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goud

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  1. Moi j'ai un chiffre plutôt aux alentours de 270 milliards pour cette année. Ca correspond au déficit (150 G) + intérêt sur dette en cours (40G) + capital arrivant à échéance (BTAN-OAT) en 2009 (80G). Si tu regardes le calendrier des adjudications, il y en a à peu près pour 10-11 milliards toutes les 2 semaines, ça correspond bien. Ce chiffre correspond à l'excédent net de dette pour 2009, tes 700 milliards viennent peut-être du fait que tu intègres sur l'année les émissions-de-BTF-pour-rembourser-ceux d'il-y-a 3-mois-qui-arrivent-à-échéance. Je suppose qu'ils ont voulu jouer à fond sur la faiblesse des taux courts, mais si ils remontent de 1 à 3-4% on est mal de chez mal (cessation de paiement immédiate). C'est un peu un pari fou en fait.
  2. Je te demande pardon, j'ai mis trop d'impact dans mon post, en le relisant je le trouve un peu space. Je voulais effectivement détourner un raisonnement - que je n'approuve pas, mais qui est celui que tu tiens en disant: le criminel n'a pas respecté le droit à la vie, donc l'égalité en droit exige qu'il perde lui-même ce droit. Tu défends d'habitude le principe selon lequel, si on m'inflige un préjudice, je peux appliquer au criminel un préjudice équivalent. Mais la famille, les ayant-droits de la victime sont eux toujours vivants, le vrai préjudice mesurable c'est leur souffrance, est-ce que l'égalité en droit les autorise à faire souffrir le criminel de la même façon ? Si un criminel me "vole "la vie de celui dont je suis ayant-droit, est-ce que je peux faire la même chose avec lui - ie tuer sa fille? Est-ce que la mort dans certaines conditions d'un criminel correspond à une égalité en droit avec la mort de ses 15 victimes ? Je reste persuadé vu le ton que tu emploies habituellement à l'égard de la "lie de l'humanité" que c'est un Chatiment que tu leur souhaites, et pas la justice ou l'égalité en droit. Je pense qu'on a à ce sujet une même perception assez émotive mais juste des façons différentes de l'extérioriser. Et quand je parlais de la famille du psychopathe je me plaçais dans l'hypothèse d'un gros pétage de plomb de ma part.
  3. Je suis viscéralement opposé à la peine de mort, mais le risque d'erreur judiciaire n'est pas du tout l'argument le plus convaincant pour moi. Pour rester dans l'aspect "émotionnel": je comprends mal la loi du Talion que tu préconises; ce sont les vivants qui souffrent, pas les morts. Si quelqu'un me tue, je subirai peut-être un calvaire de quelques minutes, mais ce sont mes proches qui en vivront les conséquences toutes leur vie. Si on se base uniquement sur la souffrance ressentie, les victimes d'un meurtre sont plutôt les ayant-droits survivants. Dans ces conditions, en quoi la mort du criminel est une punition appropriée? La loi du Talion requerrait plutôt de lui infliger des souffrances physiques ou psychologiques à vie, équivalentes à celle que ressentent ces victimes. La prison convient bien pour ça, je pense. Je ne serais pas opposé à y ajouter certaines formes de torture psychologique adaptées, style "orange mécanique", jusqu'à la rédemption ou au pardon par les familles. Mais bon, il y a encore des progrès à faire en psychiatrie. D'ailleurs si un psychopathe s'attaquait à un de mes proches, le sentiment de vengeance me conduirait à tuer sa famille plutôt que lui-même. (La seule personne à qui s'attachent les psychopathes est souvent leur mère et pas eux-mêmes). Tout ça pour dire qu'il n'existe pas de "punition" adaptée à un crime de sang. Ca n'a pas de sens. La mort d'un assassin procure une satisfaction brève et superficielle aux ayant-droits de la victime au moment de son exécution, et c'est tout. Pas un réconfort durable. Tu t'imagines mal la situation. Il vaut mieux que le criminel reste en vie et paie, si la réparation est possible.
  4. Merci beaucoup pour vos messages de bienvenue. Juste pour préciser sur Lemennicier que j'avais qualifié de "bouffon" dans mon message de présentation: j'étais allé il y a un certain temps sur son site bwm-mediasoft, avant qu'il ne soit réactualisé récemment. A l'époque, le site était truffé d'erreurs de syntaxe et d'orthographe, les quelques extraits de son cours m'avaient fait assez mauvaise impression (exemples triviaux ou mal choisis, notamment sur la notion de cout d'opportunité). Le ton est désagréable, suffisant et parfois vulgaire. C'est le genre de personnes qui donnent une image "extrémiste" des libéraux, alors que les propos que je lis sur ce site sont mesurés et censés dans leur grande majorité. Sincèrement, je ne comprends pas comment il a acquis le statut de "référence" libérale. Pour Salin c'est un peu différent.
  5. Bonjour, Bon… ça va faire un plus d'un an que je lurke ici comme un gros porc. A partir de maintenant, j'aimerais m'inscrire dans une démarche un peu plus constructive et participer un peu aux débats. Je ne sais pas comment me définir exactement… "libéral de gauche" ça m'énerve, je n'ai jamais été correctement latéralisé - authentique!! je confonds souvent droite/gauche, a tel point que j'indique souvent les directions en termes de nord/sud/est/ouest. "Libéral tranquille", ça ça m'irait bien, mais je ne l'ai pas trouvé dans les tendances. On peut le rajouter pour moi? Ah oui, aussi, je n'ai lu aucun des auteurs de référence (Hayek je croyais que c'était Salma, et j'ai appris l'existence de Rothbard et Rand ici même), mais comme disait Desproges "Si j'aurais lu tous les livres j'aurais pas été plus avancé". Je tiens personnellement Salin et Lemmennicier pour des bouffons complets. Mes références ce seraient plutot Rocou, pour sa cohérence et sa persévérance sur LC, et Aurel, pour tout le reste. Quoi d'autre… je suis sur Toulouse en ce moment, et assez dispo pour rencontrer Fredo, etc, ou d'autres qui souhaiteraient parfaire mon initiation. (Enfin.. euh.. ès libéralisme, naturellement)
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