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  1. Richesses : 80 personnes détiennent autant que 3,5 milliards d’individus http://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/0204090390064-richesses-80-personnes-detiennent-autant-que-35-milliards-dindividus-1084559.php?ruMpbGXpc3hWfW6M.99 Et voici le lien vers cette étude qui est abondamment relayée par la presse et sur les réseaux sociaux. http://www.oxfamfrance.org/sites/default/files/file_attachments/rapport_oxfam_inegalites_extremes.pdf Bien évidemment, tout est mélangé, rien n'est bien identifié (rien sur l'impact des QE) et en lisant ça, les gens veulent juste se révolter contre les riches qui appauvrissent les pauvres! Un commentaire vu sur libé
  2. Parce que j'ai du temps libre, parce que vous le valez bien. CP? Pas CP? Ça vous intéresse? Des remarques? Voici ce à quoi j'ai passé ma nuit. Inégalités économiques et criminalité On associe souvent de hauts niveaux de criminalité à des pays dont l’indice de Gini est élevé. Une explication qui pourrait nous être familière est celle de Becker : un membre du bas de la hiérarchie sociale à moins à perdre dans un acte illégal. L’indice de Gini est calculé à partir d’une courbe de Lorenz : cet outil statistique mesure la différence d’un pays avec une situation de « parfaite égalité » dans laquelle les ressources seraient distribuées de façon parfaitement équitables à toutes les échelles géographiques, et où, par exemple, le revenu par tête en Île-de-France serait égal à celui du Limousin. Plus l’indice de Gini est élevé, plus les inégalités économiques sont importantes. Examinons bien ce que cet argument dit et ce qu’il ne dit pas : ce n’est pas la pauvreté qui cause le crime. Regardez les pays où tout le monde est pauvre : pas de crime. Regardez les pays où tout le monde est riche : pas de crime. Ce n’est que lorsqu’il s’agit d’une différence de richesse relative que la criminalité éclate, en particulier chez les jeunes hommes de 15 à 34 ans, qui commettraient la plupart des crimes dans le monde (Kanazawa et Still, 2000). Par exemple, on peut contraster les cas du Royaume-Uni et du Japon pendant la 2e partie du XXe siècle, et surtout depuis les années 1980. Au Royaume-Uni, les inégalités de revenus ont augmenté pendant la période (de 25 à 36 pour l’indice de Gini entre 1977 et aujourd’hui selon Statista), et le taux de criminalité aussi, tandis que le Japon est devenu un pays plus égalitaire, avec moins de crime. C’est en tout cas le portrait que nous en donne l’association caritative anglaise Equality Trust dans un rapport trop bref daté de 2011, mais ce n’est pas la vérité. Primo, quand on regarde le Gini Country Report du Japon, publié deux ans plus tard, on y apprend (c’est la première phrase, vous ne pouvez pas la rater) : « Inequality has widened continuously since the 1980s in Japan. » S’il est vrai que la concentration de la richesse au Japon a fortement diminué au milieu du XXe siècle, entre autres parce qu’ils ont incidemment reçu deux bombes atomiques, essuyé une défaite, dû des réparations colossales et ont été un petit peu occupés, l’inégalité n’en reste pas moins, par définition, relative : si c’est l’inégalité qui incite au crime, alors une augmentation de l’inégalité, quelle que soit le niveau de départ, devrait mener à une augmentation de la criminalité. Or on observe bien une augmentation de l’inégalité au Japon depuis 1980 (Minami 2008), mais pas d’augmentation des crimes, avec un taux d’homicides pour 100,000 habitants en déclin quasi-constant (de 0.61 en 1998 à 0.26 en 2018). Problème. Le problème de cet argument est assez vite visible : les pays les plus pauvres du monde (selon leur PIB en PPA) sont le plus souvent dans des situations de trouble politique majeur (ceci expliquant cela). Toutefois, les niveaux de criminalité du Burundi (dont l’indice de Gini est de 31 environ en 2018) ou du Malawi (à peine plus) sont sans comparaison avec ceux d’Afrique du Sud ou du Brésil, qui caracolent respectivement à plus de 50 et 60 points. Cependant, si notre objection tient, il faudrait peut-être réfléchir à l’idée que le crime crée des inégalités, et pas l’inverse. L’autre question qui se fait jour avec le cas du Japon est la suivante : est-ce une augmentation relative de l’inégalité, l’inégalité mais seulement dans les pays pauvres, ou seulement certains niveaux « extrêmes » d’inégalité dans des pays riches ou pauvres ou les deux qui sont corrélés à des hausses de la criminalité ? Si vous trouvez que ça fait beaucoup de questions d’un coup, tranquillisez-vous, car avec les exemples, décidément mal choisis, du Royaume-Uni et du Japon, nous pouvons dire « non » à toutes ces hypothèses : le Japon post-1980 réfute la thèse de l’augmentation relative ou d’une corrélation linéaire, et l’UK, avec son taux de criminalité en hausse (sur ce plan-là, on peut faire confiance à Equality Trust), a un indice de Gini… pas très éloigné du Japon (autour de 30, et en hausse). D’autre part, l’ « inégalité » n’est pas un phénomène uniforme. Il existe des inégalités de richesse et des inégalités de revenus, ce qui n’est pas la même chose. Les inégalités de revenus sont plus précisément ciblées par le Palma ratio, qui prend en compte le fait que les décilles centraux de la distribution (D5 à D9) consomment 50% de la richesse produite, les 50% restants étant partagés entre les 40% les plus pauvres (ceux sous la médiane) et les 10% les plus riches. Pour obtenir le Palma ratio, on divise la part du RNB détenue par les derniers par la part détenue par les premiers. Toutefois, le Palma ratio montre une corrélation forte avec le nombre de crimes pour 100,000 habitants (environ 0.92 pour le Brésil, les USA, la France, l’UK, le Japon, la Russie, l’Afrique du Sud et la Turquie). Comme l’indice de Gini. Ce n’est donc pas la mesure de l’inégalité qui est en jeu, mais plutôt le vaste ensemble de phénomènes sociaux que cette donnée embrasse. Le « crime », en revanche, gagnerait à être mieux défini. La corrélation semble plus forte pour les crimes plus violents, comme l’homicide. Les études de Kelly (2000) ont ainsi montré que les niveaux d’inégalité n’avaient aucun effet sur les vols, ce qui peut paraître surprenant, mais beaucoup sur les crimes violents (type homicide), alors que c’était la pauvreté qui se qualifiait comme meilleur prédicteur des vols. L’idée qui semble émerger est que dans une situation d’inégalité, ce n’est pas la jalousie du pauvre qui pousse à agir pour avoir ce que l’autre a, mais l’envie, qui exige que l’autre n’ait pas ce qu’il a, même si vous ne l’avez pas non plus. Pour les crimes plus rares, là encore, biais d’échantillonnage sans doute, mais surtout facteur confondant, la corrélation s’effrite : Cela dit, même pour les meurtres, la corrélation ne saute pas toujours aux yeux Tout simplement parce que d’autres facteurs entrent en jeu. Le graphique de The Economist mérite à ce titre également ample commentaire. Premièrement, on souffre d’un biais d’échantillonnage, avec très peu de pays « très » inégalitaires (>50). Deuxièmement, entre un Gini de 40 et 50, il y a à boire et à manger : voulez-vous beaucoup d’inégalité et beaucoup de crime ? Nous avons. Voulez-vous beaucoup d’inégalité et peu de crime (i.e. moins de 20% des sondés rapportant un vol par exemple) ? Nous avons. Un autre point technique est que l’inégalité économique corrèle avec de très nombreux facteurs plus localisés, qui sont les dérivés de la croissance économique et de l’enrichissement. L’économiste italien Pareto expliquait déjà au début du XXe siècle comment 20% de la population accaparait 80% de la richesse dans la plupart des sociétés. Or les études du Palma ratio nous montrent que ce ne sont pas les classes « moyennes » (D5 à D9) qui assimilent la variabilité dans la distribution, et expliquent l’inégalité que les ratios mesurent : ce sont les queues (et principalement le sommet). En d’autres termes, si 50% de la richesse revient à peu près partout aux décilles 5 à 9, la manière dont les décilles sous la médiane et le top se répartissent l’autre moitié est beaucoup plus fluctuante. Il paraît alors difficile d’augmenter le niveau de vie d’une société entière sans gonfler les ratios d’inégalité. Beaucoup d’études indiquent une corrélation entre pauvreté et inégalité économique, parce qu’il est vrai que la plupart des pays pauvres sont très inégaux, mais ils le sont moins que des pays plus riches ou en développement (dont le Brésil et l’Afrique du Sud sont de bons exemples). D’autre part, la pauvreté étant une notion totalement relative (souvent définie comme x% du revenu médian), on ne peut parler d’une « augmentation » de la pauvreté si un plus grand pourcentage de la population vit sous x% quand ce revenu médian… augmente ! On peut aussi bien observer une augmentation de l’inégalité dans les déciles 5 à 9 (qui n’affectent donc pas la médiane), et la pauvreté pourrait augmenter si le revenu médian augmentait tandis que les revenus marginaux baissaient (et vice versa), autant d’effets documentés et évoqués dans la littérature (Karagiannaki 2017 ; Bourguignon 2004). Toutefois, l’inégalité économique n’est pas toujours assimilée de la même façon. Elle peut signifier la détérioration des conditions de vie pour une partie de la population, ensuite estompée par la moyennisation avec le reste de la population, mais cet embellissement statistique ne fait que cacher des tensions sociologiques, surtout dans des territoires ségrégés. La question est donc avant tout culturelle. Nous en revenons ici à notre suggestion d’inversion de cause et d’effet entre crime et inégalité, évoquée récemment par Anser, M.K., Yousaf, Z., Nassani, A.A. et al. 2020 (article cité). L’autre renversement de perspective à évoquer est que la croissance économique d’un pays conditionne aussi l’efficacité de sa réponse à la criminalité et sa répression : il ne faut pas seulement regarder du côté des criminels potentiels. Là encore cependant, les corrélations nous font nous mettre le doigt dans l’œil, parce qu’une « corrélation » évidente existe entre de plus grandes dépenses de police et un taux de criminalité plus élevée… parce que le taux de criminalité élevé a suscité ces dépenses importantes. Ces phénomènes « culturels » ne sont pas indépendants des variables économiques que nous avons évoquées. L’effet de l’avortement sur le taux de criminalité est largement documenté (v. notamment Donohue et Levitt 2001), et cette pratique est notoirement plus répandue dans les pays développés. Par extension, elle agit sur les ratios d’hommes par femmes. On peut donc supposer une homogénéité culturelle de sociétés inégalitaires et violentes, où le facteur culturel est un facteur confondant : l’association violence/inégalité disparaîtrait quand on contrôle pour d’autres variables dans la même aire culturelle. C’est par exemple ce que montrent abondamment les études de Zhang 2018 sur les comtés américains, où l’on a peine à voir une corrélation, même en plissant les yeux, à partir d’un certain niveau de granulation géographique : comme l’écrit Songman Kang, professeur d’économie de Séoul, Cette analyse culturelle avait été ouverte par Simpson 1985. Il soulignait alors que la meilleure manière de maximiser cette violence très endogène était d’augmenter l’hétérogénéité ethnique des villes, afin de multiplier les foyers de violence (on sait de même depuis longtemps que les agressions en général sont fortement interraciales). A l’inverse, des zones de plus grande homogénéité culturelle facilitent l’exercice d’un contrôle social informel, plus efficace dans la prévention et la répression des crimes que la police d’Etat perpétuellement impotente. Difficile après ça de s’entendre dire que c’est un phénomène, que dis-je, une loi économique, et non culturelle. Car si c’était une loi économique, on ne voit pas pourquoi elle s’appliquerait entre pays et pas au sein du même pays. Or ce n’est pas le cas. Il n’y a pas plus inégalitaire que l’Île-de-France en France, mais les départements les plus criminels (en taux de crimes et délits pour mille habitants, nous parlons d’un rapport de 1 à 2 en pourmille, de 35 à 72 pour les données de 2014) sont les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône et… Mayotte, où ce n’est pas l’inégalité qui est un problème. Non, le problème là-bas, c’est que tout le monde est pauvre. Encore est-il vrai qu’il y a beaucoup d’inégalités en Seine-Saint-Denis, et beaucoup de crimes, mais dans ce cas il est étrange qu’à Paris, où l’on observe les inégalités les plus criantes, le taux de criminalité ne s’élève « qu’à » 59 pourmille, moins qu’en Haute-Garonne ou dans l’Hérault, qui est un département pauvre avant d’être inégalitaire. On nous rétorquera que l’inégalité s’exerce entre les régions au sein d’un pays, mais alors pourquoi ne s’exerce-t-il pas aussi entre les pays ? Et comment les inégalités « mondiales » croissent-elles alors que la violence diminue ? Quelle échelle voulez-vous prendre exactement ? Car parler d’ « inégalités mondiales » n’a pas de sens, à moins de rêver d’un monde où le revenu médian du Bangladesh est équivalent à celui du Luxembourg. Ce qui n’arrivera pas. Il y a de l’inégalité criminelle là où la pauvreté est s’enracine dans un terreau culturel fertile d’envie et de frustration, par exemple sexuelle (retour de nos jeunes hommes de 15 à 34 ans). Mais de l’inégalité, on en trouvera partout : l’envie cimente les relations sociales à toutes les échelles de la hiérarchie. On envie surtout celui qui gagne un peu plus (Freud parlait fameusement du « narcissisme des petites différences »), aussi toute déviation de la « ligne de parfaite égalité » de la courbe de Lorenz a-t-elle des effets disproportionnés non pas seulement « à différentes échelles » mais à toutes les échelles. Et oui, Daly, Martin; Wilson, Margo and Vasdev, Shawn. (2001) ont montré qu’une diminution de 0.01 point de l’indice de Gini entraînait (quoiqu’on ne sache pas comment ni où) une diminution de 12.7% du nombre d’homicides pour 100,000 habitants. Mais le crime est un phénomène local. Comme il est assez rare que les tueurs traversent le pays pour trucider leur victime, les différences de revenus entre Seattle et Detroit importent sans doute moins que les différences de revenus au sein de Detroit ou Seattle. Kang 2014 nous rappelle l’importance des dynamiques locales : en effet, si l’inégalité entre différentes régions peut mener à des niveaux de criminalité plus élevés, les inégalités « naturelles » au sein d’une aire géographique ont plutôt tendance à les diminuer, sans doute davantage du fait de l’environnement culturel qui a rendu ces organisations respectives possibles. Le modèle du choix rationnel de Becker, note Kang, nous aide à comprendre pourquoi un criminel ne s’attaquerait pas à beaucoup plus mais seulement à un peu plus riche que lui : la première catégorie sait se défendre, et présente un coût trop élevé. Nous avons donc tenté de ramener l’unité d’analyse à un niveau beaucoup plus proche de nous. La moyenne de l’activité criminelle d’une ville entière est une mesure trop grossière pour être aisément manipulée et comprise. On voit ici apparaître certains effets de seuil non-linéaires que nous avions supposés plus haut, notamment dans les quartiers les plus pauvres. Ce n’est pas la quantité mais la manière dont le crime ou les criminels sont distribués qui nous importent. Remerciements: @Rincevent pour la théorie des aires culturelles et le paradoxe de Simpson. Bibliographie Anser, M.K., Yousaf, Z., Nassani, A.A. et al. (2020). Dynamic linkages between poverty, inequality, crime, and social expenditures in a panel of 16 countries: two-step GMM estimates. Journal of Economic Structures 9, 43. Bourguignon, F. (2004) The Poverty-Growth-Inequality Triangle, Indian Council for Research on International Economic Relations, New Delhi Working Paper No. 125. Daly, Martin; Wilson, Margo and Vasdev, Shawn. (2001) “Income Inequality and Homicide Rates in Canada and the United States” Canadian Journal of Criminology 43: pp.219–36 Donohue, John J., III and Steven D. Levitt (2001). The Impact Of Legalized Abortion On Crime, Quarterly Journal of Economics, , v116 (2,May), 379-420. The Equality Trust. “Income inequality and violent crime.”Equality Trust Research Digest 2011; no.1: pp.1–5 Kanazawa, S., and Still, M. (2000). Why Men Commit Crimes (and Why They Desist). Sociological Theory 18 (3), 434-47. Kang, S. (2014), Inequality and Crime Revisited: Effects of Local Inequality and Economic Segregation on Crime, Hanyang University Karagiannaki, E. (2017). Understanding the Links between Inequalities and Poverty. The empirical relationship between income poverty and income inequality in rich and middle income countries, CASE paper 206 /LIP paper 3, London School of Economics Kelly M. (2000). Inequality and crime. The Review of Economics and Statistics, 82(4): 530–539 Minami, R. (2008), Income Distribution of Japan: Historical Perspective and Its Implications, Japan Labor Review, vol. 5, no. 4. Simpson, Mile E. (1985), Violent Crime, Income Inequality, and Regional Culture: Another Look, Sociological Focus, Vol. 18, No. 3, pp. 199-208 Zhang, L. (2018), Violent Crime and Income Inequality, mémoire soumis à la California State Polytechnic University, accessible en ligne.
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