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Hier les Suisses se sont prononcés à 50.3% pour l'initiative UDC sur la fin de l'immigration de masse. La réponse est plus complexe qu'il n'y parait. Déjà régionalement : http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/17/03/blank/key/2014/013.html Un battle ville-campagne très clair, hors Tessin qui en manifestement vraiment ras-le bol. Un battle alemanique-romand aussi. A chaud, ça me fait penser à deux choses : - en 92, les Suisses ne voulaient pas de l'UE. - en 02 ils ont eu les bilatéraux et la libre circulation des personnes sans plus de question Vu le score, que certains n'aient pas apprécié ce petit jeu (classique en Europe mais pas en Suisse) me parait possible. Ensuite, les cantons (hors Tessin) qui ont voté pour sont ruraux avec souvent plus de 80% de Suisses de plus de deux générations. Bref, ils voient passer des étrangers pour les vacances. On est dans la crispation. La pomme de discorde porte sur les infrastructures qui seraient surchargées. Comparativement aux voisins, c'est discutable mais on ne peut pas niveler par le bas. En revanche, Zurich, riche, qui a su s'organiser urbanistiquement pour répondre à l'afflux de population depuis longtemps, n'a pas ce genre de problème. Etant entendu que la croissance Suisse (globale) est directement corrélée à la démographie, le PIB/hab reste stable ou à peu près. Conclusion : il y a bien apport de richesses suffisant. Les problèmes d'infrastructure sont donc dus à une mauvaise allocation des ressources... Dénonciation complète des accords bilatéraux par l'UE? Je vois bien cette dernière assouvir sa petite vengeance contre le "paradis fiscal"... Bref, galère.
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C'est l'avis de l'avocat genevois Nicolas CAPT, diffusé à l'instant sur "RTS La 1ère": http://programmesradio.rts.ch/la-1ere/ Il est spécialisé sur le droit lié aux nouvelles technologies et aux médias. Il déplore de ne pas avoir "comme en France" un secrétaire d'état au numérique! Ou comment regretter une planification collectiviste par un fédéraliste résigné.