Aller au contenu

Philosophie De L'entreprise


Chitah

Messages recommandés

Alors quelle est la motivation du créateur d'une nouvelle entreprise qui n'a pas encore de client ? Satisfaire un client qu'elle n'a pas ?

Quelle est la motivation d'un créateur d'entreprise sur un nouveau marché ? De rendre un service aux clients ? Clients qui n'ont pas encore constaté l'utilité du service ou bien offert ?

Ca ne tient pas debout non ?

De plus, vous n'avez pas besoin de vous lever le matin avec l'idée de faire du profit. De par votre nature, vous essayez de faire du profit. En prenant la définition du profit comme fruit de l'activité humaine, dès que vous respirez, vous faites du profit.

1) le créateur ne se lance que s'il estime probable qu'il trouvera des clients à satisfaire. La fonction de l'entreprise est de rendre ce service. Le profit n'est que le résultat souhaitable de ce service.

2) Les activités humaines ne générent pas que des résultats positifs. de plus le profit suppose l'idée de valeur, elle même sous tendue par l'échange. Sans échange pas de profit.   

Vous avez des bases économiques marxistes. Ce n'est pas une insulte, c'est une constatation. Le profit n'est définitivement pas la cupidité.

1) Vous êtes le premier à me dire cela. c'est étonnant alors que mon éducation éco s'est faite chez les monétaristes puis les autrichiens. j'ai, certes, une affection pour sen dont les bases sont néo-classiques, mais marx pas du tout….

2) Je ne vois pas ou j'ai laissé entendre que profit=cupidité.

3) Je ne fais que dire que le manager est un salarié qui a pour mission d'augmenter le profit. Celui-ci est donc un moyen pour lui d'atteindre ses objectifs personnels.

Lien vers le commentaire
Vous évacuez complètement le fait que l'entreprise n'est pas un lieu abstrait qui existe en soi, mais une chose réellement implémentée qui provient de l'initiative indivuelle (et pas celle de ses salariés, sauf quelques rares coopératives).

Dire que l'entreprise est là pour rendre service à ses clients est un contresens total. Si demain ce service ne rapporte pas, elle cessera de le rendre et se réorientera vers quelque chose qui rapporte.

Une entreprise existe pour faire du profit. Si ça ne vous plait pas, vous n'avez qu'à essayer d'en créer une qui fonctionne selon un autre modèle - seulement je vous préviens, une entreprise qui ne fait pas de profit doit être financée par ailleurs, et il n'y a que deux moyens de le faire :

a) faire du profit par ailleurs (ce qui revient à déshabiller pierre pour habiller paul)

:icon_up: utiliser la violence

La question posée est la raison d'être d'une entreprise et non la motivation du créateur.

Il est évident que cette dernière sera en grande partie le profit mais pas seulement. l'égo, la volonté de liberté, la certidude d'être dans le vrai, le goût du challenge, l'absence de choix….sont des moteurs extrêment puissants.

Un créateur doit comparer une situation sûre et souvent saine financièrement à une situation risquée où le profit est une hypothése à échéance plus ou moins longue. La richesse est une hypothése encore plus improbable.

Le profit seul n'est que rarement suffisant pour expliquer cette prise de risque.

Lien vers le commentaire
La question posée est la raison d'être d'une entreprise et non la motivation du créateur.

Il est évident que cette dernière sera en grande partie le profit mais pas seulement. l'égo, la volonté de liberté, la certidude d'être dans le vrai, le goût du challenge, l'absence de choix….sont des moteurs extrêment puissants.

Un créateur doit comparer une situation sûre et souvent saine financièrement à une situation risquée où le profit est une hypothése à échéance plus ou moins longue. La richesse est une hypothése encore plus improbable.

Le profit seul n'est que rarement suffisant pour expliquer cette prise de risque.

Quand tu créés ton entreprise la richesse est une hypothèse, mais la seule valeure qui te servira a expérimenter "tes challenges" (défis en français), ta volonté, ton égo, c'est l'argent.

Les entreprises ont besoin d'une hiérarchie parce que l'un des moteurs du "travailleur" est l'envie, si j'ai créé une entreprise c'est parce que je ne supportais pas ma condition de salarié : Le seul fait de "demander une augmentation de salaire" correspondait pour moi à un renoncement de ma liberté.

Lien vers le commentaire
Pourquoi un entrepreneur n'aurait-il pas comme but premier de satisfaire ses clients ?

Etes vous en train de rendre légitime l'esclavage ?

Comment peut on avoir la volonté de satisfaire une autre volonté avant la sienne sans être esclave ?

Avoir la volonté de satisfaire une autre vonlonté n'est pas un but. Mais un moyen.

Lien vers le commentaire
Etes vous en train de rendre légitime l'esclavage ?

Comment peut on avoir la volonté de satisfaire une autre volonté avant la sienne sans être esclave ?

Avoir la volonté de satisfaire une autre vonlonté n'est pas un but. Mais un moyen.

C'est ce que dit Ronnie, dans la chaîne complexe des buts d'une entrepreneurs, celui-ci peut s'apercevoir que ceux-ci sont mieux servis lorsqu'il place en premier la satisfaction de son client, il décide donc de subordonner ses autres buts à celui-là.

Votre vision et celle de Ronnie ne sont pas incompatibles, vous etes d'accord?

Lien vers le commentaire
1) Vous êtes le premier à me dire cela. c'est étonnant alors que mon éducation éco s'est faite chez les monétaristes puis les autrichiens. j'ai, certes, une affection pour sen dont les bases sont néo-classiques, mais marx pas du tout….

Hélas, pendant plus d'un siècle, le modèle économique marxiste a supplenté tous les autres et dans le monde entier. Y compris dans l'enseignement de l'économie aux USA.

Il faut dire que le modèle marxiste de l'économie épouse à merveille les modèles économiques défendus par "les asservistes" qui eux sont bien plus anciens. Le dirigisme ne date pas du XIXème siècle.

Disons donc, si vous ne vous sentez pas marxiste, que vous défendez un modèle éonomique fondé sur la séparation entre l'activité de l'homme et son résultat : l'économie.

2) Je ne vois pas ou j'ai laissé entendre que profit=cupidité.

Dans la phrase ci dessous, qu'entendez vous donc par "profit" ?

Le top management peut être motivé par l'argent, l'image, le pouvoir, l'envie, le plaisir, …peu importe.

En tout cas il n'est jamais motivé par le profit, autrement que comme instrument d'évaluation qui lui permet de revendiquer ce qui lui permet d'atteindre son objectif.

3) Je ne fais que dire que le manager est un salarié qui a pour mission d'augmenter le profit. Celui-ci est donc un moyen pour lui d'atteindre ses objectifs personnels.

Encore une fois, pourquoi faire cette séparation sémantique entre le profit personnel et le profit de l'entreprise ?????

Lien vers le commentaire
Hélas, pendant plus d'un siècle, le modèle économique marxiste a supplenté tous les autres et dans le monde entier. Y compris dans l'enseignement de l'économie aux USA.

Il faut dire que le modèle marxiste de l'économie épouse à merveille les modèles économiques défendus par "les asservistes" qui eux sont bien plus anciens. Le dirigisme ne date pas du XIXème siècle.

Disons donc, si vous ne vous sentez pas marxiste, que vous défendez un modèle éonomique fondé sur la séparation entre l'activité de l'homme et son résultat : l'économie.

Dans la phrase ci dessous, qu'entendez vous donc par "profit" ?

Encore une fois, pourquoi faire cette séparation sémantique entre le profit personnel et le profit de l'entreprise ?????

1) je ne vois pas en quoi je propose un modéle qui sépare l'activité de l'homme de son résultat. C'est même le contraire puisque ce je place au coeur c'est l'échange, ni la production ni la consommation.

2) Parce que cela n'a strictement rien (mais alors rien du tout) de sémantique.

La vocation d'une entreprise est de créer de la valeur (vous appelez cela profit, moi service apporté au client).

Pour cela, ses créateurs s'appuient et coordonnent d'autres individus. chacun poursuit des objectifs qui passent par l'efficacité de cette association. (autrement dit l'homme n'est pas d'abord un producteur, exit marx)

- le fait que l'efficacité de l'entreprise soit un moyen pour les individus qui la composent a des effets importants :

- perte d'efficacité provenant de la différence entre profit individuel et profit de la personne morale. cela peut aller de mauvais choix mineurs (surinvestissements ou mal-investissements ,principe de peter…) jusqu'a la mort (fusions motivées par l'égo du dg, incapacité à s'adapter à un changement technologique…).

- Besoin d'un management clair et efficace pour rappeler régulièrement la contrainte "profit".

Imaginez vous sérieusement qu'il suffirait de permettre aux entreprises publics de gagner de l'argent pour en changer le management et les habitudes?

Bref cette mutiplicité d'objectifs est un élément perturbateur au même titre que les coûts de transaction ou que la dimension "collectivité humaine" de l'entreprise

Lien vers le commentaire
C'est ce que dit Ronnie, dans la chaîne complexe des buts d'une entrepreneurs, celui-ci peut s'apercevoir que ceux-ci sont mieux servis lorsqu'il place en premier la satisfaction de son client, il décide donc de subordonner ses autres buts à celui-là.

Votre vision et celle de Ronnie ne sont pas incompatibles, vous etes d'accord?

Je trouve que dans cette vision, il manque une dimension : la conviction. Je veux dire par la qu'il y a un véritable plaisir à convaincre un client.

Un client qui n'a pas de besoin n'est pas à satisfaire. Et c'est, ce qu'il manque dans cette vision.

Faire naitre un besoin chez un client est pour moi quelque chose qui n'a pas pour but premier de le satisfaire. Vous ne pouvez pas convaincre sans être convaincu… donc votre conviction n'est pas de satisfaire le client mais de révéler l'utilité de votre produit au client.

Satisfaire un client c'est partir d'une entreprise déjà créée avec un marché et donc avec des clients. Or, la motivation "première" de l'entrepreneur est à mon avis la création.

Entrement, je trouve que entreprise, entrepreneur sont des mots qui ne veulent plus rien dire. Créé représente un grand risque. La satisfaction d'un client comporte beaucoup moins de risques.

PS: Je ne pense pas vraiment être si incompatible avec Ronnie… Mais il faut avouer qu'il y a beaucoups de mises au point à faire… :icon_up: )

Lien vers le commentaire
Je trouve que dans cette vision, il manque une dimension : la conviction. Je veux dire par la qu'il y a un véritable plaisir à convaincre un client.

Un client qui n'a pas de besoin n'est pas à satisfaire. Et c'est, ce qu'il manque dans cette vision.

Faire naitre un besoin chez un client est pour moi quelque chose qui n'a pas pour but premier de le satisfaire. Vous ne pouvez pas convaincre sans être convaincu… donc votre conviction n'est pas de satisfaire le client mais de révéler l'utilité de votre produit au client.

Satisfaire un client c'est partir d'une entreprise déjà créée avec un marché et donc avec des clients. Or, la motivation "première" de l'entrepreneur est à mon avis la création.

Entrement, je trouve que entreprise, entrepreneur sont des mots qui ne veulent plus rien dire. Créé représente un grand risque. La satisfaction d'un client comporte beaucoup moins de risques.

PS: Je ne pense pas vraiment être si incompatible avec Ronnie… Mais il faut avouer qu'il y a beaucoups de mises au point à faire… :icon_up: )

Lien vers le commentaire
  • 1 month later...

Un article sur une classe d'acteurs très importantes en ce qui concerne les entreprises multinationales cotées sur des marchés financiers: l'analyse. Lors de la bulle Internet, on a vu ceux-ci prendre une importance démesurée dans les écosystèmes des grandes entreprises, cet article analyse les conséquences et propose quelques pistes pour dompter un petit peu l'irrationalité issue de ce nouvel état de fait:

Les analystes financiers doivent eux aussi être transparents

LE POINT DE VUE DE JULIEN LE MAUX

Les récents rapports portant sur le gouvernement d'entreprise concluent systématiquement à la nécessité d'une plus grande transparence en matière d'informations financières et extra-financières : politique d'endettement, rémunérations des dirigeants, honoraires des commissaires aux comptes, hors bilan, etc. Systématiquement, ces conclusions s'appuient sur les exemples liés à la bulle boursière high-tech de la fin des années 1990. Or un acteur économique important a, semble-t-il, été oublié en matière de réforme concernant sa transparence : l'analyste financier.

Selon le professeur d'économie de Harvard et, à mon avis, futur prix Nobel d'économie Michael Jensen, une profonde erreur a été commise à partir du milieu des années 1990 en accordant une place trop importante aux analystes financiers. Les dirigeants ne mettaient plus en place des politiques d'entreprise, mais tentaient de respecter les prescriptions des sociétés d'analyse, et ce afin d'atteindre les précieuses estimations de bénéfices. Or, par définition, il s'agit ici d'une inversion complète des rôles. Théoriquement, l'analyste n'est pas là pour ordonner ou commander une stratégie mais pour comprendre celle mise en place et évaluer sa pertinence, son efficacité. Parallèlement, les dirigeants ne doivent pas être des moutons de Panurge, se dédouanant de toutes responsabilités en cas de mauvaises performances en remettant en question les attentes des analystes. Au contraire, ils doivent se situer, dans la construction de la stratégie de l'entreprise, en amont des analystes financiers.

Dans la situation où les rôles de dirigeant et d'analyste sont inversés, il est tout à fait logique que les marchés financiers deviennent irrationnels. En effet, ce sont des analystes externes, ne maîtrisant ni l'information interne, ni les sources de valeur ajoutée non utilisées, ni même la culture de l'entreprise qui deviennent non seulement les juges des bonnes et mauvaises stratégies construites par les sociétés cotées, mais qui prennent aussi le bâton de pèlerin pour montrer le « bon » chemin aux dirigeants de société, ces derniers devenant alors inutiles dans le schéma de management classique. La meilleure preuve de cette situation est l'importance donnée aux analystes financiers à la fin des années 1990, dont les principaux avaient une audience nettement plus grande que les dirigeants des sociétés auprès des investisseurs (le terme de « gourou » était même utilisé !).

Il est vrai que, depuis le début des années 2000, les analystes financiers tente de trouver une solution aux nombreuses critiques qui leur sont adressées, notamment en cherchant à se construire une déontologie de l'indépendance. Bien que cette dernière ne soit pas inutile, ce travail est insuffisant par rapport aux nombreux désastres financiers qui se sont déroulés. Il semble nécessaire de coupler l'indépendance à une réelle transparence de la profession, au même titre que celle demandée aux sociétés cotées.

Dans cette perspective, il faut de nouvelles propositions pour avancer. La transparence de la profession d'analyste pourrait prendre la forme de la mise à disposition a posteriori des recommandations des analystes financiers à tous les acteurs des marchés financiers : gérants de portefeuille, dirigeants ou actionnaires individuels. Cette information diffusée serait limitée à la seule recommandation achat, conserver ou vendre. La collecte pourrait être attribuée à l'Autorité des marchés financiers, au même titre qu'elle met à disposition les documents financiers des sociétés et les notices d'opérations. L'AMF pourrait ainsi créer et ouvrir au public une base de données des recommandations de l'ensemble des analystes financiers, de manière hebdomadaire ou mensuelle.

Ainsi, tout individu intéressé par l'information émise par un analyste pourrait voir la performance de celui-ci dans le passé en comparant ses recommandations à la réalité des marchés financiers, au travers de l'évolution des cours boursiers des actions recommandées à l'achat ou à la vente. De même pourraient ainsi émerger des notations d'analystes, des classements de ces derniers, comme ce qui existe déjà pour les gérants de portefeuille. Dans ces conditions, un dirigeant ne portera pas la même attention aux analystes peu performants, qui, de toute façon, ne seront pas écoutés par les investisseurs institutionnels. L'ensemble de ce dispositif améliorerait l'image de l'analyste financier.

Il est ici important de rappeler que le rôle du gouvernement d'entreprise ne se limite pas seulement à la protection des actionnaires actuels, mais aussi et surtout à celle des actionnaires potentiels. Or, dans cette perspective, tous les acteurs, y compris les analystes, doivent présenter les caractéristiques d'une transparence complète.

Toutefois, pour que ce système fonctionne, il faut que les analystes y trouvent également un intérêt. Pourquoi prendre le risque d'être sanctionné si, quel que soit le résultat, aucun bénéfice ne peut être retiré du mécanisme ? La solution se trouve dans la nature de l'information fournie par la base de données. Il faut que l'information ne soit pas au nom d'une société d'analyse ou d'un établissement bancaire, mais bien au nom de l'analyste ou des analystes qui ont produit la recommandation. Ainsi, un analyste performant sera perçu comme tel sur le marché du travail de l'analyse financière et pourra ainsi négocier de meilleurs contrats de travail auprès de son employeur, mais également auprès des concurrents qui pourront reconnaître en lui une personne de qualité, source de valeur ajoutée. Notons qu'il ne s'agit nullement de mettre en place un outil pouvant être utilisé dans la recherche de la responsabilité d'un analyste. Il s'agit uniquement de rendre le monde de l'analyse financière aussi transparent que celui des sociétés cotées ou de la gestion de portefeuille.

En conclusion, je souhaiterais noter qu'il ne s'agit ici que d'une proposition d'amélioration de la qualité de l'information financière disponible et non une remise en question de la compétence et de l'honnêteté des membres de cette profession.

JULIEN LE MAUX est maître de conférences à l'université de Paris-I-Panthéon-Sorbonne.

Lien vers le commentaire
Il est évident que la création d'emploi est le plus souvent un simple effet collatéral (positif) de l'entreprise. Ce n'est ni la fonction de l'entreprise, ni l'objectif final des dirigeants ou actionnaires.

Edit : posté en même temps que Schnappi d'où une partie en doublon  :icon_up:

Car les salariés, n'ayant aucune conscience de leur pouvoir, ne l'utilisent pas.

Il en irait tout autrement du fonctionnement de l'entreprise dans le cas contraire.

Cette dernière se verrait obbligée de traîter ses salariés comme des " clients interieurs "

Lien vers le commentaire
Car les salariés, n'ayant aucune conscience de leur pouvoir, ne l'utilisent pas.

Il en irait tout autrement du fonctionnement de l'entreprise dans le cas contraire.

Cette dernière se verrait obbligée de traîter ses salariés comme des " clients interieurs "

:icon_up: C'est faux. Vos propos sont totalement contredits par la sociologie des organisations, et "l'analyse stratégique" de Crozier en particulier.

Lien vers le commentaire

Pour aller dans le sens de Largo, le concept de "cliemployé" existe déjà (l'employé comme "client" de l'entreprise"), et dans le domaine du logiciel, l'Employee Relationship Management est quelquechose de comparable maintenant au Customer Relationship Management?

Lien vers le commentaire
ben prenons l'exemple de mes camarades scandinaves: En Suede par exemple, les indemnités de chomage sont elevées mais en revanche, si le chomeur refuse les offres de travail, qui correspondent a sa formation, l'Etat dit "niet" et lui coupe ses ressources!

De meme, le chomeur est bien plus encadré qu'en France! Ce sont des associations qui s'occupent entierement de la recherche d'emploi!

Ce modele est bien plus performant que le systeme francais (ANPE-UNEDIC)!

Je pense que l'Etat doit faire des demarches dans ce sens pour veritablement essayer de mettre la France au travail!

ATTENTION, ce modèle ( le Suédois ) n'est pas libéral mais social, avec c'est vrai, avec une grande efficacité ( je préfere en passant un modèle social performant qu'un modèle libéral raté )

Bref, tu compares la situation des salariés des deux pays mais tu oublies un détail de taille, en Suède, les salaires sont élevés, beaucoup plus que les indémnités de chômage qui le sont, elles aussi, cela n'incite pas les salariés de ce pays à glander au chômage comme ici.

Ce pays compte 80 % de syndiqués contre 10 % en France, les rapports de force dans l'entreprise sont réels, les salariés ont voix au chapitre, ce qui n'est pas du tout le cas ici.

Le problème de l'Entreprise, en France, ce sont, les salaires, trop bas, et le manque de participation active des salariés, non conscients de leur pouvoir.

On est trés loin du modèle suédois

Lien vers le commentaire
C'est qu'au mieux, tu es naïf,et qu'au pire, tu es sincère !

Mon but, en écrivant cela, n'était pas de transmettre l'idée qu'effectivement "l'entreprise a pour but de créer des emplois". Je n'avais qu'un but en écrivant cela, c'était d'exprimer l'idée selon laquelle ce fil ne doit comporter que des affirmations justifiées.

Car sinon, n'importe qui peut affirmer n'importe quoi, et donc, en elle-même, l'idée "l'entreprise a pour but de créer des emplois" a autant de valeur que ce que moi-même, Largo Winch, Eti-N, etc…. ont dit, alors que tout de même, nous avons cherché à justifier un petit peu nos positions?

C'est plus clair pour toi?

Lien vers le commentaire
C'est un raisonnement qui ne tient pas la route : comment pourra tu empêcher que 80 % de la population Française réclame justement que l'Etat se mêle de ce qui, selon toi, " ne la regarde pas "

A part leur retirer le droit de vote, je ne vois pas.

Voter consiste non pas à décider pour soi-même, mais à essayer de régenter la vie des autres, par exemple en demandant que "les riches payent pour la crise" ou que "le cinéma français, les agriculteurs, les fabricants de textile (au choix) reçoivent encore plus d'aides".

Si 80% des électeurs demandent que l'Etat interviennent dans la vie des autres, ce n'est pas plus juste que s'il s'agissait de 51%.

Lien vers le commentaire
Sauf qu'en France personne ne met en pratique les belles théories de ce Monsieur.

N'importe quoi ! Ces "belles théories" - et tant d'autres - sont justement basées sur l'expérimentation, c'est-à-dire sur l'observation en situation des stratégies d'acteur…

Visiblement, vous parlez d'un sujet que vous ne maitrisez pas du tout.

Lien vers le commentaire
C'est en train de devenir le cas hélas ! Les salariés n'ont plus confiance en l'Entreprise.

Ca on ne peut pas le nier. Alors les 80% de la population qui n'ont pas confiance dans l'entreprise sont-ils des moutons lobotomisés, ou des êtres humains qui possèdent un libre arbitre ?

C'est un raisonnement qui ne tient pas la route : comment pourra tu empêcher que 80 % de la population Française réclame justement que l'Etat se mêle de ce qui, selon toi, " ne la regarde pas "

A part leur retirer le droit de vote, je ne vois pas.

Je crois que ce que veut dire Christo, c'est qu'on ne peut pas grand chose au fait que 80% de la population ai besoin d'un état… faut-il leur faire la guerre ? Leur enlever de force le droit de vote ? Quel que soit le système politique, les contraintes de cohabitation existeront toujours entre les humains., j'ai vraiment du mal à imaginer un système libertarien ou les autres n'empièteraient pas sur ma liberté…. tout autant qu'un état. Alors faut t-il s'efforcer de rendre un état plus intelligent et le plus respectueux des libertés individuelles (ce à quoi aspirent quand même la plupart de nos contemporains…même s'ils le font c'est vrai en tatonant)… ou se battre à tout prix contre des moulins, au nom d'une indépendance individuelle qui ne peut physiquement pas exister. Faut il faire la paix ou la guerre ?

Lien vers le commentaire

@christo

Ce n'est pas question de mettre en application ou pas, ce sont des modèles d'analyse et de description de ce qui se passe dans les organisations.

Un thermomètre est un outil de mesure, il donne la température. Mais n'a rien à voir avec la théorie thermodynamique.

Je crois que ce que voulait rappeler Largo en citant Crozier c'est la question des stratégies d'acteurs dans l'entreprise. Chose que montre aussi la sociologie des organisations.

Quant à la question du pouvoir, les deux décrivent des stratégies opposées entre managers et collaborateurs. Par ex., et pour faire court, les managers veulent plus de travail ou résultats, filer moins de primes… A l'inverse les employés tendent vers moins d'efforts, veulent gagner plus… C'est un exemple de description ou d'observation.

Après c'est une autre affaire de choisir un modèle de management qui tienne compte des objectifs et des contraintes diverses dans l'organisation. La question que se posera le manager c'est : sur quoi je peux agir ?

Lien vers le commentaire
N'importe quoi ! Ces "belles théories" - et tant d'autres - sont justement basées sur l'expérimentation, c'est-à-dire sur l'observation en situation des stratégies d'acteur…

Visiblement, vous parlez d'un sujet que vous ne maitrisez pas du tout.

C'est un problème très en amont de toute réflexion: certains croient qu'une théorie est quelquechose qu'on applique, alors que c'est un cadre qui explique un phénomène.

Lien vers le commentaire

Tout à fait Chitah. A mon avis ça vient de la représentation tenace qu'ont beaucoup de gens et qui oppose théorie à pratique.

Pour ne pas dire intellectuel/manuel, ou parler/faire qui relèvent du même genre d'opposition. Alors que ce genre de distinction est fallacieuse et la psychologie l'a bien montré, notamment sur le plan cognitif (modèle des intelligences multiples).

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...