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Homo Social-démocratus


timburton

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Lors d'une émission vespérale sur France-Cul, il y a à peu près une semaine de celà, un intervenant fit remarquer que, loin de créer une mentalité d'assistés, les régimes de l'ex-Bloc de l'Est ont crée chez leurs ressortissant un recours systématique au système-D qui explique en partie leur dynamisme actuel.

A l'inverse, dans les social-démocraties, l'individu attend beaucoup plus de l'extérieur ( très souvent matérialisé par l'Etat). Cette attente plus importante peut aussi s'expliquer par le fait que l'Etat est plus à même, dans une social-démocratie, de répondre aux besoins des individus que dans une dictature communiste. ( N'est-ce pas Hayek qui décrivait le régime français comme "un communisme qui a réussi")

C'est donc paradoxalement les social-démocraties qui créeraient la mentalité la plus propice à l'assistanat.

Qu'en pensez vous?

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Lors d'une émission vespérale sur France-Cul, il y a à peu près une semaine de celà, un intervenant fit remarquer que, loin de créer une mentalité d'assistés, les régimes de l'ex-Bloc de l'Est ont crée chez leurs ressortissant un recours systématique au système-D qui explique en partie leur dynamisme actuel.

A l'inverse, dans les social-démocraties, l'individu attend beaucoup plus de l'extérieur ( très souvent matérialisé par l'Etat). Cette attente plus importante peut aussi s'expliquer par le fait que l'Etat est plus à même, dans une social-démocratie, de répondre aux besoins des individus que dans une dictature communiste. ( N'est-ce pas Hayek qui décrivait le régime français comme "un communisme qui a réussi")

C'est donc paradoxalement les social-démocraties qui créeraient la mentalité la plus propice à l'assistanat.

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Je pense que le moins pire a tendance à se planter moins vite et donc à paraître légitime plus longtemps …

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Lors d'une émission vespérale sur France-Cul, il y a à peu près une semaine de celà, un intervenant fit remarquer que, loin de créer une mentalité d'assistés, les régimes de l'ex-Bloc de l'Est ont crée chez leurs ressortissant un recours systématique au système-D qui explique en partie leur dynamisme actuel.

A l'inverse, dans les social-démocraties, l'individu attend beaucoup plus de l'extérieur ( très souvent matérialisé par l'Etat). Cette attente plus importante peut aussi s'expliquer par le fait que l'Etat est plus à même, dans une social-démocratie, de répondre aux besoins des individus que dans une dictature communiste. ( N'est-ce pas Hayek qui décrivait le régime français comme "un communisme qui a réussi")

C'est donc paradoxalement les social-démocraties qui créeraient la mentalité la plus propice à l'assistanat.

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Le plus grave avec la social démocratie c'est que cela donne l'illusion d'un systéme qui marche, on fait du socialisme modéré en parasitant un systéme libéral.

Dans ce cas là les politiques ont les moyens de leur démagogie, au moins au début. En plus ces fumistes peuvent se faire passer facilement pour des hommes responsables et raisonnables.

C'est marrant que tu parles de social démocratie maintenant, j'en parlais justement hier soir avec un ami.

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Le plus grave avec la social démocratie c'est que cela donne l'illusion d'un systéme qui marche, on fait du socialisme modéré en parasitant un systéme libéral.

Dans ce cas là les politiques ont les moyens de leur démagogie, au moins au début. En plus ces fumistes peuvent se faire passer facilement pour des hommes responsables et raisonnables.

La social-démocratie a cet avantage pour les étatistes de toute obédience qu'elle leur permet facilement de se rejeter continuellement la patate chaude tout en incriminant comme fautif principal du marasme qu'ils ont créé, le peu de libéralisme qui subsiste.

C'est marrant que tu parles de social démocratie maintenant, j'en parlais justement hier soir avec un ami.

Tu en as une vie passionnante, dis-moi ! :icon_up:

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La social-démocratie a cet avantage pour les étatistes de toute obédience qu'elle leur permet facilement de se rejeter continuellement la patate chaude tout en incriminant comme fautif principal du marasme qu'ils ont créé, le peu de libéralisme qui subsiste.

Tu en as une vie passionnante, dis-moi ! :icon_up:

Voilà toute l'histoire. je venais d'achever le compte rendu de la débacle du oui vue par Giscard dans le monde (d'après les références fournies par le sous commandant), quand mon pote me téléphone. Et comme je sais qu'il hait Giscard au delà de toute expression ont a parlé un peu de social démocratie. Je lui ai rappelé que le plus fort pourcentage d'augmentation des prélèvements obligatoires est dû à ce dernier de 74 à 1980. Ce copain n'a d'ailleurs rien d'un libéral il est plutôt nationaliste (tricolore jusqu'au slip comme dirait Coluche) mais curieusement il a apprécié la "fin des guerriers" de Christian Michel que je lui ai fait découvrir.

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Lors d'une émission vespérale sur France-Cul, il y a à peu près une semaine de celà, un intervenant fit remarquer que, loin de créer une mentalité d'assistés, les régimes de l'ex-Bloc de l'Est ont crée chez leurs ressortissant un recours systématique au système-D qui explique en partie leur dynamisme actuel.

A l'inverse, dans les social-démocraties, l'individu attend beaucoup plus de l'extérieur ( très souvent matérialisé par l'Etat). Cette attente plus importante peut aussi s'expliquer par le fait que l'Etat est plus à même, dans une social-démocratie, de répondre aux besoins des individus que dans une dictature communiste. ( N'est-ce pas Hayek qui décrivait le régime français comme "un communisme qui a réussi")

C'est donc paradoxalement les social-démocraties qui créeraient la mentalité la plus propice à l'assistanat.

Qu'en pensez vous?

Je crois que cet auditeur a à la fois peut-être raison et vraiment tort.

Raison, peut-être sur le fait que la social démocratie créé l'assistanat mieux que les pays type bloc de l'Est, encore qu'il faudrait vérifier, mais je veux bien lui concéder.

Mais clairement tort sur le fond de ce qu'il dit. (que j'ai souligné)

Et pour cela je vais me baser sur une anecdote. Un ami, qui a eu à installer une filialie d'un groupe automobile dans un pays de l'Est, pas un des pires d'ailleurs, a été stupéfait des qualités locales.

Techiquement, les ingénieurs et managers n'etaient pas plus mauvais qu'en Occident, ça allait de ce coté là.

Par contre, d'un point de vue organisationnel, que se passait-il, qu'était réellement ce systeme D mentionné par l'auditeur?

C'est simple: quand un type avait une tache à accomplir, quelquechose à faire dans un process, il passait plus de temps à louvoyer, à se faufiler dans la structure, à chercher des appuis, à s'abandonner à telle ou telle baronnie, qu'à réellement faire le travail qu'on lui demandait. C'était, selon ses propres dires, plus de la politique que du vrai travail.

Il m'a bien précisé que dans les grands groupes bureaucratiques français, on trouvait aussi de telles choses, mais pas dans ces proportions.

Donc, en clair, ce "systeme D", c'était plus un système S, pour Survie, dont le but était de comprendre les mécanismes pour durer dans ce qu'un grand philosophe aurait appelé la superstructure.

En clair, encore, il faudra effacer cette génération et attendre que les gens de 30 ans actuellement arrivent aux manettes pour que ces pays décollent vraiment dans les proportions qu'ils méritent.

On observe la même chose en Chine actuellement: les gens font souvent semblant de travailler, ont l'habitude de "mentir", de dissimuler, etc..

PS: ce n'est pas de la xénophobie mal placée dont je me rendrais coupable, j'explique simplement les contextes que l'on m'a rapporté, ce sont des évolutions naturelles compte tenu des règles du jeu imposées dans ces pays.

J'étais moi-même dans une petite boite très politique dans le temps, et nous avons pris des décisions totalement absurdes simplement parce que des barons ont cherché à se neutraliser, à garder leur pré carré, etc…

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C'est simple: quand un type avait une tache à accomplir, quelquechose à faire dans un process, il passait plus de temps à louvoyer, à se faufiler dans la structure, à chercher des appuis, à s'abandonner à telle ou telle baronnie, qu'à réellement faire le travail qu'on lui demandait. C'était, selon ses propres dires, plus de la politique que du vrai travail.

Il m'a bien précisé que dans les grands groupes bureaucratiques français, on trouvait aussi de telles choses, mais pas dans ces proportions.

Mon père a été amené il y a quelques mois à faire un voyage d'une semaine pour bosser pour une boite qui produit de l'électricité en Roumanie, et il nous a rapporté exactement les mêmes comportements.

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