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épistémè

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  1. J'adore les réponses obtues et idiotes du style, les stats le prouve (lesquelles ?) et les études existent (lesquelles?) mais "c'est à toi de rechercher les preuves que nous avons raison et non à nous de faire l'effort de les citer, parce que c'est trop fatiguant pour nous". Je précise encore une fois que j'avais lu celle de Mauser parue au Fraser Institute entre autre chose qui était tout sauf sérieuse. Citez m'en d'autres les enfants Et de grâce, faites un minimum l'effort de lire vos contradicteurs avant de les clouer au pilori. Mon message étant déjà assez long, je n'ai pas jugé utile de préciser un peu plus les choses. Problème, comme vous ne faites aucun effort pour comprendre (sans doute les effets d'une lecture sélective et d'une grosse dose d'a priori), cela conduit à des réponses lapidaires. Certes, je concède que je suis resté à un haut niveau de généralité, le sujet ne permettant à mon sens guère mieux. Mais si études probantes il y a, je les veux bien volontiers. Merci d'avance.
  2. Bonjour, Voilà un bel exemple d’attribution d’une pensée à un ensemble de personnes, en caricaturant le propos pour mieux pouvoir en invalider le sens. Technique usuelle et malhonnête bien évidemment. Pour ma part, je suis opposé à la libre circulation des armes pour des raisons assez simples : - Inutile de permettre à un fou ou un criminel d’accéder à un niveau de force brute plus grande que s’il était nu de tout type d’arme. - Eviter les accidents liés à la possession d’une arme à feu. Evitez bien sûr de me parler des voitures et tutti quanti dont la finalité n’est pas de blesser ou tuer contrairement à une arme. - L’argument d’auto défense ne peut entraîner qu’une surenchère dans l’accumulation d’un arsenal toujours plus puissant et destructif. L’histoire humaine est à ce titre assez parlante. Chaque guerre s’est révélée plus meurtrière et barbare que la précédente. Mais surtout, comment juger du bon moment où il faut faire usage de son arme ? L’erreur d’appréciation n’est-elle pas possible ? Est-il utile de comprendre que la finalité d’une arme est de blesser ou tuer ? De ce simple constat découle l’utilisation d’une arme à feu. Par exemple, l’arme lors d’un braquage sert à asseoir la supériorité du malfaiteur. Si celui-ci vit dans un pays où les armes à feu sont faiblement présentes, sa supériorité est assurée. Dans le cas contraire, le risque que les choses partent en sucette est plus important. La possession par un commerçant d’une arme à feu peut-elle avoir un effet dissuasif ? Sans doute. Mais quid encore une fois des erreurs d’appréciations, d’une utilisation abusive comme lors d’un vol à la volée sans violence et sans arme ? Tout cela nécessite des études empiriques sérieuses. Malheureusement, je n’en ai pas encore trouvé une seule qui passe le feu de l’arsenal critique. Le cas américain est bien évidemment différent du cas français. Supprimer la libre circulation des armes dans la totalité des Etats n’entraînera a priori aucun effet positif, vu le stock énorme d’armes à feu actuellement en circulation. De même que l’on retrouve encore dans notre sol des bombes de la Seconde guerre mondiale, le stock d’armes à feu ne disparaîtrait pas du jour au lendemain, même avec une politique volontariste. Pour Timur, particulièrement insultant à l’égard de son interlocuteur, je lui conseillerai fortement de mettre de l’eau dans son vin. Je vois régulièrement cité John Lott lors de ces débats sur la libre circulation/libre port d’armes à feu. Ne l’ayant pas lu, je me vois mal contester ses conclusions. Mais ayant eu par exemple lors d’un débat sur le forum de Liberté Chérie à me coltiner le travail d’un certain Gary Mauser, dont Lott fît la publicité sur son site personnel (travail que je n’avais eu aucun mal à démonter), je ne serai pas surpris de l’inanité du pseudo-travail de recherche de Lott. Les pro-armes lus jusqu’ici ont une nette propension à faire usage d’une méthodologie très approximative, les faits étant tordus dans le sens recherché. Les pro-armes sont même incapables de se citer correctement entre eux comme j’avais pu le constater avec Yvon Dionne qui avait présenté dans le QL le pseudo-travail de Mauser. Il l’avait en effet mal lu et mal cité. Ce qui personnellement m’inquiète le plus, c’est ce sentiment diffus d’insécurité permanente dans laquelle vivent les pro-armes, autrui étant par définition vu comme un malade voulant leur nuire à eux ou à leur propriété (je force exprès le trait puisque la caricature semble être le seul moyen d’expression courante ici ). Je vois bien souvent dans ce désir de posséder une arme, une peur de l’autre vu comme un ennemi, un suspect contre qui il faudrait se protéger, soi et les siens. Difficile avec ce genre d’individus d’avoir des rapports cordiaux. Autant peut-on encore comprendre que ce sentiment existe lorsqu’il s’agit de personnes ayant eu à subir un épisode traumatisant dans leur vie, ou faisant l’objet d’agressions répétées. Mais que penser du plouc du fin fond de sa cambrousse qui vit dans un état de psychose avancée à force de lire les rubriques faits divers des quotidiens et journaux télévisés ? Il se sent agressé sans jamais l’avoir été une seule fois. Le fait de posséder une arme le rendrait-il plus serein ? Lui, peut-être. Ses voisins, j’en doute… Cordialement.
  3. J'aurai du préciser d'un point de vue historique.
  4. Bonjour à tous, Je me présente, épistémè, pseudo que je garde car c'est celui utilisé sur le forum de liberté chérie. Ca, c'est pour la visibilité. Je ne me considère pas comme libéral mais plutôt, pour les afficionados des étiquettes, comme un social-démocrate. Je vous lis depuis quelques temps. Je ne partage pas les réquisits de la pensée de la plupart des participants, mais c'est après tout tout l'intérêt du débat. Sinon, niveau formation, j'ai fait des études d'histoire, donc ne vous inquiétez pas si je me focalise plutôt sur ce point, désirant avec l'âge de moins en moins réagir à tous les sujets, prétention vaine que dans bien des cas seul un jeune âge autorise à mon sens (j'ai 31 ans). De manière générale, je ne considère par le libéralisme comme une doctrine extrémiste puisque celui-ci fait pleinement partie du paysage intellectuel français. Il est certain pour ceux qui sont à la recherche d'un système pur de tout compromis qu'ils soient systématiquement déçus de ce qui a été, est et sera. Enfin c'est là ce que je pense benoîtement. A bientôt.
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