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L'ethique De La Liberté De M. Rothbard


Invité Lafronde

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:doigt: Quel contrat?! Le gardé est un enfant, pas un adulte responsable, et il n'a pas plus choisi ses parents que ces derniers ont choisi d'avoir un gamin intelligent ou au contraire complêtement triso, ce que je veux dire est que dans le cas du droit des enfants, on peut parler de TOUT sauf d'un contrat entre les parents et le ou les enfant(s). J'avoue que sur le coup tu me fais complêtement "hallucinogéner" (et hop là encore un)! :icon_up: Redéfinir les rapports parents-enfants pour les faire coller à la théorie libérale/libertarienne est une vaine entreprise!

Que tu nommes cela contrat ou autre me gène pas. Le tout est que:

- Les parents ont la garde de l'enfant et cela ne les obligent en aucun cas à les garder jusqu'à ce que tu nommes l'age adulte (donc s'ils peuvent ou veulent le garder!)

- Les enfants sont gardés par les parents et cela ne les obligent en aucun cas à apprécier et à rester auprès de leurs parents

Maintenant, c'est pas parce que les deux parties ont la possibilité de couper les ponts qu'ils le font.

Vas le dire à un pédiatre!
Qu'ils viennent expliquer à l'enfant qu'il doit arreter de se responsabiliser et qu'il ferait mieux de se laisser mourir :/
Je n'ose imaginer ce que tu m'aurais répondu si j'avais pris l'exemple de l'oiseau qui s'élance de la Tour Montparnasse dès sa naissance sans s'être préalablement entraîné de la hauteur d'une marche… ce n'est qu'une métaphore voyons.
J'ai du mal à comprendre en quoi ta remarque est une contradiction. A priori, le bébé n'a pas le choix. Tu acceptes que des parents abandonnent leur enfant mais pas le contraire? :/
Oui, moi j'ai fait du basket pendant 2 ans et je suis meilleur que certains qui en font depuis 4: supprimons les classes par niveau…

Je comprends tout à fait ce que tu veux dire et je respecte ton point de vue contrairement à ce que mes pointes d'ironie peuvent laisser croire mais on ne fonde pas un argument sur des expériences personelles et des anecdotes parce qu'à ce jeu-là n'importe qui peut gagner une manche… mais ça ne va pas plus loin.

Si il existe un contre exemple, alors ce n'est pas une loi…
Non, je vis en France.

Désolé de t'apprendre que tous les pays du monde ne sont pas riches, n'ont pas de sécurité sociale etc.

Je ne ferais que me répeter si je te répondais dans le détail.
Il faut croire que ce n'est toujours pas clair.
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Invité Lafronde

Je ne m'énerve pas, c'est juste que ce débat tourne à l'enculage de mouches pur et simple. Je t'ai déjà expliqué l'absurdité de tout cela, tu parles des parfent et de l'enfant comme de deux parties responsables et tu n'as pas non plus compris le sens de ma métaphore, on peut pas aller bien loin comme ça.

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Je ne m'énerve pas, c'est juste que ce débat tourne à l'enculage de mouches pur et simple. Je t'ai déjà expliqué l'absurdité de tout cela, tu parles des parfent et de l'enfant comme de deux parties responsables et tu n'as pas non plus compris le sens de ma métaphore, on peut pas aller bien loin comme ça.

Il me semble avoir compris le sens de ta métaphore (ceci dit les métaphore ne sont pas forcément un bon moyen pédagogique). Par contre, je ne vois pas trop où j'ai écrit que l'enfant était responsable intrinsèquement.

Donc, je me répète, mais cela n'a pas l'air de rentrer:

- Un enfant est sous la garde d'un adulte jusqu'a son age adulte

- L'age adulte n'est pas une norme, elle varie selon les personnes

- L'enfant peut s'émancier quand bon lui semble (meme la loi Francaise le reconnait, bien que l'age sois avancé)

- L'enfant qui s'émanciper devient adulte et responsable

- Le fait qu'il tente de s'émanciper, ne veut pas dire qu'il y réussi. S'il ne réussi pas, il peut toujours revenir chez ses parents (s'ils acceptent et il me semble que c'est généralement le cas) ou chez d'autres personnes.

Je pense pas pouvoir plus synthétique.

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Invité Lafronde
- L'age adulte n'est pas une norme, elle varie selon les personnes

Oui et après? Tu énonces là des vérités "ordinaires" comme aurait dit Rothbard.

- L'enfant peut s'émancier quand bon lui semble (meme la loi Francaise le reconnait, bien que l'age sois avancé)

Diiiit Diiiit Diiiiit!! "L'enfant peut s'émanciper quand bon lui semble", oui c'est très mignon sur le papier mais dans la pratique, oualou les ptits oiseaux si tu vois ce que je veux dire. Est-ce que tu crois sincèrement qu'un gamin de 5 ans peut s'émanciper? Sait-il lui-même à partir de quand en est-il capable? Peut-il le déterminer? Comment en être sûr? Et les parents? Comment le savoir/le prouver? Voila pourquoi dans ce débat, les mouches ont le cul tout rouge. C'est joli sur le fond mais complêtement absurde en dehors de cela, un enfant ne peut pas s'émanciper quand bon lui semble, il n'en a pas le bagage intellectuel, voila pourquoi si tu nies cela, je te conseille de rencontrer un pédiatre et d'ouvrir l'EDL à la page 137 histoire de lui faire la leçon.

- L'enfant qui s'émanciper devient adulte et responsable

L'enfant qui peut s'émanciper n'est pas un enfant, fin de l'histoire.

- Le fait qu'il tente de s'émanciper, ne veut pas dire qu'il y réussi.

Ok, aux chiottes la théorie et passons à la pratique, techniquement ça se traduit comment "l'échec d'un enfant dans son processus d'émancipation"? Si après avoir quitté son logis, il crève de faim sur le trottoir, ça sera considéré comme un échec? Oui, techniquement c'est cela un échec dans sa tentative d'émancipation et je ne suis partisan de laisser l'échec se produire pour réagir.

S'il ne réussi pas, il peut toujours revenir chez ses parents (s'ils acceptent et il me semble que c'est généralement le cas) ou chez d'autres personnes.

Tiens ça me fait penser à mon petit cousin qui après avoir consommé sa chupachup est revenu tout penaud à la maison car ses illusions avaient été balayées à la suite d'une mauvaise expérience qui s'est produite au cours de son émancipation: les chupachups ne poussent pas sur les arbres, suite à cette découverte et ne sachant comment survivre, il est tout simplement rentrer chez lui mais n'aie crainte, on l'a laissé repartir dès le lendemain quand il a déclaré ne pas aimer les brocolis, le petit a passé la soirée dans un restau indien.

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Sur ce sujet, j'ai trouvé un article fort éclairant. Les derniers paragraphes sont particlièrement intéressants:

http://www.l4l.org/library/chilroth.html

And for many who hold that position, Rothbard's notion of "self-ownership" has become an article of faith.

The strength of self-ownership lies in the strength of the word "own". It makes clear that I am mine -- I am not the property of anyone else nor is my body. The weakness of "self-ownership" is that it doesn't really make any sense when taken literally.

If I own something, then I can give it away, I can sell it. That's part of what ownership means. Yet can I give myself away so I don't have my self any longer? Hardly. Indeed, Dr. Rothbard is quite insistent that self- ownership is "necessary". That is, that it is utterly impossible to alienate our selves from ourselves.

But if I can not rightfully give something away, transfer its ownership, then I don't own it. (At least I'm not the sole owner.)

Dr. Rothbard's way out of this dilemma (which he never seems to confront openly) is to assume that if you don't own yourself, then the only alternative is that it must be at least possible for someone else to own you. That's impossible, though. So you must own yourself. His assumption dodges the fundamental question, however: are persons the sort of thing that can be owned? By anyone? Are they accessible to becoming property? Are you your property or are you just you?

The answer of traditional philosophy (which elsewhere Dr. Rothbard can discuss very well) is that it is sheer nonsense to apply the notion of "property" to persons. "Ownership" doesn't apply to persons -- it presupposes them.

He may be reluctant to take such a stand, however, because all the foregoing to the contrary notwithstanding, he insists there are persons who can be owned. They're children.

"A new-born baby cannot be an existent self-owner in any sense. Therefore, either the mother or some other party may be the baby's owner…." He does state, though that this "parental ownership is not absolute but of a 'trustee' or guardianship kind"; it's limited in time and in kind, so that parents couldn't own their children forever, and couldn't murder or torture them. But trusteeship isn't ownership and guardianship isn't ownership in any sense of the word. How this notion of "ownership" squares with the words we have to use in ordinary conversation, Dr. Rothbard does not address.

Dr. Rothbard, then will have to distort the notion of either "self" or of "ownership" in order to glue them together.

But he is absolutely correct in one element that he regards as crucial: that we can not alienate our wills, our selves. Even if we sell ourselves into slavery and do all our master asks, we do it because we will it. We are stuck with being choosing beings; and ultimately only death can free us from that state. (That, in fact, is why the idea of ownership can't apply to persons.)

But the fact that we can not alienate our selves does not mean that we cannot "alienate" our individual decisions. We do it every day. We do things we don't want to, whether we have obligations to do so or not. Dr. Rothbard seems not to confront this fact of life. Mainly he contents himself with denying that we can ever have any enforceable obligations to do so when it comes to providing labor.

The net result is that he denies, in effect, obligation itself. According to Dr. Rothbard, I "alienate" myself by performing labor when I don't want to; I also "alienate myself when I don't labor when I want to, as with a no-compete contract. Then why don't I "alienate" myself when I expend any energy in repaying a loan I don't want to repay? Or when I don't commit aggression when I want to? My relationship to you may be different in these cases, but how is my relationship to myself any different? That's another question, unfortunately, that does not get addressed in The Ethics of Liberty.

If Dr. Rothbard does not discuss points that might lead him to a wholesale repudiation of obligation, and therefore rights, others are not so reticent. We have probably all come across libertarians for whom any restraint on their wills is intolerable. But the only real restraint on our wills is obligation -- the recognition of the rights of others. (We always have the possibility of escaping practical restraints on our will, such as jails or hostility. Whereas if rights and obligations exist, they sit there as a rebuke regardless of whether we get away with the aggression or not. To some minds, that is more of an insult than mere punishment.)

In The Ethics of Liberty, Dr. Rothbard appears to wish to undermine the notion of obligation while still retaining the language of rights. Just as he wishes to justify acts of killing by the language of eviction. It remains to be seen whether this is deliberate, or inadvertent, or whether he just hasn't gotten around to following his ideas out to all their implications and judging those implications against reality.

For the moment, his ambiguity may be a sure way to retain his status as establishment libertarianism's chief guru. Sooner or later, though, both he and his acolytes may have to confront the implications of their own ideas. Then they will have to ask which they value more: doing whatever they will, or recognizing rights.

Voir aussi cette lettre ouverte de Doris Gordon à Rothbard:

http://www.l4l.org/library/rothopen.html

After all, childhood dependency is fundamentally different from the general problem of the sick or helpless; the distinction is in who did what to whom, and in who consented and who did not. Parents voluntarily cause helpless children to be; they voluntarily endanger children if they pull the plug and the consequence is that the children die. None of this is voluntary for children; the whole situation is imposed upon them by their parents.

Given voluntariness on the part of the parents, and the lack of voluntariness on the part of the child, the parent-child relationship doesn't seem to be only a matter of morality. We're also talking about what makes an action just or unjust.

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C'est bien beau, mais la conséquence que je vois de cette présentation c'est l'émergence d'un droit positif (que vous me semblez combattre), le droit du foetus sur la mère. Bien sur, je suppose que tu connais les contestataires?

http://www.pro-choicelibertarians.net/ (bien que je ne sois pas forcément d'accord avec leur approche)

http://www.alf.org/papers/abortion.shtml

Je te fais remarquer aussi, que les pro-life se base sur une condition technique (à savoir l'avortement entraine la mort du foetus parce qu'il ne peut vivre hors du corps de sa mère), qui a de plus en plus tendance à devenir fausse, cf. le dernier cas en Angleterre, et qui ne saurait surtout etre à l'origine d'un droit.

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Lafronde,

Si le sophisme est ta seul capacité à argumenter, je ne vois pas trop l'intéret de ce "débat". Donc, je te prierai dorénavent de ne pas me prendre pour un débil profond, ni d'utiliser ton petit cousin, ou la France comme généralité.

Il serait aussi sympa de lire ce que j'écris, et non de mettre des mots sur mon clavier.

Le gamin de 5 ans. J'en sais rien. Et toi? Est ce par ce que ton petit cousin ne peut pas le faire que tout enfant de 5 ans ne le peut pas? Ai-je dit que 5 ans était l'age de l'émancipation? Il est vrai que pour toi, le monde se limite à la France et donc avant 18 ans nous ne sommes pas capables de nous émanciper. J'espère que quand tu voyages, tu ne vas que dans des pays ou les procédures d'amancipations sont les memes qu'en France, sinon tu risques d'avoir un choc.

Le fait qu'un enfant ou un adulte (dans ta facon de présenter les chose), n'arrive pas à s'en sortir, est ce pour autant une nécessicité de devoir le retenir (de force s'il le faut)? Je suppose qu'avec ce genre de raisonnement, on peut tout démontrer, il suffit de dire que si nous sommes libres, nous pouvons nous tromper, hors tu ne veux pas que l'on se trompe donc il ne faut pas etre libre…

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C'est bien beau, mais la conséquence que je vois de cette présentation c'est l'émergence d'un droit positif (que vous me semblez combattre), le droit du foetus sur la mère. Bien sur, je suppose que tu connais les contestataires?

http://www.pro-choicelibertarians.net/ (bien que je ne sois pas forcément d'accord avec leur approche)

http://www.alf.org/papers/abortion.shtml

Je te fais remarquer aussi, que les pro-life se base sur une condition technique (à savoir l'avortement entraine la mort du foetus parce qu'il ne peut vivre hors du corps de sa mère), qui a de plus en plus tendance à devenir fausse, cf. le dernier cas en Angleterre, et qui ne saurait surtout etre à l'origine d'un droit.

Encore une fois, NON: ce n'est pas du positivisme juridique (bien que, de toute façon, même en anarcapie, il y aura du droit positif - lequel ne se résume pas à sa trahison politique et étatiste). Il ne s'agit pas d'obliger quelqu'un à aider un tiers, mais de l'empêcher de commettre un crime.

Pour le reste, nous parlons de la réalité présente; pas de romans d'anticipation.

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Hmmm. Cela me semble pourtant évident.

Il s'agit bien d'obliger une femme à aider un tiers à rester en vie. La prémisse est bien l'obligation d'aider un tiers. Car si la prémisse n'est pas tenue alors le foetus a de forte chance de mourir. Mais l'obligation première est bien celle d'aider. Ou sinon, ne voyons nous pas la conséquence d'un acte légitime comme source de droit (conséquentialisme?)

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Hmmm. Cela me semble pourtant évident.

Il s'agit bien d'obliger une femme à aider un tiers à rester en vie. La prémisse est bien l'obligation d'aider un tiers. Car si la prémisse n'est pas tenue alors le foetus a de forte chance de mourir. Mais l'obligation première est bien celle d'aider. Ou sinon, ne voyons nous pas la conséquence d'un acte légitime comme source de droit (conséquentialisme?)

Non, non, non, et non. (copyright Chitah :icon_up: )

Tu n'as pas l'air de comprendre qu'un avortement consiste à ôter la vie à quelqu'un. De toute manière, tu n'as pas l'air d'avoir lu ce que j'ai posté plus haut. On y parle bien de la différence entre l'avortement et refuser de donner le gîte et le couvert à un clochard, par exemple.

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Si vous refusez la hiérarchie des normes juridiques, je présume que vous estimez que c'est un crime de tuer Saddam Hussein dans sa propre maison, puisqu'on enfreint son droit de propriété ?

Ce n'est pas vraiment le problème actuellement. Le problème est plutot de savoir si sadam à le droit ou non je jeter un tétraplégique dehors alors qu'il sait que ce dernier va mourir dans l'affirmative.

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Ce n'est pas vraiment le problème actuellement. Le problème est plutot de savoir si sadam à le droit ou non je jeter un tétraplégique dehors alors qu'il sait que ce dernier va mourir dans l'affirmative.

Si tu répondais à la question ? J'ai déjà lu suffisamment de trucs tirés par les cheveux sous des plumes libertariennes pour ne pas attacher trop de crédit à "ce n'est pas vraiment le problème actuellement". :icon_up:

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Tu n'as pas l'air de comprendre qu'un avortement consiste à ôter la vie à quelqu'un. De toute manière, tu n'as pas l'air d'avoir lu ce que j'ai posté plus haut. On y parle bien de la différence entre l'avortement et refuser de donner le gîte et le couvert à un clochard, par exemple.

Oh, j'ai bien compris ton point de vue. Je vois bien que actuellement un avortement se transforme quasi automatiquement en mort.

Cependant, le point est toujours le meme, est ce que je suis obliger de maintenir en vie quelqu'un?

Ton exemple et celui de ta citation me semble pas caractéristique du point présent. C'est plutot le cas d'un etre mourant dont je m'occupe bénévolement et j'en ai assez. Dois je ou non continuer de l'aider à survivre? Il me semble que votre positionnement est bien celui la.

Mon point de vue, est qu'en droit rien ne m'oblige à le maintenir en vie. Certes, la conséquence est la mort certaine de la personne, mais je me répète, le foetus, n'a pas de droits sur ma vie. Ce n'est pas parce que sa vie est en danger, que je dois faire ce que bon lui semble pour le maintenir en vie sans me laisser un choix légitime.

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Oh, j'ai bien compris ton point de vue. Je vois bien que actuellement un avortement se transforme quasi automatiquement en mort.

Cependant, le point est toujours le meme, est ce que je suis obliger de maintenir en vie quelqu'un?

Ton exemple et celui de ta citation me semble pas caractéristique du point présent. C'est plutot le cas d'un etre mourant dont je m'occupe bénévolement et j'en ai assez. Dois je ou non continuer de l'aider à survivre? Il me semble que votre positionnement est bien celui la.

Mon point de vue, est qu'en droit rien ne m'oblige à le maintenir en vie. Certes, la conséquence est la mort certaine de la personne, mais je me répète, le foetus, n'a pas de droits sur ma vie. Ce n'est pas parce que sa vie est en danger, que je dois faire ce que bon lui semble pour le maintenir en vie sans me laisser un choix légitime.

D'abord, que je sache, le foetus ne donne pas d'ordre à sa mère. Tu raisonnes comme si, en préservant la vie de l'embryon ou du foetus "au détiment" du confort maternel, le droit était alors du côté du plus fort. Or c'est en légalisant l'avortement (=la mort du foetus) que ledit "droit" du plus fort a été, hélas, officialisé. Donc, en décidant d'avorter, la mère se comporte comme un seigneur disposant de la vie et de la mort de ses serfs (=esclaves, je le rappelle…).

Le DN (et le droit tout court) n'a pas à légitimer une telle action meurtrière.

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Le fait que le droit ne s'occupe pas du plus "faible ou fort" cela n'a aucune consistence, mais de ce qui est légitime. Hors il est illégitime à l'enfant de vouloir vivre dans le corps d'une femme sans son consentement tout au long de la grossesse.

Que l'embryon soit incapable de vivre sans l'aide de la dite femme n'oblige en rien la femme à l'accepter ou continuer de l'accepter en son sein.

Contrairement à ce que tu dis, ce n'est pas la femme qui agit comme un maitre mais bien l'enbryon. Le fait est que j'ai le droit de disposer de mon corps ou de ma propriété (pour prendre mon terme qui te dérange tant) à mon bon vouloir. Hors ceci m'est impossible en tant que femme durant les 9 mois de ma grossesse, si je suis bien votre raisonnement. Qui subit? Cela me parait clair.

Le fait est que votre réponse est du type: oui mais si on laisse faire la femme, alors l'enfant meurt. Ok, je ne nie pas. Cependant, depuis le début vous tentez de faire une distinction entre l'embryon et tout autre etre humain qui aurait la meme attitude. J'ai du mal à comprendre cette distinction. Soit l'embryon et l'etre humain sont soumis aux memes règles, et alors il n'y a strictement aucune différence entre les 2, et j'ai le droit d'expulser qui bon me semble de ma propriété.

Sois l'embryon et l'etre humain ne sont pas identique et alors, vous avez un problème au passage.

Je fais remarquer de plus, que jusqu'a preuve du contraire l'embryon est une partie constituante du corps de la femme durant 9 mois. Que vous acceptez par exemple que la femme s'ampute de n'importe quelle pertie de son corps à n'importe quel moment, sauf lorsqu'il s'agit de l'embryon. Encore une fois, 2 poids 2 mesures.

Pour citer rothbard (fin chapitre 20):

Par conséquent, même si on prétend que notre naufragé devrait essayer de sauver sa vie en accaparant de force une place dans le canot de sauvetage, il demeurerait, dans notre perspective, passible de poursuites criminelles pour violation de la propriété d’autrui.

L’approche circonstancielle est erronée en ce qu’elle confond les questions de morale personnelle (que doit faire Tartempion ?) et les Droits en cause. Par conséquent, le Droit de propriété demeure absolu même dans les situations tragiques de sauve-qui-peut.

De plus, si Dupont, propriétaire du canot de sauvetage, est agressé par, disons, Durand, il a le Droit non seulement de le poursuivre par la suite, mais aussi d’employer la force contre lui pour repousser l’agression sur-le-champ. Si Durand recourt à la force pour embarquer le premier dans le canot de sauvetage, Dupont ou les gardes qu’il emploie ont certainement le Droit de repousser cette intrusion par la force[203].

Résumons-nous. Notre théorie continue de s’appliquer dans des cas extrêmes. Un homme qui commet une agression contre la personne ou la propriété d’autrui pour sauver sa propre vie agit peut-être moralement, ou peut-être ne le fait-il pas. Mais cette question ne fait pas partie du propos de cet ouvrage. Que son action soit morale ou immorale selon certains critères, il demeure quand même un criminel qui transgresse la propriété d’autrui, et sa victime est dans son Droit quand elle repousse l’agression par la force et intente par la suite des poursuites pénales contre son agresseur.

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Tu ne réponds pas à la question…

Si j'y répond:

Saddam a tuer des milliers de personnes, il a donc agressé des personnes. C'est la cause:

Ce que signifie une agression violente est qu’une personne prend le contrôle de ce qui appartient à une autre sans son consentement. L’ingérence peut atteindre la propriété d’un homme sur sa propre personne (le cas d’une agression corporelle) ou sa propriété sur les choses comme dans le cas du vol ou de la violation de domicile. Dans un cas comme dans l’autre, l’agresseur impose sa volonté contre la propriété naturelle d’un autre, il prive sa victime de sa liberté d’action et du plein exercice de sa propriété naturelle de soi-même.

[…]

L’agresseur, pour sa part, n’est pas un producteur mais un prédateur, il vit en parasite sur le travail et la production des autres.

Ainsi, les personnes agressés ont droit à un dédommagement. Rothbard dirait en proportion de l'agression. Comme il a tuer des individus, ces derniers ont la possibilité, selon Rothbard, de demander sa mise à mort. Pour se faire, comme l'individu coupable a agit en ne reconnaissant pas les droits de sa victime, il est lui meme dépouillé de ces droits afin d'appliquer le dédommagement.

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Si j'y répond:

Saddam a tuer des milliers de personnes, il a donc agressé des personnes.

Il me semble qu'il a en effet abattu des personnes lui-même, quelques unes. quand à ce qui a été fait par ses forces armées, c'est tout de même un peu plus complexe que ce que tu dis, non?

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Si j'y répond:

Saddam a tuer des milliers de personnes, il a donc agressé des personnes. C'est la cause:

:icon_up:

Ainsi, les personnes agressés ont droit à un dédommagement. Rothbard dirait en proportion de l'agression. Comme il a tuer des individus, ces derniers ont la possibilité, selon Rothbard, de demander sa mise à mort. Pour se faire, comme l'individu coupable a agit en ne reconnaissant pas les droits de sa victime, il est lui meme dépouillé de ces droits afin d'appliquer le dédommagement.

Tu as beau te débattre comme une anguille, il n'en reste pas moins qu'il y a opposition entre deux droits - le droit de la "police" d'appréhender un criminel et le droit de propriété du criminel sur sa maison - et qu'il faut choisir entre les deux, donc hiérarchiser, ce que tu fais d'ailleurs, mais sans l'admettre.

On flirte dangereusement avec les limites de la crédibilité mon ami…

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