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Azzak

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Tout ce qui a été posté par Azzak

  1. Les flancs et l'arrière ont effectivement toujours été plus vulnérables. Cela dit des tirs de RPG même sur les flancs ou les arrières ne détruisaient pas le tank, et au pire l'immobilisaient. Par contre je serais curieux de savoir si les ATGM peuvent pénétrer le blindage frontal du A4, et surtout si ça pénètre les flancs du A6/A7 (qui a quand même plus de 30 ans d'écart avec le A4).
  2. Ouais après quelques recherches, y'a pas à dire, l'armée turque ne sait pas utiliser ses tanks. https://www.youtube.com/watch?v=M0BLSmum9B8 Le type tire deux missiles allant à 200m/s, personne ne repère rien, le tank ne bouge pas ni n'active ses fumigènes, c'est la fête. Dans tous les cas, de ce que je vois de l'environnement, ça ne sert à rien de déployer des MBT là bas. Le terrain n'est pas suffisamment plat, il y a des bâtiments pouvant servir de postes de tirs un peu partout, et pas assez d'infanterie pour les couvrir.
  3. Intéressant ces léopard 2 détruits, j'en étais toujours resté aux rapports américains et anglais critiquant l'inefficacité des armes portatives. Cela dit, toujours la même erreur dans l'utilisation de l'arme blindée : envoyer des tanks sans soutien d'infanterie dans des zones urbaines ou en périphérie. Vu les dégâts le missile a explosé la réserve de munitions, donc un impact sur le flanc. Mauvais positionnement !
  4. S'ils souhaitent envahir (ou menacer) l'Europe ou un pays disposant d'une quelconque force blindée, oui. Les blindés lourds sont utiles que ce soit dans une guerre asymétrique ou une guerre conventionnelle. Les tanks lourds sont extrêmement utiles dans deux cas de situations : - les concentrer permet de disposer d'une force de frappe capable de réaliser une percée. Les divisions blindées aujourd'hui ne contiennent pas que des blindés lourds, mais également de l'infanterie mécanisée, de l'artillerie auto-propulsée, de l'anti air, des hélicoptères... bon courage pour résister à une telle concentration de puissance de feu. Une fois derrière les lignes ennemies ils protègent les véhicules plus légers , et leur mobilité permet d'attaquer les dépôts logistiques, prendre les autres unités combattantes de flanc..... tout en ayant une portée de tir gigantesque permettant un tir de soutien. Ils sont quasi invulnérables face à l'infanterie ou des véhicules légers à longue/moyenne distance (en fonction de l'armement ennemi). A contrario, ce n'est pas un blindé léger qui va stopper une obus de 120mm même tiré à plus de 2 kilomètres. - en défense, on peut les "hull down", càd les mettre à couvert de façon à n'exposer que le haut de la tourelle. Les tanks peuvent alors stopper un assaut malgré une infériorité numérique écrasante (cf la bataille des Golan Heights où 175 tanks israéliens stoppent environ 700 tanks syriens pendant 4 jours). Les tanks brillent particulièrement en défense lorsqu'ils tiennent une bonne position et sont bien approvisionnés. Bref, si en face ils ont des tanks, il est extrêmement important d'en avoir ne serait-ce que pour avoir une défense efficace. Enfin, les tanks, contrairement à l'aviation ou l'artillerie, permettent de tenir un territoire. Et c'est la clé de toute opération militaire. La vraie question j'imagine c'est : la supériorité aérienne suffit-elle à stopper l'arme blindée ? Oui et non. Oui, une supériorité aérienne incontestée permet effectivement la destruction des forces blindées ennemies. Cependant, disposer d'une supériorité aérienne incontestée n'est pas une mince affaire. Il faut : - détruire la force de chasse adverse et - détruire les défenses anti-aériennes au sol. Facile à faire quand en face ce sont des irakiens, plus difficile quand ce sont des russes. Perdre un avion pour la destruction de 2 tanks, ce n'est pas rentable. En attendant de disposer d'une supériorité aérienne incontestée, les forces blindées adverses vont progresser (ou repousser les assauts au sol si nous sommes les attaquants). L'immense avantage des tanks lourds, c'est qu'il n'y a pas beaucoup d'options pour les détruire. Au choix : - avec un obus suffisamment puissant pour les pénétrer (càd des obus anti tank de 120mm ou +, qu'on ne trouve que sur des tanks lourds). - avec un missile, mais c'est plus difficile à faire qu'un obus. Il faut pouvoir verrouiller la cible, le missile doit atteindre l'ennemi sans être abattu, et le tank ne doit pas s'être mis à couvert entre temps. Avec les systèmes de défense anti-missiles à venir, cela risque d'être de plus en plus difficile de détruire des véhicules avec cette arme. - avec un missile air/sol ou une bombe suffisamment puissante. Mais se pose le problème de la supériorité aérienne et de la défense anti air ennemie. - avec des armes anti-tank d’infanterie à courte portée, mais bon courage pour s'approcher suffisamment. Cela reste une arme de dernier recours plus qu'autre chose... de plus leur efficacité contre des tanks modernes reste à démontrer. Les RPGS et les MILAN n'ont jamais réussi à détruire un MBT moderne.Oubliez également la tactique de balancer une grenade à l'intérieur du tank, les tanks modernes peuvent combattre sans ouverture vers l'extérieur. La meilleure solution est tout simplement de briser le moral des équipages de tank et les faire s'enfuir/se rendre. Détruire l'approvisionnement, les couper du reste de leur division.... un tank sans munitions ou sans carburant n'est pas plus utile qu'une épave avec 4 gugus dedans. Immobilisez un tank, entourez le, et attendez.... Bref, si les américains ont déployé des divisions blindées en Irak et en Afghanistan (imaginez les coûts de transport et logistiques d'une telle opération !), c'est bien parce qu'elles sont utiles dans la guerre moderne. Dans une guerre asymétrique, un sniper ou un IED, ça ne peut pas endommager un tank. Un tank peut soutenir de l'infanterie alliée à 3 kilomètres de distance. Il peut être en première ligne. Il peut être seul dans une ville, et résister à des tirs de roquettes sans problème. Les américains n'ont jamais perdu un seul MBT à cause de tirs ennemis depuis la guerre du Golf (bien que certains aient subis d'importants dégâts). Auparavant les tanks étaient un support pour l'infanterie. Aujourd'hui, les tanks dirigent les offensives et le reste les soutient. Une dernière note sur l'aspect psychologique des tanks. Vous êtes un soldat. Vous avez en face de vous une division blindée, soit des centaines de MBT invulnérables à toutes vos armes à l'exception peut-être de quelques lanceurs spécialisés. Chaque tank dispose d'un canon de 120mm d'une portée de 3000 mètres avec 45 obus, + de 2 mitrailleuses avec une portée de 900m et 10 000 cartouches. Ils vont plus vite que vous (~60 km/h). Et ils cachent/protègent le reste des troupes ennemies : blindés légers avec de l'infanterie embarquée, des hélicoptères, et de l'artillerie... A moins d'avoir un important soutien aérien ou blindé, ben, vous êtes dans la merde. Conclusion : tant que l'on a pas inventé une arme portative capable de détruire un tank à 3 kilomètres de distance, et que les défenses anti-aériennes restent efficaces, les MBT resteront d'actualité.
  5. Donc tu me dis que si les russes envahissent demain la Pologne et que les américains nous lâchent, les armées européennes vont rester chez elles chacune à défendre leur territoire national, ou faire la guerre chacune de leur côté sans aucune coordination pendant toute la durée du conflit ? Je pense qu'à la moindre invasion d'un pays de l'UE sans aide américaine, tu verras très vite les différents pays intégrer rapidement leurs armées dans une coalition européenne. De toute façon, c'est déjà le cas avec l'OTAN, ce n'est pas comme si les pays européens n'ont pas l'habitude de combattre ensemble. Il suffit de reprendre les chaînes de commandement déjà existantes. Sous le coup de la pression ça peut se faire assez rapidement. Le problème n'est pas le commandement, tout est déjà là sauf la volonté politique. Et la volonté politique on l'aura facilement quand l'OTAN volera en miettes. De facto, une armée européenne existe puisque si l'OTAN explose, alors une nouvelle alliance militaire intégrée entre européens va se créer immédiatement. Ou bien les européens sont très cons, mais je suis quand même un peu optimiste sur ce sujet. Un commandement unifié c'est un problème pour des pays n'ayant eu que peu de coopération militaire, mais pour les européens ? Cela fait combien de temps qu'on mène des opérations ensembles ? Nous faisons partie d'une alliance militaire depuis le début de la guerre froide ! Je ne vois pas en quoi la réalisation d'un commandement unifié poserait un obstacle insurmontable à des armées européennes qui travaillent ensembles depuis plus d'un demi-siècle. On sait également qui aurait le commandement d'une telle armée (les français sans hésiter une seconde), qui pourrait bien prétendre autrement ? Le seul facteur qui empêche les européens d'être réellement autonomes en matière militaire (de défense, attaquer des pays à l'autre bout du monde c'est une autre histoire et l'Europe n'en aura probablement jamais les moyens et c'est tant mieux), c'est la logistique qui est toujours largement fournie par les américains.
  6. L'Europe a déjà une armée. L'OTAN disparaît, le seul problème aux européens c'est la logistique jusque là assurée par les américains (rappel la France qui tombe à court de bombes en 3 jours en Libye). Le reste ? Des soldats ? On en a probablement 1 million d'actifs et pas mal de reserve. Check. Des tanks ? On doit en avoir quelques milliers. Pas suffisant contre les 15 000 tanks russes OK, mais pour le reste... largement suffisant. De toute façon on va pas aller envahir des pays. Check. De l'artillerie ? On en a plein. Check. Des avions ? Presque autant que la Russie. Check. Commandement ? Ca sera pas trop dur de se baser sur l'Otan et de le filer aux Fr/Allemands Il faut plus de munitions, de missiles, de bombes et de bases militaires, mais sinon l'armée européenne est déjà là.
  7. Macron, aux deux. J'ai hésité à voter pour Fillon, c'était les deux seuls candidats qui n'auraient pas foutu un énorme bordel une fois élu. Ils feront juste un petit bordel normal dont on a l'habitude depuis x années. Tant qu'à faire autant éviter un Méluche ou Lepen tout de suite, je souhaite économiser encore un peu plus de fric avant de me barrer de ce pays si un de ces deux là remportent le pouvoir un jour.
  8. Les puissances militaires modernes font face à trois problèmes : comment gagner des guerres dans des pays où l'environnement rend tout support blindé et aérien difficile (Vietnam/Afghanistan), comment rétablir la paix après une victoire militaire (Irak), et comment capturer des villes importantes (un peu partout). Premier point : un environnement difficile empêche l'Occident de déployer sa supériorité technologique. Cela devient une guerre principalement d'attrition où le premier camp à craquer au niveau des pertes d'infanterie perd. L'Occident n'est pas fait pour gagner ce type de guerre, donc échoue à chaque fois. Les soviétiques ont beau avoir flingué entre 500 000 et 2 millions d'afghans, impossible d'assurer une victoire contre des poches de résistance insaisissables. Mais : la Corée du Nord n'est pas le Vietnam ou l'Afghanistan. Second point : la paix. Les coréens du nord ne sont pas des vietnamiens ou des afghans, certes. Mais ils sont potentiellement un poil fanatiques envers leur régime et surtout haïssent les américains. Une invasion ne viendrait que leur confirmer ce fait. Rajoute à cela la Chine juste à côté qui peut faire passer des hommes et du matériel et tu es parti pour une période d'insurrection dont personne ne veut assumer les coûts. Ni les coréens du sud, et surtout pas les américains. Au pire, il y aura un échange de missiles qui détruira les infrastructures nord coréennes et ils seront obligés de négocier un cessez-le-feu (ou du moins, d'arrêter de tirer). La "paix" reviendra, et ça s'arrêtera là. Si la guerre au sol se concrétise,c'est que quelque chose s'est vraiment mal passé d'un côté ou de l'autre. Il y a un troisième problème : le combat urbain. Quand bien la qualité de l'armée nord coréenne est abyssale, cela ne serait pas certain du tout que la coalition arriverait à prendre les villes nord-coréennes si facilement. Tout dépend du moral des troupes engagées. L'Irak s'est fait aplatir car peu de soldats ont véritablement combattu. La prise d'une ville comme Bagdad aurait été un calvaire pour les américains si ses défenseurs avaient été motivés (~50 pertes chez les américains alors que la ville était supposément défendue par 40 000 irakiens !). Comparez cela à la seconde battle de Fallujah où 4000 défenseurs ont infligé ~700 pertes à la coalition. Et ce fut considérée comme l'une des plus brillantes batailles modernes menées par l'Occident. Si cela s'était mal passé, multipliez les pertes par 2 ou 3. Imaginez maintenant Pyongyang défendue par des dizaines - centaines ?- de milliers de coréens relativement motivés à l'idée de faire payer aux ennemis chaque mètre parcouru, cela ne fait pas envie. Après qui sait, les coréens se rendront tout de suite après le début des hostilités, mais prendre des paris sur des questions militaires est risqué... Les russes n'ont réussi à prendre Grozny qu'en la rasant presque entièrement. Contre des tchéchènes dont l'équipement et le nombre étaient largement inférieurs. Les combats urbains sont une plaie pour les attaquants. C'est une des raisons pour laquelle les allemands n'ont pas réussi à gagner contre les russes, entre Stalingrad et Leningrad qui furent de véritables charniers. La prise de Berlin fut douloureuse, quand bien même l'armée allemande n'existait plus (les russes disposaient de 2.5 millions de soldats extrêmement bien équipés et motivés et 40 000 pièces d'artilleries, contre 300 000 défenseurs). Total de l'opération ? Plus d'un million de pertes au total pour les deux camps. Certes, c'est la seconde guerre mondiale et les nombres sont évidemment bien au delà de ce que l'on peut espérer dans une guerre moderne, mais les ratios ne font pas envie croyez moi.
  9. Que vaut l'analyse de cette "obscure" société de mathématiciens française ? http://www.scmsa.eu/archives/SCM_RC_2015_08.pdf
  10. Les ricains sont peut-être moins productifs par heure (et encore, très légèrement), mais ils travaillent largement plus pour compenser. En France, si t'es pas super productif en comparaison t'es pas rentable. L'écart de GDP/capita qui existent entre nos deux pays tient surtout au temps de travail total. Nombre total d'heures travaillées à l'année, US : ~1800 '' France/Allemagne : ~1450 Au final la productivité d'un travailleur est plus élevée aux USA qu'en France. http://www.insee.fr/en/insee-statistique-publique/connaitre/colloques/acn/pdf14/acn14-session1-3-diaporama.pdf
  11. Vu que ça parle de Napoléon... mon point de vue sur la cause des guerres napoléoniennes : Sans vouloir défendre Napoléon dans ses massacres et autres attaques injustifiées, et évidemment que Napoléon était un dictateur et heureusement qu'il était tombé, on l'accuse souvent un peu trop d'avoir la totale responsabilité des guerres napoléoniennes, à la façon d'un Hitler. Seulement non, c'est plus compliqué que cela selon moi. Attention pavé. Napoléon prend d'abord part aux guerres de la France révolutionnaire, l'opposant en premier à la Première Coalition . La guerre se termine par la victoire en Italie des forces françaises de Napoléon et le traité franco-autrichien de Campo-Formio. Jusque là... Napoléon n'a pas causé de guerre. En 1798 le Directoire envoie Napoléon en Egypte pour se débarrasser de cet ambitieux et gênant personnage. La flotte française est battue en méditerranée par Nelson et piégée en Egypte. Ce moment de faiblesse entraîne la formation de la seconde coalition contre la République française, composée de la Turquie, l'Angleterre, l'Autriche et la Russie. Si l'idée de l'invasion de l'Egypte vient de Napoléon, le gouvernement en place est le Directoire et il semble difficile de blâmer Napoléon pour être la cause de la seconde coalition, qui ne fut fondée que par pur opportunisme contre une France Révolutionnaire affaiblie. Entre temps, le Directoire chasse le Pape de Rome et crée la République de Rome, crée la République Helvétique à la place de la Suisse, attaque le Royaume de Naples et annexe le Royaume du Piémont-Sardaigne... pas très bisounours tout ça ! Nap' revient en France et organise le fameux coup d'Etat. Le Consulat, 1799. Napoléon enchaîne ensuite les victoires contre les armées coalisées. Le Tsar Paul I admire Nap' pour son côté autocratique, se retire de la coalition fin 1800, devient ami avec les français et menace les anglais. "Heureusement" il est assassiné en 1801 et est remplacé par le tsar pro-anglais Alexandre I. La sortie de la Russie et la paix négociée par les autrichiens dissout la seconde coalition en 1801. Seul reste l'Angleterre comme ennemi de la France. Napoléon n'a pas encore causé de guerre... mais voici la première. En 1800 Napoléon menace le Portugal d'une invasion espagnole si il refuse de rejoindre le blocus continental et de mettre fin à toute relation avec son allié l'Anglerre. Le Portugal refuse, ce qui entraîne la Guerre des Oranges et l'Espagne en sort vainqueur. En 1802, le Traité d'Amiens est supposé entériner une paix entre la France et l'Angleterre. La paix est de courte durée : Ni la France ni l'Angleterre ne satisfont les obligations réciproques du traité. L'Angleterre porte le premier coup et déclare la guerre à la France en Mai 1803. En 1805 les suédois, les russes et les anglais signent une alliance, suivis par les autrichiens. La Troisième coalition est née. Les autrichiens débutent la guerre par l'invasion de la Bavière. Les victoires françaises font sortir l'Autriche de la Coalition en décembre, et cela stoppe les hostilités. Tant Napoléon que les anglais partagent la responsabilité de l'échec du Traité d'Amiens. En réalité, il était évident que la guerre allait reprendre en Europe tant que les anglais n'étaient pas content de la suprématie française sur le continent. 1805, Trafalgar. En 1806 Napoléon crée la Confédération du Rhin à partir des petits Etats vassaux germaniques. Le Saint Empire Romain Germanique est dissous. La Prusse se sentit menacée par la création de cet Etat germanique allié à la France à ses frontières, et déclare la guerre à la France en Août 1806 et rejoint la Russie et l'Angleterre toujours en guerre contre Nap'. La guerre de la Quatrième Coalition est lancée. Napoléon écrase les prussiens et pourchasse les russes en Pologne occupée. Napoléon est-il responsable de la guerre de la 4ème coalition ? Plutôt la bêtise des prussiens. Mais voici une grande guerre commencée par Napoléon ! En 1807, Napoléon envahit, trahit l'Espagne et l'occupe. Les révoltes espagnoles débuteront un an plus tard. La même année l'Angleterre attaque le Danemark, neutre, par crainte que la flotte danoise puisse être utilisée par Napoléon. La Russie, allié du Danemark, bascule dans le camp français. Une guerre pas spécialement causée par Napoléon. A noter qu'en 1807 Napoléon crée le grand duché de Varsovie à partir des territoires autrefois occupés par l'Autriche et la Prusse. En 1808 Napoléon et Alexandre contraignent la Suède, allié des anglais et ennemis du Danemark, à intégrer le blocus continental. Elle refuse, ce qui déclenche la guerre de Finlande et le rattachement de celle ci à la Russie. Guerre causée par Napoléon ? Partagée avec les russes en tout cas. Puis vint l'entrevue d'Erfurt, un échec pour Napoléon, notamment à cause de Talleyrand. C'est la dernière fois que les deux Empereurs se croisent. Toujours en 1808, les difficultés françaises en Espagne font monter le moral des anglais, autrichiens et prussiens. Les anglais débarquent . Napoléon en personne se porte au secours des français en Espagne et en 1809 les anglais sont obligés de se retirer. En 1809, la guerre de la Cinquième coalition débute. Les autrichiens, alliés des anglais, déclarent la guerre à la France et envahissent la Bavière. La Russie n'aide en rien la France contrairement à ce qu'Alexandre avait promis une année plus tôt. Napoléon remporte la guerre mais l'armée autrichienne, réformée, lui inflige la défaite d'Essling. Le sentiment pro-allemand s’accélère au sein de l'Empire. Napoléon est-il responsable de la guerre de la Cinquième Coalition ? Non, les autrichiens n'avaient plus suffisamment d'argent pour entretenir leur armée. Ils avaient le choix soit de la démobiliser, soit de s'en servir une dernière fois. Ils ont choisi la dernière option. En 1810 les relations franco-ruses empirent. La Russie rouvre le commerce avec les anglais. Napoléon ne se fait aucun doute que la Russie s'allie aux anglais et se prépare pour un nouveau conflit. En 1812, Napoléon envahit la Russie - guerre déclenchée par Napoléon !, et vous connaissez la suite. Sixième coalition déclenchée par les autrichiens, prussiens etc et - enfin défaite de Napoléon. Bref, tout ça pour dire que oui Napoléon est un tyran, mais non, il n'est pas la cause de toutes les guerres en Europe. En réalité on peut blâmer la Révolution française pour ça. Napoléon entre en scène quand toute l'Europe est ligué et se ligue contre la France révolutionnaire. La guerre allait s'arrêter uniquement quand la Révolution serait tombée, il est juste dommage pour l'Europe qu'elle ait trouvé son défenseur en ce génie militaire et ce dictateur que fut Napoléon... Maintenant, j'attends les contre arguments ! Je vivrais mieux quand on m'aura démontré que Napoléon fut la cause de toutes ces guerres, mais pour le moment mon esprit me dit que non.
  12. Rincevent : Cela dépend, dans la majorité des cas je suis d'accord mais parfois les décisions sont prises un peu top à la hâte : par exemple la guerre des Malouines, la guerre de la Triple Alliance, la guerre des Cent Heures... qui auraient pu facilement être évitées.
  13. Neothy : par "nous" je parlais de l'Occident de manière générale. A noter qu'il n'y a pas "d'axe du bien" ou quoi que ce soit, mais il est indéniable de penser que les gouvernements ont certaines tendance idéologiques et des impératifs géopolitiques qu'ils partagent ou non, et donc il se crée des blocs plus ou moins solides. Le "nous" symbolise la position idéologique et géopolitique dans le pays auquel nous vivons, et par extension ses alliés. Bref, je "nous" regroupe dans "l'Occident" par commodité. Certes une simplification, mais nécessaire pour ne pas écrire des pages sur les positions de chaque pays dans le monde. Cela peut rendre la vision difficile pour des bi-nationaux je le conçois, mais je ne vois rien de choquant à cela. Rincevent : Merci pour ces précisions sur la Russie et de façon générale l'Euope de l'est, je dois avouer ne pas connaître ce territoire tant que ça. Sur la Russie je pensais que la démographie avait été stabilisée et que la croissance économique - en excluant la parenthèse récente du pétrole qui ne vaut plus grand chose, aurait permis un rattrapage. Ou alors j'ai trop regardé la propagande poutinienne ? Sur l'hypothèse d'un conflit armé chine/russe/occident c'est effectivement très peu probable voir quasi-impossible. Je répondais surtout à un post où l'auteur ne semblait pas convaincu de la supériorité militaire de l'Occident, idée que je souhaitais réfuter quelque peu. Rassurez-vous, je ne voulais pas paraître belliqueux ou faire croire d'une menace en provenance de la Chine/Russie à l'heure actuelle, juste réaliser un inventaire des différentes puissances militaires. Sur l'usage de la guerre je suis d'accord que la coopération est bien plus bénéfique, mais n'oublions pas que les gouvernements ne sont pas toujours rationnels. Des exemples de guerres stupides peuvent être trouvées à foison. il ne faut pas être naïf et penser que la guerre est une chose dépassée : la guerre totale entre deux pays développés n'éclatera jamais directement, mais la guerre à plus petite échelle est et sera toujours utilisée par les gouvernements si la situation l'exige. Et par extension, le risque d'une escalade dans l'échelle d'un conflit existe toujours. C'est plutôt là le danger.
  14. Effectivement, tout dépend de la taille du conflit : dans une zone relativement petite opposant les forces d'élite de chacun des camps les russes/chinois ne sont pas à leur désavantage par rapport aux occidentaux. Le risque d'escalade vers un conflit à plus grande échelle resterait cependant une menace pour les russes/chinois, où la limite de leurs capacités se ferait sentir. Ils n'ont donc pas intérêt à pousser le bouchon trop loin, cela aurait des conséquences catastrophiques. A noter qu'une défaite militaire serait extrêmement humiliante pour ces pays dont l'armée est la fierté et un pilier du nationalisme. Leurs gouvernements n'oseraient que s'engager dans des guerres qu'ils pourraient gagner à mon avis. Vis à vis de se foutre complètement des pertes humaines, c'est un avantage et un inconvénient. Les japonais se foutaient complètement des pertes humaines dans le pacifique à la WW2, mais charger à la baïonnette contre des mitrailleuses ne fut guère probant. Dans la guerre moderne c'est encore pire : en cas de conflit conventionnel l'infanterie est extrêmement vulnérable sans couverture des villes ou des forêts (et encore, un coup de bombes incendiaires et il ne reste plus grand chose). Tout est question de ne pas se faire repérer, s'infiltrer, s'abriter. Et au final de protéger des vies humaines. Evidemment c'est un avantage en termes de ressources, mais cela peut se révéler néfaste quand les tactiques utilisées sont irréfléchies à cause de cela. Sinon c'est vrai que les russes ont une capacité réelle à embêter leurs voisins voir même à avoir des casus belli. Mais l'influence russe n'a fait que diminuer dans le monde depuis la fin de la guerre froide (sans compter les partis politiques pro-poutine je dois avouer que c'est un bon coup des russes). Avoir réussi à tourner les ukrainiens contre les russes a été tout de même la démonstration de la puissance occidentale, qui étend son influence jusqu’à transformer des peuples alliés en ennemis. Après oui, ne sous-estimons pas les russes et les chinois. Leur puissance va aller qu'en grandissant dans les prochaines années jusqu'à nous rivaliser complètement et nous dépasser. mais ce n'est pas encore le cas à mon avis.
  15. Il faut différencier l'arme nucléaire tactique et stratégique. Le stratégique, c'est : le premier qui balance un missile déclenche l'apocalypse nucléaire. Donc non. Très peu probable qu'elle soit utilisé. Par contre, le tactique (= lacher de bombes par avions sur des cibles militaires) ne déclencheraient pas forcément une escalation jusqu'à l'utilisation de l'arme stratégique sauf situation désespérée (les pays ne sont pas cons au point de lancer un apocalypse nucléaire). Exemple :pendant la guerre froide les plans de l'OTAN étaient de nuker la Pologne afin d'interdire les troupes soviétiques de circuler. Les plans soviétiques eux consistaient dès l'heure 0 à lancer des bombes nucléaires au danemark et en allemagne de l'ouest pour pousser jusqu'à la France et les pays-bas. Ensuite, négocier. Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Seven_Days_to_the_River_Rhine Celui qui n'a pas de bombes nucléaires et les moyens pour les balancer est le perdant. Avant, l'allemagne/danemark et les pays d'europe centrale. Maintenant à notre époque l'OTAN a les capacités de balancer du nucléaire tactique presque là où ils veulent. Les russes et les chinois, moins. Deuxièmement, la comparaison puissance militaire Chine/Russie/Etats-Unis/OTAN. 1) L'armement américain (=de l'Otan et ses alliés globalement) est largement supérieur aux autres armées, d'une part ça se voit dans le budget militaire depuis le début de la guerre froide, d'autre part du fait de leur niveau de développement (donc plus de facilité à avoir un haut niveau techno). Une armée ça ne se modernise pas en une dizaine d'années. 2) Les russes/chinois ont l'avantage en nombre, mais leur matériel est soumis à des contraintes : - sous investissement depuis la fin de la guerre froide. On ne sait pas combien de leurs tanks/navires/avions sont opérationnels et encore moins aptes au combat. - une exigence de quantité. Vous ne pouvez pas avoir des véhicules aussi performants que les USA si vous n'avez pas un budget au moins équivalent. Et si en plus votre gigantesque armée nécessite 100 fois plus de matériel pour un budget moindre... on ne peut pas avoir le même niveau d'exigences. Cela se voit avec le nouveau tank de l'armée russe : il faut qu'il ait un rapport qualité/prix acceptable. Et avec un coût moins élevé que ses homologues occidentaux cela va jouer soit sur les performances opérationnelles, soit sur la "reliability" (les allemands ont fait des super tanks lourds lors de la seconde guerre mondiale, mais ils n'ont pas servis à grand chose du fait qu'ils tombaient constamment en panne. Trop peu coûteux ou trop avancés technologiquement en comparaison de l'investissement qu'il aurait été nécessaire pour les concevoir, produire et entretenir correctement.). Donc les russes auront probablement un tank efficace, bon marché, mais inférieur à ce que peuvent se procurer les occidentaux. Différences de PIB. 3) Les russes/chinois manquent de deux choses : - d'une aviation capable de rivaliser avec les américains. Ils n'ont ni le nombre, ni la qualité, et l'état d'une partie de leurs avions est sans doute insuffisant pour combattre du fait du sous-investissement des décades passées. La supériorité aérienne est l'un des points clés de la stratégie de l'otan, c'est fort probable qu'elle l'a garde. - d'une marine capable de rivaliser avec les américains. Les américains ont 17 portes avions il me semble. Tous les autres pays du monde confondus en ont 12. Les chinois ont en tonnage la plus grande flotte du monde, mais est largement obsolète. La marine russe est encore inférieure ; on suppose même que la marine italienne serait capable de la battre. A cela il faut ajouter les marines des alliés des américains : Italie, UK, France, Japon.... ça ne tourne pas à l'avantage des russes/chinois - Et manque de bol, l'aviation et la marine c'est justement les moyens de projection ! Si votre aviation et votre flotte ne peuvent pas sortir de vos bases militaires car inférieures, impossible de déployer des troupes à l'étranger sauf si c'est à votre frontière... et sans avions/hélicos impossible de couvrir suffisamment votre avancée en territoire ennemi. Pour résumer, ils n'ont que des moyens très limités de frapper en dehors de leurs frontières terrestres. Cela + le fait qu'une immense armée est un calvaire logistique dans les temps modernes, ce n'est pas forcément optimal. 4) Les chinois et russes sont seuls. - Dans le pacifique les chinois sont craints par leurs voisins et n'ont pas d'alliés hormis le troll qu'est la Corée du Nord. Le Japon est l'ennemi irréductible de la Chine et celui-ci se rangerait sans aucun doute du côté des ricains. Le Japon a une armée peu puissante et peu d'avions, mais une bonne marine. Le pays peut aussi être utilisé comme base pour un déploiement ricain. Il est aussi très difficile à occuper, vu que c'est une île, en plus montagneuse au nord, extrêmement urbaine au sud. L'Inde n'est surement pas l'allié des chinois, sans être l'allié des ricains non plus. Mais en cas de conflit ils seraient plus proches à soutenir les américains que les chinois... Enfin les coréens du sud se méfient des chinois du fait de leur proximité avec leur ennemi de toujours la Best Korea. - En Europe, hormis certains Etats satellites de l'ex-urss dont l'armée reste très faible, la Russie est seule. La Russie a moins d'avions, moins d'hélicoptères, une marine nettement plus faible, avec cependant un large avantage pour les tanks et l'infanterie (si on compte sur le fait que la Russie mobilise 20 millions de réservistes en cas de conflit, mais chiffre à confirmer. Sur un chiffre plus communément donné de 2 millions de réservistes, la Russie a moins de soldats d'active et de réserve que les pays européens.). Problème : faire avancer des tanks et de l'infanterie sans supériorité aérienne c'est difficile, donc la russie n'a un avantage qu'en défense. Autre problème : défendre un pays aussi grand que la Russie est impossible sans supériorité aérienne. Les avions ont tout loisir de contourner la DCA et bombarder là où elle est la plus faible (voir inexistante). Notamment les routes, les ponts, les chemins de fer... sans infrastructure on part avec une large longueur de retard sur son adversaire... C'est aussi valable pour la Chine dans une moindre mesure. 5) L'expérience. Une partie non négligeable des pays de l'OTAN sont constamment déployés en opérations extérieures. Ce n'est pas le cas de la Chine et dans une moindre mesure des russes. Il est impossible de savoir quel est leur niveau de compétences dans l'opérationnel et ce qu'ils valent. Certes les russes ont fait du chemin depuis Grozny, mais sans doute pas jusqu'à rattraper le niveau de l'OTAN. 6) La volonté de faire la guerre. Là inévitablement Russie/Chine ont l'avantage. Cela dit pour une assez bonne raison (attaque d'un pays allié par exemple), il est possible que l'opinion change. Bref, e point clé c'est que les russes et les chinois ne peuvent que très difficilement envahir d'autres pays. Or toute la puissance militaire moderne consiste à pouvoir frapper là où on veut. D'une façon très simpliste, celui qui se retrouve en guerre contre l'OTAN peut juste rester assis et contempler les bombes tomber sur lui et prier. Si on y met les bombes tactiques, cela devient encore moins drôle. Donc pour conclure mon pavé, si j'étais les chinois ou les russes, si mon "allié" chinois ou russe entre en conflit contre l'OTAN je ne bougerais pas un doigt. Le jeu n'en vaudrait pas la chandelle.
  16. Les chinois savent très bien (tout comme les russes) qu'une guerre contre les ricains et leurs alliés est perdue d'avance. Ils font des manœuvres ensembles car ils ont un ennemi idéologique en commun certes, mais c'est loin d'être évident que la Chine accepterait de s'allier à la Russie en cas de conflit et vice-versa. Sans même parler de conflit, ce n'est pas dans l'intérêt de la Chine de s'exposer à des sanctions économiques pour quelques îles dans le pacifique. Ils tentent pour voir jusqu'où ils peuvent pousser ; si on les laisse tranquille sans trop grogner ils continueront. Par contre si les ricains déploient leur flotte et menacent de sanctions je pense que les chinois n'oseront pas aller plus loin.
  17. Mince mon prof d'évaluation des politiques publiques de l'emploi vient de prononcer "there is no free lunch" et de l'expliquer à la classe. Je suis encore sous le choc.
  18. Puisque l'on est sur du finlandais :
  19. Azzak

    Les unes de The Economist

    The Economist est pro-UE j'imagine, donc pour eux ça ne doit pas faire grande différence.
  20. Le fait que le Nordic Gender Institute ait été fermé après que le documentaire ait relancé le débat montre que tout n'était pas à jeter loin de là. L'étude de Baron-Cohen n'est qu'une parmi la multitude d'autres dans le reportage.
  21. Je n'ai pas lu les 102 pages de ce sujet donc je ne sais pas si ça a déjà été posté. J'ai trouvé un documentaire norvégien super intéressant qui s'amuse à briser la théorie des genres grâce à la science, intitulé "Brainwash". La première partie se concentre là dessus et est suffisante si vous n'avez pas le temps de tout regarder. Cependant les autres parties et notamment celle sur l'existence ou non de races humaines sont intéressantes. A voir absolument. Un article dessus sur contrepoints ne ferait pas de mal non plus. http://www.reddit.com/r/TheRedPill/comments/1vuho8/the_documentary_that_made_scandinavians_cut_all/
  22. Pour être en M1 en fac d'éco, dans la mienne ça se passe comme ça : - On a un peu de tout en terme de contenu : en début de cycle on a de la micro classique, de la macro keynésienne, et ensuite de la synthèse. - Mais la plupart des professeurs surtout en licence sont typiquement keynésiens. Un d'entre eux - que je savais défenseur de l'Etat et des producteurs car il l'a ouvertement dit en cours - m'a collé une note parfaite lors d'un examen en L2 car j'avais rebalancé exprès toutes les théories étatistes comme étant la solution à la crise actuelle (je n'ai pas d'honneur). Un autre a ouvertement condamné la théorie libertarienne (pas seulement au niveau économique, mais bien la philosophie dans sa globalité) comme étant "du gros n'importe quoi". Une autre a dit que c'était une aberration d'enseigner toute cette micro classique qui n'a aucun sens. Un autre nous a fait cours comme quoi la dépense publique n'est pas élevée, et qu'il faut augmenter les prélèvements sociaux (notre système social est tout à fait viable, chiffres à l'appui !). Enfin un autre s'est aussi ouvertement déclaré comme keynésien. Bref, pas un seul libéral ou même "neutre" pendant 3 ans. - En Master les professeurs sont un poil plus ouverts sans pour autant être libéraux. Par exemple un des professeurs est en train d'écrire un livre sur la dépense publique inefficace en France. Bref on apprend pendant 3 ans le socle de théorie économique donc neutre sur le contenu. Bon pas la théorie autrichienne évidemment mais ça aurait pu être pire. Le problème c'est les commentaires des professeurs qui décrédibilisent toutes les théories "libérales" et qui font bien évidemment pencher l'opinion vers le keynésianisme. En réalité, les étudiants sont souvent plus keynésiens que les professeurs ! Je me souviens de beaucoup de réactions d'étudiants quand on étudiait le commerce international qui étaient contre l'ouverture. C'était le professeur keynésien qui tentait de défendre le fait que commercer était tout de même bénéfique ! Pareillement, les étudiants s'étaient élevés lors d'un cours d'économie européenne comme quoi "l'Europe ultra-libérale imposait son diktat" etc, et le professeur keynésien qui se défendait en disant que pour faire l'Europe on est bien obligé de libéraliser un minimum ! Donc à la limite, les professeurs ne sont que le reflet des étudiants... en moins extrêmes. De plus en Licence d'économie-gestion on est 400/300 étudiants. En Licence 3 et Master d'analyse économique on est 20. Donc vous avez 95% des étudiants qui n'ont reçu qu'une éducation pro-keynésienne. Et sur la vingtaine de "vrais" économistes il doit y en avoir 2-3 "libéraux" (et pas des anarcap hein, sans doute moins libéraux que des libéraux classiques. Mais parler de baisser la dépense publique ne les horrifie pas). La filière avec le plus de libéraux est la filière banque. Par leur propre initiative Ils ont invité Guido Hülsmann pour une conférence, et un autre économiste libéral (oublié le nom). Et j'en ai peut-être loupé d'autres. Durant une conférence certains étudiants en Banque ont d'ailleurs posé des questions en relation avec la théorie autrichienne sans que l'intervenant n'aborde le sujet au préalable. Donc paradoxalement les plus libéraux sont les banquiers, et les économistes restent à très grande majorité des keynésiens. Cela s'est vérifié aussi quand j'ai bossé en agence. La plupart des collègues bien que n'étant pas libéraux étaient critiques vis à vis de l'action gouvernementale et des dépenses publiques. "J'en ai marre de payer pour les autres" dixit l'une d'elle. On en est pas encore à la théorie autrichienne, mais c'est mieux que rien.
  23. Sans vouloir déranger, en quoi cela a -t-il un rapport avec l'expatriation ? Pourquoi ne pas faire un topic séparé pour parler ce genre de choses ?
  24. Encore une théorie du complot débile en somme. Le monde est sauvé.
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