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Zopa


Djerzinsky

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Un truc que je n'avais pas vu, Benchmark Capital, un des plus gros fonds de la Silicon Valley,ety Wellington, un des plus gros (et performant) fond européens se sont associés pour financer Zopa.

La présence de ces deux capital-risqueurs est pour moi le signe que ce projet risque d'être plutôt une réussite industrielle.

The venture is backed by Wellington Partners as well as Benchmark Capital which previously gave financial backing to Ebay.

Un avis éclairé sur la question de la solvabilité des emprunteurs:

Thomas Staempfli, CEO and founder of Zurich-based Deltavista AG, an international database vendor whose products are used to check consumer identities and creditworthiness, agreed. "There's a market for this kind of loan," he said. "Today consumers get more credit from the mobile-phone companies than from bank and credit card companies."

Staempfli pointed out that supermarkets, retailers, online shops and mail-order companies have all stepped into the lending business. Zopa's business is a natural evolution, according to Staempfli, who has no relationship to Zopa or its investors.

[..]with a cap on lending by any individual of £25,000 ($47,700), for the loans to be unsecured and the lenders themselves thus unregulated by Britain's Financial Services Authority, Zopa is not going to emerge as an instrument for investing the family fortune.

The FSA regulates Zopa itself, but its founders do not expect big lenders to fuel their online exchange. Instead, they expect to see loans made as investments in personal loans, with the risk spread among a number of such loans.

Et enfin, un forum de discussion que j'ai parcouru, spécialisé sur les questions d'argent, de banque, etc…:

http://forums.moneysavingexpert.com/showth…67&page=1&pp=10

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Un truc que je n'avais pas vu, Benchmark Capital, un des plus gros fonds de la Silicon Valley,ety Wellington, un des plus gros (et performant) fond européens se sont associés pour financer Zopa.

La présence de ces deux capital-risqueurs est pour moi le signe que ce projet risque d'être plutôt une réussite industrielle.

Un avis éclairé sur la question de la solvabilité des emprunteurs:

   

Et enfin, un forum de discussion que j'ai parcouru, spécialisé sur les questions d'argent, de banque, etc…:

http://forums.moneysavingexpert.com/showth…67&page=1&pp=10

ce forum n'est pas mal du tout, je vais me pencher la dessus pour mes economies.

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Invité jabial

Que dit la loi française actuelle sur le prêt de petites sommes? Est-il admis une tolérance pour le prêt privé entre individus, et si oui, ceci inclut-il une rémunération du prêt ou exclusivement un prêt gratuit?

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Comme dit plus haut, il me semble que c'est admis (y compris les intérêts), mais il faut le déclarer à … la BDF selon Chitah.

D'ailleur, il y a un cas très fréquent : l'apport en compte courant à une entreprise.

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Comme dit plus haut, il me semble que c'est admis (y compris les intérêts), mais il faut le déclarer à … la BDF selon Chitah.

Je répondais alors à "peut-on considérer que Zopa est un établssement de crédit". Si la réponse est oui, alors il faut le déclarer à la BDF, au truc résultant de la fusion de la COB et de l'AMF, plus à un ou deux autres organismes quelconques (le Trésor, peut-être).

Voir les références de Libertarien à ce propos.

D'ailleur, il y a un cas très fréquent : l'apport en compte courant à une entreprise.

Exact.

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Je répondais alors à "peut-on considérer que Zopa est un établssement de crédit". Si la réponse est oui, alors il faut le déclarer à la BDF, au truc résultant de la fusion de la COB et de l'AMF, plus à un ou deux autres organismes quelconques (le Trésor, peut-être).

D'accord, ce n'est pas ce que j'avais compris.

Mais il me semble assez clair que Zopa n'est pas un établissement de crédit. Ils ne prêtent aucun fond, ce sont les utilisateurs qui prêtent, d'où la question de Jabial.

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La question : à partir de quand devient-on organisme de crédit ?

Ma réponse de parano:

As-tu déjà entendu parler de Valenergol? C'est une entreprise qui avait mis au point une sorte de moteur fonctionnant à l'huile (de colza) je crois, plutot qu'au pétrole. C'est top, surtout au niveau écologique, etc…. indépendance énergétique de la France, blablabla.

Qu'a fait l'Etat français? Requalifier l'activité, de facon à la soumettre à la TIPP, je rappele que PP signifie Produits Pétroliers, un business totalement etranger à Valenergol.

Si j'étais PDG de BNP, je ferais comme France Telecom avec ses concurrents: faire le siège du Calife, pour ralentir l'entrée de concurrents, le temps que eux-mêmes lancent leur service.

Conclusion: un Zopa français, ca ne passera pas comme une lettre à la poste à mon avis.

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C'est clair que ça ne passera pas comme une lettre à la poste, mais il doit tout de même bien y avoir quelque part un texte qui définit ce qu'est un organisme de crédit.

La loi bancaire je suppose …

Oui, en effet :

Chapitre 1er

Définition des établissements de crédit et des opérations de banque

Article 1 er.

– Les établissements de crédit sont des personnes morales qui effectuent à titre de profession habituelle des opérations de banque.

Les opérations de banque comprennent la réception de fonds du public, les opérations de crédit, ainsi que la mise à la disposition de la clientèle ou la gestion de moyens de paiement.

A priori, Zopa ne rentre pas dans cette catégorie.

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N'oublions pas non plus, au delà de l'interdiction pure et simple, la limitation du champ de l'activité. Apparement, les organismes de régulation ont fait en sorte qu'il y ait une limite haute au fonds mis à disposition par un prêteur.

Après tout, l'avantage fondamental de ce genre de modèle à la eBay, c'est qu'une part importante du CA de la boite est générée par des ventes sur des objets introuvables ailleurs.

Ainsi, Zopa adresse un marché encore mal adressé! Grâce à Zopa, parce que grâce à l'IT, les coûts de gestions baissent tendanciellement (à l"inverse de l'immobilier, base du monnde offline, qui a une tendance à plutôt augmenter).

Le concept derrière tout cela s'appele The Long Tail, titre d'un livre d'un des chroniqueurs de Wired.

Voir ceci: http://en.wikipedia.org/wiki/Long_Tail

Et ceci: http://www.wired.com/wired/archive/12.10/tail.html

http://longtail.typepad.com/

The phrase "The Long Tail", as a proper noun, was first coined by Chris Anderson. Beginning in a series of speeches in early 2004 and culminating with the publication of a Wired Magazine article in October 2004, Chris described the effects of the long tail on current and future business models. Chris observed that products that are in low demand or have low sales volume can collectively make up a market share that rivals or exceeds the relatively few current bestsellers and blockbusters, if the store or distribution channel is large enough. Examples of such mega-stores include Amazon.com, Netflix and even Wikipedia. The Long Tail is a potential market and, as the examples illustrate, successfully tapping in to that long tail market is often enabled by the distribution and sales channel opportunities the Internet creates.

A former Amazon employee described the Long Tail as follows: "We sold more books today that didn't sell at all yesterday than we sold today of all the books that did sell yesterday." In the same sense Wikipedia has many low popularity articles that, collectively, create a higher quantity of demand than a limited number of mainstream articles found on a professional site such as Britannica.

The term is derived from the XY graph that is created when charting popularity to inventory. For example, in the graph shown on this page the total inventory of Wikipedia articles is along the bottom line, while the popularity rating (web page hit statistics) is along the up and down axis. So, for example, the Wikipedia homepage would receive the most views and be on the far left in the red, while this page might be on the far right in the yellow, as would most of Wikipedia's articles. The same could be said for Amazon's book inventory or NetFlix's movie inventory. The total volume of low popularity items exceeds the volume of high popularity items.

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Bon en fait, j'ai continué la lecture de la loi bancaire … n'étant pas juriste, je ne me prononcerai pas définitivement, mais j'ai bien l'impression qu'il y a là dedans largement de quoi faire chier un Zopa français …

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Le site du type qui a parlé le premier du concept de "The Long Tail", a posté quelquechose d'intéressant sur son blog.

Normalement, vous devriez voir la différnece entre les quatre phrases proposées.

Last night I had a nightmare that actually woke me up. I dreamed I was standing in line at a store with my parents, who are now in their 70s. They're telling a stranger that their son is writing a book, and he says "How interesting. What's it about?" My father goes blank for a second and then turns to me and says "I'm sorry, Chris, I've forgotten. What's the Long Tail about again?" So I get furious and chastise him for not caring enough to remember.  But in truth I'm just stalling because I can't figure out how to explain it to this stranger either.

What I need is a subtitle that can do double duty as a one-sentence summary. I started with this:

  1) The Long Tail: How the mass market is turning into a mass of niches

That touches on some of the high points--the decline of the mainstream and the rise of niches--and it benefits from a little lyricism in the form of the repeated "mass". But I'm not sure that really is the best collective noun for niches. So I considered another approach at lyricism, our old friend Mr Alliteration:

    2) The Long Tail: How the mass market is turning into a million niches

I quite like that one (I can justify the random precision of a million as poetic license and numbers, especially big ones, are always good), but I'm slightly concerned that it needs better context. Which mass market? Perhaps a "future of…" construction would help. Like this:

    3) The Long Tail: How the future of business is turning from mass markets to millions of niches

The main problem with that is the sweeping nature of "the future of business". I could focus it on one thing--"the future of entertainment", "the future of shopping", etc--but each of those only represents a portion of  the scope of the book.  Another problem is that "business" is a supply-side word, telling readers that the book is mostly of interest to businesspeople. But I'm writing the book to be of equal interest to consumers--indeed, I see the Long Tail future as being something of a consumer paradise. Perhaps the way to do that is to make the point of view that of a shopper:

    4) The Long Tail: How the rise of infinite aisles is turning mass markets into millions of niches

But does anyone know what I mean by "infinite aisles"? Of course I'm referring to unlimited shelf space and other ends of distribution scarcity, but there's always a risk of confusion when you're coining one neologism to explain another.

So all four of these have their plusses and minues. I'd love your thoughts on them (and suggestions of better alternatives), either by comment or email. Who knows: you might just see your words on the cover of a book someday.

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Bon en fait, j'ai continué la lecture de la loi bancaire … n'étant pas juriste, je ne me prononcerai pas définitivement, mais j'ai bien l'impression qu'il y a là dedans largement de quoi faire chier un Zopa français …

Karl Marx savait déjà que qui contrôle le crédit contrôle l'économie. La Commission Bancaire, dont 4 membres sur 6 appartiennent à l'état, est l'instrument de ce contrôle. Il y a tout un tas de règles et de ratios à respecter.

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Bien d'accord, mais la question était : est-ce qu'un système comme Zopa pourrait échapper à cette main-mise de l'Etat du fait que ce sont des particuliers qui prêtent directement à des particuliers, et non des particuliers qui déposent leur argent à la banque, la banque utilisant les dépots pour accorder des crédits.

Dans un système comme Zopa, des ratios genre ratio Cook (Fond propres/crédits accordés) n'ont aucun sens.

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est-ce qu'un système comme Zopa pourrait échapper à cette main-mise de l'Etat du fait que ce sont des particuliers qui prêtent directement à des particuliers, et non des particuliers qui déposent leur argent à la banque, la banque utilisant les dépots pour accorder des crédits.

a mon avis, non.

tout ce qui echappe au controle de l'etat doit etre illegal.

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Bien d'accord, mais la question était : est-ce qu'un système comme Zopa pourrait échapper à cette main-mise de l'Etat du fait que ce sont des particuliers qui prêtent directement à des particuliers, et non des particuliers qui déposent leur argent à la banque, la banque utilisant les dépots pour accorder des crédits.

Dans un système comme Zopa, des ratios genre ratio Cook (Fond propres/crédits accordés) n'ont aucun sens.

Zopa agit comme un courtier, ou un proxy, avec des pouvoirs en plus, notamment la capacité d'agir contre les fraudeurs (qui semble néanmoins sous-traitée). Je serais surpris qu'il n'y ait pas une bonne petite loi sortie de derrière les fagots pour contrôler toutes ces activités.

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Je serais surpris qu'il n'y ait pas une bonne petite loi sortie de derrière les fagots pour contrôler toutes ces activités

Comme je le disais juste avant, la loi bancaire elle-même réglemente des activités connexes qui ne sont pas à strictement parler des opération de crédit donc je doute aussi qu'un Zopa puisse se pointer sur le marché français sans avoir un agrément à obtenir.

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Comme je le disais juste avant, la loi bancaire elle-même réglemente des activités connexes qui ne sont pas à strictement parler des opération de crédit donc je doute aussi qu'un Zopa puisse se pointer sur le marché français sans avoir un agrément à obtenir.

Je pense que ce sera La Poste qui se chargera de lancer cela, pour préempter le marché français. Je ne sais pas pourquoi, ça me paraît logique… enfin ce n'est qu'une supposition…

Mais je rejoins wapiti, il est vraisemblable que ce soit difficile pour Zopa de s'implanter hors de UK

Un rappel: l'affaire du sang contaminé, un des volets était l'action que G. Dufoix avait eue aupres de l'Agence du Medicament, pour les inciter a ralentir l'attribution d'une licence pour un test commercialsé par Johnson&Johnson, boite américaine, afin de favoriser le produit du groupe Pasteur (francais).

Il était question de vie et de mort, pas juste de banque en P2P, et les politocards n'ont pas hésité une seule seconde à faire le pire, alors pour ce qui est de Zopa, si l'enjeu est considéré comme important, Zopa SA n'existera pas.

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Invité jabial

Ce serait intéressant de développer un logiciel P2P robuste et tout crypté pour mettre en relation des emrpunteurs et des prêteurs, avec des systèmes de chaînes de confiance. Ca permettrait de faire ça illégalement avec quasiment aucune chance de se faire chopper.

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Ce serait intéressant de développer un logiciel P2P robuste et tout crypté pour mettre en relation des emrpunteurs et des prêteurs, avec des systèmes de chaînes de confiance. Ca permettrait de faire ça illégalement avec quasiment aucune chance de se faire chopper.

en se basant sur Jabber, ça devrait etre possible.

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A mon avis, ça n'a même pas besoin d'être illégal, il suffit qu'il n'y ait pas une société qui centralise les demandes. Si c'est 100% P2P avec un logiciel gratuit, il n'y a clairement que des prêts entre particuliers (il relève de leur responsabilité de déclarer ou non leurs prêts au trésor), ce qui est légal.

Ça m'interesse bien cette idée, des volontaires pour réfléchir avec moi à une archi convaincante ?

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