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[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux


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Comme dirait l'autre, corrélation n'est pas causalité. Mais, c'est peut-être compliqué à appréhender comme concept.

(Je viens d'apprendre donc que avant le choc pétrolier, et sous Pompidou, il n'y a jamais eu d'immigration importante…)

Aha, tu viens de découvrir la cause de l'augmentation du niveau des mers: c'est qu'avant le choc pétrolier, on foutait les bicots à la flotte ! Tout s'explique pardi ! Nos pères fondateurs en avaient de bonnes idées tout de même… :icon_up:

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Il faut comprendre que "immigration" dans l'esprit de Vae Victis signifie "trop de noirs et d'arabes".

Je ne suis pas sûr que lui et toi parliez de la même chose.

Ah, je comprends mieux, il y a la vermine qui a un problème de pigmentation, et d'autres personnes bien plus respectables avec qui nous pratiquons la solidarité entre occidentaux… Comme les liens du sang, c'est bien ça?

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Graves accusations, mais comment se défendre de celles-ci quand elles émanent de personnes de si mauvaise foi ? Mais bien sûr en utilisant le mod "j'suis pas raciste".

[mode j'suis pas raciste on]

Mais non, j'ai pleins d'amis noirs et arabes !

[mode j'suis pas raciste off]

:icon_up:

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[Mode Balladur ON]

JE VOUS DEMANDE DE VOUS ARRETER!

[Mode Balladur OFF]

Sinon ça sent la modération ninja.

Au besoin, pour faire fermer les fils où l'ambience se déteriore, j'ai toujours mes photos spéciales, façon fil sur la députée néerlandaise.

Apropos, les gens qui sont intéressés par la photo de l'Irakien me demandent le lien par MP, je sais que quelques uns étaient intéressés, mais il a été viré très vite, pas grand monde n'a pu le voir.

(Le pire, c'est que j'ai échoué à faire fermer le fil qui a finalement été clos moins de 10 heures plus tard. Mais je ferai mieux la prochaine fois!)

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Exemple d'erreurs que tu as fait:

"les immigrés profitent du systeme de solidarité sans y contribuer".

Réponse: c'est faux:

- les budgets des minima sociaux sont issus de budgets tirés d'impots auxquels les immigrés contribuent, voire les touristes! (TVA, etc…)

- les systèmes de soins, dont tu poses par définition la dérive par le mythe de la clandestine qui accouche dans un hopital de maniere parasitaire, sont financés soit sur budgets sociaux (le RMIste a droit a ceci, cela, voir premiere remarque), ou sur le travail (les immigrés travaillent) soit sur le chomage (pour les immigrés ayant bossé).

Conclusion: tu as tort.

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Puisque tu n'expliques pas:

1 - les fondements de tes "raisonnements"

2 - que tu ne poses pas de problèmes

3 - que tu n'analyses rien.

Hé ben on le fait à ta place

Quelles seraient tes réponses à ces questions?

Qu'elles question ?

Celles-ci : "Comme on dit chez les PF, qu'est-ce que c'est un arabe à la mer ? et tous les arabes à la mer ?" ou celle-là : "Finale?" ?

Quand au fondement de mes raisonnements "l'homme sans mémoire 2", il suffit pour cela de se référer en particulier au texte sur l'immigration en Nlle-Zélande et à la discussion qui lui a fait suite. Comme par exemple où j'explique que l'immigration dont être ajustée par rapport aux besoins en particulier de main-d'oeuvre du pays.

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Graves accusations, mais comment se défendre de celles-ci quand elles émanent de personnes de si mauvaise foi ? Mais bien sûr en utilisant le mod "j'suis pas raciste".

Bah, c'est juste notre scéance de défoulage.

Force est de constater qu'un certain nombre de tes arguments, et l'article que tu as posté sont bourrés de contre-vérités.

J'en ai cité une : différence corrélation/causalité, et bien-fondé de l'assertion "il n'y avait pas de forte immigration avant 1973" (avant Pompidou, indeed)

Pour info, si on excepte le Japon, la France est dans les pays de la Triade, un de ceux (voir celui) qui autorise le passage du minimum de candestins. Mais peut-être est-ce parce que ce n'est pas le paradis sur Terre, ou qu'ils n'ont pas envi de jouer aux parasites?

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Exemple d'erreurs que tu as fait:

"les immigrés profitent du systeme de solidarité sans y contribuer".

Réponse: c'est faux:

- les budgets des minima sociaux sont issus de budgets tirés d'impots auxquels les immigrés contribuent, voire les touristes! (TVA, etc…)

La dépense en TVA dépend de notre consommation, plus tu consommes plus tu payes (en quantité, le taux reste bien sûr le même), il est évident qu'un immigré clandestin sans le sou faisant quelques dépenses de subsistances contribue bien moins qu'un français avec un revenu régulier consommant selon ses moyens.

- les systèmes de soins, dont tu poses par définition la dérive par le mythe de la clandestine qui accouche dans un hopital de maniere parasitaire, sont financés soit sur budgets sociaux (le RMIste a droit a ceci, cela, voir premiere remarque), ou sur le travail (les immigrés travaillent) soit sur le chomage (pour les immigrés ayant bossé).

Un immigré clandestin travaillant le fait de manière non-déclarée donc il ne cotise pas, tout en profitant de la CMU (couverture médicale universelle).

Conclusion: tu as tort.

Amusant de finir régulièrement ses posts par ce type d'allégations. Je vais essayer pour voir : Pas du tout, j'ai plus raison que toi !

Un rien enfantin, mais au cas où les arguments ne porteraient pas, ça permet de remporter fictivement le débat.

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Un immigré clandestin travaillant le fait de manière non-déclarée donc il ne cotise pas, tout en profitant de la CMU (couverture médicale universelle).

Non, parce que pour toucher la CMU, il est nécessaire de se déclarer à l'Etat, alors que tu es clandestin. Ce qui est un tantinet risqué.

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Il ne t'est pas venu à l'esprit que le clandestin qui se fait soigner, suite à un accident par exemple, est ramené à la frontière dès qu'il tient à peu près sur ses jambes ?

Sinon, ce serait intéressant d'examiner les coûts que tu dénonces à la lumière des bénéfices que produisent les immigrés en situation irrégulière.

PS : zut, EtiN m'a devancé.

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Non, parce que pour toucher la CMU, il est nécessaire de se déclarer à l'Etat, alors que tu es clandestin. Ce qui est un tantinet risqué.

Vous avez raison c'est délégué à des assocs subventionnées.

Il faut avoir des papiers pour profiter de tout l'assortiment des services sociaux, mais avec les régularisations régulières, et les massives içi ou là ce n'est chose si difficile.

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Vous avez raison c'est délégué à des assocs subventionnées.

Il faut avoir des papiers pour profiter de tout l'assortiment des services sociaux, mais avec les régularisations régulières, et les massives içi ou là ce n'est chose si difficile.

Ce "içi" m'interloque. :icon_up:

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Il ne t'est pas venu à l'esprit que le clandestin qui se fait soigner, suite à un accident par exemple, est ramené à la frontière dès qu'il tient à peu près sur ses jambes ?

Reconduite à la frontière ? Soyons un peu sérieux :

La France des clandestins

20 000 à 30 000 personnes font, chaque année, l'objet d'arrêtés de reconduite à la frontière, exécutés pour moins de la moitié.

«Depuis 16 ans que je travaille dans ce domaine, quel que soit le gouvernement, les autorités administratives et policières sont toujours confrontées à un grand nombre de problèmes quand il s’agit de reconduire des gens à la frontière», constate Michel Weckel, responsable du bureau de la Cimade à Strasbourg. Depuis 1984, son ONG est la seule habilitée à intervenir dans les centres de rétention réservés aux étrangers en instance d'expulsion.

Principale difficulté: l'identification. La destruction des papiers d'identité est en effet une pratique systématique des clandestins, qui fonde en particulier les refus de réadmission par les pays d'origine. Et pas question, bien sûr, d'expulser vers un pays inscrit sur la liste noire des droits de l'Homme. «Il y a donc une grande marge entre placement en rétention et reconduite effective aux frontières», conclut Michel Weckel. «50 à 60 % des personnes retenues dans un centre, ne sont finalement pas renvoyées vers leur pays d’origine.»

600 rétentions par an

Situé en pleine forêt, dans une zone militaire, le centre de rétention «Geispolsheim» de Strasbourg, créé en 1984, en même temps que les 18 autres centres de France, assure la rétention de quelque 600 personnes chaque année. Un chiffre à peu près stable depuis la brusque accélération enregistrée en 1997.

Si plus de la moitié d'entre elles ne sont finalement pas expulsées du territoire, ces personnes ne voient pas pour autant leurs situations régularisées. Sur les 850 dossiers d'étrangers en situation irrégulière que reçoit annuellement le bureau de la Cimade à Strasbourg, seuls une quinzaine connaissent un dénouement favorable.

Lamia Bouzbouz

http://mcsinfo.u-strasbg.fr/article.php?cP…article_id=3525

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La France reste le premier pays destinataire des demandeurs d'asile

LEMONDE.FR | 19.04.05 | 18h29  •  Mis à jour le 19.04.05 | 20h34 

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La France est restée en 2004 le premier pays de destination des demandeurs d'asile devant les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Autriche, selon le rapport annuel de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) rendu public mardi 19 avril. En 2004, première année d'application de la réforme du droit d'asile, l'Ofpra, devenu guichet unique pour les demandeurs d'asile, a reçu 65 600 demandes, contre 62 000 en 2003, soit une hausse de 5,8 % alors qu'une baisse générale est observée chez tous ses partenaires européens.

Un rapport du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) publié le mois dernier avait déjà démontré que la France a été, en 2004, le premier pays industrialisé d'accueil de demandeurs d'asile, avec une hausse par rapport à 2003 (61 600 demandes contre 54 429) La hausse de la demande en France présentée devant l'Ofpra est due au triplement des demandes de réexamen et à la hausse de près de 6 % des demandes de mineurs accompagnants, a indiqué mardi le directeur général de l'Office, Jean-Loup Kuhn-Delforge, au cours d'une conférence de presse.

Mais si l'on ne considère que les premières demandes d'examen, la demande d'asile en France est en voie de diminution (-2 % par rapport à 2003) confirmant un ralentissement déjà observé en 2003. Selon M. Kuhn-Delforge, une baisse des demandes en France de 6 % a également été enregistrée au cours des trois premiers mois de 2005. Le mouvement de baisse de demande d'asile sur l'ensemble de l'Union européenne avait, lui, déjà été largement constaté il y a un an, avec une moyenne de plus de 20 % de baisse en 2003. L'évolution constatée en 2004 dans plusieurs pays de l'UE est encore plus marquée : - 26,1 % en Allemagne, - 33,1 % en Grande-Bretagne, - 24 % en Autriche, - 26 % en Suède.

ENCORE PLUS DE DÉBOUTÉS DU DROIT D'ASILE

La répartition des demandeurs d'asile par région de résidence a sensiblement évolué ces trois dernières années : la région Rhône-Alpes a ainsi connu une hausse de 101 %, devenant la deuxième région d'accueil des demandeurs d'asile derrière la région Ile-de-France. Cette dernière représente toutefois à elle seule 41,9 % du total. La baisse à Paris, amorcée en 2001, s'est encore accentuée : la capitale regroupe désormais moins de 20 % des demandeurs d'asile tandis qu'elle en comptait 40 % en 2000. Par ailleurs, la part des mineurs isolés dans les demandes d'asile ne cesse de croître (1 221 demandes en 2004 contre 845 en 2002), la majorité d'entre eux venant du continent africain (61 %).

Parallèlement à la baisse des demandes, le nombre de déboutés du droit d'asile n'a cessé d'augmenter depuis vingt-cinq ans : le taux d'accord des demandes est passé d'environ 80 % en 1981 à 16,6 % en 2004 (contre 14,8 % en 2003), faisant apparaître le chiffre de 11 292 demandeurs admis sous la protection de l'Office. Parmi les admis, arrivent en tête les ressortissants de Bosnie-Herzégovine, du Rwanda et de Russie, dont les taux d'admission dépassent ou avoisinent 50 %. En revanche, Maliens et Chinois n'ont que des chances minimes (1 % ou moins…) d'obtenir le droit d'asile. Les Algériens ne sont guère mieux lotis avec 5,5 %.

Cette situation est corroborée par un rapport du Haut-Commissariat pour les réfugiés, publié en mars dernier. Selon ce document près de 80 % des demandeurs ont été ou seront déboutés, un taux récurrent ces dernières années. Selon les analystes du HCR, un grand nombre de déboutés du droit d'asile devrait rester en France, grossissant le nombre d'immigrés en situation irrégulière.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-640822@51-640825,0.html

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Il y a une différence entre "demande d'asile" et "immigration illégale".

Merci de ne pas tout mélanger.

Sinon, pour les mesures d'expulsion, the point is that ze clandestin ne va pas prendre le risque de signaler sa présence aux autorités en allant benoîtement réclamer le remboursement de ses frais médicaux.

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Il y a une différence entre "demande d'asile" et "immigration illégale".

Merci de ne pas tout mélanger.

Sinon, pour les mesures d'expulsion, the point is that ze clandestin ne va pas prendre le risque de signaler sa présence aux autorités en allant benoîtement réclamer le remboursement de ses frais médicaux.

Ouais, enfin… quand un illégal se pointe dans un hosto, on le soigne à l'oeil et on se débrouille pour récupérer le pognon ailleurs (ce qui est très bien, en l'occurence)

PS: ceci n'est pas un soutien aux propos de VV que j'ai de toute façon cessé de lire depuis un moment (il est tellement con, que ca vaut la peine de le signaler)

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