Les taxes sont en France à l'image de notre président : on a tous les jours un truc nouveau à se mettre sous la dent. Pour cette semaine on commence fort avec une taxe sur les hôtels 4*.
On reste comme d'habitude confondu devant la profondeur de la réflexion taxophile de la ministre. Ca se passe en deux temps, trois mouvements : temps 1, trouver un vague lien : "il existe un lien naturel entre le tourisme et le patrimoine" ; temps 2, en déduire une application taxienne : "Il y a une vraie logique de financement". Mouvement 1, c'est pas grand chose : "deux euros, c’est la moitié du coût d’un soda pris dans le minibar de la chambre" ; mouvement 2, mais paradoxalement ça résout les problèmes de financement : "Cette taxe rapporterait près de 50 millions d’euros" ; mouvement 3, préparer la future taxogénie : "D’autres idées avancées pour financer la restauration du patrimoine vont d’un …. (surprise) prélèvement … "
La petite couche de xénophobie (ce sont les étranger à 70% qui paieront) ajoutant une touche artistique de la plus haute finesse à la construction de ce glorieux mouvement de la pensée Fraônçaise.