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Mariage Homosexuel


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Librekom,

Je viens en effet de lire le sujet sur le site dont tu parles. C'en est fatiguant de voir tant d'inepties, mauvaise foi, confusions, etc… Et certains ont vraiment du courage d'y défendre un peu la raison.

J'avais envie d'ajouter quelques petites pierres, mais je constate qu'en fait tu as très bien synthétisé dans tes divers points ce que j'aurais eu envie de dire.

En tant que psychologue, je corrobore ce que tu as dit ainsi que les études de mes confrères que tu as présentées.

Il n'y a qu'une Edwige Antil pour vivre encore en 2005 dans un conte de fées.

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J'ai déjà exposé mes arguments ici : http://www.peres-fondateurs.com/forum/view…php?id=5761&p=4

C'est violent, en général. On sent que ça touche des tabous infranchissables.

En fait, ce qui semble poser problème dans le « mariage homosexuel », ce n’est pas tant la liaison entre deux individus du même sexe, que le fait d’utiliser le terme « mariage » pour désigner la relation. Tout le monde est d’accord pour reconnaître les mêmes droits à chaque individu, qu'il soit donc hétéro ou pas. Mais ceux qui sont attachés à la conception traditionnelle du mariage sont d’abord attachés au sens qu’ils donnent à ce mot. On peut les comprendre, ils ont mis leur vie là-dedans. C’est comme si Nike se mettait à sponsoriser des joueurs de scrabble : le sens de la marque « Nike » n’aurait plus la même valeur pour les accrocs de l’athlétisme, qui ne souhaiteraient alors certainement plus afficher une grosse virgule sur leur torse. De même les anti-"mariages homos" semblent avant tout vouloir conserver le sens qu’ils ont donné à leurs paroles à un moment donné et aux alliances qu’ils portent désormais.

Pour commencer, il faudrait donc réclamer non pas la reconnaissance du mariage mais des droits qui découlent du mariage ; d’ailleurs, le mariage ne devrait pas être considéré comme un « droit », puisque c’est plutôt, à l’inverse, du mariage que découlent certains droits. Le mariage, dans tout ce qu’il a de cérémonial et de symbolique, peut donc être contourné.

Si un même régime doit être autorisés pour tous les couples, que les partisans de cette égalité s’appliquent à ne pas l’appeler « mariage ». Ainsi le débat devrait se déplacer de la revendication du « mariage homo » à, par exemple, une simple amélioration du PACS. Quant à ceux qui tiennent absolument au « mariage », ils se fourvoient en s’engageant dans la même impasse absurde que les anti-"mariages homos" auxquels ils s’opposent.

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En fait, ce qui semble poser problème dans le « mariage homosexuel », ce n’est pas tant la liaison entre deux individus du même sexe, que le fait d’utiliser le terme « mariage » pour désigner la relation.

Tout le monde est d’accord pour reconnaître les mêmes droits à chaque individu, qu'il soit donc hétéro ou pas. Mais ceux qui sont attachés à la conception traditionnelle du mariage sont d’abord attachés au sens qu’ils donnent à ce mot. On peut les comprendre, ils ont mis leur vie là-dedans. C’est comme si Nike se mettait à sponsoriser des joueurs de scrabble : le sens de la marque « Nike » n’aurait plus la même valeur pour les accrocs de l’athlétisme, qui ne souhaiteraient alors certainement plus afficher une grosse virgule sur leur torse.

Je suis d'accord, mais j'ai deux choses à dire:

1 - qu'il existe parmi les détracteurs de ce type de mariage, notamment chez les PFs, des gens trop cons pour ne pas se rendre compte que tout ce qui les gène, c'est cette question de la trademark. C'est triste, mais on ne peut pas réfléchir à la place des gens.

2 - qu'il existe d'authentiques nazes, en particulier chez les PFs, qui pensent que le mariage homo, comme à son époque le mariage inter-religieux, inter-tribus, inter-régions, inter-racial, etc… n'était ni souhaitable ni possible.

Allez donc lire le débat que Aurel a tenté d'élever, j'ai trouvé ses interventions brillantissimes, et en face, comme d'habitude, des excréments intellectuels.

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Que certains pensent que la valeur, la qualité de leur propre mariage est dévaluée, diminuée si des personnes du même sexe bénéficient du même contrat, sous le même nom, avec les mêmes avantages en dit tout simplement très long sur le peu de valeur en soi ou plutôt le mauvais état de leur propre union. A partir du moment où on regarde plus dans l'assiette du voisin -que ce soit pour critiquer ou pour jalouser- que dans la sienne propre, c'est que la sienne n'est pas très intéressante.

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Que certains pensent que la valeur, la qualité de leur propre mariage est dévaluée, diminuée si des personnes du même sexe bénéficient du même contrat, sous le même nom, avec les mêmes avantages en dit tout simplement très long sur le peu de valeur en soi ou plutôt le mauvais état de leur propre union. A partir du moment où on regarde plus dans l'assiette du voisin -que ce soit pour critiquer ou pour jalouser- que dans la sienne propre, c'est que la sienne n'est pas très intéressante.

L'argument suivant est "mais non, je dis juste que la civilisation va s'effonfdrer, que des gamins perdus seront produits par millions, etc…"

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Souffrez seulement qu'il y ait des personnes qui ne soient pas athées.

[…] Est-ce à dire que le temps serait venu de faire un pas de plus et de reconnaître à l'homosexualité une légitimité égale à celle de l'hétérosexualité ? Certainement pas! Il n'y a pas de raison à priori de suspecter les relations homosexuelles de dérives perverses plus importantes que celles liées aux pratiques hétérosexuelles. Mais, ici comme là, on ne peut admettre des pratiques qui détournent la sexualité de son sens fondamental qui est accueil et respect de l'autre. Aussi faut-il condamner toute violence faite à autrui, que cela soit sous couvert de liberté hétérosexuelle ou de libération homosexuelle.

[…]

On ne peut pas plus laisser, sous prétexte de liberté, se répandre des moeurs qui font violence aux désirs encore immatures des plus jeunes et les engagent dans des voies qu'autrement ils n'auraient pas choisies. Reconnaissons cependant que ces déviations condamnables ne sont pas l'apanage de l'homosexualité.

La relation homosexuelle peut se vivre dans le respect d'un partenaire auquel on se veut fidèle. Mais le problème ne se situe pas forcément d'abord au niveau de rapports individuels, à l'aune desquels l'air du temps a tendance à vouloir tout ramener. La question est fondamentalement sociale et collective. Elle relève de la façon dont une société se perçoit et se construit et des symboles dont elle marque le champ de son identité. Or sur ce point, il faut dire clairement que les distinctions opérées entre homosexualité et hétérosexualité, ainsi que les valeurs qui leur sont attribuées, ne sont pas toujours ni même fondamentalement le reflet d'un moralisme désuet, mais relèvent d'une exigence profonde du corps social. Celui-ci demande à être structuré symboliquement et réellement, par la présentation et l'acceptation d'une différence originelle et fondamentale qui traverse jusqu'au plus intime des corps et des manières d'être. Mettre sur le même plan toutes les formes de sexualité, reviendrait en fait à interdire toute rencontre et tout métissage réels, parce que tout serait déjà imaginairement mélangé, nivelé, destructuré. De ce fait, pour en revenir aux prémisses bibliques, la relation avec Dieu, fondatrice et garantie de cet ensemble entrecroisé de relations clairement définies et diversifiées, apparaît bel et bien au coeur de la question l'humain, masculin et féminin, est créé à l'image de Dieu, reflétant dans cette asymétrie et cette complémentarité mêmes, que Dieu est Dieu et que l'humain, lui, en est fondamentalement distinct. A ce principe, nul ne peut déroger, sous peine de tout confondre et de tout mélanger.

S'il en est ainsi, il va de soi que la société, sous peine de perdre toute consistance structurée et de ne plus se comprendre comme fondamentalement traversée par l'altérité, ne peut accepter de considérer comme légale une union homosexuelle. Elle peut certes, par souci de justice et de respect de la constitution intime de chacun de ses membres, rejeter la stigmatisation et l'exclusion. On l'y encouragera même, au nom du souci de la dignité de chacun que garantit l'Evangile. Mais on ne peut confondre une institution mariant les contraires ("hétéroï') à une association de semblables ("homoïoï").

On dira certes qu'un couple homosexuel stable et fidèle vaut bien un couple hétérosexuel qui se déchire. On avancera que la découverte de l'altérité se fait dans le contact avec la personne d'autrui et dans le respect de ce qu'elle est, indépendamment du sexe auquel elle appartient. On tiendra pour véridique que ce qui compte avant tout, c'est l'amour, dont nul tiers et nulle règle ne se peuvent faire juge. Tout cela mérite écoute et considération, mais ne peut suffire à faire admettre comme équivalentes deux formes de relations où, structurellement et symboliquement, la différence ne joue pas le même rôle.

L'homosexualité par ailleurs ne participe pas particulièrement à la régénération du corps social. Le trait n'est certes pas déterminant, mais ne peut être rejeté d'un revers de main : l'impossibilité essentielle de procréer donne à penser et qualifie de façon particulière la relation homosexuelle. Il est vrai que l'on se heurte maintenant à des demandes de PMA (procréation médicalement assistée) ou d'adoption de la part de couples homosexuels. Celles-ci n'apparaissent pas recevables, non pas à cause d'une "loi naturelle" difficile à établir, mais du fait que nul ne sait le tort subi par un enfant pris dans les jeux de miroirs de paternité et de maternité mal définis et troubles.

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Vous pouvez être croyant et ne pas vouloir imposer vos choix aux autres, des libertariens croyants ça existe ! Pourquoi voulez-vous à tout prix empêcher les homos de se marier ? Je ne comprends pas… C'est anti-libéral au possible ! Imagine-on qu'on vous empêche vous de vous marier parce que ce n'est pas conforme à la vision de tel ou tel individu ?

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des libertariens croyants ça existe !

Les poissons-volants aussi ça existe mais ça ne constitue pas la majorité du genre.

Si vous m'avez lu, ce dont je doute à vous parcourir, je n'émets pas d'opposition à l'union homosexuelle en elle-même. Seulement à mes yeux le mariage est un sacrement, qui a été usurpé par l'état qui s'en est emparé afin de s'octroyer une once de légitimité, le dévoyant par là même. Ma position est claire et nette, le mariage ne devrait être du ressort que des religions, les couples, homos ou hétéros ne pouvant ou ne voulant se marier religieusement devrait pouvoir contracter devant notaire. La seule restriction que j'émet concerne l'adoption ou la garde des enfants.

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L'adoption est une question délicate. Je pense qu'il faut redéfinir entièrement ce concept, parce qu'il semblerait que n'importe qui puisse adopter n'importe qui.

Étant chrétien, je suis personnellement opposé à l'adoption par un couple homosexuel. Étant libéral, je n'impose pas mon choix basé sur mes valeurs, mais, étant libéral, a-t-on le droit d'interdire à un enfant une famille de type père-mère? Aujourd'hui, l'éducation d'un enfant est donnée par une famille, sinon par la Nation qui en devient le tuteur. On peut remettre en cause cela. Pourquoi pas? Mais pour aller vers quoi? Pour défendre qui? Peut-on croire que la seule éducation possible est le mariage entre l'amour paternel et l'amour maternel?

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Étant chrétien, je suis personnellement opposé à l'adoption par un couple homosexuel. Étant libéral, je n'impose pas mon choix basé sur mes valeurs, mais, étant libéral, a-t-on le droit d'interdire à un enfant une famille de type père-mère?

Ce problème concerne aussi les mères seules ou les pères seuls… En faire un problème lié à l'orientation sexuelle de la mère ou du père en dit long sur le discours.

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L'adoption est une question délicate. Je pense qu'il faut redéfinir entièrement ce concept, parce qu'il semblerait que n'importe qui puisse adopter n'importe qui.

Étant chrétien, je suis personnellement opposé à l'adoption par un couple homosexuel. Étant libéral, je n'impose pas mon choix basé sur mes valeurs, mais, étant libéral, a-t-on le droit d'interdire à un enfant une famille de type père-mère? Aujourd'hui, l'éducation d'un enfant est donnée par une famille, sinon par la Nation qui en devient le tuteur. On peut remettre en cause cela. Pourquoi pas? Mais pour aller vers quoi? Pour défendre qui? Peut-on croire que la seule éducation possible est le mariage entre l'amour paternel et l'amour maternel?

Le problème n'est pas là ! Les enfants d'homos, ca existe. On les croise tous les jours en rue. Ils ont deux papas ou deux mamans et la loi ne va rien changer à leur vie. Jusqu'au jour du déces du seul parent officiel, après il n'y a plus de tutelle parentale, plus d'héritage etc.

L'adoption homosexuelle, ca sert d'aabord à donner un cadre juridique à des relations familiales qui existent déjà mais de façon "clandestine" et sans aucune garantie juridique.

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Je suis d'accord avec Schnappi que le mariage et la filiation homosexuelles ont le grand intérêt de formaliser des choses qui dans la pratique existent déjà.

Ceci étant, rien ne démontre qu'en matière de filiation, la formalisation de rapports existants représentera la majorité des cas.

Je suis un peu interloqué par le discours selon lequel chacun aurait "droit" à des enfants (il me semble que ce sont plutôt les enfants qui ont droit à des parents…) et par le peu de cas que semblent faire les activistes homosexuels des questions que soulève l'éducation d'un enfant par deux personnes du même sexe. Quant on sait quels problèmes psychologiques peuvent avoir les enfants adoptés par un couple hétéro, je trouve cela un peu léger.

Mais bon, même si ça me semble une mauvaise, voire une très mauvaise idée, je ne vois pas trop comment on pourrait l'interdire.

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Je suis d'accord avec Schnappi que le mariage et la filiation homosexuelles ont le grand intérêt de formaliser des choses qui dans la pratique existent déjà.

Ceci étant, rien ne démontre qu'en matière de filiation, la formalisation de rapports existants représentera la majorité des cas.

Je suis un peu interloqué par le discours selon lequel chacun a "droit" à des enfants (il me semble que ce seraient plutôt les enfants qui ont droit à des parents…) et par le peu de cas que semblent faire les activistes homosexuels des questions que soulève l'éducation d'un enfant par deux personnes du même sexe. Quant on sait quels problèmes psychologiques peuvent avoir les enfants adoptés par un couple hétéro, je trouve cela un peu léger.

Mais bon, même si ça me semble une mauvaise, voire une très mauvaise idée, je ne vois pas trop comment on pourrait l'interdire.

États-Unis - Dans un communiqué publié le vendredi 13 décembre 2002, l'American Psychiatric Association (APA, Association des psychiatres américains) se déclare favorable à l'adoption par les couples homosexuels. Selon l'APA, qui représente plus de 38000 professionnels de la santé mentale aux Etats-Unis, "les études menées au cours des 30 dernières années ont constamment démontré que les enfants élevés par des parents homosexuels présentent les mêmes caractéristiques émotionnelles, cognitives, sociales ou sexuelles que les enfants élevés par des parents hétérosexuels". L'APA rejoint ainsi la position d'autres associations de professionnels de santé telles que l'American Academy of Pediatrics (Académie américaine de pédiatrie) et l'American Association of Child and Adolescent Psychiatrists (Association américaine des psychiatres pour enfants et adolescents)

Le docteur Katrien Vanfraussen de l’université libre de Bruxelles a lancé récemment une étude de suivi en interrogeant 370 enfants et leurs mères, à la fois dans des familles hétérosexuelles et dans des familles lesbiennes. Les enfants ont entre 7 et 17 ans et sont nés grâce à l'assistance médicale à la procréation.

L'étude s'est centrée sur les points suivants :

• impact de l'utilisation d'un donneur anonyme sur les enfants

• impact d'une vie dans une famille non traditionnelle sur le bien-être général des enfants

• réaction des autres enfants et des enseignants

• la fréquence d'actes de violence

Elle a trouvé que le fait de grandir dans une famille lesbienne n'a pas d'effet négatif sur l'ensemble du développement psychologique des enfants. Aucune différence n’a été observée.

Voici enfin la conclusion de l’étude sur le développement des enfants de parents homosexuels comparé à celui des enfants de parents hétérosexuels

Menée par :

Danielle JULIEN - Université du Québec à Montréal

Monique DUBÉ - Université du Québec à Montréal

Isabelle GAGNON - Université du Québec à Montréal

Conclusion :

Il ressort de la présente recension que l'idée selon laquelle les enfants de parents homosexuels sont psychologiquement vulnérables n'a aucun fondement empirique. Aucune des recherches effectuées à ce jour ne permet de conclure que les enfants de parents homosexuels sont désavantagés sous quelque aspect que ce soit par rapport aux autres. Les résultats convergent tous vers un message clair et sans ambiguïté : l'environnement familial construit par les parents des deux groupes d'enfants leur fournit des contextes comparables de croissance psychosociale. Lorsque se produisent des problèmes, la qualité des environnements de croissance en est vraisemblablement responsable dans tous les cas.

Les recherches futures pourraient être axées sur la détermination des obstacles auxquels font face les familles de parents homosexuels et sur les causes du plus grand succès de certains parents homosexuels par rapport aux parents hétérosexuels sur le plan du développement harmonieux de leurs enfants.

Je pourrais publier les conclusions des autres études principalement anglo-saxonnes, mais je vais m’arrêter là.

Tous les scientifiques sont d’accord, le bien être de l’enfant n’est aucunement menacé, il apparaît même que certains parents homosexuels apportent un environnement meilleur à leurs enfants, car ceux-ci sont souvent plus désirés (non seulement jamais issus "d'accident" !!!Mais aussi plus attendus, plus réfléchis), et les parents plus anxieux de leur bien être. Çà s’explique aussi par le fait que les parents homosexuels se sentent dans l’obligation de prouver à leur entourage qu’ils sont des bons parents

Ben tiens c'est scientifiquement prouvé pardi !

Ce qui m'étonne c'est que personne ne se soit posé la question de l'objectivité de ces "scientifiques". Sont ils des militants de la cause homo ? Personne ne le sait. Baser un discours sur ces d'inconnues me semble pour le moins coupable. Mais c'est tellement tendance.

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Invité Aurel
Mais bon, même si ça me semble une mauvaise, voire une très mauvaise idée, je ne vois pas trop comment on pourrait l'interdire.

Pourquoi te cantonnes-tu à l'adoption simple et ne parles-tu pas des enfants de couples de lesbiennes dont l'une est la mère naturelle !

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Ce qui m'étonne c'est que personne ne se soit posé la question de l'objectivité de ces "scientifiques". Sont ils des militants de la cause homo ? Personne ne le sait. Baser un discours sur ces d'inconnues me semble pour le moins coupable. Mais c'est tellement tendance.

J'imagine que tu enleverais immédiatement les guillements autour du mot scientifique et que tu ne te poserais pas la question de l'objectivité si les conclusions allaient dans le sens inverse. Ceux qui sont contre l'adoption par des couples homos se basent aussi sur des inconnues…

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Invité Aurel
Il n'a pas de père cet enfant ?

Parfois une éprouvette, parfois l'aventure d'une nuit dans cette perspective procréative. Et autrement, quelle différence entre un tel couple et le père naturel ? Il y a maman, belle-maman et papa. Cette situation n'est pas tellement différente de celle des couples hétéros séparés. Bref, au vu des complications, une seule chose est sûre : l'Etat n'a pas à fourrer son nez là-dedans et imposer des critères restrictifs à la notion juridique de famille.

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Ben tiens c'est scientifiquement prouvé pardi !

Ce qui m'étonne c'est que personne ne se soit posé la question de l'objectivité de ces "scientifiques". Sont ils des militants de la cause homo ? Personne ne le sait. Baser un discours sur ces d'inconnues me semble pour le moins coupable.

Technique de la défense de rupture: ne pas attaquer le fond, mais la légitimité du propos.

Mais c'est tellement tendance.

Technique numéro deux: c'est à la mode, c'est mainstream, donc c'est pourri.

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Scientifique, moi je veux bien, mais j'aimerais savoir ce qu'on a examiné et comparé avant de me prononcer.

Empiriquement, je sais que les enfants adoptés ont souvent des problèmes "identitaires" à l'adolescence et cherchent notamment à retrouver leurs parents et/ou à visiter leur pays d'origine, s'il s'agit d'une adoption internationale.

Donc, il serait intéressant de comparer la situation de gosses adoptés par des homos à celle de gosses adoptés par des hétéros et à celle de gosses élevés par leurs parents naturels.

S'il s'avère qu'il n'y a pas plus de problèmes que pour d'autres adoptions, le débat est clos.

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J'imagine que tu enleverais immédiatement les guillements autour du mot scientifique et que tu ne te poserais pas la question de l'objectivité si les conclusions allaient dans le sens inverse. Ceux qui sont contre l'adoption par des couples homos se basent aussi sur des inconnues…

Voila un beau présupposé ou je ne m'y connais pas. Par ailleurs qu'il y ait autant d'inconnues de part et d'autres ne vous gêne pas ?

Je me demande bien pourquoi je pose la question.

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Technique de la défense de rupture: ne pas attaquer le fond, mais la légitimité du propos.

Technique numéro deux: c'est à la mode, c'est mainstream, donc c'est pourri.

Je n'ai rien à défendre, j'ai mes convictions. Par contre il me semble que la question de l'objectivité de ces "scientifiques" est à poser. Non ?

Quant à l'air du temps, il est changeant, ce n'est pas une nouveauté.

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De toute façon, la seule bonne solution c'est de privatiser le marché de l'adoption. Les parents ou tuteurs des enfants à adopter décideront souverainement de confier leurs enfants ou non à des couples de singes, d'homos, d'amateurs de trains Marklin, etc.

Mais tout ceci me rappelle des propos de feu Guy de Hocquenghem, qui disait que les pédés de base se veulent en marge, à la pointe du progrès, iconoclastes, mais qu'en fait ils désirent tout ce que désiraient les bourgeois : le mariage (que tout le monde vilipendie) et les gosses (que plus personne ne fait).

nb : il me semble tout à fait rationnel de dire que l'homosexualité est un comportement sexuel anormal. La norme, c'est l'hétérosexualité ; sans elle nous aurions déjà disparu depuis bien longtemps. Et il n'y a rien d'affreux à comparer l'homosexualité à la zoophilie, ce sont deux comportement statistiquement minoritaires qui ne font aucune victime.

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