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Steven Seagal

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Tout ce qui a été posté par Steven Seagal

  1. Le mariage n'a rien à faire entre les mains de l'Etat (en dehors, à la limite, des portes du tribunal chargé de gérer les plaintes sur le contrat en question) L'existence du mariage en tant qu'espèce de contrat bizarroïde-où-en-fait-tu-fixes-pas-vraiment-les-clauses est une aberration. Si chacun pouvait rédiger des contrats matrimoniaux à sa guise, les homosexuels devraient même s'estimer heureux de ne pas subir cette connerie devant M. le maire. Pour moi c'est un non-débat dont je ne perçois pas l'intérêt.
  2. Nicolas, M.Schweitzer a peut-être publié des livres. C'est ce qui justifie la présence sur Wiki d'énormément de profs. Si c'était le cas, ne remplirait il pas les critères dans la catégorie d'auteurs de publications économiques ?
  3. De l'aveu même de Marx, la nature même du capitaliste le porte à recycler (ou au moins optimiser) toutes les ressources possibles. Là encore, le marché fait un meilleur job que l'Etat. Il y'a eu un article hallucinant de mauvaise foi dans le Monde à ce sujet, où l'auteur reconnaissait en filigrane que les améliorations technologiques permettront de produire plus en consommant moins de ressources… Et de conclure qu'en fait le but est, malgré tout, "d'arrêter la recherche effrénée du profit". On a simplement affaire avec des mongoliens gavés de Yann Arthus Bertrand et d'Avatar, rien qui n'empêcherait de rire s'ils ne gagnaient pas une telle influence.
  4. Oui j'ai aussi bien l’impression qu'on a déjà discuté de ça y'a quelques mois, comme si une loi avait été votée. Enfin bref un rappel ne peut faire de mal : Abrogation : s'applique au retrait de dispositions légales oppressives qui étaient sanctionnées par la force publique Prohibition : s'applique à l'ajout de dispositions légales oppressives qui seront sanctionnées par la force publique En tout cas ça m'insupporte de voir tous ces connards bobotissimes mettre encore plus dans la mouise une des franges les plus fragiles de la société, pendant qu'ils donnent l'illusion grandiose d'améliorer le sort de l'humanité. Où passe le pragmatisme exactement lorsque l'Etat se défonce à fond pour faire en sorte que des individus déjà en situation dangereuse se retrouvent définitivement non seulement à la merci de quiconque se pointera, mais en plus sans la protection de la force publique ? (à ce sujet, les harcèlements de putes par des flics sont légion)
  5. Le film est légèrement passé à côté du fait qu'en réalité, le QI a augmenté sensiblement tout au long du XXème siècle.
  6. Je serai très intéressé de voir, entre pays développés, s'il existe une corrélation entre redistribution et taux de natalité des classes populaires.
  7. En fait on a plusieurs facteurs possibles qui convergent probablement tous dans le même sens, la réduction de la violence. Bien malin celui qui peut dé-mêler précisément quel facteur est responsable de quel pourcentage de réduction des taux de criminalité.
  8. Oui, regarder des films d'époque est le moyen le plus frappant de réaliser à quel point la vie en société devient glauque quand la société se la joue laxiste. D'ailleurs entre parenthèses les films présentent un portrait des 70's beaucoup moins idyllique que celui qu'on tente parfois de nous faire avaler.
  9. Puisque l'exemple américain a été cité, je me permets de recopier l'extrait d'un papier que j'ai écrit il y'a quelques temps sur le sujet : (les citations sont retrouvables dans les bouquins, réfs disponibles sur demande, et la baisse par 2 du taux de criminalité aux US dans les années 90 est googlable) 'as the rationalizations for criminality caught the attention of judges and legislators, they became increasingly reluctant to put miscreants behind bars' (Pinker 2011: 106), to the extent that a criminal in 1979 was 5 times less likely to be imprisoned than his 1969 counterpart (Wilson and Herrnstein 1985: 424-425). Ever since America has adopted a 'tough on crime' stance in the 1990s, violent crime rates have been halved while income inequalities have actually risen in the meantime (Gini index).
  10. Je pense que tu commets une erreur en décontextualisant les oeuvres philosophiques. Le libéralisme n'est pas sorti tout armé de la tête de Zeus comme Athéna. C'est le fruit d'une maturation intellectuelle. Dans le cas de Hobbes, si son absolutisme pose problème (et heureusement qu'il a été remis dans ses buts par Locke à cet égard), il garde quand même un rôle-clé dans l'histoire des idées libérales. Pour te dire, la publication de Léviathan a été vécu comme un troll d'un ampleur telle qu'il a fallu des décennies pour que les critiques se fassent à l'idée d'un Etat laique, vécu comme un artifice utilitariste (empêcher les hommes de s'entre tuer) plutôt que comme une sorte de nécessité métaphysique (ordre naturel cher aux conservateurs et que ne renient toujours pas nos holistes d'aujourd'hui, etc).
  11. Sur le fond, F.Mas t'as déjà répondu mieux que je ne l'aurais fait. Juste une remarque que je ne peux pas m'empêcher de faire : le biais d'analyse de l'être humain, qui le conduit à se sentir lésé à tort, est amplement démontré et documenté. L'interdit de se faire justice soi-même (càd sans tierce partie, qu'il s'agisse d'un chaman, d'un shérif ou d'un tribunal) via l'homicide intentionnel n'est donc pas quelque chose de souple et de relatif. Le panneau d'interdiction existe, mais il est planqué dans les rouages de la psychologie évolutionnaire. La comparaison avec l'homosexualité est un non-sens absolu. Un meurtre est un meurtre, donc dans sa plus simple expression un jeu à somme négative. Et c'est sans compter sur les complications apportées par l'acte (cercle vicieux de vengeances) et son impact démoralisateur sur la société (une société ne se développe pas avec un taux d'homicide qui se compte en pourcent, et non en pourcentmille). Rien n'interdit un homo, même si c'est la plus flamboyante des folles qui a promis à tout le monde de ne jamais avoir de sexe hétéro, de se reproduire.
  12. Tu sais Sanksion, à ce stade là autant carrément laisser la phrase en anglais
  13. Les pires spécimens que j'ai rencontrés étaient effectivement des Monsieurs les Professeurs de droit, effectivement . Par contre, j'ai aussi une expérience en facs de lettres et là, bizarrement, les profs de droit que j'ai eus dans ce cadre étaient tous très patients et plutôt sympas et modernes. A croire que quand tu sors un prof de droit de sa fac pour le faire enseigner dans une autre, il se relâche un peu. Je suis conscient que l'université n'est pas un bloc homogène, mais au risque de surprendre ceux qui n'ont jamais mis les pieds en fac de lettres : la majorité des profs non seulement ne sont pas des 68-tards attardés en chemise à fleurs, mais peuvent être assez vieille France eux-mêmes quand ils y mettent pas du leur. Bon et puisque de toute façon je suis déjà parti en grosses généralités qui tâchent et en méchant H.S, les profs de macro-éco de fac sont un monde à eux tout seuls : certains de tout savoir (j'en ai vu un me prouver que "le capitalisme ne fonctionne pas" via une équation bizarroïde à base d'échanges entre un marchand de pêches et un marchand de pommes, rigoureusement sic), agressifs comme pas possibles en amphi et dotés de la même pédagogie qu'un aveugle tentant de t'apprendre le spectre des couleurs.
  14. Farpaitement. Je l'ai constaté chez la plupart des profs de fac (les titulaires qui interviennent dans de grands amphis en tout cas) : ceux que j'ai rencontrés sont avant tout des c*nnards agressifs et hautains qui se la jouent mâle alpha. La raison en est, à mon humble avis, que c'est justement la compétition intensive pour décrocher une chaire, couplé avec le fait qu'il faille une certaine autorité pour tenir un amphi', qui fait que seuls les types super agressifs (mais du coup, rarement pédagogues et pratiquement jamais serviables) percent dans le métier. Si l'on rajoute l'obsession très franchouillarde sur le statut de chacun (l'existence même du titre de Monsieur le Professeur en 2012 est à pleurer) et le style typiquement distant et ex-cathedra de l'enseignement supérieur français, on a juste envie de pleurer. La dernière chose dont on a besoin c'est d'avoir au sommet des spécialistes de la rouerie et du rabaissement d'autrui. La situation dans l'université me semble similaire à celle de la politique.
  15. La seule chose que j'attends, c'est que ça donne un coup de semonce à Blizzard et aux autres éditeurs tentés de pénaliser les joueurs par des DRM aussi excessifs pour régler des problèmes de piratage. Ces DRM, in fine, pénalisent sans pour autant concerner le consommateur.
  16. Ce trollage éhonté . De ce que j'ai lu sur le sujet, les charges de cavalerie visaient l'infanterie et auraient été relativement efficaces. Je n'ai jamais vécu en Pologne, mais le peu que je puisse en dire en tant que touriste est que le pays est très occidental (non non, même pas occidentalisé, juste occidental), moderne et la population est très disciplinée par rapport à ce qu'on voit dans les autres pays slaves. La manière désinvolte dont tous les Polonais que j'ai rencontrés snobbent le russe (symbole de l'URSS et du communisme), que beaucoup parlent pourtant, m'a donné une furieuse envie d'épouser une polonaise sur le champ. Je sais aussi que le pays dispose d'un Etat de droit solide (ainsi que les évènements suite crash de l'avion présidentiel l'ont démontré), des taux de criminalité plutôt bas et l'Etat polonais n'est que très rarement épinglé par les rapports d'associations de Droits de l'Homme. Ce bilan est en tout point remarquable par rapport à d'autres parts de l'Europe de l'est de des pays de la CEI.
  17. Plutôt que de verser dans le scénario catastrophe de SF un poil parano et bien pessimiste comme tellement de Français aiment le faire, l'auteur de l'article devrait balancer les noms de l'éditeur, du bouquin, de la plate-forme et de l'auteur. Quand on a affaire à des entreprises qui ne respectent pas le client, je ne vois pas tellement d'autre solution que de les troller jusqu'à ce que mort s'en suive… Ou accessoirement qu'ils promettent de ne pas recommencer. C'est ce qui est arrivé à Amazon quand ils ont retiré 1984 des Kindles sans même prévenir. Sinon hélas ce n'est pas ce genre d'article qui va réconcilier les francophones avec la lecture numérique… Depuis le temps que j'attends que les éditeurs français étoffent un peu leur bibliothèque numérique .
  18. Tu m'as finalement permis de mettre des mots précis sur la vague impression que j'ai eue durant toutes ces années. Merci.
  19. Au temps pour moi si j'ai commis une erreur. J'avais en tête le dicton "terre de France ne porte pas d'esclave". Pour quoi faire ?
  20. 1 - Une communauté de types se respectant entre eux mais qui omettent une clause "au fait, tout être humain est libre chez nous", c'est une société de planteurs esclavagistes (voire une bande de criminels organisés), pas une communauté libertarienne. Même à l'époque féodale, la monarchie française n'acceptait pas la présence d'esclave sur son sol. 2 - Sans empathie, sur quoi repose le libéralisme (libertarisme compris) ? Préciser qu'une doctrine est juridique et non morale n'aide pas, car quelle est la finalité d'avoir une doctrine juridique ? A moins d'avoir une approche très métaphysique du truc, on se heurte toujours à une préoccupation pratique derrière (ex. limiter les conflits violents), qui elle même est ancrée dans un concept arbitraire (le conflit violent, c'est mal). Et au fond, ce concept arbitraire est là parce que si c'était toi, bah t'aimerais vachement pas être impliqué dans un conflit violent. Tôt ou tard, débattre philo t'oblige à te mettre dans la peau d'un type dans un scénario où les règles que tu préconises s'appliquent.
  21. L'optimisation de skills dans Diablo II se limitait à re-roll une fois que tu t'es rendu compte que t'as fait de la merde avec ton premier perso et à choisir (en découvrant empiriquement ou en Googlant) entre un des deux builds viables par classe. Même avec beaucoup de nostalgie et de tendresse pour DII, ce système était à foutre à la poubelle et les dévs l'ont bien compris .
  22. +1. Sinon, de tous les aspects gratuitement répressifs et hygiénistes qui me gênent, les pires sont la quasi-impossibilité pour un bar de créer un club privé (pourtant l'Amicale des amateurs de cigare ne serait pas un lieu où un non-fumeur se retrouverait par hasard, non ?) et l'interdiction de fumer des clopes électroniques en intérieur. De plus, avoir jeté les fumeurs à la rue est ridicule. J'habite à côté d'un PMU, des cas sociaux passent leur journée à fumer en bas de ma fenêtre et l'odeur de tabac, au lieu d'être dans le troquet, est chez moi. Logique, quoi.
  23. J'imagine qu'elle n'a pas commencé à fumer avant 10 ans (au plus tôt) donc elle aurait vécue 70 ans et sûrement plus, non ? C'est peut-être une mort due en partie au tabac, mais on ne peut pas dire qu'elle soit prématurée non plus.
  24. Et comme le terme citoyen. Bref : BINGO !
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