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Leepose

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Non, les premières réserves CONNUES, peut être, et encore, après la Russie comme le dit JABial.

cf: http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…indpost&p=48877

Allons, allons, vous me reprochez de tenter de prédire l'avenir et vous-mêmes vous pensez qu'il y a en Russie les premières réserves mondiales de brut? :icon_up:

http://www.infoplease.com/ipa/A0872964.html

La Russie est seulement en 6ème position des réserves prouvées. Peut-être y en-a-t-il beaucoup plus en Sibérie, mais il faudrait multiplier par 4 ou 5 les réserves connues pour se rapprocher de l'Arabie Saoudite.

Si vous pensez qu'il y en tant que cela, pourquoi ne pas vous lancer dans la prospection pétrolière? Vous verrez bien qu'il n'en reste pas tant que vous le pensez… :doigt:

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Faut pas s'emballer, c'était quand même sur un ton de plaisanterie…

Mais le marché du brut, qui le quote ? Ce ne sont pas des hommes ?

Ben justement non. Le marché du brut est très loin d'être un marché libre. Les états interviennent, directement (OPEP) ou indirectement (porte-avions…).

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Scusez, mais la Russie c'est plutot le gaz naturel sa spécialité, pas du tout le pétrole.

En 2003, ont été intégrés les réserves d'Alberta, au Canada. Cela eu pour effet d'augmenter de 20% les réserves totales prouvées du monde.

Dans son contrat avec l'Etat russe, BP déclaré vouloir augmenter le chiffre des reserves prouvées d'au moins 25%.

Au même moment, Shell entreprend de diminuer les reserves qu'ils avaient déclarés.

Conclusion: prendre avec prudence ces chiffres de "réserves prouvées".

Les chiffres, reserves prouvées de pétrole en 2004, 173 milliards de tonnes (soit 47 ans de consommation, alors qu'en 1973, ce chiffre était de 30):

Moyen Orient: 57.3%

Amerique Latine: 9.1%

Eurasie: 7.7%

La Russie verra son rang augmenter, vraisemblablement, lorsque le pétrole de la Caspienne sera exploité à fond, je ne connais pas les reserves de ces gisements, par contre.

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Puis-je te rappeller un classique du libéralisme:

http://www.overpopulation.com/faq/People/julian_simon.html

Je ne prédis pas une pénurie de pétrole. Je prédis que les prix continueront à augmenter (tendance durable) car la production plafonne et s'apprête même à diminuer tandis que la demande continue à augmenter, même aux Etats-Unis.

Votre affirmation que la Russie a les premières réserves mondiales de pétrole est ridicule. La prospection pétrolière a donné ses meilleurs résultats dans les années 60 et la quantité de pétrole trouvée chaque année n'a fait que diminuer depuis. Si on continue à trouver du pétrole au même rythme que depuis 40 ans, alors on ne trouvera pas plus de 130 milliards de barils dans les 30 années qui viennent (c'est pas mal, c'est tout de même deux fois plus que les réserves connues de la Russie). Mais, en faisant l'hypothèse qu'on les trouve tous en Russie, cela laisserait tout de même la Russie loin derrière l'Arabie Saoudite.

http://www.peakoil.net/DiscoverGap.html

Le problème apparaît ici dans toute son étendue. Depuis 1990, on consomme plus que l'on ne trouve. C'est pour cela qu'il faut absolûment que des gens super-intelligents comme vous se mettent à chercher. :icon_up:

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Salut a tous, permettez moi de poser ici une question qui n'a pas trouvé les réponses que j'espérais sur le forum de Liberté Chérie.

Saurez vous me répondre??

voici ma question :

Réfléchissez au probleme des impots… au fond qu'est ce qui empecherait concrètement la Banque de France de faire tourner la planche a billets pour financer l'Etat au lieu de se faire suer a prélever des impots, ce qui est a la fois impopulaire et néfaste pour le dynamisme économique?

On me dira, ca serait inflationniste! Mais je trouve que c'est trés insuffisant comme réponse, pour un tas de raisons, sauf si l'inflation devenait vraiment considérable et incontrolable, peut etre.

Donc quoi d'autre que l'inflation? est ce tout bonnement impossible? pourquoi? est ce un probleme vis a vis des marchés financiers uniquement? dans quelle mesure exactement?

Il est tellement évident que l'intéret économique du pays passe avant des considérations sur l'orthodoxie de la politique économique que je m'étonne que la question ne soit jamais posée ouvertement?

Moi je pose la question et du haut de mon bac+4 en éco, je n'en ai aucune idée…

http://www.liberte-cherie.com/forum.php?FI…53&page=1#86268

Bon Leepose, si tu lis toujours, voici une réponse de plus : oui c'est parfaitement possible sur le plan théorique. Augmenter la masse monétaire et affecter le surplux à l'état reviendrait à financer l'état.

Mais :

=> Il n'y a pas d'intérêt particulier à faire celà puisque en définitive ça ne réduirait pas le poids des prélèvements sur les contribuables.

=> En France, la part des prélèvements de l'état est grosso modo de 75% de la production (charges patronales, salariales, impôts, TVA et autres). Donc ça génèrerait une inflation considérable. On pourrait tenter de ne financer que certains budgets étatiques. Mais aujourd'hui la gestion de l'argent collecté est opaque, donc il n'est à mon avis pas faisable de séparer du reste les cotisations aux assurances obligatoires, par exemple. Et si on voulait changer juste la manière de collecter l'impôt : ça représente près de 10% des revenus, soit 10% d'inflation ce qui est déjà énorme !

=> Il y aurait perte de confiance dans la monnaie, donc risque de perte de l'outil de prélèvement (ici la création de monnaie)

=> Ca rendrait impossible le calcul exact du budget de l'état, puisque la valeur de la monnaie serait constamment changeante. Ca serait donc une mesure dangereuse qui ajouterait à l'irresponsabilité des gouvernements. Note que ce dernier point pourrait plaire au gouvernement, mais c'est le seul.

Voilà. Je pense que tu sous-estimes la part du prélèvement de l'état, ton erreur de raisonnement vient de là.

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Comme dit Chitah, c'est du gaz pas du pétrole. Ceci dit c'est toujours de l'hydrocarbure.

Duh! Bien sûr, le gaz, c'est de l'hydrocarbure, mais vous ne pouvez pas additionner ou comparer les barils de pétrole et les mètres cubes de gaz comme si c'était la même chose. Il faudrait comparer au poids ou mieux, en Btu.

D'après http://www.infoplease.com/ipa/A0872966.html , la Russie a des réserves prouvées de 1700 x 10^12 pieds cubes de gas. Impressionnant! Seulement, d'après http://www.eia.doe.gov/emeu/iea/tablec1.html il faut 48700 pieds cubes de gaz pour faire une tonne. Les réserves russes de gaz sont donc de 35 milliards de tonnes. Dit comme ça, c'est déjà beaucoup moins impressionnant. Je n'ai pas le temps de comparer en Btu mais je serais intéressé de connaître le résultat.

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Invité critico

Bon Leepose, si tu lis toujours, voici une réponse de plus : oui c'est parfaitement possible sur le plan théorique. Augmenter la masse monétaire et affecter le surplux à l'état reviendrait à financer l'état.

Mais :

=> Il n'y a pas d'intérêt particulier à faire celà puisque en définitive ça ne réduirait pas le poids des prélèvements sur les contribuables.

=> En France, la part des prélèvements de l'état est grosso modo de 75% de la production (charges patronales, salariales, impôts, TVA et autres). Donc ça génèrerait une inflation considérable.

Non! Nous devons citer des chiffres exacts sinon nous perdons toute crédibilté .

Les prélèvements de l'Etat tournent autour de 43- 45% et non de 75 % .

Une inflation générée par la planche à billets ( si c'était possible avec la BCE ) n'aurait que peu d'effet sur lastructure du PIB, des revenus et en définitive sur le taux des prélèvements .Donc puisque ce n'est pas envisageable, passons àautre chose .

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Une inflation générée par la planche à billets ( si c'était possible avec la BCE ) n'aurait que peu d'effet sur lastructure du PIB, des revenus et en définitive sur le taux des prélèvements .

Ceci est complètement faux. Une inflation (et forcément avec l'aide de la BCE puisque l'état ne produit plus que des pièces) entraine de forts bouleversement de la structure de production, des revenus. C'est justement pour cela que l'inflation entraine des crises économiques à moyen et/ou long terme

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Ceci est complètement faux. Une inflation (et forcément avec l'aide de la BCE puisque l'état ne produit plus que des pièces) entraine de forts bouleversement de la structure de production, des revenus. C'est justement pour cela que l'inflation entraine des crises économiques à moyen et/ou long terme

L'inflation reflete la "lutte" pour le partage des fruits de la croissance!

elle peut aussi avoir des causes exogenes (hausse des prix des matieres premieres par exemple)

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Depuis quand? Encore faudrait il qu'il y ait croissance :icon_up:

L'inflation est purement monétaire. Les chocs externes comme tu dis ne sont, d'une part que temporaire, et d'autres part ne peut expliquer la hausse généralisée des prix.

Si les travailleurs obtiennent des hausses de salaire, la masse monetaire en circulation dans l'economie va forcement augmenter.

Les producteurs en remarquant la hausse de leurs couts de production, reagissent en elevant les prix de vente ou en compressant au maximum leurs couts de production (d'ou des licenciements).

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Non! Nous devons citer des chiffres exacts sinon nous perdons toute crédibilté .

Les prélèvements de l'Etat tournent autour de 43- 45% et non de 75 % .

Tes chiffres n'inclus pas les remboursements du "trou de la sécu", n'inclut pas non plus le finacement des caisse de retraite des fonctionaires etc….

http://www.contribuables.org/

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Si les travailleurs obtiennent des hausses de salaire, la masse monetaire en circulation dans l'economie va forcement augmenter.

Les producteurs en remarquant la hausse de leurs couts de production, reagissent en elevant les prix de vente ou en  compressant au maximum leurs couts de production (d'ou des licenciements).

Heuh non…

Les travailleurs obtiennent des hausses de salaire parce que leur productivité augmente. Ce qui signifie que les producteurs, en parallèle avec la hausse de leurs coûts, remarquent aussi que la production augmente. Donc les prix unitaires n'augmentent pas forcément.

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Heuh non…

Les travailleurs obtiennent des hausses de salaire parce que leur productivité augmente. Ce qui signifie que les producteurs, en parallèle avec la hausse de leurs coûts, remarquent aussi que la production augmente. Donc les prix unitaires n'augmentent pas forcément.

Oui, mais en cas de greves, de conflits qui portent sur les salaires….

Je pense qu'une des raisons de la crise, de l'entrée dans une periode de croissance molle depuis les année 70, resulte du fait que les salaires ont augmenté plus vite que la productivité.

La hausse du prix du petrole a egalement jouée dans la diminution des profits des entreprises!

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Si les travailleurs obtiennent des hausses de salaire, la masse monetaire en circulation dans l'economie va forcement augmenter.

Les producteurs en remarquant la hausse de leurs couts de production, reagissent en elevant les prix de vente ou en  compressant au maximum leurs couts de production (d'ou des licenciements).

Les hausses de salaires rééls proviennent d'une hausse de la productivité. Les hausse de salaires nominaux, uniquement, proviennent de la hausse de l'inflation. Ce n'est pas la causalité inverse.

Sinon, non, les gains de productivité ont fortement diminués durant les dernières années ainsi que les hausses de salaires rééls.

La hausse du pétrole est justement en parti du à l'inflation monétaire, qui change la structure de l'économie et donc ses besoins et permet se genre de hausse.

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Oui, mais en cas de greves, de conflits qui portent sur les salaires….

C'est un autre problème. Même le plus dur des syndicalistes ou la plus efficace des grèves ne pourra jamais obtenir d'augmentation de salaire plus élevée que l'augmentation de la productivité. Les grèves sont nécessaires pour retirer les hérissons que les patrons ont parfois dans leurs poches, c'est sûr, mais elles ne peuvent changer les données économiques de base.

Je pense qu'une des raisons de la crise, de l'entrée dans une periode de croissance molle depuis les année 70, resulte du fait que les salaires ont augmenté plus vite que la productivité.

Moi, j'ai plutôt tendance à penser que la croissance molle est surtout due à la pression fiscale, à un environnement peu favorable à la création d'entreprise et aux déficits publics qui viennent pomper une épargne normalement destinées aux investissements dans les entreprises.

Il est vrai qu'une bonne part de cette pression fiscale s'exerce sur les salaires. Donc, tu as raison si on considère que les salaires sont la somme des salaires nets et des taxes. Ces dernières sont passées en 40 ans de 30% à 45% du PIB.

La hausse du prix du petrole a egalement jouée dans la diminution des profits des entreprises!

Là, tu as raison, mais le pétrole n'est pas un salaire, c'est une matière première, consommée par à peu près tout le monde.

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C'est un autre problème. Même le plus dur des syndicalistes ou la plus efficace des grèves ne pourra jamais obtenir d'augmentation de salaire plus élevée que l'augmentation de la productivité. Les grèves sont nécessaires pour retirer les hérissons que les patrons ont parfois dans leurs poches, c'est sûr, mais elles ne peuvent changer les données économiques de base.

Moi, j'ai plutôt tendance à penser que la croissance molle est surtout due à la pression fiscale, à un environnement peu favorable à la création d'entreprise et aux déficits publics qui viennent pomper une épargne normalement destinées aux investissements dans les entreprises.

Il est vrai qu'une bonne part de cette pression fiscale s'exerce sur les salaires. Donc, tu as raison si on considère que les salaires sont la somme des salaires nets et des taxes. Ces dernières sont passées en 40 ans de 30% à 45% du PIB.

Là, tu as raison, mais le pétrole n'est pas un salaire, c'est une matière première, consommée par à peu près tout le monde.

en periode de crise les depenses de notre cher Etat augmentent forcement…..C'est un peu l'action contracyclique du budget.

Le probleme c'est que parallelement les taux d'interet ont grimpé (pour lutter contre l'inflation) d'ou le falmeux effet "boulle de neige" de la dette….dette qui a fini par eploser.

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Si les travailleurs obtiennent des hausses de salaire, la masse monetaire en circulation dans l'economie va forcement augmenter.

Les producteurs en remarquant la hausse de leurs couts de production, reagissent en elevant les prix de vente ou en  compressant au maximum leurs couts de production (d'ou des licenciements).

Simple question de logique,il ne peut y avoir de hausse générale des prix si il n'y a pas d'augmentation de la masse monétaire…Puis si on part d'un exemple de plein emploi une augmentation générale des salaires de 10% ne pourrait pas plus augmenter les prix puisque la masse monétaire est toujours la meme, toute chose étant égale par ailleurs ,on se retrouverait alors avec un 10% de chomage

Croire que l'inflation égale la hausse des prix est une grave erreur…L'inflation c'est l'augmentation de la masse monétaire point final. L'IPC est une fumisterie ,la dernière chose que voudra faire une entreprise face a une forte courbe d'élasticité de la demande et une amalgame multiple de produit de substitution c'est d'augmenter ses prix…Elle diminuera la qualité, la quantité de son produit bien avant d'augmenter ses prix…

Pour une économie stable et prospère ce n'est pas la quantité de la monnaie qui compte mais sa qualité

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en periode de crise les depenses de notre cher Etat augmentent forcement…..C'est un peu l'action contracyclique du budget.

Les dépenses de l'état pourraient augmenter en période de crise sans que cela pose de problèmes majeurs si elles diminuaient lorsque les choses vont mieux. Or l'état français n'a jamais durablement diminué les dépenses publiques depuis que je m'intéresse à la politique (1980).

Par exemple, de 1987 à 1990, la forte croissance mondiale a quand même fini par atteindre la France (malgré 5 ans de socialisme :icon_up:. Le chômage a reflué de 20% sur cette période. Hé bien, les dépenses publiques et les déficits ont quand même continué à augmenter, amenant directement à la catastrophe lorsqu'il n'y avait plus de croissance, de 1991 à 1993.

Le probleme c'est que parallelement les taux d'interet ont grimpé (pour lutter contre l'inflation) d'ou le falmeux effet "boulle de neige" de la dette….dette qui a fini par eploser.

Les taux d'intérêt représentent la confiance que l'on a dans l'avenir. Plus ils sont hauts, moins on a confiance. On ne peut donc pas fixer les taux d'intérêt comme on le souhaite (sauf si on est suicidaire comme aux Etats-Unis).

En l'occurrence, les taux d'intérêt élevés reflétaient aussi le manque de confiance dans une économie atone (pour employer le langage des économistes de salon) et dans des gouvernements qui persistent à passer à côté des réformes.

Si on voulait bien se donner la peine de regarder l'économie française sur une génération et non pas sur une période de 5 ans (qui doit être la durée moyenne de la mémoire des Français), on en conclurait que les méthodes keynésiennes de "relance par les dépenses publiques" ou les méthodes inflationnistes sont non seulement complètement inefficaces, mais même nuisibles.

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Les dépenses de l'état pourraient augmenter en période de crise sans que cela pose de problèmes majeurs si elles diminuaient lorsque les choses vont mieux. Or l'état français n'a jamais durablement diminué les dépenses publiques depuis que je m'intéresse à la politique (1980).

Par exemple, de 1987 à 1990, la forte croissance mondiale a quand même fini par atteindre la France (malgré 5 ans de socialisme  :icon_up:. Le chômage a reflué de 20% sur cette période. Hé bien, les dépenses publiques et les déficits ont quand même continué à augmenter, amenant directement à la catastrophe lorsqu'il n'y avait plus de croissance, de 1991 à 1993.

Les taux d'intérêt représentent la confiance que l'on a dans l'avenir. Plus ils sont hauts, moins on a confiance. On ne peut donc pas fixer les taux d'intérêt comme on le souhaite (sauf si on est suicidaire comme aux Etats-Unis).

En l'occurrence, les taux d'intérêt élevés reflétaient aussi le manque de confiance dans une économie atone (pour employer le langage des économistes de salon) et dans des gouvernements qui persistent à passer à côté des réformes.

Si on voulait bien se donner la peine de regarder l'économie française sur une génération et non pas sur une période de 5 ans (qui doit être la durée moyenne de la mémoire des Français), on en conclurait que les méthodes keynésiennes de "relance par les dépenses publiques" ou les méthodes inflationnistes sont non seulement complètement inefficaces, mais même nuisibles.

Oui, le keynesianisme a bien marché pendant les trente glorieuses, quand les economies etaient relativement fermées.

A partir des anées 70 les economies sont de plus en plus ouvertes, inflationnistes….

Les theories de Keynes se sont heurtées a la contrainte exterieur!

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Ca c'est une vision angélique. Il y aurait eu croissance économique après la WWII à cause des destructions massives. Par contre, la crise des années 70-80 est certes une conséquences des politiques keynésiennes de l'époque.

Les difficultés viennent du fait que la France a du mal a se reformer, a s'adapter a cette "nouvelle" mondialisation.

Neanmoins il ne faut pas etre alarmiste non plus. La France reste une grande puissance. Dans beaucoup de pays vous representez la culture, le raffinement……..et surtout la BONNE bouffe!

Vive la France! :icon_up:

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Les réformes, c'est pas vraiment un problème. En france, on réforme tous les 15 du mois. D'ici la à dire que ce sont de bonnes réformes…

Je pense que la tendance actuelle est plutot à la défensive (depuis 20-30 ans), et que un jour ou l'autre la "grande puissance" remarquera que cela fait belle lurette qu'elle ne l'est plus.

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Neanmoins il ne faut pas etre alarmiste non plus. La France reste une grande puissance. Dans beaucoup de pays vous representez la culture, le raffinement……..et surtout la BONNE bouffe!

Vive la France! :icon_up:

Grande puissance (économique?) parce que la France représente la culture, le raffinement…. je sais pas. En revanche c'est vrai que la culture française est d'une rare finesse (c'est un peu comme cette cerise légèrement alcoolisée qui vous laisse le palet rêveur… lol). Quoi qu'il en soit, il faut en profiter car je pense bien que ce ne sera plus le cas dans pas si longtemps.

ps: désolé pour cet accès de chauvinisme (justifié ceci étant)

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Quant aux politiques monétaires keynésiennes.

Contrairement à la conception des monétaristes, pour lesquels la monnaie est neutre, Keynes imaginait pouvoir influer sur la demande de biens et services par une simple augmentation de la masse monétaire (action qui selon les quantitativistes, défenseurs de l'équation quantitative des échanges MV=PT a pour seul effet une augmentattion de l'inflation).

Enfin, le point interessant à soulever c'est en quoi la théorie macroéconomique keynésienne est obsolète. Un spécialiste de l'analyse monétaire (dont je ne citerai pas le nom car je ne sais si j'y suis autorisé) donne l'explication suivante qui m'est apparue fort interessante:

Dans l'offre et la demande d'encaisses monétaires, Keynes distinguait encaisses actives d'encaisses oisives. Les actives sont celles placées (en titres ou sur un compte) qui participent donc au financement de l'économie, là où les oisives représentent ce phénomène bien connu depuis, la fameuse thésaurisation.

Il faut voir qu'à l'époque de Keynes, cette thésaurisation, compte tenu de la précarité et de la fragilité du système bancaire de l'époque, représentait un phénomène tout à fait important.

Keynes justifiait la nécessité de l'intervention de l'Etat par le fait que les "mécanismes naturels" du marché, n'étaient pas assez puissants pour empêcher le chômage, qui est le Mal de l'économie de marché selon lui.

Ce chômage chronique est alors du, pour lui, à l'insuffisance de la demande effective de B et S (=demande de consommation des ménages + demande d'investissements des entreprises). Il voyait alors naturellement la cause de cette insuffisance dans l'importance du phénomène de thésaurisation.

C'est en ce sens que ce qui pouvait être vrai à son époque ne l'est définitivement plus car, si la thésaurisation n'est pas nulle aujourd'hui, elle tend largement vers 0.

Je ne sais pas si c'est l'explication la plus répandue de l'obsolescence de la théorie keynésienne ou si elle lui est personnelle, elle me semble quoi qu'il en soit interessante et pertinente. En connaissez vous d'autres?

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Quant aux politiques monétaires keynésiennes.

Contrairement à la conception des monétaristes, pour lesquels la monnaie est neutre, Keynes imaginait pouvoir influer sur la demande de biens et services par une simple augmentation de la masse monétaire (action qui selon les quantitativistes, défenseurs de l'équation quantitative des échanges MV=PT a pour seul effet une augmentattion de l'inflation).

Enfin, le point interessant à soulever c'est en quoi la théorie macroéconomique keynésienne est obsolète. Un spécialiste de l'analyse monétaire (dont je ne citerai pas le nom car je ne sais si j'y suis autorisé) donne l'explication suivante qui m'est apparue fort interessante:

Dans l'offre et la demande d'encaisses monétaires, Keynes distinguait encaisses actives d'encaisses oisives. Les actives sont celles placées (en titres ou sur un compte) qui participent donc au financement de l'économie, là où les oisives représentent ce phénomène bien connu depuis, la fameuse thésaurisation.

Il faut voir qu'à l'époque de Keynes, cette thésaurisation, compte tenu de la précarité et de la fragilité du système bancaire de l'époque, représentait un phénomène tout à fait important.

Keynes justifiait la nécessité de l'intervention de l'Etat par le fait que les "mécanismes naturels" du marché, n'étaient pas assez puissants pour empêcher le chômage, qui est le Mal de l'économie de marché selon lui. 

Ce chômage chronique est alors du, pour lui, à l'insuffisance de la demande effective de B et S (=demande de consommation des ménages + demande d'investissements des entreprises). Il voyait alors naturellement la cause de cette insuffisance dans l'importance du phénomène de thésaurisation.

C'est en ce sens que ce qui pouvait être vrai à son époque ne l'est définitivement plus car, si la thésaurisation n'est pas nulle aujourd'hui, elle tend largement vers 0.

Je ne sais pas si c'est l'explication la plus répandue de l'obsolescence de la théorie keynésienne ou si elle lui est personnelle, elle me semble quoi qu'il en soit interessante et pertinente.

L' insuffisance de la demande effective est effectivement la cause majeure des desequilibres selon John Maynard.

Cette insuffisance ne vient pas seulement du phenomene de la thesaurisation, mais de multiples facteurs qui sont a la fois psychologiques et economiques.

pour Keynes, laisser la decision finale au marché est, dans bien des cas contraire a l'interet de la communauté. Keynes reconnait l'importance de l'initiative individuelle, l' Etat ne saurait se substituer a l'entreprise privée, mais

pour lui, il y a des fonctions qui echappent aux prises de l'individu et des decisions que personne ne prendra, si l'Etat ne les prend pas. Ainsi, le role de l' Etat keynesien est bien de créer les conditions objectives du developpement.

Une phrase de Keynes que j'aime bien: Seul l' Etat "est en mesure de calculer l'efficacité marginale des biens capitaux avec des vues lointaines et sur la base de l'interet general de de la communauté".

Notez, "avec des vues lointaines"……!

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