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Dantec-muray-houellebecq


jugurta

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Il me semble qu'il n'y a rien de jubilatoire dans ce que Houellebecq met de son époque dans ses romans, contrairement à Sade.

Je l'aurais plutôt comparé à Baudelaire: réactionnaire et désenchanté, hypermoral en sous-main avec tous les risques de partir en vrille dans l'aigreur qu'un tel point de vue puisse comporter …

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  • 3 months later...

Comme on parle souvent de Dantec, j'ai chopé Babylon Blues chez un bouquinistes.

"Toorop tira une rafale de son ZUB-8943-F de l'armée tchécoslovaquo-mongole, qu'il avait échangé à une prostituée kazakh dans le désert de Brup contre un de ces nouveaux video-games hyper-ultra-méga-réalistico-fictif. L'agent de l'ex-FSB, l'ancien KGB et nouvellement UBP s'écroula à terre, près de la malette contenant les nouveaux disco-minds que lui avait commandé Ulrich, ancien cruciverbiste de l'armée rouge, son commanditaire.

Toorop sortit son GSM platinum deluxe équipé d'une puce à neo-IA, développée dans les laboratoires ouest-coréens de la péninsule de Shoubakinos, tout près de là où l'Armée de Libération Nationale des Troupes Ouzbeks avaient leur camp, et où Ulrich devait le retrouver. "

Franchement: ça m'a saoulé au bout de 100 pages, hop, direction l'étage du bas de ma bibliothèque.

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Idem, autant j'avais bien aimé Les racines du mal (Grand prix de l'imaginaire) et La sirène rouge, je n'ai pas pu dépasser 80 pages de ce volet de la "trilogie". Je crois que Maurice a tout simplement pété un plomb, y compris dans son style d'écriture.

Avec tous ces "néologismes" techniques il tombe dans le style ampoulé, mise en garde que l'on fait souvent aux jeunes auteurs et commet ainsi l'erreur typique des débutants en SF.

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Idem, autant j'avais bien aimé Les racines du mal (Grand prix de l'imaginaire) et La sirène rouge, je n'ai pas pu dépasser 80 pages de ce volet de la "trilogie". Je crois que Maurice a tout simplement pété un plomb, y compris dans son style d'écriture.

Avec tous ces "néologismes" techniques il tombe dans le style ampoulé, mise en garde que l'on fait souvent aux jeunes auteurs et commet ainsi l'erreur typique des débutants en SF.

Ce travers était déjà en puissance dans "les racines du mal" avec ses "fractales" à tout bout de champ. Mais bon le bouquin était bon.

Le théâtre des opérations on dirait un recueil de trucs qu'on dit qu'on trucs géniaux quand on a bu et fumé des sticks, et qu'on observe avec plus de recul le lendemain.

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Idem, autant j'avais bien aimé Les racines du mal (Grand prix de l'imaginaire) et La sirène rouge, je n'ai pas pu dépasser 80 pages de ce volet de la "trilogie". Je crois que Maurice a tout simplement pété un plomb, y compris dans son style d'écriture.

Avec tous ces "néologismes" techniques il tombe dans le style ampoulé, mise en garde que l'on fait souvent aux jeunes auteurs et commet ainsi l'erreur typique des débutants en SF.

Tout à fait d'accord avec toi (même si j'ai terminé le bouquin pour ma part).

"Babylon Babies" inaugure sa période "je pète nettement plus haut que mon cul".

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Comme vous tous, j'ai aimé (non, adoré) les racines du mal (dont d'ailleurs une partie de l'intrigue se passe près de ma région d'enfance), et dans une moindre mesure la Sirène rouge. Et puis basta. Cosmos Incorporated sort aujourd'hui, et on en dit du plus grand bien. OK, je me méfie des qu'en dira-t-on. Mais ce bouquin, de l'avis de ceux qui l'ont lu (qui ?) serait bien meilleur que ses précédentes productions, Villa Vortex et Babylon en particulier.

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Personellement j'adore remuer la tête en chantant sur "Guerilla radio" de Rage Against The Machine, groupe que j'affectionne, ça ne me pose aucun problème de conscience.

Idem, c'est vraiment tres bon. :icon_up: A la limite ça peut juste provoquer une perte de neuronne. Enfin plutot des connections synaptiques si on veut vraiment être rigoureux, mais ça ne doit pas poser de problème de conscience. Je ne pense pas qu'il y a incompatibilité entre le divertissement et la pensée politique et philosophique. Cependant mieux vaut éviter la télé-réalité ( star-ac and cie). :doigt:

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J'ai lu "Les racines du mal", je suis allé jusqu'au bout, et j'ai trouvé ça très mauvais. En revanche j'ai beaucoup aimé "Les particules élémentaires" et trouvé sans intérêt "Plate-forme".

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