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Le Café Liberté: Annonces, Compte-rendus, Comments


ricotrutt

Messages recommandés

Comme vous le savez les parisiens et franciliens peuvent se retrouver tous les lundi au café "le luxembourg", boulevard St Michel (5ème arrondissement Paris) pour discuter autour d'aurel de points libéraux de leur choix.

à l'occasion du 3ème café liberté nous avons parlé OGM et principe de précaution, je vous propose d'en retrouver un compte rendu sur Libmag.org

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Invité Aurel
Bonjour Rico,

Etant de Reims ce n'est pas très souvent que je me rend sur Paris,

mais pourrais tu me dire à partir de quelle heure vous vous

retrouver tous les lundi à ce café.

Merci de me répondre, à bientôt peut-être.

Ca commence vers 20h et ça finit à l'heure du dernier métro :icon_up:

Tu seras toujours la bienvenue.

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Invité Albert Li

A priori, j'y serai aussi vu que le thème est très intéressant :

Bonjour,

Le Café Liberté prend son rythme de croisière Pour notre 3ème réunion,

lundi 22 novembre, nous avons débattu avec entrain de la question des

OGMs Merci surtout à Carlo et Marie-Aude pour leur travail de préparation

Un mail de compte rendu du débat suivra bientôt, pour ceux qui le

souhaitent, afin que ces échanges ne se perdent pas et puissent constituer

pour nous le socle d'un travail en commun

Je vous donne donc rendez-vous la semaine prochaine, même jour, même heure,

même endroit :

lundi 29 novembre à 20 h au 1er étage à la Brasserie "le Luxembourg", 58

boulevard Saint-Michel dans le 6ème

Le thème majeur du Café Liberté de ce jour sera le syndicalisme français,

sa structure, son rôle, et sa représentativité.. Beaucoup de choses à dire

comme vous pouvez l'imaginer, le débat a des chances d'être animé ! Si le

thème sera exposé en détail par des volontaires, je ne peux que vous

recommander de préparer un peu notre rencontre afin qu'elle soit la plus

riche possible !

A lundi

L'équipe du Café Liberté

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Ca commence vers 20h et ça finit à l'heure du dernier métro  :icon_up:

Tu seras toujours la bienvenue.

Comme je suis nouveau je voudrais bien savoir ce qu'est ce café liberté, puisqu'il est proposé par Aurel qui avait l'air de m'égratigner un peu à propos du jeu "monopole public".

J'aimerais aussi savoir qui propose les thématiques, celle sur les OGM et les syndicats me paraît d'actualité, mais où sont les fonds de dossier et comment sont repris les interventions. Ayant été un ancien des clubs de réflexion de Madelin, je me méfie des amuses couillons dont les résultats sont décidés d'avance et au profit de la seule organisation qui s'assure ainsi des militants pensant que leur opinion importe. En clair OK pour travailler avec des Libertariens, non pour travailler avec des politiques quelque libérale que soit leur étiquette.

Harald Noord

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Comme je suis nouveau je voudrais bien savoir ce qu'est ce café liberté, puisqu'il est proposé par Aurel qui avait l'air de m'égratigner un peu à propos du jeu "monopole public".

Je crois franchement pas qu'il était ironique. Aurel a horreur du blabla, il préfère l'action.

Pour le reste, les autres te répondront mieux que moi.

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Comme je suis nouveau je voudrais bien savoir ce qu'est ce café liberté, puisqu'il est proposé par Aurel qui avait l'air de m'égratigner un peu à propos du jeu "monopole public".

C'est toi qui t'es énervé tout seul… :icon_up:

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Je crois franchement pas qu'il était ironique. Aurel a horreur du blabla, il préfère l'action.

C'est une célébrité ce gars là, Aurélien donc et en cherchant sur le web, un des gars de Liberté Chérie, et vive la Marseillaise ! En ce qui me concerne j'aurais préféré une asso du type "Home of the Brave" ça sonnerait plus Libertarien, mais bon.

En cherchant encore sur ce forum j'ai vu que l'atmosphère y était un peu tendue, si on cohabite pas bien dans la discussion qu'est ce que tu veux espérer dans l'action, surtout menée par une asso comme liberté truc ?

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Invité Aurel
Tendue??? :warez:  :doigt: C'est l'atmosphère d'un débat tranquille… :warez:  :icon_up:

1) je ne suis pas libertarien

2) il m'arrive fréquemment de dire des âneries et je l'assume parfaitement. Si seuls les êtres parfaits prenaient la parole, le monde serait un vaste espace silencieux

3) le sectarisme n'est pas mon truc. Chacun de nous rencontre le même dilemme :

- vivre sa rancoeur avec ses potes et refaire le monde en cercle fermé. Avec beaucoup de volonté, d'incantations et de prières, peut-être que le monde ira dans le bon sens. Mais ça va coûter cher en bougies…

- aller à la rencontre d'autrui, dicuter et tenter de convaincre. Convaincre passe par l'écoute, la prise en compte des propos de l'autre et surtout pas un monologue, même "éclairé".

Le Café Liberté est un lieu ouvert, un "amuse couillon" comme tu dis. Un ou deux participants préparent un sujet qu'ils connaissent déjà bien. Une fois les grandes lignes exposées s'ouvre un débat ouvert. Tout le monde peut s'exprimer. Diverses tendances s'opposent parfois, aucune orthodoxie pure ne prédomine.

On en profite pour parler de l'actualité, des actions militantes, pour amener des amis pas forcément engagés mais intrigués par la réflexion libérale appliquée.

Tu es la bienvenue si tu laisses tomber dogmatisme théorique fermé et susceptibilité.

Ce soir, nous aborderons le syndicalisme en France.

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1) je ne suis pas libertarien

Personne n'est parfait…

) il m'arrive fréquemment de dire des âneries et je l'assume parfaitement. Si seuls les êtres parfaits prenaient la parole, le monde serait un vaste espace silencieux

Oui et comment on le dit dans les tontons flingueurs, les cons ca ose tout, c'est même à cela qu'on les reconnait.

3) le sectarisme n'est pas mon truc. Chacun de nous rencontre le même dilemme :

- vivre sa rancoeur avec ses potes et refaire le monde en cercle fermé. Avec beaucoup de volonté, d'incantations et de prières, peut-être que le monde ira dans le bon sens. Mais ça va coûter cher en bougies…

- aller à la rencontre d'autrui, dicuter et tenter de convaincre. Convaincre passe par l'écoute, la prise en compte des propos de l'autre et surtout pas un monologue, même "éclairé".

Autrui je veux bien, mais il semble que ce café là soit organisé par liberté chérie, le peu d'estime que j'ai pour ce mouvement ne me donne pas envie de mevir embrigader en tant que libertarien dans ce mouvement.

Il faut être confondant de naïveté pour ne pas comprendre que les rencontres discussions sont un moyen de faire entrer dans un mouvement organisé, c'est vrai à l'ump, à génération libérale, au pc et chez les trotsk, partout quoi.

Les contributions sont au pire jeté, au mieux (quoique) utilisé par les caciques du mouvement, je pense que l'on peut faire aussi bien et même mieux par les listes de discussion afin de monter un mouvement de la base.

De plus savoir que liberté chérie marche avec Slama ne m'étonne pas, il suffisait d'entendre Slama sur France Cul ce matin pour s'arracher les cheveux au petit jeu de faire-valoir qu'il a servi à Suzanne George (Attac).

Le Café Liberté est un lieu ouvert, un "amuse couillon" comme tu dis. Un ou deux participants préparent un sujet qu'ils connaissent déjà bien. Une fois les grandes lignes exposées s'ouvre un débat ouvert. Tout le monde peut s'exprimer. Diverses tendances s'opposent parfois, aucune orthodoxie pure ne prédomine.

On en profite pour parler de l'actualité, des actions militantes, pour amener des amis pas forcément engagés mais intrigués par la réflexion libérale appliquée.

Tu es la bienvenue si tu laisses tomber dogmatisme théorique fermé et susceptibilité.

Euh si c'est bien à moi que tu t'adresses il se trouve que je suis doté d'une bonne paire de couilles et qu'il ne s'agit pas de l'effet d'une opération.

Mais bon, j'espère que les participants du café ne regretteront pas d'y être allé. Au fait sans y être je viens de te faire une contribution par liberaux.org, qu'en feras-tu ?

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N'oubliez pas que le site de référence sur le café liberté est neoblog

Compte rendu du café Liberté du 29 Novembre 2004 sur le syndicalisme

Ce café Liberté du 29 novembre a avant tout été marqué par la présence de nouvelles têtes, notamment Valentin de Grenoble ou encore Albert li. Et comme d’habitude il a été le théâtre de discussions animées, mais cependant plus conciliantes qu’elles ont pu l’être par le passé, autour du thème du syndicalisme en France et en Allemagne notamment.

Camille et Lionel nous avaient compilé quelques infos sur le sujet pour entamer le débat. Ainsi on a pu apprendre que ce sont les Libéraux qui ont participé à la naissance du syndicalisme au 19ème siècle, et que c’est après la seconde guerre mondiale en France qu’il a subit l’inflexion majeure qui l’a amené à aujourd’hui joué quatre rôles majeurs :

1/ la représentation du personnel au sein de l’entreprise, rôle absolument nécessaire plusieurs fois rappelé au cours de la soirée, et ce dans l’intérêt des employés et des patrons.

2/ Le syndicalisme est aussi un acteur de la vie économique via les accords de branche : en effet les syndicats majoritaires en France ont un rôle majeur dans la signature des conventions collectives qui s’appliquent à l’ensemble d’une branche puisqu’ils sont les uniques représentants du personnel. Le seul problème qui a bien été soulevé est que cela entraîne une déconnexion totale entre ceux qui négocient les accords (les grosses pointures du syndicat) et ceux qui travaillent dans cette branche. Mais nous avons également insisté sur le fait que le MEDEF signe les accords au nom des patrons sans forcément les consulter, ce qui signifie qu’il n’est pas non plus représentatif du patronat. Ce rôle accordé aux syndicat est donc parfaitement illégitime.

3/Gestionnaire de la carrière des professeurs : il va sans dire que grâce à ce rôle, les syndicats n’ont aucune chance de perdre leur bastion de l’éducation nationale puisque les profs ont deux choix : rester toute leur vie dans des banlieues hostiles, ou être syndiqués. Il n’est même pas besoin semble t il de poser la question de la légitimité de ce rôle tant il semble aberrant

4/Acteur judiciaire via son rôle que les représentants syndicaux jouent au sein des tribunaux des prud’hommes. D’après l’expérience de certains d’entre nous il semble que les capitaux attribués aux syndicats pour la formation de leurs représentants dans ces cour est bien utilisé puisqu’ils semblent faire preuve d’objectivité et avoir le souci de justice.

Nous nous sommes donc prononcé pour le maintien impératif du rôle de représentant du personnel, qui encore une fois est indispensable à l’efficacité économique de l’entreprise, et d’acteur judiciaire, mais contre les deux autres qui semblent hérités de l’époque du marxiste syndicaliste et du dirigisme conciliateur politique tout puissants

Mais outre ces rôles pas forcément légitimes le syndicalisme a aussi des spécificités bien françaises : par exemple les 5 syndicats majoritaires règnent en véritable oligarchie puisqu’ils sont de toutes les négociations. D’autre part ils ne sont pas obligés de tenir de comptes, donc bien entendu ils n’en tiennent pas. Ne leur demandez donc pas comment ils arrivent à être financés à 80% par les subventions, et surtout pas d’où elles viennent.

D’où l’objet principal de la critique des libéraux : le projet de loi Larché qui viserait à officialiser ce qui est interdit pas la loi mais pratiqué : la mise à disposition du personnel des entreprises publiques pour les syndicats (voir à ce sujet EDF, un scandale français de L.De Charrette et MC.Tabet ), la légalisation des subventions venant d’entreprises publiques ou privées, mais aussi une augmentation importante des crédits de formation des syndicalistes envoyés au prud’hommes. C’est donc une loi qui veut marquer dans la pierre le fonctionnement oligarchique des syndicats.

C’est ainsi que nous avons proposé quelques pistes libérales pour améliorer le fonctionnement des syndicats :

1/ La transparence des comptes, pas forcément imposée : par exemple certains étaient en faveur d’un système où chaque euro accordé au syndicat occasionnerait un euro donné par l’Etat, et ce afin de faire passer la part de la contribution de l’Etat à leur financement de 80% à 50% et qui les obligeraient à avoir des membres pour avoir des moyens(allusion à la CGT…). Mais des libéraux plus puristes ont fait remarqué que cela revenait à une mise sous perfusion des syndicats, ce qui n’est pas souhaitable.

Nous avons ensuite eu le plaisir d’écouter un haut fonctionnaire, côtoyant depuis 30 ans les syndicats et membre du ministère du travail qui nous a détaillé la situation du terrain : l’Etat à besoin de ses « partenaires sociaux », et les libéraux n’ont donc aucun intérêt à ce que les syndicats disparaissent puisque depuis plusieurs années face à leur déclin l’Etat a déjà commencé à créer des substituts, mais qui cette fois sont nommés et contrôlés par lui. C’est ainsi qu’on crée des « associations représentatives » à qui ont donne du pouvoir sans spécifier ce que c’est.  Il a également insisté sur le fait que les 35h imposées ont été l’exemple même du peu d’estime que l’Etat apporte aux syndicats aujourd’hui. Et surtout il a insisté sur un principe proposé par A.Madelin : le principe de subsidiarité. L’Etat a peur de perdre son pouvoir, donc il décentralise en rajoutant en réalité des couches d’étatisme. Il a ainsi été appelé à l’application de la subsidiarité pour les syndicats, qu’on les laisse s’organiser comme ils veulent plutôt qu’essayer de les contrôler pour avoir un écran au dirigisme. Ce haut fonctionnaire nous a enfin confié qu’il considérait que nous étions dans une période transitoire où le rôle des syndicats va considérablement changer. On parle en effet beaucoup de dialogue social, de réformisme syndical (il nous a ainsi révélé que le résultat d’une enquête donnait 50% des membres de FO réformistes, 20 % à la CGT).

Ont enfin été brièvement posées les questions de responsabilité pénale des syndicalistes, de la possiblilité de fusionner les Comités d’Entreprise et les représentants du personnel, etc…

Pour conclure, ce débat nous a amené à nous prononcer pour la révision des rôles des syndicats afin de supprimer les pratiques instaurées de fait, et pour une amélioration de la transparence des comptes. Sur ce dernier point, les solutions proposées ont été très débattues et un consensus n’a pas été trouvé entre ceux qui considèrent que les syndicats n’ont pas lieu d’être puisque chaque employé devrait se représenter par lui même et qui jugent alors que la mesure 1€ de cotisation = 1€ de subvention légitimerait un syndicalisme mal venu, et ceux qui notent l’importance du syndicalisme dans le bon fonctionnement de l’économie et qui veulent donc seulement trouver une solution au problème du financement occulte.

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