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Steven Seagal

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Tout ce qui a été posté par Steven Seagal

  1. On n'a pas dû fréquenter les mêmes rues en sortie de soirée
  2. Eclairage très intéressant, merci
  3. Je ne comprends pas le premier. Qui émet des règlements intérieurs dans l'espace publique d'une société où chacun est libre tant que sa liberté n'empiète pas clairement sur autrui ? Le maintien de l'ordre et l'hygiène sont tirés par les cheveux et, je pense, subjectifs. A ce tarif, on peut imaginer qu'une société libérale il n'y a pas si longtemps aurait interdit aux filles la mini-jupe sous les mêmes prétextes fallacieux. En plus, il me semble que tu justifies ce qui pourrait être une violation de ta liberté sur un prétexte utilitariste alors qu'on cherche dans le répertoire libéral/libertarien. Où as-tu vuque je le remets en cause ? Homme de paille. Je m'interroge sur quelle base on pourrait éventuellement maintenir ce genre d'interdit en restant liberhalal. Le raisonnement conservateur ordre-naturel-c'est-comme-ça-c'est-tout ne rentre pas dans cette logique. (et ad hominems, tant qu'à faire…)
  4. Ce qui explique probablement pourquoi J'aime torturer les animaux a droit de cité dans Philo et Métaphysique. Répréhension sociale, oui tout à fait. Répréhension légale, je veux bien, mais sur quels motifs ? Quel argumentaire philosophique convaincant ? Qu'il y'ait des avis divergents entre libéraux au bout de littéralement trois posts montre bien que la question se pose.
  5. A te lire on penserait à une hécatombe permanente où on perd une partie de notre population chaque année. Quelques chiffres ? Les français emprisonnés à l'étranger y'en a environ 1000 à 2000 et le chiffre ne fluctue pas tant que ça. La grande majorité pour trafic de drogues, au Maghreb ou en Espagne. Pour les kidnappés, à ma connaissance c'est moins de 10 et on en parle pas mal, y compris pour les agents de la DGSE et les simples particuliers. Lorsque deux françaises non-journalistes ont été tué en Argentine, ça a fait la une quelques temps.
  6. Derrière un titre un tantinet provoc' se profilent quelques questions que je me pose depuis un moment. Admettons que nous vivons dans un Etat minimaliste de type minarchiste mais qu'il existe encore certains espaces publics (rues, etc). Un type déambule à poil le long d'une rue publique. Il n'atteinte ni à l'intégrité, ni à la liberté ni à la propriété de quiconque et le fait qu'il soit dans un espace public rend impossible l'application d'un règlement purement privé interdisant le nudisme. Déjà, le laisse-t-on déambuler en partant du principe qu'il ne fait finalement rien de mal (la liberté s'arrête là où commence celle des autres etc..) ? Et si on l'en empêche, car la société accepte mal qu'il se ballade nu, quelle collectivité décide si le naturisme est interdit dans son secteur ? l'Etat central, la région, la ville, le quartier voire la rue en question ? Notez que le nudisme n'est qu'un exemple et je pose ces questions, par extension, pour toute situation un peu délicate tombant dans l'espace publique mais au-delà du simple respect des droits naturels (liberté intégrité propriété de chaque individu, on va dire). Edit : Sauf erreur de manip' de ma part, je croyais avoir mis le topic dans Philosophie et Metaphysique, pas la Taverne ?
  7. En Irlande, de nombreux commerces voire des administrations sont ouverts le dimanche. Le pays est autrement plus pratiquant que la France, pourtant. Il est franchement surprenant de voir le consommateur assimilé à un mouton sans cervelle par certains intervenants sur un forum libéral. Ces gens plein de condescendance n'ont aucune considération ni pour "le peuple" dont ils prétendent souvent vouloir le bien-être, en plus de n'avoir rien au compris à la nature même du capitalisme.
  8. Farpaitement. De plus je ne crois pas que quiconque soit parvenu à trouver un lien de causation, voire de corrélation, entre liberté d'expression (y compris pour les négationnistes) et hausse de crimes et délits racistes/homophobes/etc.. Ce qui aurait pu éventuellement justifier sur un plan utilitaire ce type de loi liberticide. Le seul argument que les législateurs peuvent proposer est celui d'un Etat progressiste qui paradoxalement a pour but de faire respecter un ordre moral.
  9. Lancelot m'a ôté les mots de la bouche , ce que je voulais dire c'est exactement au mot près : Dans ma fac, il y'avait des tutorats en première année, des professeurs référents, etc… Autant de trucs complètement inutiles car destinés aux plus nuls alors que seuls ceux très motivés (en général, les bons et les moyens donc) les utilisaient. L'autre chose que j'entendais par être pris par la main, c'est ce mode de fonctionnement un peu archaïque et non-adaptés aux étudiants où le professeur donne le cours au lieu de donner les ressources pour l'apprendre soi-même. Ce n'est sûrement pas un problème majeur dans les sciences exactes, mais dépendre de l'opinion du professeur dès qu'on parle philosophie ou science politique ou encore culture étrangère, ça m'a posé des problèmes à l'occasion. +1000. Je n'ai jamais trop compris pourquoi tout le monde s'affole que seuls 50% des étudiants passent la L1 (dans ma filière, en tout cas). On voit qui est motivé et qui ne l'est pas (je le dis sans mépris aucun, étant moi-même passé par cette case dans une autre fac).
  10. L'exemple 1 est vrai (non parce qu'on a beau tous prétendre connaitre quelqu'un capable de faire la compta sans calculette, c'est finalement assez rare), les autres ne sont pas en l'état assez pratiques pour remplacer ces choses. Donc en gros, il faudrait se forcer à apprendre à faire du feu au silex, juste par principe ou dans l'éventualité où tout moyen plus avancé nous lâcherait ?
  11. Entièrement d'accord. L'université française devrait arrêter d'être une annexe du lycée, où l'on est pris par la main et où la seule exigence est d'apprendre le cours de Monsieur-le-professeur (Dieu que je hais cette déférence pour l'autorité sacro-sainte d'une seule personne) par coeur et de le recracher. Dans le système universitaire de certains pays anglophones, l'accent est plutôt mis sur la recherche personnelle et l'écriture des fameux essays (ce qui implique de passer son temps à lire des points de vue contradictoires d'experts à la B-U, ce qui est bien plus profitable que le cours d'un seul professeur), plutôt sur les partiels. C'est tout cas vrai dans les lettres et les matières liées à l'économie et la science politique.
  12. En même temps c'est vrai. S'offusquer pour une remarque plutôt pragmatique de ce genre, c'est comme un vieux précepteur grec de l'Athènes du IVème siècle av-JC qui s'offusquerait (et nul doute qu'ils ont été offusqué) de la capacité de mémorisation orale brute en chute libre de ses têtes blondes suite à la démocratisation de l'écriture…
  13. Ce qui fait la richesse d'une langue, c'est sa flexibilité, sa facilité à traiter de concepts abstraits, la diversité du vocabulaire accepté par la plupart des locuteurs et son ouverture aux emprunts étrangers. Le français contemporain des gens-biens-comme-il-faut ne remplit pas tous ces critères (sans aborder son aseptisation grandissante, flagrante dans l'écriture journalistique), et ce n'est peut-être pas étranger au fait que c'est l'anglais, ce sabir mercantile* d'envahisseurs anglo-saxons à casque à pointes, qui ait le vent en poupe. *La richesse du vocabulaire anglois ne vient d'ailleurs pas de sa position prédominante dans le commerce comme ça a été sous-entendu, mais d'une évolution historique sur plus d'un millénaire. http://oxforddiction…of-any-language
  14. Déjà, renonce aux excuses bidons, c'est trop facile de foutre ça sur le dos de l'institution. Laisse les préjugés sur la fac sur le pas de la porte. Des losers qui accusent la fac d'être une fabrique de glandeurs alors qu'eux mêmes sont incapables de valider des partiels, j'en ai croisé plus d'un et si tu ne veux pas en devenir un, tu devrais p-e y penser. Quant à cet "espace de vie" que tu sembles critiquer, avoir un état d'esprit un peu positif te fera réaliser que c'est potentiellement la meilleure chose qui t'arrivera durant tes années étudiantes. Peut-être tu devrais réfléchir sur ton style d'apprentissage ? Je n'ai pas de problème à la fac parce que l'autonomie me réussit bien, mais c'est loin d'être le cas de tout le monde. Certains fonctionnent mieux dans une structure avec davantage d'encadrement, tout simplement. Comme d'autres l'ont dit avant moi, ne surtout pas dramatiser la situation. Un an, que ce soit un redoublement ou une ré-orientation, ce n'est rien sur l'échelle d'une vie. Si cela te permet de trouver ta voie, une structure qui te convient mieux ou d'acquérir des bonnes méthodes si tu souhaites rester dans ta licence, ça vaudra le coup. Avoir un parcours scolaire un peu "accidenté" est pratiquement la norme, en tout cas dans mon entourage. Pour être honnête, la majorité du taf dans les études c'est de s'intéresser sincèrement à ce qu'on fait (de préférence en tant que passionné, mais savoir saisir une opportunité inattendue est pas mal non plus) et de faire avec son environnement. Bref, tout est dans l'introspection, connais toi toi même.
  15. Il est toujours vivant, et c'est toujours une buse argentée.
  16. Au-delà de ce que dit le droit, une grosse partie du pouvoir régional venait de facto de la part de locaux infiltrés dans les agences régionales du gouvernement fédéral. Poutine les a remplacés par des plénipotentiaires. Il a aussi mis des super-préfets au dessus des régions et il nomme les gouverneurs depuis 2004. Quel complot ? Le fédéralisme à la russe ressemblait plus au féodalisme qu'à la Confédération Suisse, c'est une réussite notable de Poutine d'avoir amélioré les choses de ce côté-là.
  17. Si on suit cette logique, une république régionale de la Russie post-soviétique - qui est par ailleurs une fédération - aurait du tendre vers le libéralisme. Certaines se sont effectivement affranchies du pouvoir central dans les années 90 avant de retourner dans son giron sous Poutine, elles n'ont jamais été des havres de liberté cependant.
  18. Avec tout le recul, l'analyse et la maîtrise des codes culturels qu'impliquent (je pense) ta profession ? Tu aurais sûrement quelque chose à apporter en marketing, RH, import-export… Dans certains pays ça ne surprend plus vraiment qu'un diplômé de philosophie puisse être cadre en entreprise. Hélas en France on en est encore trop souvent à penser qu'on peut pas faire un job sans avoir un diplôme hyper-spécialisé avec le même intitulé que le job.
  19. Il est bonapartiste et emmerder autrui en réclamant le droit de ne pas être emmerdé est peut-être la seule application du bonapartisme possible aujourd'hui
  20. Autoriser la tromperie éhontée dans les affaires (je crois que ça s'appelle le dol en droit mais je passe p-e à côté d'une subtilité donc je m'y risque pas) n'est pas une bonne idée. L'économie de marché n'a rien à gagner d'un manque de transparence, qui serait un prétexte bien commode pour que nos adversaires imposent d'autres régulations, bien plus pénibles celles-là.
  21. Steven Seagal

    Le néo-libéralisme

    Tout à fait. Je vois surtout le terme utilisé de manière vague par certains anti-libéraux qui semblent vouloir conserver plus ou moins les libertés individuelles impliquées par le libéralisme tout en rejetant tout ou partie des libertés économiques. Puisque certains n'osent plus se réclamer marxiste, réactionnaire, luddite, national-socialiste (Godwin!) et j'en passe, attaquer le chimérique néo-libéralisme plutôt que le libéralisme et ses fondations idéologiques donne un ton plus "mesuré" (et hypocrite) à celui qui le professe.
  22. Il y'a quelques jours, un proche m'a donné la version CD légale d'un jeu solo (je précise) en vogue. Par curiosité je l'ai installé dans les règles de l'art… Il s'avère qu'il y'a plusieurs couches de DRM dessus, qu'il faut s'inscrire à Windows live pour jouer (le jeu est solo… Je rappelle), activer la clé-CD et tout le toutim. C'est limite s'il ne faut pas s'excuser de s'être procuré le produit légalement pour pouvoir y accéder. J'hésite à le désinstaller, à foutre leur CD à la poubelle et à le télécharger autrement. Ce n'est évidemment pas une question de prix (j'ai déjà le produit), c'est juste que ces mongoliens du copyright ont réussi l'exploit prodigieux de mettre en place un système où il est moins ennuyeux et intrusif d'avoir une version crackée que légale. La même chose s'applique évidemment pour les DVD et les Blu-rays. Les bons qui ne s'encombrent pas de copyright et de DRM réussissent à se faire une place au soleil, il suffit de voir le succès de Minecraft malgré la facilité extrême à se le procurer en version crackée. Ces crispations autour des droits d'auteur, dans le jeu, le cinéma comme dans tous les autres domaines, c'est l'apanage des losers et des aigris qui ont loupé le XXIème siècle. Quant à vouloir reléguer les méthodes de téléchargement illégal de supports populaires, comme MU, vers des méthodes de plus en plus underground et anonymisées… Le retour de bâton fera mal pour les Etats.
  23. Bof. Je suis allé dans un lycée public. Au lycée, j'avais un prof qui devait être keynésien sur les bords, mais assez honnête pour nous présenter différents points de vue. Il n'était sûrement pas libéral militant et je le crois assez représentatif du prof d'éco typique. En tout cas je ne me rappelle pas qu'il ait dit que le protectionnisme est une bonne chose, ou que les solutions préconisées par le marxisme soient applicables, etc.
  24. On pourrait adresser la même chose à certains Arméniens de France et ceux qui prétendent représenter leur cause, qui en ont vraiment besoin en ce moment.
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