec davantage de services. Une idée à creuser ?
  18. Quand l'État se substitue aux parents, en prétendant pouvoir s'occuper de leurs enfants mieux qu'eux, les résultats sont catastrophiques. A lire : Les ravages de l'Aide Sociale à l'Enfance : 40% des enfants placés deviennent clochards, une grande partie d'entre eux vit dans l'assistanat ou développe des troubles mentaux.
  19. Installer des panneaux solaires et une éolienne ?
  20. Bonjour, Face au déficits publics croissants, il est bien évidemment nécessaire d'augmenter les impôts. Il n'est en effet pas envisageable de remettre en cause la Solidarité avec les assist… pardon les pauvres. Je propose donc pour commencer : une nouvelle taxe de 2% sur le chiffre d'affaires des entreprises, une taxe de 5% sur les intérêts du livret A, un nouveau prélèvement social de 4% appelé Contribution Complémentaire de Solidarité, un nouvel impôt sur les héritages de 5% s'ajoutant aux droits de succession, une nouvelle taxe de 1% sur les achats de biscuits salés en supermarché, une taxe de de 4% sur les produits de beauté ainsi qu'une taxe exceptionnelle de 10% sur l'achat de fleurs en plastique. Avec autant de nouvelles taxes je pense que la majorité de nos problèmes seront résolus !
  21. Sans évoquer le fond, en considérant qu'il existe un débat sur la gravité du phénomène et ses conséquences, on peut tout de même regretter l'importance que prend le réchauffement climatique pour les libéraux (ou plutôt le besoin irrépressible de le nier…), alors que l'impact des mesures prises aujourd'hui par les États pour limiter le réchauffement reste négligeable. Ça tourne à l'obsession ! 282 messages pages ! Plus que pour n'importe autre sujet…
  22. Les chercheurs en neurosciences et sciences cognitives ainsi que les philosophes des sciences comme Karl Popper s'accordent à dire aujourd'hui que la psychanalyse est une pseudo-science. J'ai l'impression que c'est la des plus grande escroquerie intellectuelle du XXième siècle (après les théories keynésiennes peut-être). Mais pour s'en convaincre, rien de tel qu'un discours de Lacan…
  23. Je me suis promené au rayon Économie de la Fnac en essayant de trouver des lectures saines. Sur les rayons on trouve l'Antimanuel d'économie de Bernard Marris, Le capitalisme à l'agonie du pseudo-sociologue Paul Jorion, Pour sauver la planète, sortez du capitalisme de Hervé Kempf, Quand le capitalisme perd la tête de J. Stiglitz ainsi que de nombreux torchons d'Attac aux titres racoleurs tels que Le capitalisme contre les individus ou encore Manifeste pour une rupture avec le néolibéralisme ! Évidemment tout ça se vend bien ! Mais n'espérez pas y trouver Capitalisme et liberté de Milton Friedman ou Libéralisme de Pascal Salin ! Il existe donc une demande non satisfaite ! Si ce n'est pas une défaillance du marché…
  24. En posant la question je pensais à la phrase d'Hayek : « Gagnez la bataille culturelle, gagnez la bataille des idées, avant de gagner la bataille politique »
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