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Taille D'un Etat.


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Quoi ? Ne serions-nous pas en train de nous précipiter dans les bras d'un des plus beau sophisme socialiste ? Voici le sophisme : "l'Etat donne forme à la société. La taille optimale d'un Etat donne forme à la société optimale !". Constructivisme ! Il faut donc se garder de bien séparer Etat et société. D'autre part, il faut aussi penser que la société englobe l'Etat, je pense donc que c'est plutôt la société qui donne forme à l'organisation du pouvoir et non l'inverse.

Je propose mon interprétation. Je considère l'Etat (dans ses fonctions régaliennes restrientes) comme un mal nécessaire, parce que je pense comme un cadre aux marchés (je ferai un billet sur Libertarian Kids plus tard). Je ne vais pas m'étendre sur cette considération, qui - je pense - tient la mer un minimum.

Etant un mal nécessaire, alors qu'une société de coopération totale étant utopiquement la forme la plus aboutie et la plus harmonieuse des formes de société, mais que je considère, à mon grand regret, comme très instable (le terme est volontairement vague), il ne me parait pas choquant de rechercher la forme optimale de l'Etat, où l'on peut tendre vers la meilleure organisation de cette Etat vis-à-vis de la société.

Je vais prendre un paralléle : les lichens. Ils sont composés de deux choses : un champignon et un végétal, qui vivent en symbiose. Ce que je veux simplement, c'est que cette relation entre Etat et les hommes, ou entre champignon et végétal soient la plus harmonieuse, et la plus efficiente possible (du point de vue des hommes). Cette question n'est pas évidente, et je ne propose pas de réponse toute faite.

Maintenant, sur la distinction, ou la séparation entre l'Etat, et la société, je te rejoins relativement, mais je ferai une distinction supplémentaire. Il est clair que la régulation par le moyen de la loi est le choix pour la majorité des hommes qui le réclament d'une volonté d'organiser leurs rapports sur l'utilisation de la force et de la violence. MAIS, d'un autre coté, tu as, dans certaines missions (régaliennes), la présence de ce que l'on appelle des institutions, qui perdurent, et ne sont pas uniquement en ce cas, une émanation des hommes. (Je ne suis pas sur d'être très clair) Or, ici comme nous raisonnons sur l'aspect de l'organisation de ces dites institutions, le rapport aux hommes sous leur souveraineté, est un peu plus complexe, que la simple volonté d'organiser les rapports humains sur la contrainte.

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Naturellement, la coercition en question sera moins importante (pour combien de temps ?) que celle qu'on connaît aujourd'hui, mais ce ne sera pas le règne de la liberté. En gros, la minarchie, c'est l'esclavagisme à visage humain.

Fort bien, et on se demande encore pourquoi nous discutons ainsi depuis trois pages, alors que le problème peut être réglé en quelques mots…

Je précise quand même que la théorie anarcho-capitaliste ne répond pas à la question de la ré-émengence d'un Etat, alors taxer les minarchistes de ne pas empécher l'Etat de regrossir, est un peu léger.

Comment ça ?

Parce que le meurtre, c'est-à-dire anéantissement de la vie d'un homme, n'est pas équivalente à la réglementation de (certaines de) ses activités.

Parce que le meurtre est une violation plus fondamentale du Droit Naturel, que la violation du droit de propriété, qui découle du respect du premier principe.

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:icon_up: ça sent le réchauffé tout ça, bon pour être plus sérieux, tu as nié l'idée que la minarchie pouvait respecter les droits naturels alors que j'ai tenté de montrer pourquoi la minarchie, par extension (minarchie + droit de sécession = panarchie, argh peut-être que les "+" et "=" sont un peu trop "légo" pour toi..) les respectait justement et ceci, dans mon dernier commentaire qui servait aussi de réponse à Gadrel et sur ce point, tu ne m'as pas répondu.
je crois simplement que ce que tu appelle minarchie est plutôt ton interprétation "personnellement" souhaitable de l'anarcapie (qui est loin des fameuses "communautés anarchistes" qui ne semblent leurrer que toi question resprésentation de l'anarchisme capitaliste).

Bon, je ne vais pas polémiquer sur la construction de ta vision de la "minarchie" que je trouve fort articifielle, passons ! Simplement, expose ta vision à un libéral classique ou mieux, un type qui ne connait rien au libéralisme, en masquant les mots "minarchie" et "anarchiste" (que tu emploie tors selon moi et de toute façon que le mec en face ne saisit pas). Il y a fort à parier qu'à la fin de ton exposé le mec s'exclame : "mais c'est un truc d'anarchiste ta société !".

Et pour le coup, je crois qu'il aura raison.

Tu conçois ton modèle de cette façon :

- alors tu vois t'as une minarchie ouverte et tout autour il y a des communautés anarchistes. Mon modèle c'est une société minarchiste.

Moi je trouve au contraire que si on prend ton modèle dans l'ensemble ça ressemblerait plutôt à une société anarcap avec une communauté minarchiste à l'intérieur.

Comme quoi, hein.

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Parce que le meurtre, c'est-à-dire anéantissement de la vie d'un homme, n'est pas équivalente à la réglementation de (certaines de) ses activités.

Parce que le meurtre est une violation plus fondamentale du Droit Naturel, que la violation du droit de propriété, qui découle du respect du premier principe.

Je suis d'accord ! Cependant à force de voler les gens tu finis par les tuer par inanition.
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Je précise quand même que la théorie anarcho-capitaliste ne répond pas à la question de la ré-émengence d'un Etat

Je pense que la non-réapparition de l'Etat tient à deux choses.

D'une part, pour que l'Etat puisse vivre, il faut que la majorité des gens l'acceptent plus ou moins. Dans une société anarcho-capitaliste, cette question n'a pas lieu d'être puisque le refus de l'Etat est logiquement la condition sine qua non de l'anarchie.

Par ailleurs, imaginons cependant qu'un groupe d'individus -via une entreprise de sécurité par exemple- décide de recréer un Etat. Si la société est suffisamment complexe, c'est à dire, si des moyens de communication sont largement diffusés ou encore si les individus ont la capacité de se déplacer facilement via des moyens diversifiés, tenter de maîtriser ladite société est quasiment impossible et ne pourrait se faire qu'au prix de pertes et de risques énormes, sans compter que cela se traduirait par une crise économique d'envergure. Sachant qu'un entrepreneur cherche avant tout le profit, il n'a pas grand intérêt à prendre autant de risques inconsidérés.

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D'une part, pour que l'Etat puisse vivre, il faut que la majorité des gens l'acceptent plus ou moins. Dans une société anarcho-capitaliste, cette question n'a pas lieu d'être puisque le refus de l'Etat est logiquement la condition sine qua non de l'anarchie.

Et la condition sine qua none de la minarchie, c'est que la majorité des hommes l'accepte plus ou moins. Et dans ce cas, l'Etat ne peut regrossir à nouveau, puisque cela dépend de la conscience et des opinions des hommes qui sont sous sa coulpe. Donc, la réponse à la non-ré-étatisation de la société est la même pour les minarchistes et pour les anarcaps. Pas besoin de distinguer!

Par ailleurs, imaginons cependant qu'un groupe d'individus -via une entreprise de sécurité par exemple- décide de recréer un Etat. Si la société est suffisamment complexe, c'est à dire, si des moyens de communication sont largement diffusés ou encore si les individus ont la capacité de se déplacer facilement via des moyens diversifiés, tenter de maîtriser ladite société est quasiment impossible et ne pourrait se faire qu'au prix de pertes et de risques énormes, sans compter que cela se traduirait par une crise économique d'envergure.

Parce que la ré-étatisation est lente, et qu'il est nécessaire qu'elle soit acceptée par la majorité, qui consciemment rejete la minarchie ou l'anarcapie, il n'y a pas de risques trop grands pour ceux qui acceptent que l'Etat grossisse à nouveau. Parce que, dans ce second cas, la ré-étatisation suppose le consentement, et la soumission volontaire aux lois à appliquer.

Sachant qu'un entrepreneur cherche avant tout le profit, il n'a pas grand intérêt à prendre autant de risques inconsidérés.

Et pourtant, on est toujours pas en minarchie… Tu ne me ressors pas l'homo oeconomicus, hein? :icon_up:

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Et la condition sine qua none de la minarchie, c'est que la majorité des hommes l'accepte plus ou moins. Et dans ce cas, l'Etat ne peut regrossir à nouveau, puisque cela dépend de la conscience et des opinions des hommes qui sont sous sa coulpe. Donc, la réponse à la non-ré-étatisation de la société est la même pour les minarchistes et pour les anarcaps. Pas besoin de distinguer!

Je pense que ça reste insuffisant. Certes, si les individus sont majoritaires à refuser un Etat interventionniste, l'Etat minarchiste en question aura du mal à se mettre à gonfler. Ceci étant dit, les hommes de l'Etat, dont le business n'est que la maximisation du profit et du pouvoir, ont toujours les mains libres pour inventer n'importe quel prétexte -c'est d'ailleurs plus ou moins ce qui c'est passé après la crise de 1929- pour mettre en oeuvre ce gonflement de l'Etat.

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Invité Lafronde
je crois simplement que ce que tu appelle minarchie est plutôt ton interprétation "personnellement" souhaitable de l'anarcapie (qui est loin des fameuses "communautés anarchistes" qui ne semblent leurrer que toi question resprésentation de l'anarchisme capitaliste).

Bon, je ne vais pas polémiquer sur la construction de ta vision de la "minarchie" que je trouve fort articifielle, passons ! Simplement, expose ta vision à un libéral classique ou mieux, un type qui ne connait rien au libéralisme, en masquant les mots "minarchie" et "anarchiste" (que tu emploie tors selon moi et de toute façon que le mec en face ne saisit pas). Il y a fort à parier qu'à la fin de ton exposé le mec s'exclame : "mais c'est un truc d'anarchiste ta société !".

Et pour le coup, je crois qu'il aura raison.

Tu conçois ton modèle de cette façon :

- alors tu vois t'as une minarchie ouverte et tout autour il y a des communautés anarchistes. Mon modèle c'est une société minarchiste.

Moi je trouve au contraire que si on prend ton modèle dans l'ensemble ça ressemblerait plutôt à une société anarcap avec un petit  territoire minarchiste à l'intérieur.

Comme quoi, hein.

Ouais, c'est vrai que ça ressemble plus à une anarcapie géante avec le village étatiste d'Astérix au milieu. :doigt:

D'un autre côté, je me dis qu'un minarchiste qui n'est pas en faveur du droit de sécession ne peut pas se dire libertarien, c'est impossible. Ce qui amènerait donc les minarchistes anti-droit de sécession à être "simplement" libéraux et là, à coup sûr, c'est de "l'esclavagisme à visage humain" comme disait Gadrel. Ou alors on peut tout simplement imaginer que la minarchie libertarienne (tolérant le droit de sécession) est la transition vers l'anarcapie et que la minarchie n'est même pas un programme politique, soit une fin politique en soi mais plutôt un moyen d'atteindre l'anarchie, une simple période de transition. Certes, l'on me rétorquera que dans tous les cas, la minarchie ne peut être qu'un chaînon entre la social-démocratie actuelle et l'anarcapie future, ce qui est un argument "politiquement" évolutionniste ou "chronologiqualiste" (:icon_up:) si j'ose dire car il ne fait intervenir que le facteur "temps" dans l'étude du passage d'une société dirigée par un Etat-leviathan à une société anarchiste ; le droit de sécession est un accélérateur de ce processus.

Bon je m'en vais continuer la lecture de cette fameuse Ethique.. :warez:

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Ceci étant dit, les hommes de l'Etat, dont le business n'est que la maximisation du profit et du pouvoir, ont toujours les mains libres pour inventer n'importe quel prétexte -c'est d'ailleurs plus ou moins ce qui c'est passé après la crise de 1929- pour mettre en oeuvre ce gonflement de l'Etat.

Je doute fortement que cela soit par malveillance que les hommes politiques aient étendu leur pouvoir après 29; cela me semble être pour la raison suivante : ils n'avaient pas conscience des causes de la crise, ni des conséquences des actions interventionnistes (tout comme la quasi-intégralité des étatistes actuels d'ailleurs)

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Au contraire, tu reconnais précisement que voler "modérément" les gens est justifiable. :icon_up: Voler pour lutter contre le vol ?

Rah, j'ai juste dit que le meutre, et le vol sur certains activités n'étaient pas équivalents. Et comme je crois qu'une anarcapie n'est pas en mesure de garantir les droits individuels (peut-être suis-je encore touché du syndrome de la guerre de tous contre tous), l'Etat minarchiste me parait être un mal nécessaire, qui permet aux droits individuels d'être mieux respectées qu'en anarcapie. Mais, tel est mon point de vue personnel, et je sais parfaitement, qu'il s'agit d'une spéculation.

(Et je ne refuse pas pour autant la panarchie, j'exprime ici simplement les raisons pour lesquelles je suis minarchiste)

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Invité Lafronde
Je doute fortement que cela soit par malveillance que les hommes politiques aient étendu leur pouvoir après 29; cela me semble être pour la raison suivante : ils n'avaient pas conscience des causes de la crise, ni des conséquences des actions interventionnistes (tout comme la quasi-intégralité des étatistes actuels d'ailleurs)

Mets-toi à la place d'un esclavagiste qui a le choix entre deux options: 1) autoriser ses esclaves à échanger librement entre eux donc sans avoir de compte à te rendre et 2) ne pas laisser cette pleine liberté, règlementer leur activités et le flux des biens/services/capitaux s'échangeant. Et bien entendu, l'esclavagiste que tu es a fait des études de dingue et connaît un minimum le fonctionnement de l'appareil politique et celui du marché. Tu crois vraiment que tu aurais un quelconque intérêt à opter pour le second choix? Je dirais même plus, étant donné que ce choix est capital pour le poids de ton porte-feuille, ne crois-tu pas que tu aurais au préalable étudié les milles et uns ressorts de l'affaire avant de faire ton choix en toute connaissance de cause? Et même si tu échoues, tu n'auras qu'à mettre ça sur le compte d'un autre esclave inventé de toutes pièces et roule ma poule, la caravane étatiste passe encore.

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Rah, j'ai juste dit que le meutre, et le vol sur certains activités n'étaient pas équivalents. Et comme je crois qu'une anarcapie n'est pas en mesure de garantir les droits individuels (peut-être suis-je encore touché du syndrome de la guerre de tous contre tous), l'Etat minarchiste me parait être un mal nécessaire, qui permet aux droits individuels d'être mieux respectées qu'en anarcapie. Mais, tel est mon point de vue personnel, et je sais parfaitement, qu'il s'agit d'une spéculation.

(Et je ne refuse pas pour autant la panarchie, j'exprime ici simplement les raisons pour lesquelles je suis minarchiste)

Et ceci est parfaitement respectable.

Je vais peut-être passer pour un prétentieux (encore que je commence à avoir l'habitude :icon_up:), aussi vais-je simplement donner mon avis par des "je pense que".

Je pense que les minarchistes courent tout droit à un jeu de massacre lorsqu'ils tentent de justifier leur position - l'Etat minimum, mais Etat quand même - via le droit naturel.

La position libertarienne minarchiste est en effet bancale du point de vue du Droit naturel. L'Etat y est vu comme un "mal nécessaire", alors qu'il est parfaitement claire en raison que le Droit naturel stipule que l'Etat est par essence voleur et tueur (via l'impôt, et le monopole de la violence armée). Aussi, quelques minarchistes (et j'en ai été) ont tenté de justifier l'Etat via le Droit naturel en faisant passer "mal nécessaire" dans la catéorige "librement choisie", ou encore "agence monopolistique de sécurité et de justice" (j'adore ce terme). Il s'agirait de faire passer l'Etat comme l'émergence d'un monopole volontaire car librement conscentit. Pour cela, ces quelques minarchistes (et j'en ai été) intègrent à la position libertarienne minarchiste deux notions :

- le droit de sécession : l'Etat ne peut et ne pourra pas retenir et imposer ses services aux personnes qui ne voudraient pas y participer.

- le contrat : le citoyen est lié par l'Etat à un contrat de "service", définissant clairement les rôles de chacun et marquant l'engagement volontaire mutuel.

Cependant, si on intègre à l'Etat et pour toutes les personnes sous sa coupe (ou territoire) droit de sécession + contrat, l'Etat n'en est plus un - par définition -, car il devient ni plus ni moins qu'une entreprise dont on peut refuser et/ou ignorer ses services.

L'Etat n'existe plus, l'Etat minarchiste non plus.

Il est parfaitement estimable de vouloir pour soi une minarchie. Je pense que la position libertarienne minarchiste, même si elle n'est pas totalement cohérente du point de vue du Droit naturel a pour elle la séduction de son caractère tangible en tant qu'objectif vers plus de liberté.

Mais je également pense que les minarchistes n'ont aucun intérêt à tenter de se rapprocher leur Etat minimum d'une meilleur cohérence du Droit naturel, autrement ils en viennent à tout faire basculer vers l'anarcapie. C'est donc un jeu de mascacre que de tenter de vouloir un Etat pleinement libertarien car il tel Etat ne saurait jamais exister en droit et en raison.

Je pense que les minarchistes, s'ils veulent garder leur point de vue - estimable - sur une société libre (et pourquoi pas "réaliste", ou "réalisable" à moyen terme), devraient assumer leurs incohérences au lieu de tenter de les combler par plus de justification libertarienne. C'est là la cause de souffrance intellectuelle des minarchistes que de vouloir à tout prix se rapprocher d'un idéal du Droit naturel tout en conservant ce que ne pourra jamais être conservé de cette façon (l'Etat).

Je pense que les minarchistes, au lieu de singer les anarcap, devraient sûrement réfléchir à un autre rôle à tenir dans la sphère libérale/libertarienne et réfléchir aux apports intellectuels différents des anacarp qu'ils pourraient apporter en tant que libertariens.

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Je doute fortement que cela soit par malveillance que les hommes politiques aient étendu leur pouvoir après 29; cela me semble être pour la raison suivante : ils n'avaient pas conscience des causes de la crise, ni des conséquences des actions interventionnistes (tout comme la quasi-intégralité des étatistes actuels d'ailleurs)

Qu'ils en aient eu conscience ou pas, les thèses de Keynes furent une occasion unique pour que les hommes de l'Etat accroissent leur pouvoir de nuisance. Je ne sais pas si le fait de connaître les conséquences de leurs politiques interventionnistes auraient modifié quelque chose à leur comportement ; les hommes politiques font parti de ceux pour qui l'interventionnisme est quelque chose de positif - même s'il se traduit par un appauvrissement pour le plus grand nombre.

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Je pense franchement qu'en lieu et place de lire des théoriciens, vous devriez lire des praticiens.

Commençons par le code civil puis par le code du commerce puis le code pénal. Delà, je suis sur que vous vous apercevrez que le code fiscal représente les 70% du "banditisme d'Etat".

Depuis que je fréquente ce forum, j'ai la nette impression que votre notion d'Etat est fausse.

L'Etat est constitué par la nation. Pourquoi discuter de la taille géographique de l'Etat alors qu'il n'y a aucune relation entre la nation et la géographie ? La nation est un rassemblement d'individu !

Oh, je sais que vous allez me prendre pour un con (heu troll chez vous ??…) d'ignorant, n'ayant pas lu ni compris quoi que se soit. Mais manque de chance, les praticiens dont je parlais plus haut eux, ils ont compris comme moi.

Ils ont déterminé qu'un Etat était nécessairement composé par des individus. Que cette Etat, ne servait qu'à normaliser les relations des membres de la nation. En d'autres termes, l'Etat n'impose rien, il ne fait qu'enregistrer ce qu'ont défini les membres de la nation afin de régler un conflit d'une façon neutre.

Vous confondez systématiquement un Etat avec une organisation despotique. Dommage, cela vous aurait épargné de renommer en 5016 le mot "anarchie" en "bande de bandit".

Votre ennemi, c'est le despotisme. Pas l'Etat.

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Je pense franchement qu'en lieu et place de lire des théoriciens, vous devriez lire des praticiens.

Commençons par le code civil puis par le code du commerce puis le code pénal. Delà, je suis sur que vous vous apercevrez que le code fiscal représente les 70% du "banditisme d'Etat".

Depuis que je fréquente ce forum, j'ai la nette impression que votre notion d'Etat est fausse.

L'Etat est constitué par la nation. Pourquoi discuter de la taille géographique de l'Etat alors qu'il n'y a aucune relation entre la nation et la géographie ? La nation est un rassemblement d'individu !

Oh, je sais que vous allez me prendre pour un con (heu troll chez vous ??…)  d'ignorant, n'ayant pas lu ni compris quoi que se soit. Mais manque de chance, les praticiens dont je parlais plus haut eux, ils ont compris comme moi.

Ils ont déterminé qu'un Etat était nécessairement composé par des individus. Que cette Etat, ne servait qu'à normaliser les relations des membres de la nation. En d'autres termes, l'Etat n'impose rien, il ne fait qu'enregistrer ce qu'ont défini les membres de la nation afin de régler un conflit d'une façon neutre.

Vous confondez systématiquement un Etat avec une organisation despotique. Dommage, cela vous aurait épargné de renommer en 5016 le mot "anarchie" en "bande de bandit".

Votre ennemi, c'est le despotisme. Pas l'Etat.

Je ne partage pas tout a fait cette vision angelique de l' Etat, gardien des interets de la "nation"!

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Ils ont déterminé qu'un Etat était nécessairement composé par des individus. Que cette Etat, ne servait qu'à normaliser les relations des membres de la nation. En d'autres termes, l'Etat n'impose rien, il ne fait qu'enregistrer ce qu'ont défini les membres de la nation afin de régler un conflit d'une façon neutre.

L'Etat est bien entendu composé par des individus et non par autre chose ; c'est justement cette caractéristique qui invalide les théories déifiant l'Etat.

Je n'ai pas compris grand chose à la suite de ton message ; tu dis que l'Etat ne fait "qu'enregistrer ce qu'ont défini les membres de la nation", je dirai plutôt que l'Etat ne fait qu'enregistrer ce que pense une minorité (compte tenu de la dispersion des votes, des citoyens exclus du vote ainsi que de l'abstension) composée entre autres de groupes de pression (syndicats, etc.) pour l'imposer à la majorité. J'ai l'impression que tu commets la même erreur que Rousseau à penser le "peuple" (en l'occurence la "nation") comme un être à part entière ; le "peuple" tout comme la "nation" ne sont que des termes pour désigner un ensemble d'individus ayant des désirs et des objectifs différents, tentant tant bien que mal de se débrouiller avec ce que leur "offre" le jeu démocratique.

L'Etat impose car les individus qu'ils gouvernent ne sont pas unanimes pour chacune des lois et règlements qu'il édicte ; à chaque fois, une part de la population l'accepte, l'autre le subit.

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Votre ennemi, c'est le despotisme. Pas l'Etat.

D'abord la définition:

Le despotisme est le gouvernement par une autorité unique - une seule personne ou un groupe restreint - qui gouverne avec le pouvoir absolu. Ce terme implique souvent un pouvoir tyrannique contrôlant tous ceux qui lui sont soumis.

Si tu lisais attentivement ce qu'on écrit, tu aurais vu que nous décrivons les mécanismes qui font que, même si les gens dans ton genre sont de bonne foi, toute démocratie n'est qu'une dictature de la majorité, une dictature un peu plus évoluée et complexe qu'avant, ce qui est normal vu l'état de la technique.

D'autre part, si tu observais attentivement le monde syndical, tu verrais qu'il est despotique*, et on ne t'a pas encore entendu là-dessus.

La manière dont sont gérés les marchés de l'assurance maladie, ou chomage, ou la retraite, est tout à fait despotique, cela porte même un nom: la gestion paritaire.

* tu sais qu'en France, il est actuellement de facto interdit de monter tout syndicat, seuls ceux qui existent déjà sont considérés comme légitimes. C'est pas du despotisme organisé, du despotisme tournant?

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Cela me semble tout à fait raisonnable. Je n'y ai pas encore pleinement réflechi, mais pourtant, il y a quelque chose sur lequel je tilte sur l'anarcapie, et c'est pourtant bien en rapport avec le Droit naturel. Que je sois clair : cela n'est en rapport, non du point de vue du droit avec le DN, mais du point de vue de son respect, de son établissement. Et à vrai dire, c'est bien parce que je pense que la tentation de l'utilisation de la force est toujours latente chez les hommes, que l'abolition de l'Etat ne fera que la déplacer et c'est une grande menace pour le respect de droits individuels.

Mais, je l'avoue pleinement : d'un point de vue du droit naturel stricto sensus, je suis incohérent. Mais s'arréter à cette étape me semble un peu réducteur. AMHA.

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Mets-toi à la place d'un esclavagiste qui a le choix entre deux options: 1) autoriser ses esclaves à échanger librement entre eux donc sans avoir de compte à te rendre et 2) ne pas laisser cette pleine liberté, règlementer leur activités et le flux des biens/services/capitaux s'échangeant. (…) Tu crois vraiment que tu aurais un quelconque intérêt à opter pour le second choix?

Objectivement, l'intoxication intellectuelle des politiques, qui date au moins depuis Platon, et l'illusion d'agir pour le "Bien commun" est tellement présente, que je peux difficilement croire que les politiques agissent uniquement en fonction de leur intérêt individuel, et pécunier. C'est une question de réalisme, ça n'a rien à voir avec les raisonnements. Bien grande est la tentation de construire un petit totem "homme de l'Etat", qui est tout aussi caricatural que certaines descriptions des "ultra-libéraux" (et l'interprétation, que tu m'as donné, est à la fois habile, mais pas pour autant plus réaliste)

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Je pense franchement qu'en lieu et place de lire des théoriciens, vous devriez lire des praticiens.

Commençons par le code civil puis par le code du commerce puis le code pénal. Delà, je suis sur que vous vous apercevrez que le code fiscal représente les 70% du "banditisme d'Etat".

Depuis que je fréquente ce forum, j'ai la nette impression que votre notion d'Etat est fausse.

L'Etat est constitué par la nation. Pourquoi discuter de la taille géographique de l'Etat alors qu'il n'y a aucune relation entre la nation et la géographie ? La nation est un rassemblement d'individu !

Oh, je sais que vous allez me prendre pour un con (heu troll chez vous ??…)  d'ignorant, n'ayant pas lu ni compris quoi que se soit. Mais manque de chance, les praticiens dont je parlais plus haut eux, ils ont compris comme moi.

Ils ont déterminé qu'un Etat était nécessairement composé par des individus. Que cette Etat, ne servait qu'à normaliser les relations des membres de la nation. En d'autres termes, l'Etat n'impose rien, il ne fait qu'enregistrer ce qu'ont défini les membres de la nation afin de régler un conflit d'une façon neutre.

Vous confondez systématiquement un Etat avec une organisation despotique. Dommage, cela vous aurait épargné de renommer en 5016 le mot "anarchie" en "bande de bandit".

Votre ennemi, c'est le despotisme. Pas l'Etat.

Les parents arbitrent souvent les conflits entre les enfants sans être élus par eux pourquoi ? Parce qu'ils sont réellement au dessus d'eux. Ils les ont créé et subviennent à leurs besoins.

Rien de tel avec les étatistes qui tirent leur subsistance du peuple et sont là (théoriquement) pour le servir.

Pourquoi doit on voir des domestiques (étatiques) se mêler de normaliser les relations des membres de la famille du souverain (le peuple)?

Les conflits entre indivdus se réglent devant les tribunaux en applications de vrais droits individuels, pas de faux droits politiques partisans.

Votre théorie de l'intermédiation étatique n'est qu'un abus de pouvoir.

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