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Et encore les profs…


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Je ne voudrais pas m'acharner sur les profs, mais j'ai une petite histoire à vous raconter :

La mère d'un de mes amis est prof d'Histoire-Géo, la quarantaine, et… est à la retraite dans deux ans. :doigt:

La raison : Les profs qui ont 3 enfants ou plus ne travaillent que 15 ans dans leur vie… :warez:

Pire : Si ils ont passé l'agrégation (compter ici un an d'année sabatique pour passer cet examen à soustraire aux 15 ans de travail dans la vie) ils ne travaillent que 15 ans ET 15 Heures par semaine. :warez:

Ne pas oublier : leur retraite de fonctionnaires est à 75% de leur salaire normal… :ninja:

Voilà comment l'Etat engraisse ses fonctionnaires… :icon_up:

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Ma mère à moi est commerçante, elle aura droit à moins d'un RMI pour sa retraite, elle à 47 ans, 4 enfants, et doit encore bosser 7 ans pour ouvrir les droits minimums (si elle veut toucher sa pension complète elle doit bosser jusqu'à 65 ans).

Si les fonctionnaires étaient vraiment des gens biens (comme on arrete pas de nous le bassiner) ils demanderaient l'égalité.

On a les fonctionnaires qu'on mérite :icon_up:

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Si les fonctionnaires étaient vraiment des gens biens (comme on arrete pas de nous le bassiner) ils demanderaient l'égalité.

On a les fonctionnaires qu'on mérite :icon_up:

Oh mais il la demande ! N'as-tu jamais entendu des grèvistes demander la retraire après 37 ans 1/2 pour tous ? Dire que leur combat est celui de tous ?

Ces gros malins retournent l'argument en leur faveur !

Sinon, oui, on a les fonctionnaires qu'on mérite :doigt:

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" ET 15 Heures par semaine. "

Heu, un prof, ça vient pas en cours les mains dans les poches, t'as compté les heures à préparer les leçons ?

Euh, ca, ca ne trompe personne. On sait bien que pour une grande partie de profs, ils préparent leurs cours sur leur première, deuxième, voir troisième année d'enseignement, et qu'ensuite, il rebalance la même sauce les autres années.

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La mère d'un de mes amis est prof d'Histoire-Géo, la quarantaine, et… est à la retraite dans deux ans. :icon_up:

La raison : Les profs qui ont 3 enfants ou plus ne travaillent que 15 ans dans leur vie… :doigt:

Pire : Si ils ont passé l'agrégation (compter ici un an d'année sabatique pour passer cet examen à soustraire aux 15 ans de travail dans la vie) ils ne travaillent que 15 ans ET 15 Heures par semaine. :warez:

Et tu as oublié les 16 semaines de congés payés par an… :warez:

Par contre, tu exagères peut-être un peu : l'année pour passer le concours est sans doute la seule année durant laquelle ils travaillent réellement…

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Oui, enfin bon faudrait pas croire non plus que les profs ont tous la belle vie.

Le nombre de dépressions dans cette profession est énorme

Ca m'énerve cet esprit 'lutte des classes' : connard de fonctionnaire profiteur et fainéant vs. courageux travailleur exploité par l'Etat. La plupart des profs sont autant victimes du système que nous ou leurs élèves. D'accord, ils sont globalement un peu cons et ne sont pas capable de se rendre compte que c'est la mainmise de l'Etat sur l'école qui crée cette cituation, mais faudrait pas non plus les assimiler tous à des glandeurs qui n'en foutent pas une et qui sucent l'argent du contribuable.

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Oui, enfin bon faudrait pas croire non plus que les profs ont tous la belle vie.

Le nombre de dépressions dans cette profession est énorme

Ca m'énerve cet esprit 'lutte des classes' : connard de fonctionnaire profiteur et fainéant vs. courageux travailleur exploité par l'Etat. La plupart des profs sont autant victimes du système que nous ou leurs élèves. D'accord, ils sont globalement un peu cons et ne sont pas capable de se rendre compte que c'est la mainmise de l'Etat sur l'école qui crée cette cituation, mais faudrait pas non plus les assimiler tous à des glandeurs qui n'en foutent pas une et qui sucent l'argent du contribuable.

D'autant plus que si tu veux être prof, vu le nombre de places dans le secteur privé, tu es plus ou moins "obligé" de devenir fonctionnaire…

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Il a dit "globalement" - il y a donc des exceptions. Pour parler de mon expérience, je n'ai croisé que deux profs intelligents sur toute ma scolarité (hors unif').

Eh ben t'as pas eu de chance. Ou alors tu places la barre réellement très haut (QI 175 ?) :icon_up:

Comme tout le monde, j'ai évidemment eu cours d'abrutis, mais j'ai aussi eu bon nombre de profs très compétents et dévoués, dont certains m'ont appris bien plus que le programme.

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Il a dit "globalement" - il y a donc des exceptions. Pour parler de mon expérience, je n'ai croisé que deux profs intelligents sur toute ma scolarité (hors unif').

Si la probabilité est aussi basse, alors je fais sûrement partie du lot des abrutis.

Je me demande comment la majorité des gens qui glosent sur la facilité du métier de prof réagiraient face à une de mes classes.

Petite anecdote pour bien faire comprendre aux non-profs ce que ça veut dire parfois d'être enseignant.

Ce matin, je leur présentais un remplaçant qui va assurer les cours d'une collègue hospitalisée jusqu'à son retour. Apres le départ du brave homme, je dis à mes élèves, que je voyais déjà tout goguenards, de ne pas lui mener la vie trop dure.

Réponse de mes élèves : "ah monsieur, vous le savez bien, tous les nouveaux profs ont droit à un baptême, vous êtes passé par là vous aussi".

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Ne généralisons pas trop.

Je rappelle que, personnellement, je m'exprime sur ce sujet en connaissance de cause…

Et je persiste : la charge de travail des enseignants est très basse ! J'ajouterai même que leur travail fait peu appel à la réflexion.

Pour être précis, je ne pense pas qu'il faille augmenter le volume d'heures de cours au-delà de 20 heures par semaines (cela aurait des conséquences facheuses sur leur perfomance pédagogique). Je pense en revanche que l'on pourrait davantage responsabiliser les enseignants en enrichissant et diversifiant leurs tâches, au-delà du simple fait de leur demander de "bégayer" éternellement des cours en appliquant "bêtement" des programmes nationaux.

Je connais des profs qui peaufinent leurs cours toute leur vie durant.

Certes. Mais cela illustre surtout la fameuse loi de Parkinson ("work expands to fill the time available for its completion")…

Oui, enfin bon faudrait pas croire non plus que les profs ont tous la belle vie.

Le nombre de dépressions dans cette profession est énorme

Justement, je pense que l'isolement et le peu de travail à réaliser, qui les amènent à "gamberger", sont aussi facteurs de dépression. On trouve le même phénomène en entreprise : les salariés "placardisés" sont plus sujet à la dépression que les salariés hyper-actifs.

Ca m'énerve cet esprit 'lutte des classes' : connard de fonctionnaire profiteur et fainéant vs. courageux travailleur exploité par l'Etat.

Je suis tout à fait d'accord sur ce point. J'ai d'ailleurs souvent contribué ici à dénoncer cet esprit.

La plupart des profs sont autant victimes du système que nous ou leurs élèves. D'accord, ils sont globalement un peu cons et ne sont pas capable de se rendre compte que c'est la mainmise de l'Etat sur l'école qui crée cette cituation, mais faudrait pas non plus les assimiler tous à des glandeurs qui n'en foutent pas une et qui sucent l'argent du contribuable.

Je suis d'accord. C'est d'ailleurs le système qui tend à les enfermer dans une "prison dorée" que je dénonce. En gros, le contrat implicite que l'Etat passe avec les profs est le suivant : "Ok, on vous donne un faible salaire et un travail pas très gratifiant, on réduit l'intérêt que pourrait avoir votre métier en le standardisant et en l'enfermant dans un carcan bureaucratique, on vous demande de passer un concours assez difficile de niveau bac+4 pour finalement exercer des tâches qui ne demande quasiment aucunes qualification, autonomie ou responsabilité… Ok… Mais d'un autre côté, on vous fout la paix, on ne contrôle jamais votre productivité, et vous avez le droit à plein de temps libre…" Ce qui a le don de m'exaspérer, c'est qu'il y a une forte pression syndicale (qui représente environ le tiers des enseignants) qui pousse dans ce sens, qui va pourtant totalement à l'encontre des intérêts des enseignants, notamment en faisant courir la rumeur comme quoi "à l'extérieur, dans l'infernal monde capitaliste, c'est pire !"

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Si la probabilité est aussi basse, alors je fais sûrement partie du lot des abrutis.

Je me demande comment la majorité des gens qui glosent sur la facilité du métier de prof réagiraient face à une de mes classes.

Je ne te classe pas dedans. Il ne faut pas me faire dire ce que je n'ai pas dit. J'ai même une très bonne opinion de toi !

Je parlais à titre personnel naturellement. En primaire je n'étais pas vraiment à même de juger, mais je me souviens de plusieurs discussions avec mes professeurs au cours desquelles ils ont rapidement montré leurs limites (ex. : une semaine après ma première rentrée des classes, à six ans donc, notre titulaire nous parle des échecs (le jeu). Elle fait sa présentation puis j'ajoute qu'elle a oublié la position pat - elle me dit que c'est pas bien d'inventer des choses qui n'existent pas ; je t'assure qu'une telle entrée en matière m'a vite remis les pendules à l'heure). La très grande majorité des profs ne connaissent que leur cours, ils n'en sortent pas. Pas moyen de discuter actualité scientifique avec mes profs de science (c'était pas dans la matière, et puis ils ne se tenaient pas au courant des nouveautés !), pas moyen de discuter actualité littéraire avec mes profs de français, pas moyen de discuter de philo poussée avec mes profs de morale (pourtant ils étaient tous licenciés), etc. Tous ceux que j'ai croisés étaient des rabâcheurs, à part deux personnes (un prof de latin et un de français).

Quant au reste, je ne parlais pas de leur capacité à tenir une classe ou de leur dévouement, mais de leur intelligence. Un professeur intelligent est quelqu'un qui excelle dans sa matière mais qui s'intéresse à nombre d'autres sujets. Qui comprend directement ce que tu lui veux et qui est capable de répondre à tes interrogations hors sujet. Qui est également capable de te donner de nouvelles pistes de réflexion et, surtout, de penser transversalement.

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Je ne suis pas d'accord avec l'affirmation de Largo sur la facilité du travail et l'absence de réflexion.

La charge de travail est moindre que dans un boulot salarié normal, mais le salaire l'est également. Et je passe énormément de temps à réfléchir à la manière de dispenser mon cours. Mais peut-être est-on plus directif en France ?

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Moi j'en veux à mort à tous mes profs, et à tous les profs en général. J'en ai rencontré des très biens, certes, surtout après le lycée. Mais jusqu'au bac, ces connards ont le pouvoir de foutre en l'air la vie de n'importe quel élève et ils en abusent.

Je repense à ces cons qui me mettaient des 0 ou des 5 : "oui mais tu comprends, la note c'est un message avant tout, pas une sanction" : Non mais gros con, tu peux pas me le dire de vive voix, ton "message", et me mettre quand même une note correcte histoire de m'éviter un redoublement !?!

J'ai toujours été stupéfait de voir qu'ils couvaient les fayots : mais ils ont de la merde dans les yeux ou quoi ? Moi ces fayots du premier rang je leur foutrais des baffes si j'étais prof !

Et puis, disons qu'en général ce sont les esprits très scolaires qui réussissent et tous ceux qui ont une autre forme d'intelligence, malgré un potentiel peut-être parfois énorme, passent à la trappe.

En fait, je déteste le système éducatif. Et donc les profs qui donnent corps à ce système.

Et je ne pense même pas que se développeraient suffisamment dans un système privé les véritables alternatives à la sclérose des esprits que sont toutes les formes d'éducation que nous connaissons.

Même Neill ne me convainc pas totalement. Ivan Illich, seule ébauche de solution pour une société vraiment libre.

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Invité Albert Li

Pas la peine de se lamenter davantage.

La solution à toute cette m… (privilèges supposés des profs, enseignement à chier, etc…), c'est la privatisation et l'ouverture du secteur de l'enseignement à la libre concurrence point barre.

Ya plus qu'à convaincre les français.

Je m'y emploie à chaque fois que je peux.

Au boulot ! :icon_up:

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Je ne suis pas d'accord avec l'affirmation de Largo sur la facilité du travail et l'absence de réflexion.

Je ne crois pas avoir dit que je trouvais que "faire cours" était à la portée du premier venu. Je pense au contraire que ce travail nécessite un certain nombre de "compétences relationnelles" (communication, pédagogie, autorité, etc.) indépendantes du niveau de connaissance disciplinaire. Ma critique portait sur le volume de travail que j'estime trop faible et qui contribue de ce fait à inscrire les profs dans un rythme routinier…

Concernant "l'absence de réflexion", j'y suis peut-être allé un peu fort…

Certes, la plupart des enseignants réfléchissent à la manière de dispenser leurs cours. Mais ce que je voulais souligner, c'est l'écart énorme qu'il existe entre le concours et la réalité du métier. Pour moi, c'est un peu comme si on sélectionnait des ouvriers sur la base d'un processus de recrutement de cadres. Le concours d'agrégation, par exemple, est d'un niveau très élevé. Pourtant, par la suite, on réduit ces enseignants à des "hommes-mains". La seule exigence que l'on a vis-à-vis d'eux, c'est qu'ils exécutent un programme défini dans les moindres détails. On n'attend pas d'eux qu'ils mettent régulièrement à jour leurs connaissances, qu'ils fassent preuve de créativité ou d'autonomie. Bien sûr, certains enseignants, plus curieux que d'autres, continueront - mais tout seul, dans leur coin - à stimuler leurs neurones. Mais, personnellement, ce que j'ai observé durant mon court passage dans le secondaire, ce sont surtout des enseignants fainéants intellectuellement. Pour préparer leurs cours, ils se contentent de recopier les manuels (et ne vont jamais vérifier les informations à la source en allant consulter les ouvrages scientifiques). Pour les exercices, ils puisent dans des ouvrages des exercices prêts à l'emploi avec corrigés. Bref, aucune créativité, aucune curiosité.

Le travail d'un épicier, par exemple, fait beaucoup plus appel à la réflexion, pour toutes les micro-décisions qu'il doit prendre quotidiennement.

Encore une fois, c'est le système que je dénonce, système qui n'encourage pas du tout les enseignants à se surpasser intellectuellement ou à continuer de développer leurs connaissances. Et on en connait le résultat. Comme Gadrel, je trouve surprenant de rencontrer des enseignants si peu cultivés. N'est-il pas paradoxal de vouloir sélectionner des gens d'un bon niveau pour après leur prescrire toutes leurs tâches, jusqu'à leur indiquer les exemples à développer dans leurs cours pour illustrer tel point du programme… ? :icon_up:

La solution à toute cette m… (privilèges supposés des profs, enseignement à chier, etc…), c'est la privatisation et l'ouverture du secteur de l'enseignement à la libre concurrence point barre.

Effectivement.

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Moi j'en veux à mort à tous mes profs, et à tous les profs en général. J'en ai rencontré des très biens, certes, surtout après le lycée. Mais jusqu'au bac, ces connards ont le pouvoir de foutre en l'air la vie de n'importe quel élève et ils en abusent.

Je repense à ces cons qui me mettaient des 0 ou des 5 : "oui mais tu comprends, la note c'est un message avant tout, pas une sanction" : Non mais gros con, tu peux pas me le dire de vive voix, ton "message", et me mettre quand même une note correcte histoire de m'éviter un redoublement !?!

J'ai toujours été stupéfait de voir qu'ils couvaient les fayots : mais ils ont de la merde dans les yeux ou quoi ? Moi ces fayots du premier rang je leur foutrais des baffes si j'étais prof !

Et puis, disons qu'en général ce sont les esprits très scolaires qui réussissent et tous ceux qui ont une autre forme d'intelligence, malgré un potentiel peut-être parfois énorme, passent à la trappe.

Je ne peux qu'approuver, à se demander si nous n'avons pas fréquenté les mêmes établissements…

Sans aller jusqu'à professer la même haine que Valentin envers le corps enseignant, force m'est de reconnaître que la plupart des profs que j'ai subis au cours de mon tumultueux cursus scolaire étaient des crétins finis, voire pour certains des ordures de première. Je ne garde un bon souvenir que des mes profs de CP et de CE1/2, des vieilles ganaches certes un peu rudes mais qui nous permirent à mes camarades et à moi d'échapper à l'illettrisme. Les choses commencèrent à se gâter en CM1, quand nous écopâmes d'une jeunette fraîche émoulue du CAPES, pas fichue d'écrire le mot "dinosaure" correctement mais très portée sur les méthodes pédagogiques "modernes". C'est à partir de ce moment-là que j'ai appris malgré mes profs, et non plus grâce à eux.

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