Etienne Posté 8 avril 2005 Signaler Share Posté 8 avril 2005 Ce bouquin dit quelque chose à quelqu'un. Il m'a été conseillé par ma prof de philo après avoir faire une remarque en disant que je ne comprenais pas le terme de "l'histoire au service de l'homme" (puisque le "au service" suggére l'utilisation d'un moyen, extérieur à l'homme, alors que c'est précisement l'homme qui fait l'histoire…) Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 8 avril 2005 Signaler Share Posté 8 avril 2005 A lire, mais très simpliste. Lien vers le commentaire
Etienne Posté 8 avril 2005 Auteur Signaler Share Posté 8 avril 2005 A lire, mais très simpliste. <{POST_SNAPBACK}> Ca ne m'étonne qu'à moitié venant de cette prof :icon_mrgreen: Lien vers le commentaire
Punu Posté 9 avril 2005 Signaler Share Posté 9 avril 2005 L'idée c'est que depuis la chute du mur, la social-démocratie est l'horizon indépassable de l'organisation sociétale. Bref, un bouquin qui fait froid dans le dos et dont on a beaucoup parlé parce qu'il confirmait les politiciens dans leur rôle (Fukuyama est d'ailleurs plus ou moins néocon). Si la fin de l'Histoire en tant que concept Hégélien et Kojèvien t'intéresse, alors tu dois sauter sur ces deux livres, aussi intelligents que bien écrits : Lien vers le commentaire
Etienne Posté 9 avril 2005 Auteur Signaler Share Posté 9 avril 2005 Si la fin de l'Histoire en tant que concept Hégélien et Kojèvien t'intéresse, alors tu dois sauter sur ces deux livres, aussi intelligents que bien écrits <{POST_SNAPBACK}> Si j'ai le temps, je pourrais les lire, mais disons qu'Hegel, ce n'est pas franchement ma tasse de thé… Lien vers le commentaire
Dilbert Posté 9 avril 2005 Signaler Share Posté 9 avril 2005 Si j'ai le temps, je pourrais les lire, mais disons qu'Hegel, ce n'est pas franchement ma tasse de thé… <{POST_SNAPBACK}> Hegel c'est plutôt une purée ou une sauerkraut bien indigeste… Lien vers le commentaire
Punu Posté 9 avril 2005 Signaler Share Posté 9 avril 2005 Certains des concepts de Hegel, comme la négativité, sont vraiment très pertinents et passionnants. De toute façon, les bouquins de Muray sont plus des suites de petits essais qui parlent du monde actuel, de son obsession pour la fête, la sécurité, l' "envie de pénal" (le recours au judiciaire et au législatif à tous propos), et son dégoût de tout ce qui ne va pas dans son sens (le libéralisme, par ex.). Muray pense que, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l'Europe occidentale est sortie de l'Histoire, qu'elle ne vit plus que dans une perspective matérialiste déprimante et uniformisante. Il est profondément anti-étatiste, ce qui est rare dans l'intelligentsia française. En plus, Muray a une plume particulièrement brillante, capable de créer de magnifiques néologismes à tour de bras ("artistocrates", "matons de Panurge", etc.). Mais il s'agit d'un plaisir plus littéraire. Lien vers le commentaire
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